Le Tableau de bord des politiques de planification familiale pour les jeunes permet aux utilisateurs d’accĂ©der, d’interprĂ©ter et de comparer les politiques et les programmes de planification familiale pour les jeunes dans diffĂ©rents pays. Les utilisateurs peuvent Ă©valuer le niveau auquel l’environnement politique actuel d’un pays permet et soutient l’accĂšs des jeunes Ă  la planification familiale et leur utilisation de celle-ci.

L’évaluation utilise huit indicateurs – listĂ©s dans le tableau de bord ci-dessous – qui sont apparus ĂȘtre directement liĂ©s Ă  l’augmentation de l’utilisation de la contraception chez les jeunes. Les pays sont classĂ©s dans l’une des quatre catĂ©gories de couleur qui montre leur performance pour chaque indicateur. Nous vous invitons Ă  explorer le tableau de bord en cliquant sur un indicateur ou un pays de votre choix. Le tableau de bord vous fournira aussi une information dĂ©taillĂ©e sur les politiques de planification familiale destinĂ©es aux jeunes dans chaque pays.

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Qu'est-ce que le consentement des parents et du conjoint ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de planification familiale sans le consentement des parents ou du conjoint.

Qu'est-ce que l'autorisation du prestataire ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays demande aux prestataires de fournir des services de PF aux jeunes dans discrimination ou prĂ©jugĂ©s.

Que sont les restrictions fondées sur l'ùge ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de PF chez les jeunes sans considĂ©ration de leur Ăąge.

Que sont les restrictions fondées sur le statut matrimonial ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs aux services de PF sans considĂ©ration de leur statut matrimonial.

Qu'est-ce que l'accÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Qu'est-ce que l'éducation complÚte à la sexualité ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient une Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) pour tous les jeunes, conformĂ©ment aux directives sur les composantes essentielles de l’ECS du FNUAP.

Qu'est-ce que la fourniture de services de PF adaptés aux jeunes ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel l’environnement politique d’un pays soutient la fourniture de services de PF adaptĂ©s aux jeunes : Formation des prestataires, confidentialitĂ© et intimitĂ©, et gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Qu'est-ce qu'un environnement social favorable ?

Cet indicateur Ă©value le niveau auquel un pays soutient les deux Ă©lĂ©ments d’environnement favorables Ă  la fourniture de services de contraception adaptĂ©s aux jeunes : renforcer le soutien communautaire et tenir compte des normes de genre.

De nombreux pays ont adoptĂ© une approche trĂšs protectrice pour lĂ©gifĂ©rer sur l'accĂšs des jeunes aux services de PF, estimant qu’ils doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s contre d’éventuels dangers et que les parents ou l'Ă©poux devraient pouvoir s’opposer Ă  leurs dĂ©cisions en matiĂšre de santĂ© de la reproduction (SR). Dans la pratique, ces lois reprĂ©sentent des obstacles pour l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de services en santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), y compris la PF. Par exemple, une Ă©tude de la FĂ©dĂ©ration internationale pour la planification familiale au Salvador rapporte que les lois exigeant le consentement des parents pour que les mineurs aient accĂšs Ă  un traitement mĂ©dical reprĂ©sentent un obstacle direct pour que les jeunes accĂšdent Ă  la PF. L'Ă©tude recommande : « La lĂ©gislation primaire doit clairement Ă©tablir le droit des jeunes d’accĂ©der aux services de SSR, indĂ©pendamment du consentement parental ou de tout autre consentement ; ceci afin d'Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ© et le risque que des restrictions informelles soient appliquĂ©es Ă  la discrĂ©tion des prestataires de services ».

Les organismes mondiaux de la santĂ© et des droits humains soulignent l'importance de la reconnaissance du droit des jeunes Ă  prendre librement et en toute responsabilitĂ© des dĂ©cisions concernant leur propre SR et leurs souhaits. En 2012, le Forum mondial de la jeunesse de la ConfĂ©rence internationale sur la population et le dĂ©veloppement a affirmé : « Les gouvernements doivent veiller Ă  ce que les politiques, les lois et les rĂšglements internationaux et nationaux Ă©liminent les barriĂšres, y compris les exigences relatives Ă  la notification et au consentement des parents et de l’époux, et l'Ăąge du consentement pour les services sexuels et reproductifs – qui portent atteinte aux droits et Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. »

Les lois portant sur le consentement vis-Ă -vis des services de PF sont souvent opaques ou contradictoires. Le Tableau de bord a l'intention de reconnaĂźtre les pays qui affirment explicitement la libertĂ© des jeunes Ă  accĂ©der Ă  la contraception sans le consentement des parents ou de l'Ă©poux. Les pays qui ont mis en place un tel environnement politique ont donc Ă©tĂ© classĂ©s dans la catĂ©gorie verte, soit l'environnement politique le plus favorable, car leur position juridique dĂ©finitive fournit les bases nĂ©cessaires pour contrecarrer les normes sociales ou les coutumes religieuses qui peuvent restreindre la capacitĂ© Ă  accĂ©der aux services de PF. Lorsqu'un document politique mentionne que les personnes ne sont pas assujettis Ă  l'un des consentements – celui de l’époux ou des parents – mais qu'il ne mentionne pas l'autre, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune. Tout pays qui exige le consentement d'un parent ou d'un Ă©poux est placĂ© en catĂ©gorie rouge. Lorsqu'un pays ne dispose pas de politique qui traite de l'accĂšs aux services de PF sans consentement, il est classĂ© dans la catĂ©gorie grise.

Les prestataires refusent souvent de fournir des contraceptifs aux jeunes, en particulier des mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action, pour des raisons non mĂ©dicales. Ils peuvent imposer des croyances personnelles ou des critĂšres mĂ©dicaux inexacts lorsqu'ils Ă©valuent les besoins en PF des jeunes, ce qui reprĂ©sente un obstacle Ă  la diffusion de la contraception. Les trois quarts des prestataires ougandais interrogĂ©s sur leur conception de l'offre de contraceptifs aux jeunes estimaient ainsi que la contraception ne devrait pas leur ĂȘtre proposĂ©e, et un cinquiĂšme d'entre eux ont dĂ©clarĂ© qu'ils prĂ©fĂ©raient conseiller l'abstinence plutĂŽt que de fournir des contraceptifs injectables aux jeunes femmes. Pour lever cette barriĂšre, les lois et politiques nationales doivent inclure l'accĂšs aux services de PF pour les jeunes, sans que ces derniers soient soumis aux croyances personnelles du prestataire.

Les politiques qui soulignent de maniĂšre explicite l'obligation pour les prestataires de fournir les services de PF aux jeunes, sans discrimination ou prĂ©jugĂ© sont considĂ©rĂ©es comme pleinement favorables Ă  l'accĂšs de ceux-ci Ă  la contraception et contribuent Ă  un classement dans la catĂ©gorie verte. Tout pays qui soutient gĂ©nĂ©ralement les critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale de l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) pour l'utilisation de contraceptifs mais n'exige pas explicitement que les prestataires fournissent aux jeunes en dĂ©pit de leurs croyances personnelles est placĂ© dans la catĂ©gorie jaune. Tout pays qui permet au prestataire d’exercer un pouvoir discrĂ©tionnaire au-delĂ  des critĂšres mĂ©dicaux pour fournir des services de planification familiale aux jeunes est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge, indiquant un obstacle juridique Ă  l'utilisation de la contraception par les jeunes. Les pays qui ne disposent pas de politique concernant l'autorisation par les prestataires au-delĂ  des critĂšres mĂ©dicaux sont placĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Les jeunes qui souhaitent recourir Ă  la contraception continuent de rencontrer des obstacles pour accĂ©der aux services en raison de leur Ăąge. Une Ă©tude menĂ©e au Kenya et en Zambie a rĂ©vĂ©lĂ© que moins de deux tiers des infirmiĂšres-sages-femmes Ă©taient d'accord avec l’idĂ©e selon laquelle les filles scolarisĂ©es devaient avoir accĂšs Ă  la PF.

En 2010, un groupe d'experts de l'OMS a Ă©tabli que « l'existence de lois et de politiques qui amĂ©liorent l'accĂšs des adolescents aux informations et aux services contraceptifs, indĂ©pendamment de leur statut matrimonial et de leur Ăąge, peut contribuer Ă  prĂ©venir les grossesses non dĂ©sirĂ©es ». Lors de la ConfĂ©rence internationale sur la population et le dĂ©veloppement de 2012, le Forum mondial de la jeunesse a recommandĂ© aux gouvernements de veiller Ă  ce que leurs politiques Ă©liminent les obstacles portant atteinte aux droits et Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes, notamment l’ñge du consentement pour les services de planification familiale.

Les pays qui incluent explicitement une disposition dans leurs lois ou politiques encourageant l'accÚs des jeunes à la PF indépendamment de leur ùge sont considérés comme ayant un environnement politique favorable et sont classés dans la catégorie verte. Ceux qui limitent l'accÚs des jeunes à la PF, en définissant un ùge de consentement pour obtenir des services de SSR, sont considérés comme ayant un environnement politique restrictif et sont classés dans la catégorie rouge. Les pays qui n'ont pas adopté de politique favorisant l'accÚs des jeunes à la PF quel que soit leur ùge sont classés dans la catégorie grise.

Une revue systématique réalisée en 2014 a permis de répertorier les lois et les politiques qui limitent l'accÚs des jeunes non mariés à la contraception et qui représentent un obstacle à l'utilisation de la contraception par les jeunes. En l'absence d'une position juridique sur le statut matrimonial, les agents de santé peuvent refuser de fournir une méthode contraceptive aux jeunes non mariés. Ainsi, des politiques solides assurant un accÚs égal aux services de PF pour les jeunes mariés et non mariés sont nécessaires pour favoriser l'utilisation des services contraceptifs par tous les jeunes.

Les pays déterminés à avoir l'environnement politique le plus favorable (la catégorie verte) pour cet indicateur sont ceux qui incluent explicitement une disposition dans leurs lois ou leurs politiques pour que les personnes aient accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial. Lorsqu'un pays reconnaßt le droit aux services de PF, quel que soit le statut matrimonial, mais utilise une terminologie favorisant les couples mariés, il est considéré comme ayant un environnement politique prometteur, mais inapproprié, et est classé dans la catégorie jaune, car sa politique laisse place à l'interprétation. Un pays est placé dans la catégorie rouge si ses politiques limitent l'accÚs aux services de PF en fonction de leur statut matrimonial. Enfin, un pays est placé dans la catégorie grise s'il ne dispose pas de politique d'accÚs aux services de PF quel que soit le statut matrimonial.

 

 

Les jeunes cherchant Ă  utiliser des moyens de contraception, y compris les mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d’action (MLDAR), sont souvent confrontĂ©s Ă  la mĂ©fiance ou au refus du prestataire en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial ou de leur paritĂ©. Les critĂšres d’éligibilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS pour l’utilisation des mĂ©thodes contraceptives, stipulent explicitement que l'Ăąge et la paritĂ© ne sont pas des limites Ă  l’indication d’une mĂ©thode contraceptive rĂ©versible Ă  courte ou longue durĂ©e d'action.

La fourniture des MLDAR dans le cadre d'une offre Ă©largie de mĂ©thodes est particuliĂšrement efficace pour amĂ©liorer l'utilisation de la contraception chez les jeunes. Dans une Ă©tude, des implants ont Ă©tĂ© offerts comme option contraceptive alternative Ă  des jeunes femmes recherchant des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action dans un dispensaire du Kenya. 24 % des femmes ont dĂ©cidĂ© d'utiliser un implant, et leur taux d’arrĂȘt Ă©tait significativement plus faible que chez celles qui utilisaient des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action. Les 22 grossesses involontaires qui se sont produites concernaient les femmes qui utilisaient des mĂ©thodes Ă  courte durĂ©e d'action. Dans une autre Ă©tude, des prestataires travaillant dans des services adaptĂ©s aux jeunes ont Ă©tĂ© formĂ©s pour proposer une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, ce qui a permis d’accroĂźtre l’adoption de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles (MLDAR) chez les femmes sexuellement actives, notamment celles qui prĂ©voyaient de retarder leur premiĂšre grossesse. Cependant, de nombreux jeunes dans le monde ignorent ce que sont les MLDAR. Et lorsqu'ils connaissent ces mĂ©thodes, ils sont susceptibles d'Ă©mettre des doutes sur leur utilisation et leurs effets secondaires potentiels, hĂ©sitant Ă  les utiliser en raison de normes sociales ou face au refus exprimĂ© par les prestataires.

La Déclaration du consensus mondial : l'élargissement du choix contraceptif pour les adolescent(e)s et les jeunes vers l'inclusion de la contraception à longue durée d'action réversible appelle à ce que les programmes de SSR et les droits des jeunes assurent leur accÚs à une gamme complÚte de méthodes contraceptives en :

  • assurant l'accĂšs aux options contraceptives les plus couramment disponibles, y compris les MLDAR (plus prĂ©cisĂ©ment, les implants contraceptifs et les dispositifs intra-utĂ©rins) Ă  toutes les adolescentes et jeunes femmes sexuellement actives de l'Ăąge de la mĂ©narche jusqu'Ă  l'Ăąge de 24 ans, quelles que soient la situation matrimoniale et la paritĂ©.
  • veillant Ă  ce que les MLDAR soient proposĂ©es et disponibles comme options contraceptives essentielles, pendant les consultations d'Ă©ducation et de conseil en matiĂšre de contraception et lors des prestations de services contraceptifs
  • diffusant une information factuelle auprĂšs des dĂ©cideurs, des reprĂ©sentants ministĂ©riels, des responsables de programmes, des prestataires de services, des communautĂ©s, des familles, des adolescents et des jeunes concernant la sĂ©curitĂ©, la rĂ©versibilitĂ©, le coĂ»t-efficacitĂ©, l'acceptabilitĂ©, les taux de continuation ainsi que les bĂ©nĂ©fices tant sur le plan de la santĂ© que sur d'autres domaines qu'offrent les mĂ©thodes contraceptives, y compris les MLDAR, pour des adolescent(e)s et des jeunes sexuellement actifs qui souhaitent Ă©viter, retarder ou espacer les grossesses.

Cet indicateur diffĂšre de celui concernant les Restrictions fondĂ©es sur l'Ăąge en mettant l'accent sur la gamme de mĂ©thodes offertes aux jeunes. Les pays devraient disposer d'une directive politique qui oblige – sur le plan juridique – les professionnels de santĂ© Ă  fournir des services contraceptifs rĂ©versibles Ă  courte ou longue durĂ©e d'action indĂ©pendamment de l'Ăąge. En outre, la politique ne devrait laisser aucune ambiguĂŻtĂ© quant au champ d'application de la directive, et devrait mentionner expressĂ©ment le droit juridique des jeunes Ă  accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de services contraceptifs, y compris les MLDAR. Par consĂ©quent, les pays qui disposent d'une politique explicite permettant aux jeunes d'accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de services contraceptifs quel que soit leur Ăąge, sont classĂ©s dans la catĂ©gorie verte parce qu'ils mettent en Ɠuvre l'environnement politique le plus favorable. Les pays dont les politiques stipulent que les jeunes peuvent accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes, sans prĂ©ciser que les MLDAR sont incluses dans cette gamme, sont classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Ils sont sur la bonne voie, mais ils auraient un environnement plus favorable si leurs politiques mentionnaient explicitement le droit des jeunes d’accĂ©der aux MLDAR.

Un pays est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge lorsqu'il a mis en place une politique qui restreint l'accĂšs aux services de PF, y compris des mĂ©thodes spĂ©cifiques, en fonction de l'Ăąge, du statut matrimonial ou de la paritĂ©, ou en fonction de toute autre caractĂ©ristique qui ne correspond pas aux critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS. Les pays qui ne disposent pas de politique traitant de l’accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives sont classĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Il est important de noter que le Tableau de bord ne prend pas en compte l'inclusion dans les politiques de la contraception d'urgence (CU) au sein de la gamme complĂšte des mĂ©thodes pour les jeunes. Cet indicateur vise Ă  dĂ©terminer si les mĂ©thodes Ă  court terme et les MLDAR sont comprises dans les options mises Ă  disposition des jeunes. Par consĂ©quent, les pays qui n'ont pas rendu la CU accessible aux jeunes peuvent ĂȘtre classĂ©s dans la catĂ©gorie verte s'ils fournissent l'accĂšs aux MLDAR. Cependant, en raison de l'attention croissante accordĂ©e Ă  la CU, le rĂ©sumĂ© de cet indicateur pour chaque pays prĂ©cise si elle a Ă©tĂ© incluse dans la gamme des mĂ©thodes proposĂ©es aux jeunes.

L'OMS recommande d'éduquer les adolescents sur la sexualité et la contraception pour accroßtre l'utilisation de la contraception et, de ce fait, prévenir les grossesses précoces et les résultats négatifs en matiÚre de santé reproductive (SR). L'éducation complÚte à la sexualité (ECS) est une forme spécifique d'éducation sexuelle qui permet aux jeunes de disposer de connaissances, d'attitudes et de compétences de santé sexuelle et reproductive (SSR) appropriées à leur ùge, scientifiquement précises et culturellement pertinentes concernant leurs droits, les services et les comportements sains en matiÚre de SSR.

Un nombre croissant d’études dĂ©montre que l'information et l'Ă©ducation des jeunes sur la sexualitĂ© et la SSR ont un impact positif sur leurs comportements en matiĂšre de SR. L'Ă©ducation sexuelle dispensĂ©e dans les Ă©coles les aide Ă  prendre des dĂ©cisions positives et Ă©clairĂ©es. Elle permet Ă©galement de rĂ©duire le risque de transmission des infections sexuellement transmissibles (IST) et la survenue de grossesses non dĂ©sirĂ©es, en partie en raison de l’auto-efficacitĂ© accrue et de l'utilisation de prĂ©servatifs et d'autres contraceptifs. Une Ă©tude au BrĂ©sil a Ă©valuĂ© un programme d'Ă©ducation sexuelle en milieu scolaire dans quatre municipalitĂ©s. Les rĂ©sultats ont montrĂ© une augmentation de 68 % de l'utilisation par les Ă©lĂšves participants de la contraception moderne lors de leur dernier rapport sexuel. Afin qu'elle soit le plus efficace possible, l'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© doit ĂȘtre proposĂ©e dans le cadre d'un ensemble de services de SSR, tels que la fourniture directe de la contraception ou la mise en relation avec des services de PF adaptĂ©s aux jeunes.

Il existe de nombreuses approches pour dispenser l'Ă©ducation sexuelle dans et hors des Ă©coles. Le Tableau de bord considĂšre que l'ECS est la norme d'excellence. Notre analyse s'appuie sur les Orientations opĂ©rationnelles de l’UNFPA pour l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©, qui mettent l'accent sur les droits humains et le genre afin de mettre en Ɠuvre efficacement un cursus de formation Ă  l'ECS. Les orientations opĂ©rationnelles de l'UNFPA dĂ©crivent neuf composantes essentielles de l'ECS, prĂ©cises et faciles Ă  Ă©valuer dans tous les documents politiques des pays. En outre, ces lignes directrices reconnaissent l'Ă©galitĂ© des sexes et les droits humains, et s'appuient sur les normes mondiales dĂ©finies dans les Principes directeurs internationaux sur l'Ă©ducation sexuelle de l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Les neuf composantes essentielles de l’ECS de l'UNFPA sont :

  1. se fonder sur les droits humains en tant que valeurs universelles fondamentales,
  2. une approche intĂ©grĂ©e de l’égalitĂ© des genres,
  3. des informations détaillées et exactes du point de vue scientifique,
  4. un environnement d’apprentissage sĂ»r et sain,
  5. la liaison avec les services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) et d’autres initiatives traitant de l’égalitĂ© des genres, de l’égalitĂ©, de l’autonomisation et de l’accĂšs Ă  l’éducation et aux biens sociaux et Ă©conomiques pour les jeunes,
  6. des mĂ©thodes d’enseignement participatives pour personnaliser les informations et renforcer les compĂ©tences en matiĂšre de communication, de prise de dĂ©cision et de rĂ©flexion critique,
  7. le renforcement du plaidoyer et de l’engagement citoyen des jeunes,
  8. la pertinence culturelle dans le traitement des violations des droits humains et de l’inĂ©galitĂ© entre les sexes,
  9. couvrir à la fois les secteurs formel et informel et s’adresser à tous les groupes d’ñge.

Un pays est considĂ©rĂ© comme fournissant l'environnement politique le plus favorable – et est classĂ© dans la catĂ©gorie verte – lorsque ses politiques reconnaissent non seulement l'importance de l'Ă©ducation sexuelle en gĂ©nĂ©ral, mais comprennent Ă©galement chacun des neuf Ă©lĂ©ments de l'ECS.

Un pays est considĂ©rĂ© comme ayant un environnement politique prometteur s'il prescrit clairement l'Ă©ducation sexuelle dans une politique nationale, mais qu’il ne dĂ©crit pas exactement comment l'Ă©ducation sexuelle devrait ĂȘtre mise en Ɠuvre ou s’il dispose de lignes directrices qui ne sont pas entiĂšrement alignĂ©es sur les composantes essentielles de l'ECS de l'UNFPA. Selon ces critĂšres, ce pays sera classĂ© dans la catĂ©gorie jaune.

Des preuves indiquent que l'Ă©ducation sexuelle fournit aux jeunes les compĂ©tences, les connaissances et les valeurs nĂ©cessaires pour prendre des dĂ©cisions adaptĂ©es en matiĂšre de SSR, y compris l'utilisation accrue de la contraception, mais peu d'Ă©lĂ©ments probants montrent que l'Ă©ducation ne prĂŽnant que l'abstinence sexuelle est aussi efficace. La Commission 2016 du Lancet sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des adolescents dĂ©conseille une Ă©ducation qui ne prĂŽne que l'abstinence sexuelle en tant qu'action prĂ©ventive en matiĂšre de santĂ© et l'a jugĂ©e inefficace pour prĂ©venir des rĂ©sultats nĂ©gatifs en matiĂšre de SSR. En rĂ©alitĂ©, certains rapports indiquent qu'une approche axĂ©e sur l'abstinence uniquement augmente le risque d'obtenir de mauvais rĂ©sultats pour la santĂ© en matiĂšre de SSR chez les jeunes. Par consĂ©quent, un pays dans lequel l'Ă©ducation ne prĂŽne que l'abstinence sexuelle est considĂ©rĂ©e comme limitant l'accĂšs des jeunes Ă  la contraception et son utilisation. Il est – à cet Ă©gard – classĂ© dans la catĂ©gorie rouge. Tout pays qui ne dispose pas de politique en matiĂšre d'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© est placĂ© dans la catĂ©gorie grise.

 

Les Directives de l'OMS sur la prévention des grossesses précoces et leurs conséquences en matiÚre de santé reproductive chez les adolescentes dans les pays en développement recommandent aux décideurs politiques d'adapter les services de contraception aux adolescents afin d'augmenter leur utilisation. Ceci correspond aux nombreuses conclusions trouvées dans la littérature scientifique. Une revue systématique réalisée en 2016 pour identifier les interventions fondées sur des preuves visant à éviter les grossesses non désirées et répétées parmi les jeunes dans les pays à revenu intermédiaire a révélé que trois interventions sur sept qui augmentaient l'utilisation de contraceptifs impliquaient une composante de la fourniture de la contraception.

Selon les donnĂ©es d’une Ă©tude de 2020, la fourniture de mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles Ă  courte et longue durĂ©e d’action gratuites Ă©tait associĂ©e Ă  une augmentation de la probabilitĂ© d’utilisation de mĂ©thodes contraceptives. Des Ă©valuations supplĂ©mentaires montrent que lorsque les services de santĂ© sexuelle et reproductive sont conçus pour rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des jeunes, ces derniers sont plus susceptibles de les utiliser et d'accĂ©der Ă  la contraception.

Le Tableau de bord se fonde sur les composantes essentielles de la prestation de services identifiĂ©es Ă  l’origine dans le document intitulĂ© « Services de contraception adaptĂ©s aux adolescents » issu du dossier sur les pratiques Ă  haut impact (PHI) en matiĂšre de planification familiale de l’Agence des États-Unis pour le dĂ©veloppement international, se voulant un cadre d’évaluation de l’environnement politique relatif Ă  la prestation de services de planification familiale. Une version actualisĂ©e du document intitulĂ©e Services de contraception adaptĂ©s aux adolescents : institutionnaliser les Ă©lĂ©ments adaptĂ©s aux adolescents pour Ă©largir l’accĂšs et le choix, a Ă©tĂ© publiĂ©e en mars 2021, rĂ©affirmant que ces mĂȘmes composantes de la prestation de services contribuent directement Ă  l’augmentation de l’utilisation de la contraception. Cet indicateur traite des composantes de la prestation de services suivantes :

  1. la formation et le soutien des prestataires, dans le cadre d’une fourniture de services dĂ©nuĂ©s de tout jugement afin de proposer des services de contraception adaptĂ©s aux jeunes,
  2. l’application des principes de confidentialitĂ© et garantie des conditions d’intimitĂ© visuelle et auditive,
  3. la prestation de services gratuits ou subventionnés.

De nombreux pays ont pris des initiatives en matiĂšre de santĂ© adaptĂ©es aux adolescents qui incluent une vaste gamme de services, mais pour qu'un pays soit placĂ© dans la catĂ©gorie verte, ses politiques doivent spĂ©cifiquement faire rĂ©fĂ©rence Ă  la prestation des services de PF et de contraception pour les jeunes faisant partie d’un ensemble de services. Un pays est dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur si ses documents politiques font rĂ©fĂ©rence aux trois composantes des services de contraception adaptĂ©s aux adolescents tels que dĂ©finis ci-dessus. Le fait de simplement faire rĂ©fĂ©rence Ă  la fourniture de services de PF pour les jeunes, sans pour autant adopter les trois composantes de la prestation des services contraceptifs adaptĂ©s aux adolescents indique un environnement politique prometteur mais insuffisant. Par consĂ©quent, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune.  Les pays qui font rĂ©fĂ©rence Ă  la formation des prestataires en matiĂšre de services de PF pour les jeunes mais ne reconnaissent pas que le jugement constitue une barriĂšre ou ne prĂ©cisent pas que la formation a pour objectif de lutter contre la discrimination de la part des prestataires seront classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. De mĂȘme, un pays sera classĂ© dans la catĂ©gorie jaune si les politiques indiquent que les services pour les jeunes sont abordables ou confidentiels, mais ne mentionnent pas les services ou les produits de PF

Les pays qui n'ont pas adopté de politique favorisant la prestation de services de PF pour les jeunes sont classés dans la catégorie grise.

Ce dernier indicateur porte sur les facteurs liĂ©s Ă  la demande, en particulier les efforts pour rendre l'accĂšs et l'utilisation par les jeunes d'une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives plus acceptables et appropriĂ©s dans leurs communautĂ©s. Pour soutenir l'acceptation de la contraception par les jeunes et assurer qu'ils sont libres de faire leurs propres choix, il est impĂ©ratif de diffuser l’information et de proposer un large Ă©ventail de mĂ©thodes contraceptives parmi les communautĂ©s dans lesquelles ils vivent. La Commission 2016 du Lancet sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des adolescents a jugĂ© que les interventions de soutien communautaire Ă©taient un Ă©lĂ©ment essentiel des services complets de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR).

Les activitĂ©s collectives qui mobilisent les communautĂ©s par le dialogue et l'action, plutĂŽt que de cibler les individus, sont considĂ©rĂ©es comme une pratique prometteuse pour changer les normes sociales entourant la SSR, y compris l'utilisation de la contraception. Outre l’engagement collectif, certaines Ă©tudes indiquent que les approches de synchronisation selon le genre et la participation des partenaires masculins dans la planification familiale permettent d’accroĂźtre l’utilisation de mĂ©thodes contraceptives chez les jeunes couples mariĂ©s et les partenaires masculins. .

Cet indicateur Ă©value la mesure dans laquelle un pays aborde les composantes d'un environnement favorable comme l'indique Ă  l’origine le guide PHI en termes de fourniture de services de contraception adaptĂ©s aux jeunes :

  • associer la prestation des services avec des activitĂ©s qui renforcent le soutien dans les communautĂ©s,
  • aborder les normes sociales et les normes de genre.

Le document actualisĂ© sur les PHI pour des services de contraception adaptĂ©s aux adolescentes ne fait pas spĂ©cifiquement rĂ©fĂ©rence Ă  ces deux composantes en ces termes, mais aborde le sujet en prĂ©cisant que les pays devraient lier les efforts multisectoriels d’engagement communautaire axĂ©s sur la demande et l’égalitĂ© des genres aux services de contraception adaptĂ©s aux adolescents, notamment par le biais de solides rĂ©seaux d’orientation. Les pays qui dĂ©crivent des interventions spĂ©cifiques pour renforcer le soutien en faveur de la PF chez les jeunes au sein de la communautĂ© plus large et s’attaquer aux normes sociales et de genre sont considĂ©rĂ©s comme des pays disposant d’un environnement politique favorable. Ils sont classĂ©s dans la catĂ©gorie verte. Les pays qui incluent une rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d'un environnement favorable Ă  la PF chez les jeunes, sans pour autant fournir de plan spĂ©cifique pour le faire, sont placĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Par ailleurs, les pays qui discutent en dĂ©tail de l'une des composantes d'un environnement social favorable, mais pas des deux, sont Ă©galement classĂ©s dans la catĂ©gorie jaune. Les pays qui ne font aucune rĂ©fĂ©rence Ă  une activitĂ© visant Ă  crĂ©er un environnement social favorable en faveur de la PF chez les jeunes sont classĂ©s dans la catĂ©gorie grise.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite de l'Ăąge dans l'accĂšs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs aux services de PF en fonction du statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle et cite les neuf composantes essentielles de de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

La politique mentionne trois composantes des recommandations des Pratiques de planification familiale à haut impact (PHI) pour des services de contraception adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il n'existe aucune politique encourageant l’éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Il existe une loi ou une politique qui exige le consentement des parents et/ou du conjoint pour accéder aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

l existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il n'existe aucune politique encourageant l’éducation sexuelle.

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite de l'Ăąge dans l'accĂšs des jeunes aux services de PF.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle et cite les neuf composantes essentielles de de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.

Aucune des lois ou politiques examinées ne traite du consentement d'une tierce partie lorsque les jeunes accÚdent aux services de PF, c'est pourquoi le Bangladesh est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Les directives du Paquet de services de santé essentiels au Bangladesh (2016) pour le dépistage pour l'utilisation de contraceptifs indiquent aux prestataires de suivre les critÚres d'éligibilité médicale lorsque les usagers recherchent des services de PF.

D'autres politiques prévoient de former les prestataires à fournir des services sans jugement aux adolescents, mais aucune politique n'exige explicitement des prestataires qu'ils autorisent les services de PF conseillés médicalement pour les jeunes sans préjugés personnels ou discrimination. Le Bangladesh est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

La Stratégie nationale pour la santé des adolescents (2017-2030) affirme le droit des adolescents à la santé, quel que soit leur ùge, tel que garanti par la constitution du Bangladesh :

Universality and Inalienability

The right to health will be universal and inalienable for all adolescent boys and girls of Bangladesh. They will be entitled to access health related information and services regardless of their gender, age, class, caste, ethnicity, religion, disability, civil status, sexual orientation, geographic divide or HIV status.

Indivisibility

The right of adolescents to their health has equal status over other rights and will not be positioned in a hierarchical order. The right to adolescent health will not be compromised at the expense of other rights.

La Politique de population du Bangladesh (2012) reconnaßt la nécessité de faire bénéficier les adolescents de la planification familiale afin d'améliorer les services centrés sur le client, mais ne précise pas que les adolescents doivent avoir accÚs à la PF quel que soit leur ùge :

  1. Major Strategies for Implementation of the Population Policy

5.1 Client-Centred Service

Improve service centre practices and door-to-door services to ensure client-centred services, and undertake the following strategies to make them complement each other:


d) bring newlyweds, adolescents, and parents of one or two children under the coverage of family planning services on a priority basis.

Bien que les politiques du Bangladesh soutiennent le droit des adolescents Ă  la santĂ© et promeuvent des services centrĂ©s sur le patient, leur discours n'incluent pas d’élĂ©ment qui soutienne explicitement l'accĂšs des jeunes aux services de PF, quel que soit leur Ăąge. Le Bangladesh est donc classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

La Stratégie nationale pour la santé des adolescents (2017-2030) fait référence à un rÚglement qui rend les services de santé sexuelle et reproductive accessibles uniquement aux femmes mariées et aux couples éligibles :

Finally it is important to address the issue of unmarried adolescents, who fall outside the existing reproductive health care services system, given the regulation that SRH [sexual and reproductive health] services are available only to married women and eligible couples.

Bien que ce rĂšglement n'ait pas pu ĂȘtre identifiĂ© par son nom et n'ait pas pu ĂȘtre localisĂ©, la StratĂ©gie reconnaĂźt ensuite l'importance de rendre les services de santĂ© sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale, accessibles Ă  tous les adolescents, quel que soit leur statut matrimonial, mais ne dĂ©taille aucun objectif stratĂ©gique pour atteindre ce but :

Given
the significant population of adolescents in Bangladesh, where a majority of adolescent girls are given in marriage before the age of 18 years, meeting the sexual and reproductive health needs and rights of this group becomes imperative. These needs can be met by ensuring the provision of quality and age appropriate sexuality education starting with the very young adolescent, the delivery of quality age and gender appropriate SRH information and services and mobilization of the community to accept the importance of meeting the SRH and rights of all adolescents, irrespective of their marital status.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale au Bangladesh (2020-2022) fait Ă©galement allusion Ă  une rĂ©glementation limitant la planification familiale aux couples mariĂ©s et cible spĂ©cifiquement les couples nouvellement mariĂ©s dans le cadre de plans visant Ă  Ă©tendre les conseils et services de PF. En outre, le Plan prĂ©voit spĂ©cifiquement une activitĂ© permettant de fournir des moyens de contraception aux Ă©poux. Aucune activitĂ© comparable ne concerne les adolescents non mariĂ©s.

Étant donnĂ© que les rĂ©glementations politiques en vigueur au Bangladesh restreignent l'accĂšs aux services de SSR en fonction du statut matrimonial et que les politiques plus rĂ©centes ne vont pas assez loin pour supprimer cet obstacle, le Bangladesh a Ă©tĂ© classĂ© dans la catĂ©gorie rouge pour cet indicateur.

Le Plan opérationnel du programme de fourniture de services de contraception clinique (2011-2016) stipule que les programmes de planification familiale du Bangladesh se fondent sur les critÚres d'éligibilité médicale des directives de l'OMS :

Medical Eligibility Criteria for Contraceptive use has been developed in perspective of national FP programme of Bangladesh based on WHO guidelines. This criteria has been included in the FP manual. These will help in proper client screening in reducing drop-outs, side-effects/ complications and unnecessary method-switching. At the same time every effort will be made to increase the accessibility of FP users in facilities by making those more attractive and user-friendly by improving provider attitude and management of FP services through proper counseling and screening.

Le Programme précise que le manuel de la PF était en cours de mise à jour, mais celle-ci n'était pas accessible au moment de l'analyse.

Dans le cadre de sa stratĂ©gie Ă  l’égard des adolescents, le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale au Bangladesh (2020-2022) comprend une activitĂ© visant Ă  garantir la disponibilitĂ© des contraceptifs, y compris les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles (MLDAR), pour tous les adolescents :

7.5 Making all services (both short and LARC [long-acting reversible contraceptives]) available for the adolescents in the facilities.

Phasing of adolescent friendly contraceptive services

7.5.1 Ensure availability of the logistics at all level (No additional cost required)

Le Paquet de services de santé essentiels au Bangladesh (2016) reconnaßt que la santé des adolescents couvre la « distribution de préservatifs » et « l'information et la prestation de PF », mais il ne détaille pas l'éligibilité des méthodes pour les adolescents et les jeunes. Ce Paquet de services stipule toujours que la prescription de l'utilisation de contraceptifs se fonde sur des critÚres d'éligibilité médicale mais ne fournit pas plus de détails.

Le Paquet de services n'indique pas explicitement que ces mĂ©thodes sont disponibles indĂ©pendamment de l'Ăąge, de la paritĂ© et de l'Ă©tat matrimonial, et le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© est le seul document politique examinĂ© qui mentionne la nĂ©cessitĂ© de garantir la disponibilitĂ© des contraceptifs, y compris des MLDAR aux adolescents. Le Bangladesh est donc classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que les politiques du Bangladesh ne prĂ©cisent pas si la CU doit ĂȘtre accessible aux adolescents.

Le Plan d'action national pour la stratégie de santé des adolescents (2017-2030) comprend un objectif stratégique visant à intégrer une éducation complÚte à la sexualité (ECS) adaptée à l'ùge à tous les niveaux d'enseignement :

Key Strategy: Promote age appropriate comprehensive sexuality education, which are on par with international standards, through all academic and training institutions.

Major Activities:

  • Revise Secondary School and Madrasah Curriculum (Class VI-X) to strengthen the CSE component Include adolescent development and CSE contents in B. Ed. course Conduct Peer Educator training (2 students from each school)

Le Plan d'action mentionne également l'ECS dans sa section consacrée à la santé mentale des adolescents :

Key Strategy: Develop skills among adolescents to deal with stress, manage conflict, and develop healthy relationships.

Major Activities:

  • Organize sessions on Comprehensive Sexuality Education (CSE)/Life Skills Education/(LSE) for adolescents through the SHP, AH clubs

  • Provide training on LSE.

Toutefois, le Plan d'action ne fournit pas d'orientation ou de détails sur les composantes spécifiques du programme d'études de l'ECS ou sur les étudiants qui seront ciblés.

De multiples politiques et plans opĂ©rationnels visent Ă  amĂ©liorer les connaissances en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) dans les Ă©coles et les communautĂ©s, sans fournir plus de dĂ©tails. La Politique nationale pour l'enfance (2011) reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© d'inclure des informations sur la santĂ© reproductive dans les programmes scolaires. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale au Bangladesh (2020-2022) comprend une activitĂ© visant Ă  intĂ©grer un programme de santĂ© des adolescents dans le programme scolaire. Le Plan opĂ©rationnel pour la santĂ© maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents (2017-2022) prĂ©voit une diffusion efficace des connaissances et des informations en matiĂšre de SSR par le biais des programmes scolaires et de la diffusion au niveau communautaire. Ce Plan opĂ©rationnel comprend Ă©galement une activitĂ© visant Ă  Ă©tablir des liens entre les Ă©coles et les services de SSR, bien qu'il ne prĂ©cise pas si ces liens sont Ă©galement encouragĂ©s dans le programme scolaire :

Component 4: Adolescent Health

Activities: 


6. Establishment of referral linkages between school health clinics and other health facilities.

Alors que la Politique de population du Bangladesh (2012) comprend des activités d'éducation des adolescents en matiÚre de SSR, y compris des ateliers de diffusion sur la planification familiale pour les adolescents dans les écoles et les collÚges et l'éducation aux compétences de la vie courante, ces activités visent spécifiquement les adolescents mariés.

La Politique nationale pour l’éducation (2010) dĂ©crit les buts et objectifs de l'Ă©ducation au Bangladesh et dĂ©finit des buts, objectifs et stratĂ©gies supplĂ©mentaires pour diffĂ©rents niveaux (primaire, adulte, secondaire, professionnel, etc.) et types d'enseignement (sciences, commerce, ingĂ©nierie). Cette Politique comprend une section sure « l'Ă©ducation des femmes », qui vise Ă  encourager l'accĂšs des femmes Ă  l'Ă©ducation pour assurer leur dĂ©veloppement futur et leur participation Ă©conomique, et comprend une stratĂ©gie visant Ă  inclure la santĂ© reproductive dans le programme d'Ă©tudes :

The secondary level curriculum of last two years will include gender studies and issues of reproductive health.

De mĂȘme, une version prĂ©liminaire de la Politique nationale de la jeunesse (2017) vise Ă  inclure les compĂ©tences de la vie courante et l'Ă©ducation SDSR dans le programme d'Ă©tudes, mais ne prĂ©voit pas d'autres Ă©tapes ou dĂ©tails sur les bĂ©nĂ©ficiaires ou le contenu du programme d'Ă©tudes :

Include sexual and reproductive health and rights to sexual and reproductive health in the curriculum.




9.1.9 Build awareness among youth about reproductive health, rights to reproductive health and about sexual health




10.5.3 Equip youth with greater sensibility to violation of human rights anywhere in the society or against any group or community, and motivate them to play an active role in the case of such occurrences.

La Stratégie nationale de communication pour la planification familiale et la santé reproductive (2008), qui doit servir de feuille de route pour accroßtre les connaissances, améliorer les attitudes et modifier les comportements, présente diverses approches pour atteindre son objectif auprÚs de différents publics cibles, notamment les adolescents et les jeunes célibataires. Aucune des deux approches ne fournit de détails sur une formation à l'ECS, mais toutes deux répondent à la nécessité d'accroßtre les connaissances et la sensibilisation de la PF en matiÚre d'égalité des genres :

Audience 5: Adolescents

Sub-objectives:

  • Increase the number of adolescents that have correct knowledge about their bodies, and can practice proper hygiene;
  • Encourage dialogue between parents and children about marriage, fertility, reproductive health, maternal health;




Audience 6: Unmarried Youth

Sub-objectives:




  • Increase awareness among youth (in-school and out-of-school) about the negative effects of gender-based violence;
  • Increase knowledge about (gender-specific) sexual health rights;
  • Improve the reach of life-skills/family life education programs to include greater numbers of out- of-school youth;
  • Increase knowledge about sexual responsibility;
  • Increase the number of unmarried youth that delay age at marriage;
  • Increase the number of unmarried youth that know the advantages to having no more than two children;
  • Increase the number of unmarried youth that have a positive attitude toward family planning.

Bien que l'environnement politique du Bangladesh reconnaisse la nécessité d'un enseignement de l'ECS et de la SSR dans les écoles, aucun document politique ne fournit de détails supplémentaires sur le contenu d'un programme d'études ou n'expose précisément les activités qui soutiendraient les composantes essentielles du FNUAP de l'ECS. Le Bangladesh est donc classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Dans son domaine prioritaire ciblant les adolescents et les jeunes, le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale au Bangladesh (2020-2022) comprend des activitĂ©s visant Ă  former les prestataires Ă  ne pas porter de jugement et Ă  garantir la confidentialitĂ© et la vie privĂ©e des jeunes recherchant des services :

7.2 Training of providers on adolescent friendly services (AFS10) with privacy and confidentiality—FWVs [family welfare visitors] and SACMOs [sub-assistant community medical officers] focusing on providing non-judgmental services, accurate information on medical eligibility, communication strategy for adolescents.

7.3 Ensuring private and confidential counselling room with doors and window curtains, partitioning the waiting areas so that adolescents’ clients do not have to mix adult clients, not conducting history taking and screening in public

7.4 Developing adolescent friendly communication materials and digital health services.

7.5 Making all services (both short and LARC) available for the adolescents in the facilities, phasing of adolescent friendly contraceptive services.

La StratĂ©gie nationale pour la santĂ© des adolescents (2017-2030) reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© de prendre en considĂ©ration « les questions d’accessibilitĂ© financiĂšre et d’accessibilitĂ© des services de santĂ© » pour les adolescents vulnĂ©rables et prĂ©conise de mettre l’accent sur la disponibilitĂ© des contraceptifs et des services gratuits ou Ă  faible coĂ»t pour les jeunes.

Le Plan d'action national pour la stratégie de santé des adolescents (2017-2030) comprend une activité de formation des prestataire  de services de santé et de conseil adaptés aux adolescents :

Key Strategy: Build capacity for the delivery of age and gender sensitive sexual and reproductive health services which includes HIV/STI prevention, treatment and care.

Major Activities:

  • Develop and update comprehensive training module on AFHS [adolescent-friendly health services] and Counselling (including family planning) for Service Providers and Field Workers.
  • Organize [Training of Trainers] for Master trainers
  • Conduct training of Service Providers and Field Workers in the provision of Adolescent Friendly Health Services and Counselling, particularly on Family planning.
  • Review the medical and pre-service training curriculum of health workers (doctors, nurses, midwives, paramedics and field workers) to ensure the inclusion of adolescent health and counselling with special focus on Family planning

Le Plan d'action inclut en outre la nécessité de former les prestataires à adopter des attitudes non moralisatrices lorsqu'ils travaillent avec des adolescents, dans sa section sur le renforcement des systÚmes de santé :

Key Strategy HWF [Health Work Force] 1: Capacity building of health providers to be sensitive to the needs of all adolescents, including those who are unmarried, through pre service, in service and on the job training;

Major Activities:

  • Development of [Management Information System] for HR Management and for gap analysis
  • Training and mentoring all [healthcare providers]
on [adolescent health] and rights related issues including special health needs by providing pre- and in-service trainings
  • Development of Course on Adolescent Health and incorporate it in postgraduation

Key Strategy [Health Work Force] 2: Provide health service personnel with training on counselling for adolescents and capacitate them to adopt non-judgmental attitudes when working with adolescents.

Major activities:

  • Deployment of human resource to provide adolescent health services based on need
  • Train [healthcare providers] on psychosocial counselling, family planning, gender diversity and value clarification issues.

En outre, la Stratégie nationale de communication pour la planification familiale et la santé reproductive (2008) comprend un objectif spécifique visant à « améliorer les attitudes des prestataires de services envers les adolescents et les jeunes en ce qui concerne la planification familiale et le comportement de recherche de la santé reproductive ».

Le Plan opĂ©rationnel de soins de santĂ© communautaire (2017-2022) dĂ©crit un processus de mise en Ɠuvre visant Ă  dĂ©velopper des soins conseils pour les adolescents afin de fournir des services adaptĂ©s Ă  ces derniers. De plus, le HuitiĂšme plan quinquennal (2020-2025) prĂ©voit d’ouvrir 200 centres de services adaptĂ©s aux jeunes supplĂ©mentaires parmi les activitĂ©s principales citĂ©es dans le domaine de la planification familiale. Si le Plan cherche Ă  garantir la disponibilitĂ© de contraceptifs modernes Ă  faible coĂ»t, en particulier dans les rĂ©gions reculĂ©es, il ne prĂ©voit pas spĂ©cifiquement l'accĂšs des jeunes Ă  des services gratuits ou Ă  des coĂ»ts rĂ©duits.

En incluant la formation des prestataires de services de PF adaptés aux jeunes et des activités visant à garantir la confidentialité aux jeunes qui accÚdent aux informations et aux services de PF, le Bangladesh dispose d'un environnement politique prometteur. Le Bangladesh est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur et peut encore améliorer son environnement politique en assurant des services de PF pour les jeunes gratuits ou à un coût réduit.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale au Bangladesh (2020-2022) prĂ©sente une liste d'activitĂ©s dont le but est de dĂ©velopper un environnement favorable Ă  la planification familiale des adolescents et Ă  amĂ©liorer les normes en matiĂšre de genre, en ciblant notamment les parents, les dirigeants religieux, les reprĂ©sentants publics, les Ă©lites locales, les prestataires, etc. :

Strategy 2- Increasing acceptability of [long-acting reversible contraceptives and permanent methods] through skilled [human resources] and engaging males

Activities:




2.5 Use satisfied clients/champions for the promotion of LARC&PM in the community




2.7 Use religious leader for the promotion of LARC&PM: Extensive workshops to sensitize religious leaders (Note: even though these strategies are in place as stated in FP OPs [operational plans], field observation suggested that they were not effectively implemented)

Strategy 8- Targeting adolescents with special focus on males

Activities:

 8.1 Counsel adolescent, newly married couple, in-laws, public representatives and local elites to improve gender norms.




8.5 Counsel and meetings for parents, providers, religious leaders, and other influential adults (public representatives and local elites etc.) who can foster a supportive environment in health    facilities, schools, places of worship, and in homes

Pour s'attaquer aux obstacles sous-jacents à l'accÚs des adolescents à la PF, notamment la stigmatisation communautaire associée à l'activité sexuelle, le Plan d'action national pour la stratégie de santé des adolescents (2017-2030) reconnaßt la nécessité de programmes de communication sur les changements sociaux et comportementaux afin de modifier les attitudes et les comportements de la communauté. Il définit trois stratégies :

Strategic Objectives


3. To use Social and Behavioral Change Communication [SBCC] interventions to bring about changes in knowledge, attitudes and practices among specific audiences.

Key Strategies

  1. Development of messages and materials for communication and advocacy through sound research;
  2. Utilize ICT [Information and communications technology] (including call centres) and media to reach adolescents, key community members, parents and guardians;
  3. Develop the capacity of respective institutions and systems to design, plan, implement and monitor SBCC interventions.

La StratĂ©gie nationale de communication pour la planification familiale et la santĂ© reproductive (2008) Ă©numĂšre des activitĂ©s spĂ©cifiques dont l’objectif est de crĂ©er un environnement social favorable Ă  l'accĂšs des jeunes cĂ©libataires aux informations sur la planification familiale et Ă  l'Ă©galitĂ© des genres :

Engage Imams to discuss reproductive health issues with youth;

Conduct discussion groups with trained facilitators where youth can learn about, and practice, problem-solving skills with regard to family planning and reproductive health decision-making;

Educate community gatekeepers (parents, teachers, religious leaders, etc.) about gender equity issues.

Le Plan opérationnel de santé maternelle, néonatale, infantile et des adolescents (2017-2022) comprend un objectif visant à « créer un changement positif dans le comportement et l'attitude des personnes responsables des adolescents envers la santé reproductive ». Le Plan décrit deux stratégies pertinentes pour créer un environnement social favorable :

Advocacy meeting at community level for the gatekeepers of adolescents

...

Carryout multi-sectoral advocacy for creation of supportive environment for adolescents to practice safe behaviors

Le plan opérationnel précise les méthodes de mobilisation communautaire des tuteurs, mais n'entre pas beaucoup dans les détails :

Community mobilization around ASRH [adolescent sexual and reproductive health] issues through court yard meetings, inter-personal communication, and workshops, through partnership with NGOs, to sensitize gatekeepers (parents, religious leaders. Community leaders, school teachers, school management committees. etc.)

La Politique nationale de développement des femmes (2011), la Politique nationale d'éducation (2010) et le HuitiÚme plan quinquennal (2020-2025) visent à établir l'égalité des genres, à promouvoir l'éducation des filles et à garantir l'égalité des droits des femmes dans la prise de décision en matiÚre de planification familiale.

Étant donnĂ© que l'environnement politique du Bangladesh dĂ©taille les activitĂ©s visant Ă  crĂ©er un environnement social favorable Ă  l'accĂšs des jeunes aux informations et aux services de planification familiale et aborde les normes de genre, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie verte.

Le « droit Ă  la non-discrimination » inscrit dans la Loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 relative Ă  la santĂ© sexuelle et Ă  la reproduction stipule que l’autorisation des parents et du partenaire pour recevoir des soins en matiĂšre de la santĂ© de la reproduction (SR) n’est pas requise :

L’autorisation du partenaire ou des parents avant de recevoir des soins en matiĂšre de santĂ© de la reproduction peut ne pas ĂȘtre requise, pourvu que ce procĂ©dĂ© ne soit pas contraire Ă  la loi.

Le BĂ©nin est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur car ses politiques interdisent le consentement des parents et de l’époux.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© pour le repositionnement de la planification familiale au BĂ©nin (2019-2023) reconnaĂźt que le jugement des prestataires vis-Ă -vis des jeunes, en particulier ceux qui ne sont pas mariĂ©s, est un problĂšme omniprĂ©sent qui empĂȘche les jeunes d'accĂ©der aux services de planification familiale.

Quant aux adolescents et jeunes non en union, ils craignent de rencontrer leurs parents et les autres adultes dans les points d’accĂšs Ă  la PF et jugent que leur utilisation de la PF est mal perçue par les prestataires qui prĂ©fĂšrent offrir les mĂ©thodes uniquement aux femmes en union.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de la santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (2018-2022) comprend une initiative visant Ă  Ă©tablir des centres de santĂ© adaptĂ©s aux jeunes qui respectent les normes internationales en matiĂšre de services de soins de qualitĂ© pour les adolescentes et les jeunes. Selon ces normes, le jugement des adultes dans le meilleur intĂ©rĂȘt des adolescentes ne devrait pas l’emporter sur leur obligation de respecter les droits des jeunes, comme le souligne la Convention internationale des droits de l’enfant. En revanche, elles ne traitent pas expressĂ©ment des prestataires ou de l’accĂšs Ă  la planification familiale pour les jeunes.

Les politiques du Bénin n'indiquent pas explicitement que les prestataires doivent s'abstenir d'imposer leurs préjugés et croyances personnelles lorsqu'ils fournissent des services de PF aux jeunes. Par conséquent, le Bénin est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La Loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction stipule que les patients doivent recevoir tous les soins de santé reproductive (SR) sans aucune discrimination fondée sur l'ùge :

Article 2: CaractÚre universel du droit à la santé de la reproduction

Le droit Ă  la santĂ© de reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans aucune discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale.

Article 7: Droit Ă  la non-discrimination

Les patients sont en droit de recevoir tous les soins de santĂ© de la reproduction sans discrimination fondĂ©e sur le sexe, le statut marital, le statut sanitaire ou tout autre statut, l’appartenance Ă  un groupe ethnique, la religion, l’ñge ou l’habilitĂ© Ă  payer.

La Loi n° 2015-08 portant code de l’enfant en RĂ©publique du BĂ©nin dispose que toute personne de moins de 18 ans a le droit d’accĂ©der Ă  la SR :

Article 156 : Santé de la reproduction de l'enfant

 L’enfant doit avoir accĂšs Ă  la santĂ© de la reproduction sans aucune forme de discrimination, de coercition ou de violence. Il a le droit Ă  l’information la plus complĂšte sur les avantages et les inconvĂ©nients de la santĂ© de la reproduction, sur les mĂ©thodes de planification familiale et de contraception ainsi que sur l’efficacitĂ© des services de santĂ© sexuelle et reproductive.

Le Bénin est classé dans la catégorie verte car son environnement politique confirme que les jeunes doivent pouvoir accéder aux services de PF indépendamment de leur ùge.

La Loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction stipule que les patients doivent recevoir tous les soins en santé de la reproduction sans aucune discrimination fondée sur l'ùge ou la situation matrimoniale :

Article 2 : CaractÚre universel du droit à la santé de la reproduction.

Le droit Ă  la santĂ© de reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans aucune discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale.

Article 7 : Droit Ă  la non-discrimination.

Les patients sont en droit de recevoir tous les soins de santĂ© de la reproduction sans discrimination fondĂ©e sur le sexe, le statut marital, le statut sanitaire ou tout autre statut, l’appartenance Ă  un groupe ethnique, la religion, l’ñge ou l’habilitĂ© Ă  payer.

Le Bénin garantit l'accÚs aux soins de santé de la reproduction indépendamment du statut matrimonial ; par conséquent, il est classé dans la catégorie verte.

L'environnement politique du BĂ©nin protĂšge le droit des individus d’accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives et Ă  la mĂ©thode de leur choix. Cependant, il n’assure pas spĂ©cifiquement cet accĂšs aux jeunes.

Par exemple, la Loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 relative Ă  la santĂ© sexuelle et Ă  la reproduction stipule que toute la gamme des mĂ©thodes contraceptives lĂ©gales doit ĂȘtre autorisĂ©e et disponible aprĂšs consultation mĂ©dicale dans le cadre du droit de chacun de choisir sa mĂ©thode Ă  partir d'une gamme de mĂ©thodes contraceptives efficaces et sĂ»res. Cependant, elle ne prĂ©cise pas que ce mĂȘme droit doit ĂȘtre Ă©tendu aux jeunes :

La contraception comprend toute mĂ©thode approuvĂ©e, reconnue effective et sans danger. Elle comprend les mĂ©thodes modernes (temporaires, permanentes), traditionnelles et populaires. Toute la gamme des mĂ©thodes contraceptives lĂ©gales doit ĂȘtre autorisĂ©e et disponible aprĂšs consultation. Le droit de dĂ©terminer le nombre d’enfants et de fixer l’espacement de leur naissance confĂšre Ă  chaque individu la facultĂ© de choisir parmi toute gamme de mĂ©thodes contraceptives effectives et sans danger celle qui lui convient.

Selon la StratĂ©gie nationale multisectorielle de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au Benin (2010-2020), qui traite spĂ©cifiquement de la SR chez les jeunes, celle-ci comprend le droit des individus d’obtenir les mĂ©thodes contraceptives de leur choix, sans prĂ©ciser explicitement que les jeunes doivent pouvoir accĂ©der Ă  une gamme complĂšte d'options contraceptives :

La santĂ© de la reproduction suppose par consĂ©quent que les individus aient une vie sexuelle satisfaisante et sĂ»re, ainsi que la capacitĂ© de se reproduire et la libertĂ© de dĂ©cider quand et Ă  quelle frĂ©quence le faire. Cette derniĂšre question repose implicitement sur les droits des hommes et des femmes Ă  ĂȘtre informĂ©s et Ă  accĂ©der Ă  des mĂ©thodes de planification familiale (PF) sĂ»res, efficaces, abordables et acceptables qu’ils auront choisies eux-mĂȘmes, ainsi qu’à d’autres mĂ©thodes de leur choix de rĂ©gulation de la fĂ©conditĂ© qui soient conformes Ă  la lĂ©gislation.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du BĂ©nin (2019-2023) comprend parmi ses objectifs celui d’étendre la gamme de services de planification familiale accessibles aux jeunes afin d’intĂ©grer les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles (MLDAR) et les services de planification familiale du post-partum. NĂ©anmoins, cette activitĂ© cible les jeunes vivant dans certaines zones reculĂ©es et ne garantit pas leur accĂšs Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives sans distinction d’ñge, de statut matrimonial ou de paritĂ©.

Sachant que le BĂ©nin ne dispose pas d’une politique Ă©largissant l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur. Pour passer dans la catĂ©gorie verte, le BĂ©nin devrait prĂ©ciser que les jeunes peuvent accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes, notamment les MLDAR.

La disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) n’est pas prise en compte dans cet indicateur. Mais, il convient de noter que l’environnement politique du BĂ©nin ne favorise pas spĂ©cifiquement l’accĂšs des jeunes Ă  la CU.

Au BĂ©nin, l'environnement politique soutient la fourniture d'une Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© aux jeunes scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du BĂ©nin (2019-2023) comprend une stratĂ©gie d’unification des efforts multisectoriels destinĂ©s Ă  renforcer l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) en harmonisant le contenu des programmes d’ECS actuellement utilisĂ©s en milieu scolaire ou non, ainsi qu’en enseignant et en conseillant sur les services de planification familiale dans les Ă©coles :

Stratégies




O4. Unifier les efforts multisectoriels (ministĂšres connexes et autres secteurs) notamment Ă©ducatifs afin d’identifier le gap et exploiter les synergies, assurer l’efficacitĂ© des efforts humains et financiers et renforcer l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©




A02. Harmoniser le contenu des curricula et mise en Ɠuvre de l’approche d’Éducation ComplĂšte Ă  la SexualitĂ© pour les adolescent(e)s et les jeunes scolarisĂ©s, et non/dĂ©scolarisĂ©s ou en situation de vulnĂ©rabilitĂ© en collaboration avec les ministĂšres chargĂ©s de l’Éducation, de l’enseignement supĂ©rieur, etc. envisageant des visites de centres de santĂ© accrĂ©ditĂ©s, des sĂ©ances de sensibilisation sur les consultations en PF en milieu scolaire, et l’enseignement potentiel de la PF avant la 3Ăšme.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au BĂ©nin (2010-2020) confie au ministĂšre de l’Enseignement secondaire et de la Formation technique et professionnelle l'Ă©largissement de l'Ă©ducation Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) aux Ă©coles secondaires techniques et professionnelles et la promotion des activitĂ©s de sensibilisation Ă  la SSR dans les lycĂ©es. Le ministĂšre de la Famille et de la SolidaritĂ© nationale est chargĂ© d'atteindre les groupes de jeunes vulnĂ©rables pour leur fournir des informations sur la SSR.

La Stratégie nationale multisectorielle reconnaßt également la nécessité d'adapter les informations aux besoins spécifiques des jeunes :

Principales options de promotion de la SRAJ (Santé reproductive des adolescents et des jeunes)/VIH/sida :

La prise en compte de l’ñge, du genre et des conditions des adolescents et jeunes dans la dĂ©finition des types et contenus des services d’information, de conseil et de prestations cliniques ou communautaires en SRAJ/VIH/sida.

Ces politiques visent deux composantes essentielles de l'ECS en personnalisant l'information, mais aussi en abordant les secteurs formels et informels et les groupes d'Ăąge.

Une troisiÚme composante de l'ECS abordée dans les documents politiques du Bénin est le renforcement du plaidoyer et de l'engagement civique auprÚs des jeunes. La Stratégie nationale multisectorielle insiste fortement sur le plaidoyer en faveur des informations et des services de SR chez les adolescents :

Les Organisations de jeunesse :


 Ces organisations jouent actuellement d’important rĂŽle de mobilisation de jeunes. Elles doivent poursuivre les activitĂ©s de mobilisation des jeunes et adolescents afin d’ĂȘtre de puissants instruments dans la mise en Ɠuvre de la prĂ©sente StratĂ©gie Nationale Multisectorielle. Elles doivent contribuer Ă  la promotion de la CCC (Communication pour le Changement de Comportement) en SRAJ des prestations de services Ă  base communautaire et le plaidoyer en vue de la mobilisation des leaders communautaires et des partenaires techniques et financiers.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle et le Programme national de santĂ© de la reproduction (2011–2015) visent l'objectif spĂ©cifique de renforcer l'implication des jeunes dans les programmes de SSR :

Axe: Implication et responsabilisation des jeunes dans la promotion de la SSR/VIH/sida

Objectif spĂ©cifique : Renforcer l’implication des structures de jeunes organisĂ©es Ă  toutes les Ă©tapes du processus de prise de dĂ©cision, de planification, de mise en Ɠuvre et de suivi Ă©valuation.

Bien que la StratĂ©gie nationale multisectorielle reconnaisse les discriminations de genre auxquels sont confrontĂ©s les jeunes, comme la violence basĂ©e sur le genre et les mariages forcĂ©s ou prĂ©coces, elle ne dĂ©crit pas l'intĂ©gration du genre dans un programme d’ECS.

En outre, le Plan stratĂ©gique intĂ©grĂ© santĂ© de la reproduction, de la mĂšre, du nouveau-nĂ©, de l'enfant, de l'adolescent et du jeune (2017-2021) charge le ministĂšre de l'Enseignement secondaire et de la Formation technique et professionnelle de l’intĂ©gration de l'Ă©ducation Ă  la SSR dans les programmes scolaires pour les adolescents et les jeunes, la formation des enseignants sur le contenu des programmes et de l’organisation d'activitĂ©s de sensibilisation de la communautĂ©. Le plan charge Ă©galement le ministĂšre de la Justice d'Ă©tendre les activitĂ©s d'Ă©ducation Ă  la SSR pour les adolescents et les jeunes incarcĂ©rĂ©s.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de la santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (2018-2022) prĂ©sente l’intention du BĂ©nin d’établir un programme d'ECS dans le systĂšme Ă©ducatif avec l’objectif d’étendre ce programme en dehors du milieu scolaire :

Interventions




3.6 Instauration d'un programme d’éducation Ă  la sexualitĂ© responsable en milieu scolaire et non scolaire

Activités

3.6.1 Accompagner le processus d'intégration de l'éducation à la santé sexuelle dans le systÚme éducatif

3.6.2 Assurer le suivi du processus d'intégration de l'éducation à la santé sexuelle dans le systÚme éducatif

3.6.3 Rendre disponible les curricula d'éducation à la santé sexuelle en milieu extra-scolaire

3.6.4 Préparer la mise à échelle du Programme d'éducation à la santé sexuelle en milieu extra-scolaire

Au BĂ©nin, l'environnement politique soutient l'Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©, mais ne fait pas rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l'ECS dĂ©finies par le FNUAP. Par consĂ©quent, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur. À l'avenir, les politiques supplĂ©mentaires en matiĂšre d'Ă©ducation sexuelle devront tenir compte de ces neuf composantes.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au BĂ©nin (2010-2020) et le Programme national de santĂ© de la reproduction (2011-2015) comprennent des objectifs spĂ©cifiques visant Ă  former les prestataires pour offrir des services contraceptifs adaptĂ©s aux adolescents et jeunes. De plus, la formation des prestataires dĂ©crite dans le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© pour le repositionnement de la planification familiale (2019-2023) au BĂ©nin a pour objectif, notamment, d’amĂ©liorer les services de planification familiale pour les adolescentes et les jeunes en proposant des activitĂ©s de renforcement des capacitĂ©s aux prestataires :

Stratégie

 


O1. AmĂ©liorer le plateau technique des formations sanitaires pour l’offre de services de PF de qualitĂ© de 2019 Ă  2023.




A4. Renforcement des capacitĂ©s des prestataires des formations sanitaires publiques et privĂ©es pour l’offre de services conviviaux et adaptes de SRAJ [SantĂ© de la Reproduction des Adolescents et des Jeunes] : Renforcer les capacitĂ©s des prestataires de 5% des FS [Formations Sanitaires] publiques et privĂ©es (soit 114 FS offrant la PF) par an ans dans le domaine de l’offre des services de PF adaptĂ©s aux adolescentes et jeunes permettra de lever l’obstacle liĂ© Ă  l’attitude de certains prestataires face aux adolescents et jeunes qui se prĂ©sentent dans les centres de santĂ© pour adopter les mĂ©thodes de PF. Elle sera rĂ©alisĂ©e Ă  travers la formation, l’amĂ©nagement des structures de soins, la supervision et le suivi des prestations.  

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au BĂ©nin (2010-2020) stipule qu'un cadre de service adaptĂ© aux jeunes doit ĂȘtre confidentiel et abordable :

La formation sanitaire attrayante pour les adolescents et jeunes se dĂ©finit comme un centre d’accueil ou de conseil, une maison des jeunes, offrant un bon accueil, une ambiance de gaitĂ©, d’aise, de confidentialitĂ©, une prise en charge adĂ©quate, un traitement et des produits Ă  moindre coĂ»t.

Le Plan national de développement sanitaire (2018-2022) inclut également l'accÚs gratuit à la PF pour les jeunes et les femmes en ùge de procréer comme une action prioritaire destinée à réduire la morbidité et la mortalité chez les adolescents et les jeunes :

5.5.2. Orientation StratĂ©gique (OS2): Prestation de service et l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des soins

Objectifs SpĂ©cifiques :  2.1 RĂ©duire la morbiditĂ©, la mortalitĂ© de la mĂšre, du nouveau-nĂ©, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune

Axes d’interventions : 2.1.2 Intensification des services de la Planification Familiale

Actions prioritaires : 

  • Assurer la disponibilitĂ© des produits traceurs de la PF jusqu’au dernier niveau des prestations de services ;
  • Renforcer l’opĂ©rationnalisation du plan d’action budgĂ©tisĂ© de PF ; 
  • Assurer la gratuitĂ© de l’accĂšs des jeunes et des femmes en Ăąge de procrĂ©er Ă  la PF.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du BĂ©nin (2019-2023) comprend des activitĂ©s de prestation de services de planification familiale adaptĂ©s aux jeunes, comme la mise en place de la gratuitĂ© des services de contraception, la crĂ©ation de centres adaptĂ©s aux jeunes et la formation des prestataires :

Activités




2.1.1 Mettre en place un mécanisme d'exemption des coûts des contraceptifs pour les adolescents et jeunes 




2.1.2 Augmenter de 50% la couverture nationale en centres conviviaux intégrés pour les adolescents et jeunes

2.1.3 Faciliter l’utilisation des contraceptifs par les adolescentes et jeunes vulnĂ©rables

2.1.4 Élaborer et mettre en Ɠuvre l'initiative « Les formations sanitaires et centres de promotion sociale amis des adolescents et jeunes »

Étant donnĂ© que les documents d’orientation du BĂ©nin mentionnent les trois composantes de la prestation de services adaptĂ©s aux jeunes, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie verte.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au BĂ©nin (2010–2020) prĂ©voit une objectif permettant d'impliquer les dirigeants locaux dans les activitĂ©s d'information et de communication.

Objectif spĂ©cifique n°2 : Renforcer l’implication des Ă©lus locaux, des leaders communautaires et religieux dans les actions d’information sur la SRAJ [SantĂ© Reproductive des Adolescents et des Jeunes] /VIH/sida des adolescents et jeunes.

2.1 Organiser au niveau de chaque commune du pays un atelier d’élaboration des plans opĂ©rationnels de communication en SRAJ/IST [Infections Sexuellement Transmissibles] /VIH/sida au profit des Ă©lus locaux et les leaders communautaires et religieux en tenant compte des rĂ©alitĂ©s de chaque commune.

La Stratégie nationale multisectorielle de santé sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes au Bénin (2010-2020) prévoit de prendre en compte la dimension du genre pour concevoir des informations et des services de santé reproductive (SR) pour les jeunes :

3.2. Principales options de promotion de la SRAJ/VIH/sida




2- La prise en compte de l’ñge, du genre et des conditions socio-culturelles des adolescents et jeunes dans la dĂ©finition des types et contenus des services d’information, de conseil et de prestations cliniques ou communautaires en SRAJ/VIH/sida.

3.3 Principes directeurs




La prise en compte des valeurs socioculturelles, de l’éthique et du genre dans la programmation des interventions.

De plus, la Politique nationale de la jeunesse (2001) contient un objectif spécifique et une stratégie correspondante pour tenir compte du genre dans la santé sexuelle et reproductive des adolescents :

Objectif Spécifique 11: Contribuer au développement de la santé physique, mentale, psychique, sexuelle et de la reproduction des adolescents et des jeunes selon l'approche de genre.

Stratégie 11- 3: Promotion de la santé sexuelle et de reproduction des adolescents et jeunes et d'un environnement physique, légal et social favorisant l'approche de genre.

Le Plan stratégique intégré santé de la reproduction, de la mÚre, du nouveau-né, de l'enfant, de l'adolescent et du jeune (2017-2021), charge le MinistÚre des affaires sociales et de la microfinance de promouvoir le dialogue entre parents et enfants dans ses activités de plaidoyer :

Le ministùre en charge des Affaires sociales : 


Il renforcera la promotion du dialogue entre parents et enfants dans le cadre des activités de plaidoyer et de formation que développent les services centraux et décentralisés de ce ministÚre.

La StratĂ©gie nationale multisectorielle de la santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescents et jeunes (2018-2022) met l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’aborder les questions de genre dans les stratĂ©gies de santĂ© reproductive des adolescentes et des jeunes, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  la Loi n° 2003-04 du 3 mars 2003 relative Ă  la santĂ© sexuelle et la reproduction, qui proclame le droit Ă  la santĂ© reproductive sans aucune discrimination. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du BĂ©nin (2019-2023) met Ă©galement en avant l’objectif de crĂ©er un environnement favorable Ă  la promotion des services de planification familiale en mobilisant le soutien des responsables politiques, des personnalitĂ©s religieuses et des autoritĂ©s locales :

Objectif 4 : Garantir un environnement favorable pour la PF Ă  travers :

Le renforcement des activités de plaidoyer auprÚs des décideurs (Président de la République du Bénin, PremiÚre Dame du Bénin, institutions nationales, ministÚre de la santé et ministÚres connexes) et des leaders administratifs, traditionnels, religieux et des élus.

Ces politiques décrivent une stratégie détaillée pour construire un soutien communautaire en faveur des services de PF chez les jeunes et pour lutter contre les normes de genre, y compris des interventions spécifiques. Par conséquent, le Bénin est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Politiques et normes en matiĂšre de santĂ© de la reproduction au Burkina Faso (2010) stipulent que l'accĂšs Ă  des mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles ne doit pas ĂȘtre soumis Ă  l'autorisation de l’époux :

Les femmes et les hommes en Ăąge de procrĂ©er pourront avoir accĂšs aux mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles sans recours au consentement de leur conjoint. Toutefois, l’accent doit ĂȘtre mis sur l’importance du dialogue dans le couple pour l’adoption d’une mĂ©thode contraceptive.

Cependant, les politiques du Burkina Faso ne traitent pas de maniÚre adéquate du consentement parental. Par conséquent, le pays est classé dans la catégorie jaune parce que ses politiques n'abordent qu'une seule modalité du consentement.

MĂȘme si le Plan stratĂ©gique santĂ© des adolescents et des jeunes (2015–2020) dĂ©crit l'attitude moralisatrice des prestataires comme un obstacle Ă  l'accĂšs des jeunes aux soins de santĂ©, il n'inclut pas de dĂ©claration explicite selon laquelle les prestataires ne peuvent faire valoir des prĂ©jugĂ©s personnels ou user de discrimination lorsqu'ils proposent aux jeunes des services de PF. Par consĂ©quent, le Burkina Faso est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

La Loi portant santé de la reproduction (2005) stipule que tous les individus y compris les jeunes ont des droits égaux et une dignité égale en matiÚre de santé de la Reproduction (SR), tout au long de leur vie, quel que soit leur ùge:

Article 8 : Tous les individus y compris les adolescents et les enfants sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction.

Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre considĂ©ration.

Le Burkina Faso est classé dans la catégorie verte car la loi garantit l'accÚs des jeunes à la PF indépendamment de leur ùge.

La Loi portant santé de la reproduction (2005) dispose que tous les individus, y compris les adolescents, ont des droits égaux et une dignité égale en matiÚre de santé de la Reproduction (SR), tout au long de leur vie, quelle que soit leur situation matrimoniale :

Article 8 : Tous les individus y compris les adolescents et les enfants sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction.

Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre considĂ©ration.

Parce que la loi garantit aux jeunes l'accÚs à la SR, y compris la PF, quel que soit leur statut matrimonial, le Burkina Faso est classé dans la catégorie verte.

La Loi portant santé de la reproduction (2005) stipule également que les adolescents ont le droit de prendre des décisions concernant leur santé de la Reproduction (SR), et d'obtenir des informations sur toutes les méthodes de contraception.

Article 11: Tout individu y compris les adolescents et les enfants, tout couple a droit Ă  l’information, Ă  l'Ă©ducation concernant les avantages, les risques et l'efficacitĂ© de toutes les mĂ©thodes de rĂ©gulation des naissances.

Les Protocoles de santé de la reproduction (2009) précisent que les adolescents doivent avoir accÚs à toutes les méthodes indépendamment de leur ùge ou de leur statut matrimonial :

Les adolescents et jeunes quel que soit leur ùge, leur statut matrimonial doivent avoir accÚs à toutes les méthodes contraceptives.

En outre, les Protocoles incluent les mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action (MLDAR) dans la liste des mĂ©thodes contraceptives qui doivent ĂȘtre accessibles aux jeunes.

De mĂȘme, la Politique nationale de population du Burkina Faso (2000) contient un objectif sur la promotion de l'utilisation des services de SR chez les adolescents, dont la finalitĂ© est de fournir une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives :

a) Objectif intermédiaire

1.1: Promouvoir une grande utilisation des services de santé de la reproduction en particulier par les femmes, les jeunes et les adolescents.

Axes stratégiques:

1.1.2. Mise à la disposition de la population de services de santé de la reproduction de qualité y compris une gamme complÚte de méthodes contraceptives sûres, fiables et à un coût abordable.

L’un des objectifs du Plan national d’accĂ©lĂ©ration de planification familiale du Burkina Faso (2017–2020) est d’élargir la gamme des mĂ©thodes qui peuvent bĂ©nĂ©ficier aux jeunes, notamment les MLDAR.

Objectif 2 : Garantir la couverture en offre de services de PF et l’accĂšs aux services de qualitĂ© en renforçant la capacitĂ© des prestataires publics, privĂ©s et communautaires et en ciblant les jeunes ruraux et les zones enclavĂ©es avec l’élargissement de la gamme des mĂ©thodes y compris la mise Ă  l’échelle desMLDAR et PFPP [planification familiale du post-partum], l’amĂ©lioration de la prestation aux jeunes., l’amĂ©lioration de la prestation aux jeunes.

Par conséquent, le Burkina Faso est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans la catĂ©gorisation de cet indicateur, il convient de noter que les protocoles ne comprennent pas la CU dans la liste des contraceptifs qui doivent ĂȘtre accessibles aux jeunes.

Plusieurs politiques au Burkina Faso reconnaissent l'importance de l'Ă©ducation sexuelle et dĂ©crivent des plans pour amĂ©liorer sa mise en Ɠuvre. Les Politiques et normes en matiĂšre de santĂ© de la reproduction au Burkina Faso (2010) stipulent que les jeunes ont droit Ă  l'Ă©ducation sexuelle.

Les jeunes ont droit Ă  l’éducation Ă  la vie sexuelle et Ă  la vie familiale.

La Politique nationale de population du Burkina Faso (2000) dĂ©crit les plans d'Ă©ducation Ă  la vie familiale et Ă  la sexualitĂ© dans les structures d’enseignement formelles et informelles, et les plans visant Ă  amĂ©liorer les capacitĂ©s institutionnelles de l'Ă©ducation dans la population :

1.5.3. Promotion de l’éducation Ă  la vie familiale et l’éducation sexuelle dans les structures d’enseignement formel et non formel.

2.2.1. Accroissement et/ou consolidation des capacitĂ©s institutionnelles en matiĂšre de formation et d’enseignement en population et dĂ©veloppement aux diffĂ©rents niveaux du systĂšme Ă©ducatif.

Le TroisiĂšme programme d'action en matiĂšre de population (2012–2016) explique que le programme d'Ă©ducation de la population du Burkina Faso, l'Ă©ducation en matiĂšre de population (EMP), qui n'a pas pu ĂȘtre obtenu pour cette analyse, comprend des modules sur des thĂšmes Ă©mergents tels que la citoyennetĂ©, les droits humains, le VIH/sida et les autres IST (infections sexuellement transmissibles), et la santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes. Le programme EMP a Ă©tĂ© introduit dans les Ă©coles primaires et secondaires au Burkina Faso au milieu des annĂ©es 1980, et a depuis Ă©tĂ© Ă©tendu pour atteindre les Ă©tudiants dans des milieux informels. Ce programme comprend un objectif spĂ©cifique visant Ă  amĂ©liorer l'efficacitĂ© de l'Ă©ducation Ă  la population et Ă  la citoyennetĂ© dans des contextes formels et informels :

Objectif spĂ©cifique 3 : Rendre effective l’éducation en matiĂšre de population et de citoyennetĂ© (EmPC) dans 100 % des structures du systĂšme formel et 95 % des structures non formelles.

De mĂȘme, le Plan national de relance de la planification familiale (2013–2015) prĂ©voit une intervention visant Ă  revitaliser l'Ă©ducation de la population dans les milieux Ă©ducatifs formels et informels, y compris la formation des infirmiĂšres et du personnel scolaire dans les centres d'encadrement des jeunes dans le cadre d'une « approche pour les jeunes ». Le Plan stratĂ©gique santĂ© des adolescents et des jeunes (2015–2020) prĂ©voit une intervention gĂ©nĂ©rale pour introduire l'Ă©ducation sexuelle dans les milieux de l'Ă©ducation et de la formation.

En outre, le Plan national d’accĂ©lĂ©ration de planification familiale du Burkina Faso (2017–2020) prĂ©voit des actions prioritaires pour intĂ©grer des modules sur l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) dans les programmes d’enseignement, renforcer les capacitĂ©s des Ă©tudiants et des professeurs sur ce sujet et mettre en Ɠuvre une approche d’ECS pour les jeunes non scolarisĂ©s.

L'environnement politique du Burkina Faso est prometteur parce qu'il appuie la fourniture de l'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© et comprend certaines des composantes essentielles de l'ECS dans son programme d'Ă©ducation sexuelle, comme le fait d’atteindre les jeunes Ă  travers les secteurs formel et informel, les droits humains et la citoyennetĂ©. Cependant, les neuf composantes de l'ECS ne sont pas mentionnĂ©es. Par consĂ©quent, le Burkina Faso est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour l'ECS. Les futurs projets de revitalisation de l'Ă©ducation sexuelle au Burkina Faso devront prendre en compte les neuf composantes essentielles de l'ECS dĂ©finies par l'UNFPA.

Le Plan stratĂ©gique santĂ© des adolescents et des jeunes (2015–2020) dĂ©crit l'attitude moralisatrice des prestataires et le manque de confidentialitĂ© comme un obstacle Ă  l'accĂšs des jeunes aux soins de santé :

L’offre de SSR de qualitĂ© se trouve limitĂ©e par
 l’insuffisance de compĂ©tences du personnel de santĂ©. En effet, les Ă©lĂ©ments suivants participent Ă  entraver la qualitĂ© des soins et des services pour les adolescents et les jeunes :  attitude des prestataires non respectueuse et de jugement, droit Ă  la confidentialitĂ© non respecté 

Le plan stratégique comprend un objectif annexe visant à former et à superviser les prestataires dans la prestation de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) adaptés aux jeunes.

Axe 2 : Renforcement de l’offre de soins et des services de SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes] de qualitĂ©

Formation continue des prestataires au niveau des formations sanitaires

Renforcement de la supervision des prestataires

En outre, les Directives nationales sur la santé scolaire et universitaire au Burkina Faso (2008) affirment que les centres d'encadrement des jeunes dans les écoles et les universités devraient fournir des contraceptifs abordables aux étudiants et soulignent l'importance de la confidentialité entourant la prestation des services aux jeunes :

II. LES DIFFÉRENTES INTERVENTIONS NÉCESSAIRES POUR ASSURER LA PRISE EN CHARGE MÉDICO-SOCIALE DES PROBLÈMES DE SANTÉ SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE




2.2.8. Confidentialité

La confidentialitĂ© constitue la pierre angulaire de la frĂ©quentation de tout service de santĂ© par les jeunes. Ainsi la confidentialitĂ© ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e par les prestataires parce qu’ils ont affaire Ă  un public souvent plus jeune.

- La confidentialité doit transparaßtre dans tous les services de santé. Elle doit en tout temps prévaloir entre le prestataire et les scolaires et universitaires,

- Les informations concernant un scolaire ou universitaire ne peuvent ĂȘtre divulguĂ©es Ă  des tiers sauf en cas d’urgence et dans son intĂ©rĂȘt,

- Les dossiers des scolaires et universitaires doivent ĂȘtre gardĂ©s en lieu sĂ»r. Seuls les prestataires doivent pouvoir y accĂ©der.

La Politique et les normes en matiÚre de santé de la reproduction (2010) exposent des normes de qualité pour la santé reproductive. La liste des normes des services inclut la confidentialité des patientes, mais ne mentionne pas spécifiquement les adolescentes et les jeunes.

1.6 Normes de qualité de services

Pour que les programmes de santé soient des programmes de qualité :

- Les services doivent ĂȘtre personnalises,

- Les usagers doivent ĂȘtre traites avec dignitĂ©,

- Les usagers doivent ĂȘtre traitĂ©s de maniĂšre confidentielle,

- Les usagers ne doivent pas attendre longtemps avant d’ĂȘtre reçus,

- Les prestataires de service doivent informer les usagers sur les méthodes et services disponibles,

- Les prestataires de santé doivent pouvoir reconnaßtre leurs limites

Avec le DĂ©cret n° 2019-0040/PRES/PM/MS/MFSNF/MFPTPS/MATD/MINEFID portant gratuitĂ© des soins et des services de planification familiale au Burkina Faso, le Conseil des ministres a instituĂ© en dĂ©cembre 2018 la gratuitĂ© des soins de planification familiale pour l’ensemble de la population du pays :

Article 1 : Il est instituĂ© la gratuitĂ© des soins et des services de planification familiale sur toute l’étendue du territoire national.

Article 2 : La gratuitĂ© de la planification familiale est mise en Ɠuvre dans toutes les formations sanitaires publiques par les agents de santĂ© Ă  base communautaire (ASBC) et au sein des formations sanitaires privĂ©es conventionnĂ©es du Burkina Faso.

Le DĂ©cret stipule que la gratuitĂ© de la planification familiale est mise en Ɠuvre dans les formations sanitaires publiques et certaines formations sanitaires privĂ©es conventionnĂ©es, mais celle-ci est volontaire pour ces derniĂšres. Lorsque le dĂ©cret a Ă©tĂ© annoncĂ© initialement, le Conseil des ministres a indiquĂ© que cette nouvelle politique serait plus avantageuse pour les adolescentes et les jeunes :

L’adoption de ce dĂ©cret permet la mise en Ɠuvre de la mesure de gratuitĂ© de la planification familiale dans les structures de santĂ© publique de notre pays et une intensification de l’offre de services de planification familiale au profit des populations, notamment les adolescents, les jeunes et les populations vivant en milieu rural.

Le Burkina Faso bĂ©nĂ©ficie d’un environnement politique trĂšs favorable pour la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes et est donc classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Les politiques du Burkina Faso visent également à créer un environnement social propice à la fourniture de services adaptés aux jeunes en traitant les normes de genre et en renforçant le soutien dans les communautés. Par exemple, les Politiques et normes en matiÚre de santé de la reproduction au Burkina Faso (2010) reconnaissent la nature multisectorielle de la santé reproductive (SR) et la collaboration nécessaire entourant les questions liées au genre telles que :

  • la promotion de la scolarisation des jeunes filles et de l’alphabĂ©tisation des femmes,
  • la promotion de l’autonomisation financiĂšre des femmes,
  • la promotion d’un environnement physique, politique, juridique, social et Ă©conomique favorable Ă  la santĂ©, dans un esprit d’équitĂ© entre les sexes.

Le Document de la politique nationale genre du Burkina Faso (2009) inclut comme objectif de lever les obstacles socioculturels liĂ©s Ă  l’accĂšs Ă  la santĂ©, notamment les tabous concernant l’accĂšs des femmes aux services de santĂ© reproductive :

Objectif 2 
. De mĂȘme, en matiĂšre de santĂ©, il importe de travailler Ă  Ă©liminer certains tabous persistants et Ă  promouvoir la libertĂ© de frĂ©quentation des services de santĂ© par les femmes. En outre, l’égalitĂ© en matiĂšre de sexualitĂ© doit ĂȘtre promue Ă  travers les programmes de SantĂ© de la Reproduction et de lutte contre le SIDA.

Plusieurs autres documents d’orientation du Burkina Faso Ă©tudient les difficultĂ©s associĂ©es au genre en dĂ©crivant le soutien Ă  la promotion des services de santĂ© reproductive, notamment pour les adolescentes et les jeunes.

Le Plan stratégique santé des adolescents et des jeunes (2015-2020) inclut une activité prioritaire afin de promouvoir un environnement social favorable pour la santé des adolescentes et des jeunes, notamment le renforcement des capacités des acteurs communautaires de la santé reproductive des adolescentes et des jeunes sur les questions de genre :

Axe 6 : Promotion d’un environnement social et juridique favorable Ă  la santĂ© des adolescents et des jeunes

Actions prioritaires Description

Renforcement des capacitĂ©s des acteurs de la SRAJ sur les questions de genre et droits humains 

 




  • Identification des besoins
  • Orientations sur les questions genre et droits humains
  • Sessions de formation
  • Suivi et Ă©valuation

Le Plan stratégique santé des adolescents et des jeunes (2015-2020) décrit des activités spécifiques pour promouvoir un environnement social propice à la santé des adolescents et pour atteindre les dirigeants communautaires et les parents concernant la santé sexuelle et reproductive des jeunes :

Axe 6: Promotion d’un environnement social et juridique favorable Ă  la santĂ© des adolescents et des jeunes

Renforcement du dialogue parents enfants dans l’éducation sexuelle et les bonnes habitudes d’hygiĂšne et de vie des adolescents et des jeunes

  • Formation Ă  la vie familiale des parents et des adolescents et des jeunes
  • Communication mĂ©dia sur le rĂŽle des parents
  • Utilisation des NTIC [Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication] pour rappeler le rĂŽle attendu des parents (SMS)
  • Communication mĂ©dia sur l’éducation sexuelle, les bonnes habitudes d’hygiĂšne et de vie

Implication des leaders communautaires et religieux dans l’éducation sexuelle et les bonnes habitudes d’hygiĂšne et de vie des adolescents et jeunes

  • Plaidoyer
  • Communication mĂ©dia sur l’éducation sexuelle et les bonnes habitudes d’hygiĂšne et de vie

Le Burkina Faso dispose d’une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e afin de renforcer le soutien communautaire aux services de PF pour les jeunes et de lutter contre les normes de genre. Par consĂ©quent, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

 

Les Normes des services de santé de la reproduction (2012) stipulent que toute personne en ùge de procréer peut avoir accÚs aux contraceptifs sans le consentement de son conjoint :

Les femmes et les hommes en Ăąge de procrĂ©er doivent avoir accĂšs aux mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles sans recours au consentement de leur conjoint. Toutefois, l’accent doit ĂȘtre mis sur l’importance du dialogue dans le couple pour l’adoption d’une mĂ©thode contraceptive.

Bien que les Normes des services traitent du consentement du conjoint, aucun document politique examiné ne traite du consentement parental. Le Burundi est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur car ses politiques ne soutiennent pas explicitement l'accÚs des jeunes aux services de PF sans le consentement des parents.

Les Normes des services de santé de la reproduction (2012) reconnaissent les droits des adolescentes et des jeunes à la dignité et à bénéficier de services de planification familiale assurés par des professionnels qualifiés

III.2.3.1. Droits en santé sexuelle et reproductive

De façon spécifique, les adolescents et les jeunes jouissent des droits suivants :




  • Le droit Ă  la dignitĂ© : ĂȘtre traitĂ©(e) avec courtoisie, considĂ©ration et prĂ©venance.
  • Le droit de bĂ©nĂ©ficier d’explications suffisantes de l’intervention que vous subissez lorsque vous recevez des soins de santĂ©.
  • Le droit d’ĂȘtre pris en charge par des gens formĂ©s et qui maĂźtrisent ce qu’ils

Les Normes des services établissent des normes de qualité des services et soulignent que les programmes réussis nécessitent un personnel bien formé qui fait preuve de sensibilité envers les usagers et qui utilise un jugement clinique :

Des programmes réussis exigent un personnel bien formé qui démontre :

  • Attention, sensibilitĂ© et empathie lorsqu’il informe le client,
  • Connaissances, attitudes et compĂ©tences pour fournir les services de SR,
  • Connaissance des problĂšmes rĂ©els ou potentiels et capacitĂ© de les reconnaĂźtre,
  • CapacitĂ© de prendre des mesures cliniques appropriĂ©es en rĂ©ponse Ă  ces problĂšmes, y compris quand et oĂč rĂ©fĂ©rer les clients qui ont des problĂšmes graves ; bon jugement clinique,

Alors que les politiques reconnaissent le droit des jeunes Ă  ĂȘtre traitĂ©s avec dignitĂ© et que les Ă©tablissements qui rĂ©ussissent font preuve d'empathie et exercent un jugement clinique, les politiques du Burundi n'exigent pas explicitement des agents de santĂ© qu'ils fournissent des services de PF mĂ©dicalement conseillĂ©s aux jeunes sans prĂ©jugĂ©s personnels ou discrimination. Le Burundi est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

La Politique nationale de santĂ© (2016-2025) donne la prioritĂ© Ă  l’accĂšs aux services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) pour les adolescents et les jeunes, afin d’amĂ©liorer la santĂ© maternelle, nĂ©onatale et des adolescents :

PĂ©riode de l’adolescence (10- 20 ans) : (1) l’information et l’offre des services de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescent(e)s et des jeunes axĂ©e sur la prĂ©vention des grossesses prĂ©coces, la prĂ©vention des IST-VIH/SIDA, la prĂ©vention des mariages prĂ©coces


PĂ©riode de la jeunesse (20- 24 ans) : (1) l’information et l’offre des services de santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes axĂ©e sur la prĂ©vention des grossesses prĂ©coces, la prĂ©vention des mariages et maternitĂ© prĂ©coces, la prĂ©vention des IST-VIH/SIDA


La Loi n° 1/012 du 30 mai 2018 portant code de l’offre des soins et services de santĂ© au Burundi soutient l’accĂšs Ă  la santĂ© sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge:

Chapitre II: Des principes directeurs de la politique nationale de sante. Nul ne peut ĂȘtre l'objet de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son ethnie, de son sexe, de sa couleur, de sa langue, de sa situation sociale, de ses convictions religieuses, philosophiques, ou politiques, du fait d’un handicap physique ou mental, du fait d’ĂȘtre porteur du VIH/Sida ou de toute autre maladie incurable.

Le Module de formation des prestataires de soins en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (2020) indique que cet accÚs aux services de santé inclut la SSR et la planification familiale :

Les adolescents et les jeunes ont les mĂȘmes droits en SSR que les adultes, ils sont encouragĂ©s Ă  exprimer leurs besoins pour de plus amples informations et un meilleur accĂšs aux services.

Les Normes des services de santé de la reproduction (2012) affirment les droits dont jouissent les adolescents et les jeunes, notamment le droit d'accÚs aux services de SSR et le libre choix des méthodes contraceptives :

III.2.3.1. Droits en Santé Sexuelle et Reproductive

De façon spécifique, les adolescents et les jeunes jouissent des droits suivants :

  • Le droit Ă  l’information : ĂȘtre informĂ©(e) des avantages et de la disponibilitĂ© de l’ensemble des services essentiels.
  • Le droit d’accĂšs : obtenir l’ensemble des services de SSR et Ă  un prix abordable sans discrimination de sexe, de croyances, de race, d’ethnie, de statut marital ou d’origine gĂ©ographique.




  • Le droit de libre choix : dĂ©cider librement de l’utilisation des services de planification familiale et de la mĂ©thode Ă  utiliser ou de l’utilisation de l’un des quelconques services disponibles.

Comme les politiques du Burundi soutiennent clairement l'accÚs des jeunes à la planification familiale, quel que soit leur ùge, le Burundi est classé dans la catégorie verte.

Les Normes des services de santé de la reproduction (2012), qui incluent la planification familiale dans son offre de services aux jeunes, soutiennent l'accÚs des adolescents et des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) sans discrimination fondée sur le statut matrimonial.

III.2.3.1. Droits en Santé Sexuelle et Reproductive

De façon spécifique, les adolescents et les jeunes jouissent des droits suivants :

...

Le droit d’accĂšs : obtenir l’ensemble des services de SSR et Ă  un prix abordable sans discrimination de sexe, de croyances, de race, d’ethnie, de statut marital ou d’origine gĂ©ographique.




Le droit de libre choix : dĂ©cider librement de l’utilisation des services de planification familiale et de la mĂ©thode Ă  utiliser ou de l’utilisation de l’un des quelconques services disponibles.

Étant donnĂ© que la loi favorise l'accĂšs des jeunes aux services de PF, quel que soit leur statut matrimonial, le Burundi est classĂ© dans la catĂ©gorie verte.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2007) vise à améliorer la disponibilité et l'accessibilité des services de PF en élargissant la gamme des options contraceptives offertes, y compris les méthodes à longue durée d'action réversibles (MLDAR), sans mentionner spécifiquement l'accÚs des jeunes :

AmĂ©lioration de la disponibilitĂ© et de l’accessibilitĂ© des services de PF de qualitĂ© :

  • Étendre la distribution Ă  base communautaire des contraceptifs non prescriptibles au niveau national ;
  • Élargir la gamme des mĂ©thodes contraceptives en mettant l’accent sur les mĂ©thodes de longue durĂ©e d’action ;

La Politique nationale de santé (2016-2025) évoque la nécessité de permettre un choix de contraception libre et éclairé pour atteindre les objectifs de couverture contraceptive :

Le renforcement de l’accĂšs et l’utilisation des services de planification familiale de qualitĂ© tenant compte des besoins et du choix libre Ă©clairĂ© de l’individu afin d’atteindre une couverture contraceptive d’au moins 50 %.

Les Normes des services de santĂ© de la reproduction (2012) du Burundi indiquent qu'une gamme de mĂ©thodes contraceptives doit ĂȘtre disponible Ă  tous les niveaux des soins de santé :

Toutes les mĂ©thodes de contraception suivantes doivent ĂȘtre disponibles selon les normes de paquets d’activitĂ©s dĂ©finies par niveaux de soins :

  • La mĂ©thode de l’allaitement maternel avec amĂ©norrhĂ©e (MAMA)
  • Les spermicides
  • Les prĂ©servatifs masculins et fĂ©minins
  • Les pilules
  • Les injectables
  • Les implants
  • Le Dispositif intra-utĂ©rin (DIU)
  • La Contraception Chirurgicale Volontaire (CCV)
  • La mĂ©thode naturelle

Si les Normes des services précisent en outre que les hommes et les femmes en ùge de procréer ont accÚs à toutes les méthodes contraceptives réversibles sans le consentement du conjoint et que les adolescents et les jeunes ont le droit de décider librement de la méthode à utiliser, elles ne font pas référence à la parité ou à la situation matrimoniale.

Bien que les documents politiques accordent de l'importance au choix et à la combinaison des méthodes, les futurs documents politiques devraient clairement indiquer qu'un éventail complet de méthodes, y compris les MLDAR, sont disponibles pour les jeunes, indépendamment de leur ùge, de leur statut matrimonial et de la parité. Le Burundi est classé dans la catégorie jaune.

Bien que la disponibilité de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que l'environnement politique au Burundi encourage l'accÚs des jeunes à la CU.

La Politique nationale de santĂ© (2016-2025) vise Ă  introduire l’éducation sexuelle et la promotion de l’égalitĂ© des genres dans les programmes scolaires, mais elle ne fait rĂ©fĂ©rence qu’aux jeunes ĂągĂ©s de 20 Ă  24 ans :

L’accĂšs pour les jeunes de 20- 24 ans Ă  (1) l’information et l’offre des services de santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes axĂ©e sur la prĂ©vention des grossesses prĂ©coces, la prĂ©vention des mariages et maternitĂ© prĂ©coces, la prĂ©vention des IST-VIH/SIDA, (2) services de prĂ©vention et prise en charge des addictions (alcool, tabac, drogues), (3) l’éducation nutritionnelle des jeunes et (4) dans le cadre de l’intersectorialitĂ© , introduire des sĂ©ances d’éducation sexuelle et promotion de l’égalitĂ© du genre

La Politique nationale de santé (2016-2025) prévoit l'introduction dans les programmes scolaires d'une éducation sexuelle adaptée aux besoins des adolescents et des jeunes :

PĂ©riode de l’adolescence (10- 20 ans) : 
 Dans le cadre de l’intersectorialitĂ© : - introduction de l’éducation sexuelle adaptĂ©e aux adolescent(e)s et aux jeunes dans le cursus scolaire, - promotion de l’égalitĂ© du genre dans les Ă©coles,


PĂ©riode de la jeunesse (20- 24 ans) : 
 Dans le cadre de l’intersectorialitĂ© : - introduction de l’éducation sexuelle adaptĂ©e aux jeunes dans le cursus scolaire et promotion de l’égalitĂ© du genre, - protection des jeunes contre les violences sexuelles et autres formes de violences basĂ©es sur le Genre.

Le Plan d’accĂ©lĂ©ration de la planification familiale (2015-2020) dĂ©crit les activitĂ©s visant Ă  assurer que l'information en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive atteigne les adolescents et les jeunes dans et hors de l'Ă©cole :

Stratégie DE3 : Initiation de stratégies novatrices de communication en direction des adolescents et des jeunes scolarisés et non scolarisés. Au niveau de cette stratégie, il sera question d'utiliser les espaces et les outils de communication auxquels sont beaucoup attachés les adolescents et les jeunes pour les sensibiliser sur la PF.




ActivitĂ© DE3.2 : Appuyer l'intĂ©gration de l'Ă©ducation sexuelle complĂšte dans les programmes scolaires non encore couverts (8Ăšme, 7Ăšme, 6Ăšme, 5Ăšme) en synergie avec le ministĂšre en charge de l’éducation. Il sera question d'aider Ă  ce qu'il soit pris en compte dans les curricula de formation des classes de la (8Ăšme, 7Ăšme, 6Ăšme, 5Ăšme) l'Ă©ducation sexuelle. Il s'agira surtout d'aider Ă  la confession et Ă  la distribution des diffĂ©rents manuels.

ActivitĂ© DE3.3 : Mettre en Ɠuvre/utiliser les outils de formation sur la SSRAJ au niveau communautaire avec tous les acteurs (Ă©coles, centres jeunes, associations de jeunes) dans l'ensemble des provinces du pays. Cette activitĂ© consistera Ă  reproduire et Ă  mettre Ă  la disposition de tous les acteurs au niveau communautaire et ce dans les 17 provinces du pays, les outils de formation sur la SSRAJ. Ces outils serviront de base de formation dans les diffĂ©rents centres de regroupement des jeunes.

Cependant, dans le cadre de l'objectif stratégique visant à réduire les IST, les grossesses non désirées et les avortements à haut risque chez les adolescents et les jeunes, la Politique nationale de la santé de la reproduction (2007) cherche à promouvoir à la fois l'abstinence et l'utilisation de la contraception :

  • Promouvoir l’abstinence et /ou l’usage correcte et systĂ©matique du PrĂ©servatif ;
  • Promouvoir la contraception chez les jeunes et les adolescents ;

L’environnement politique du Burundi est prometteur, car il fait de l'Ă©ducation sexuelle une nĂ©cessitĂ© pour accroĂźtre l'utilisation des contraceptifs. Cependant, les activitĂ©s existantes pour la mise en Ɠuvre ne comprennent pas chacune des neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© dĂ©finies par le FNUAP. Par consĂ©quent, le Burundi est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune.

De nombreux documents politiques exposent les droits des jeunes lorsqu'ils sollicitent des services de santé sexuelle et reproductive (SSR). Les Normes des services de santé de la reproduction (2012) décrivent les droits des adolescents et des jeunes lorsqu'ils recherchent des services de SSR, y compris le droit à la vie privée, à la confidentialité, à des prestataires formés et à l'accÚs à des services à un prix abordable :

III.2.3. Santé des jeunes




III.2.3.1. Droits en santé sexuelle et reproductive

De façon spécifique, les adolescents et les jeunes jouissent des droits suivants :

  • Le droit d’accĂšs : obtenir l’ensemble des services de SSR et Ă  un prix abordable sans discrimination de sexe, de croyances, de race, d’ethnie, de statut marital ou d’origine gĂ©ographique.
  • Le droit Ă  l’intimitĂ© : bĂ©nĂ©ficier d’un environnement intime durant l’assistance ou la prestation des services.
  • Le droit Ă  la dignitĂ© : ĂȘtre traitĂ©(e) avec courtoisie, considĂ©ration et prĂ©venance.
  • Le droit Ă  la confidentialitĂ© : ĂȘtre assurĂ©(e) que toute information personnelle restera confidentielle.

La Loi n°1/012 du 30 mai 2018 portant Code de l'offre des soins et services de santé au Burundi garantit également à tous les patients le droit à la confidentialité de leurs informations :

Article 16 : Tout patient a le droit de dĂ©cider de l'usage des informations mĂ©dicales le concernant et les concernant et les conditions dans lesquelles elles peuvent ĂȘtre transmises Ă  des tiers. Les Ă©tablissements de santĂ© doivent garantir la confidentialitĂ© des informations qu’ils dĂ©tiennent sur leurs patients mĂȘme aprĂšs leur dĂ©cĂšs. Toutefois le secret mĂ©dical n'est pas opposable au patient. Le respect du secret mĂ©dical peut ĂȘtre Ă©carte dans les cas prĂ©vus par la loi.

Les Directives de mise en place et de fonctionnement d'un centre de santé Ami des jeunes (2014) décrivent les caractéristiques des centres de santé qui fournissent des services de SSR adaptés aux jeunes. Elles mettent l'accent sur l'accÚs équitable aux services, le respect de la confidentialité, des services abordables / le jugement :

IV- 4 Caractéristiques des services offerts dans un CDS ami des jeunes

Les services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux jeunes et adolescents de qualité sont :

  1. Équitables pour tous les jeunes et adolescents sans distinction de sexe, de religion, de niveau d’étude, d’ethnie ou toute autre appartenance sociale;
  2. Efficaces et rapides, offert avec ou sans rendez-vous parce qu'ils répondent aux besoins des jeunes et sont appréciés par eux.
  3. DispensĂ©s par des prestataires formĂ©s et compĂ©tents : formĂ© sur des outils harmonisĂ©s portant sur la SSRAJ [santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes] , la psychologie de l’adolescent et la communication adaptĂ©e aux jeunes etc ; personnel comprĂ©hensif, accueillant, prĂ©venant, qui ne jugent pas et qui traitent chaque adolescent avec autant de soins et de respect. Un personnel avisĂ© y compris le personnel d’appui, motivĂ© et bien soutenu (supervisĂ© par les Equipes Cadres de District sanitaire)
  4. Efficients parce qu'ils ne gaspillent pas les ressources ;
  5. Accessibles et abordables
  6. Confidentiels et garantissant le respect de l’anonymat et Ă©vitant la stigmatisation et le jugement.

De nature Ă  fournir des informations sur base des documents pĂ©dagogiques intĂ©grĂ©s (le plus de services possibles et au mĂȘme moment) Ă  des heures favorables Ă  la disponibilitĂ© des jeunes en l’occurrence les aprĂšs-midi et les week-end.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2007) vise à renforcer la capacité des prestataires à communiquer avec les jeunes :

Renforcer les capacités des prestataires de santé et autres intervenants en « Comment communiquer efficacement avec les jeunes et les adolescents. »

Dans le cadre d'un objectif stratégique visant à réduire les infections sexuellement transmissibles (IST), les grossesses non désirées et les avortements à haut risque chez les adolescents et les jeunes, la Politique nationale prévoit d'intégrer la santé des adolescents et des jeunes dans le paquet minimum de services pour la formation en interne et de promouvoir des services de santé reproductive (SR) conviviaux.

Le Plan d'accĂ©lĂ©ration de la planification familiale (2015-2020) comprend une prioritĂ© stratĂ©gique visant Ă  amĂ©liorer l'offre de services de PF, notamment en garantissant aux adolescents et aux jeunes l'accĂšs Ă  des services adaptĂ©s Ă  leurs besoins. L'intervention prioritaire comprend de multiples activitĂ©s en vue de former du personnel de santĂ© ou d’intĂ©grer la PF dans les activitĂ©s des services :

ActivitĂ© O1.1 : Étendre l'offre de services de PF dans l'ensemble des CDS et hĂŽpitaux publics
 Rendre disponible les services de PF dans une structures, il s'agira essentiellement de former au moins deux prestataires, d'Ă©quiper les structures en matĂ©riel de communication pour le changement de comportement, en matĂ©riel de prĂ©vention des infections, matĂ©riel de pose et retrait de DIU et d'implant puis d'approvisionner les FOSA en produits contraceptifs de qualitĂ©.




Activité O1.3: Intégrer l'offre de PF dans les services de santé de toutes les entreprises qui en disposent
 Il s'agira essentiellement de faire des plaidoyers, de former et d'équiper les services de santé de ces entreprises à offrir des services de PF de qualité.


.

ActivitĂ© O1.7 : Passer Ă  l'Ă©chelle l'intĂ©gration de la PF dans le paquet d’activitĂ© de tous les Agents de SantĂ© Communautaire (ASC) du pays


Le Plan d'accélération comprend également dix autres activités visant à renforcer la capacité des prestataires de services à offrir des services de PF de qualité, notamment des contraceptifs modernes, bien que non spécifiques aux jeunes. Ces activités impliquent également une formation pratique et l'intégration de modules dans la formation continue. Enfin, le Plan d'accélération mentionne deux activités spécifiques visant à renforcer l'accÚs à des services PF adaptés aux jeunes, notamment l'équipement des espaces et la formation de prestataires :

Stratégie O3 : Renforcement de l'accÚs des adolescents et jeunes aux services adaptés à leurs besoins Cette stratégie a pour objectif de faciliter davantage l'accÚs des services de PF aux adolescents et aux jeunes. Elle comprend 2 activités.

Activité O3.1 : Aménager et équiper deux CDS par district pour l'intégration effective de l'offre de services conviviaux pour adolescents et aux jeunes Il s'agira d'aménager et d'équiper des espaces à l'intérieur des CDS qui soit adaptés aux adolescents et aux jeunes. Ce qui facilitera l'offre des services de PF à ces derniers. 73 CDS seront aménagés et équipés pour offrir des services adaptés aux adolescents et aux jeunes pour répondre à un besoin de 90 CDS exprimé par le pays.

Activité O3.2 : Former les prestataires de deux CDS par district pour l'offre de services conviviaux pour adolescents et aux jeunes Des sessions de formation seront organisées pour former des prestataires à l'offre des services de PF adapté aux besoins des jeunes. Cette activité permettra de renforcer les capacités de 146 prestataires.

Le Module de formation des prestataires de soins en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (2020), qui fournit le programme de formation des prestataires sur la SSR des adolescents et des jeunes, note que les prestataires devraient fournir des services fondés sur des preuves et sans jugement pour aider les adolescents et les jeunes à développer leur autonomie en matiÚre de santé sexuelle :

CHAPITRE IV : LES DROITS DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES EN SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE




Les adolescents et les jeunes ne comprennent pas toujours entiĂšrement leurs droits sexuels ou il se peut qu’ils ne sachent mĂȘme pas qu’ils ont des droits. En tant que prestataires, le fait de savoir offrir des informations complĂštes et factuelles sans jugements, peut aider les adolescents et les jeunes Ă  comprendre leurs options et peut les aider Ă  acquĂ©rir suffisamment d’autonomie pour prendre en charge leur santĂ© sexuelle. »




CHAPITRE XIII : CLARIFICATION DES VALEURS ET ATTITUDES DES PRESTATAIRES A PROPOS DE LA SEXUALITE DES ADOLESCENTS ET DES JEUNES




DĂ©clarez que la prochaine sĂ©ance fournira aux participants des renseignements qui dĂ©montreront l’importance de la prestation de services de SSR aux adolescents et aux jeunes sans jugement de valeur. 

Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© de la reproduction, maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents (2019 – 2023) dĂ©taille l'intervention prioritaire destinĂ©e Ă  amĂ©liorer la disponibilitĂ©, l'accessibilitĂ© et le recours aux soins et services de santĂ© pour les adolescents, y compris la SR. Les activitĂ©s dĂ©crites rĂ©pondent Ă  la nĂ©cessitĂ© d'adapter l'espace et l'approche des services adaptĂ©s aux jeunes, mais ni le respect de la vie privĂ©e ni la confidentialitĂ© ne sont mentionnĂ©s.

Les politiques examinées répondent clairement à la nécessité de former et d'aider les prestataires à offrir des services de contraception adaptés aux adolescents. Cependant, alors que l'environnement politique du Burundi favorise la confidentialité et le respect de la vie privée ainsi que des services de SSR gratuits et subventionnés, il ne les relie pas directement aux services de planification familiale pour les jeunes. Le Burundi est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2007) prévoit de renforcer le plaidoyer au sein de la communauté pour un soutien accru à la PF chez les jeunes :

Renforcement du plaidoyer auprĂšs des pouvoirs publics pour un engagement plus accru en faveur de la PF :

Mener un plaidoyer vigoureux auprĂšs de tous les intervenants existants (dĂ©cideurs politiques, leaders communautaires et religieux) et potentiels en faveur d’une meilleure prise de conscience de la problĂ©matique de la PF et de la promotion de l’accĂšs gĂ©nĂ©ralisĂ© aux services de PF par les femmes, les hommes et les jeunes


Le Plan d'accélération de la planification familiale (2015-2020) présente des stratégies et des activités afin de créer un environnement favorable à la PF :

Stratégie DE1 : Mobilisation sociale pour l'utilisation de la PF

Cette stratégie vise à promouvoir la PF auprÚs des populations en général et des femmes, des adolescents et des jeunes puis des leaders communautaires.

ActivitĂ© DE1.1 : Élaborer des supports de sensibilisation de la population basĂ©s sur les facteurs explicatifs de la faible utilisation de la PF et adaptĂ©s Ă  chaque cible

Activité DE1.2 : Organiser des sensibilisations ciblées de la population à partir des facteurs explicatifs de la faible utilisation de la PF

ActivitĂ© DE1.3 : Organiser des rencontres d'Ă©changes et de plaidoyer avec les leaders communautaires (religieux, leaders d’opinion) pour leur implication en faveur de la PF


Activité DE1.7 : Organiser des activités de mobilisation communautaire (concours, jeux, chansons, sketchs) pour la promotion de la PF. Cette activité va consister à organiser des journées culturelles et récréatives dans chacune des 17 provinces du pays. Il s'agira de créer des regroupements attractifs de masse en vue de faire la promotion de la PF à travers des jeux concours, ciné mobiles, chansons, sketchs...

Le Plan d'accélération priorise également la promotion de l'engagement des hommes dans la PF. Il décrit des activités visant à les transformer en champions du plaidoyer en faveur de la PF et à intégrer des activités de PF dans des groupes communautaires masculins :

StratĂ©gie DE2 : Promotion de l’engagement des hommes en PF Cette stratĂ©gie vise Ă  faire Ă  amener les hommes Ă  s'impliquer davantage dans la promotion et Ă  la pratique de la PF.

Activité DE2.1 : Utiliser les hommes champions pour la promotion de la PF auprÚs de leurs pairs Il s'agira d'identifier dans les différentes communautés et de former des champions ou des personnes qui se sont engagé dans la pratique la PF. Ces champions feront ensuite la promotion de la PF en partageant leurs expériences auprÚs de leurs pairs dans les lieux de rencontre privilégiés par les hommes.

Activité DE2.2 : Produire et diffuser des outils de communication en faveur de la PF ciblant les hommes. Des messages seront conçus spécifiquement pour hommes en mettant l'accent les aspects qui poussent les hommes à constituer un obstacle à la promotion et à la pratique de la PF.

ActivitĂ© DE2.3 : IntĂ©grer les activitĂ©s de PF dans les programmes des groupements communautaires des hommes (pĂȘcheurs, agriculteurs, motards, militaires...) en utilisant des messages adaptĂ©s aux diffĂ©rents milieux. Il sera ici question d'organiser des sessions de formation et d'Ă©changes Ă  l'endroit des membres des diffĂ©rents groupements des hommes (pĂ©cheurs, d'agriculteurs, motards, militaires...) pour permettre Ă  ces derniers de sensibiliser leurs pairs sur la PF au cours de leurs activitĂ©s.

Les Directives de mise en place et de fonctionnement d'un centre de santé ami des jeunes (2014) et le Module de formation des prestataires de soins en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (2020) du Burundi reconnaissent également l'importance d'impliquer les parents, les dirigeants communautaires et religieux, et les représentants des administrations locales pour créer un environnement plus favorable à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents.

Les politiques du Burundi dĂ©crivent des interventions spĂ©cifiques visant Ă  renforcer le soutien par l’ensemble la communautĂ©, pour la PF des jeunes et Ă  s’attaquer aux normes sociales et de genre. Le Burundi est donc classĂ© dans la catĂ©gorie verte.

Le Cameroun est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur car ses politiques n’encouragent pas l’accĂšs aux services de PF sans le consentement des parents et de l’époux.

Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© des adolescents et des jeunes au Cameroun (2015-2019) reconnaĂźt que les prĂ©jugĂ©s des prestataires Ă  l’égard des jeunes constituent un problĂšme qui empĂȘche ceux-ci d’accĂ©der aux services :

Les services, notamment de planning familial, sont inaccessibles aux jeunes. Ils rencontrent beaucoup de barriĂšres : culturelles, Ă©conomiques, l’attitude discriminatoire des prestataires de services.

Les Normes et standards en SR/PF au Cameroun (2018) précisent à propos des normes de conseil que les prestataires ne doivent pas forcer les patients à adopter une méthode :

Si le client se dĂ©cide, le counseling l’aide Ă  choisir une mĂ©thode de contraception appropriĂ©e, l’aide Ă  comprendre comment l’utiliser, et le rend capable de l’utiliser correctement pour une protection sĂ»re et efficace. Cette information doit permettre une bonne comprĂ©hension de l'efficacitĂ© des mĂ©thodes contraceptives. Elle doit permettre au client de bien comprendre comment les utiliser correctement, de quelle maniĂšre elles agissent, quels en sont les effets secondaires courants, quels sont les risques et les avantages pour la santĂ©, quels sont les signes et symptĂŽmes nĂ©cessitant de revenir consulter, des informations sur le retour Ă  la fĂ©conditĂ© aprĂšs arrĂȘt des mĂ©thodes et des informations sur la prĂ©vention des IST. Les prestataires ne doivent pas imposer Ă  un client l'adoption d'une quelconque mĂ©thode.

Toutefois, les politiques du Cameroun n'indiquent pas explicitement que les prestataires doivent s'abstenir d'imposer leurs préjugés et croyances personnelles lorsqu'ils fournissent des services de PF aux jeunes. Le Cameroun est donc classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Les Protocoles et algorithmes en SR/PF au Cameroun (2017) précisent que les adolescents doivent avoir accÚs aux méthodes de leur choix :

En ce qui concerne la planification familiale, les adolescents peuvent utiliser n’importe quelle mĂ©thode de contraception et doivent avoir accĂšs Ă  un choix Ă©tendu. L’ñge ne constitue pas Ă  lui seul une raison mĂ©dicale permettant de refuser une mĂ©thode Ă  un adolescent.

Le Cameroun est classĂ© dans la catĂ©gorie verte car l’environnement politique confirme que les jeunes doivent pouvoir accĂ©der aux services de PF indĂ©pendamment de leur Ăąge.

Les Protocoles et algorithmes en SR/PF au Cameroun (2017) soutiennent les besoins des jeunes en matiĂšre de PF quelle que soit leur situation matrimoniale :

Les adolescentes sexuellement actives mariées ou non ont des besoins en matiÚre de planification familiale. Il faut éviter que le coût des services et des méthodes ne limitent les possibilités de choix.

De plus, les Normes et standards en SR-PF au Cameroun (2018) stipulent que les patientes ont le droit d’avoir accĂšs aux services de santĂ© reproductive quelle que soit leur situation familiale :

2.1.2. Droit à l’accùs aux services

Le droit Ă  l'accĂšs aux services de SR stipule que :




Les clients doivent recevoir les services quel que soit leur sexe, leur principe, leur couleur, leur situation familiale, leur orientation sexuelle ou leur résidence.

Bien que la nĂ©cessitĂ© de la planification familiale chez les adolescents non mariĂ©s soit reconnue, les Normes ne prĂ©sentent pas d’élĂ©ments de langages suffisamment affirmatifs des droits des jeunes non mariĂ©s Ă  accĂ©der Ă  ces services. Comme les politiques camerounaises manquent d'un discours spĂ©cifique soutenant le droit des personnes non mariĂ©es aux services de PF, le Cameroun est classĂ© dans la catĂ©gorie grise.

Le Plan stratégique national de la santé des adolescents et des jeunes au Cameroun (2015-2019) vise à réduire la morbidité et la mortalité liées à la santé reproductive chez les adolescents et les jeunes grùce à un recours accru à des méthodes modernes :

Augmenter le taux de prĂ©valence contraceptive (mĂ©thodes modernes) chez les adolescentes et les jeunes filles d’ici 2019 ;

Les Protocoles et algorithmes en SR/PF au Cameroun (2017) précisent que les adolescents doivent avoir accÚs aux méthodes de leur choix :

En ce qui concerne la planification familiale, les adolescents peuvent utiliser n’importe quelle mĂ©thode de contraception et doivent avoir accĂšs Ă  un choix Ă©tendu. L’ñge ne constitue pas Ă  lui seul une raison mĂ©dicale permettant de refuser une mĂ©thode a un adolescent.




Les adolescentes sexuellement actives mariées ou non ont des besoins en matiÚre de planification familiale. Il faut éviter que le coût des services et des méthodes ne limitent pas les possibilités de choix.

Les Protocoles donnent Ă©galement une copie d’une fiche de consultation rapide par rapport aux critĂšres d’éligibilitĂ© de l’OMS (2015) ainsi qu’une explication dĂ©taillĂ©e de chaque mĂ©thode contraceptive (sa dĂ©finition, ses critĂšres d’éligibilitĂ©, ses avantages, ses inconvĂ©nients et son mode d’utilisation). Bien que les politiques fassent spĂ©cifiquement rĂ©fĂ©rence aux jeunes en tant que personnes Ă©ligibles et Ă  l’accĂšs Ă  un Ă©ventail de mĂ©thodes, elles ne mentionnent pas les mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d’action.

Les Normes et standards en SR/PF au Cameroun (2018) indiquent que la gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives doit ĂȘtre autorisĂ©e aprĂšs une consultation dans le cadre du droit de l’individu Ă  choisir parmi plusieurs mĂ©thodes. Cependant, ce document ne prĂ©cise pas que ce mĂȘme droit doit ĂȘtre Ă©tendu aux jeunes :

2.1.3. Droit au choix du service

Le droit du client(e) au choix des services de SR stipule que :

  • Chaque individu dĂ©cide librement de pratiquer la planification familiale ou non.
  • Chaque individu dĂ©cide librement de sa mĂ©thode contraceptive.
  • Les prestataires de services doivent prĂ©senter Ă  tout client(e) la gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives pour lui permettre de faire son choix...
  • Une cliente qui a choisi une mĂ©thode Ă  laquelle elle n'est pas Ă©ligible, doit en ĂȘtre informĂ©e et les mĂ©thodes alternatives devront lui ĂȘtre offertes.

L’environnement politique du Cameroun protĂšge le droit des individus Ă  choisir parmi une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives. Mais il n’existe pas de dispositions spĂ©cifiques Ă  l’intention des jeunes, y compris concernant les les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles. Le Cameroun est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) n’est pas prise en compte dans cet indicateur. Mais il convient de noter que les Protocoles mentionnent la CU dans la liste des contraceptifs Ă  la disposition des patients, sans mention de l’éligibilitĂ© des jeunes.

L’environnement politique du Cameroun encourage la mise en Ɠuvre d’une Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© au profit des jeunes scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s. Le Programme national multisectoriel de lutte contre la mortalitĂ© maternelle, nĂ©onatale et infanto-juvĂ©nile au Cameroun : plan strategique (2014-2020) souligne les rĂŽles que jouent les ministĂšres de l’Éducation et de la SantĂ© pour donner aux jeunes de connaissances en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR).

Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© des adolescents et des jeunes au Cameroun (2015-2019) vise Ă  renforcer la mobilisation sociale en faveur de la SSR des jeunes et a notamment pour objectif d’amĂ©liorer leurs connaissances sur des questions qui ont une incidence sur leur santĂ© reproductive. Les activitĂ©s comprennent notamment la diffusion d’informations dans des structures formelles et informelles :

OS2 : Améliorer le niveau de connaissances des A/J sur les questions de SRAJ

2.1 Élaborer les outils techniques et didactiques en matiùre de SRA avec l’implication active des jeunes

2.2 Produire et dissĂ©miner les outils d’IEC [Information, Éducation, et Communication /CCC  [Communication pour le Changement de Comportement]

2.3 Former les Leaders des jeunes et les responsables des structures d’encadrement des jeunes en techniques de communication en matiùre de SRAJ. 

2.4 Mener des activitĂ©s d’information et de sensibilisation des A/J en matiĂšre de SRAJ.

2.5 Renforcer l’intĂ©gration de la thĂ©matique SRAJ (EVF/EVA/EMP/VIH/SIDA) dans les programmes d’éducation des jeunes, en milieu scolaire et extra- scolaire

Le Plan opĂ©rationnel de planification familiale (2015-2020) prĂ©voit une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e pour amĂ©liorer les connaissances des jeunes en matiĂšre de SR dans des structures formelles et informelles. Cette stratĂ©gie comprend l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), la mise en place d’un enseignement de la SSR en milieu scolaire et le renforcement de l’éducation par l’intermĂ©diaire des clubs santĂ© au niveau des Ă©coles, notamment des pairs Ă©ducateurs, en particulier pour les adolescentes et les jeunes :

Stratégie D3 : Initiation des stratégies novatrices de communication en direction des adolescents et jeunes scolarisés et non scolarisés

Activité D3.1 : Utilisation des TIC pour sensibiliser les jeunes

ActivitĂ© D3.2 : Intensification de l’enseignement de la SSR en milieu scolaire en synergie avec le ministĂšre en charge de l’Education (MINSEC, MINSUP, MINFOP)

ActivitĂ© D3.3 : Sensibilisation des adolescentes et jeunes par l’intermĂ©diaire des pairs Ă©ducateurs et clubs santĂ©

Activité D3.4 : Sensibilisation des jeunes du secteur informel et du milieu rural sur les questions de SSR à travers les associations des jeunes (socio-éducatives, culturelles et sportives) en synergie avec le MINJEC

Les quatre activitĂ©s dĂ©crites dans le Plan opĂ©rationnel tĂ©moignent d’une volontĂ© de toucher tous les secteurs formels et informels, notamment en partageant des informations par le biais de la tĂ©lĂ©phonie mobile, des sites Internet, des clubs santĂ© et des associations de jeunes. Les troisiĂšme et quatriĂšme activitĂ©s mettent toutes deux l’accent sur le genre et soutiennent les liens avec les services de SSR :

Sensibilisation des adolescentes et jeunes par l’intermĂ©diaire des pairs Ă©ducateurs et clubs santĂ© Pour le repositionnement de la PF et une implication des adolescentes et jeunes, il sera nĂ©cessaire de renforcer l’éducation par les clubs santĂ© au niveau des Ă©coles et les pairs Ă©ducateurs de tous les milieux extrascolaires...

Il y aura aussi l’identification des jeunes capables de porter les messages de la SR/PF aux autres jeunes. Il sera organisĂ© deux fois par an une grande activitĂ© culturelle et sportive avec des moments de sensibilisation sur la PF et si possible l’offre des services aux adolescentes et jeunes en marge de l’activitĂ©.

L’environnement politique du Cameroun est favorable Ă  l’éducation Ă  la sexualitĂ© mais il ne fait pas rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l'Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) dĂ©finies par le FNUAP. Le Cameroun est donc classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur. À l'avenir, des politiques supplĂ©mentaires en matiĂšre d'Ă©ducation sexuelle devront tenir compte de ces neuf composantes essentielles de l’ECS.

Les trois composantes de la prestation de services contraceptifs adaptĂ©s aux adolescents sont mentionnĂ©es dans l'environnement politique du Cameroun. Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© des adolescents et des jeunes au Cameroun (2015-2019) mentionne le droit des jeunes Ă  la confidentialitĂ© et au respect de la vie privĂ©e lorsqu’ils sollicitent des services :

Respect des droits humains : Le respect des droits humains sous-tend que, pour toute rĂ©alisation des programmes de dĂ©veloppement, l’ĂȘtre humain soit placĂ© au centre des interventions. SpĂ©cifiquement pour les adolescents et jeunes, il s’agit du droit Ă  l’information, Ă  la confidentialitĂ© et l’anonymat, la sĂ©curitĂ© des soins, au libre choix, Ă  l’intimitĂ©, au bien-ĂȘtre, la dignitĂ©, etc.

Les Normes et standards en SR/PF au Cameroun (2018) dĂ©crivent le droit Ă  la confidentialitĂ© et au respect de la vie privĂ©e en exigeant des prestataires qu’ils garantissent la confidentialitĂ© lorsqu’ils proposent des services de PF :

2.1.5. Droit Ă  la l’intimitĂ© et Ă  la confidentialitĂ©

Le droit à l'intimité et à la confidentialité stipule que :

  • Les locaux doivent garantir l'intimitĂ© et la confidentialitĂ© des prestataires.
  • Les prestataires doivent respecter l'intimitĂ© du client(e).
  • L'accĂšs au fichier mĂ©dical doit ĂȘtre strictement rĂ©servĂ© aux prestataires de services et aux autres personnes autorisĂ©es.
  • Le prestataire veille dans la mesure du possible, Ă  ne pas ĂȘtre perturbĂ© durant la consultation.
  • Tout le personnel doit respecter le secret professionnel.
  • Le personnel mĂ©dical doit toujours prendre soin d'expliquer la prĂ©sence d'une tierce personne durant la consultation et solliciter l'avis du client(e) avant d'autoriser la prĂ©sence de cette tierce personne.

3.1 Normes pour la planification familiale.

3.1.4. Cibles de la PF : Il s’agit des femmes en Ăąge de procrĂ©er, des hommes et des adolescent(e)s et des jeunes.

3.1.5. L’organisation du travail




Les prestataires doivent veiller à l'organisation du travail et des locaux afin de garantir la confidentialité dans l'offre de services de PF. L'organisation des locaux et des services doit permettre de garantir cette confidentialité ainsi que le respect de la dignité des clientes depuis la consultation, l'achat des produits, jusqu'à l'administration de la méthode.

Le Plan stratĂ©gique dĂ©finit des objectifs spĂ©cifiques visant Ă  renforcer la capacitĂ© des prestataires et du personnel d’autres Ă©tablissements de santĂ© Ă  proposer des services adaptĂ©s aux jeunes, y compris la fourniture de contraceptifs modernes :

3.5.2. Axe stratĂ©gique II : Renforcement de l’offre de service de SRAJ de qualitĂ©.

OS1 : Introduire les services sanitaires appropriés aux A/J dans au moins 25% des formations sanitaires de chaque district de santé.

OS2 : Renforcer les capacités en SRAJ de tous les gestionnaires et les prestataires.

OS3 : Introduire les modules de SRAJ dans les curricula de formation des personnels médicaux et paramédicaux.

Enfin, le Plan stratégique national de la santé de reproduction, maternelle, néonatale et infantile (2014-2020), le Plan opérationnel de planification familiale (2015-2020) et la Stratégie sectorielle de santé (2016-2027) définissent tous des stratégies pour fournir des services gratuitement ou à un coût réduit.

Le Plan stratégique prévoit de lever les obstacles financiers pour les consultations en matiÚre de SR dans les écoles :

2 : Levée barriÚres financiÚres Gratuité des visites médicales annuelles dans les collÚges, lycées et universités

La Stratégie sectorielle de santé vise à garantir que les services sont adaptés aux besoins des jeunes et précise que la prestation de services gratuits ou subventionnés contribuera à améliorer l'utilisation des contraceptifs :

Implementation Strategy 1.4.3: Improving FP service delivery and use:

Improving the availability of FP services shall be done through:

  • scaling up integrated FP service delivery;
  • improving the availability of inputs through better management of the supply system and the establishment of an FP support fund;
  • capacity building of human resources in FP to make up for the significant shortage of trained personnel;
  • development of FP services adopted to the youth and adolescents. It is for this purpose that inventories will be made for a good mapping of the needs of quality inputs and human resources.

As concerns improving the use of contraceptives, it will be achieved through:...

(ii) removal of financial barriers (subventions or even free healthcare

for vulnerable targets) and socio-cultural (religious beliefs, disinformation);

Le Cameroun dispose d’un environnement politique favorable Ă  la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes et est donc classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan stratégique national de la santé des adolescents et des jeunes au Cameroun (2015-2019) a notamment pour objectif stratégique de renforcer la mobilisation sociale autour de la santé reproductive (SR) des jeunes :

3.5.1. Axe stratégique I : Renforcement de la mobilisation sociale autour de la SRAJ.

OS1 : AmĂ©liorer la communication intĂ©grĂ©e pour susciter la prise de conscience sur les problĂšmes de SRAJ au sein de la communautĂ© (Élus, dĂ©cideurs, sociĂ©tĂ© civile, responsables et Leaders)

OS2 : Renforcer le dialogue parents/enfants sur la SRAJ.

Le Plan stratĂ©gique souligne le besoin urgent d’une mobilisation sociale en faveur de services AJ au sein des communautĂ©s :

La communication portant sur la santĂ© de reproduction reste insuffisante et prioritairement faite par les prestataires de soins et les enseignants. Or plusieurs autres personnes comme les parents, les leaders communautaires ont Ă©galement la responsabilitĂ© d’assurer quotidiennement l’éducation de cette cible. DĂšs lors, il apparaĂźt urgent pour une large mobilisation sociale en faveur de la SAJ d’amĂ©liorer la communication intĂ©grĂ©e. Celle-ci aura comme principal objectif de susciter une prise de conscience sur les problĂšmes de SRAJ au sein des communautĂ©s. La pertinence d’une telle action repose sur le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant de ces diffĂ©rents acteurs sur l’éducation et le processus de socialisation des A/J au niveau familiale voire communautaire.

La Stratégie sectorielle de santé (2016-2027) vise à améliorer la demande de services de PF en renforçant le rÎle que les hommes jouent dans la promotion de la PF :

Implementation Strategy 1.4.2: Improving the demand for FP services

Improving the demand of FP services will be achieved through the development of the following interventions: (i) interpersonal and mass communication in favour of FP to raise awareness on the availability of FP services at the operational level; (ii) strengthening the participation of men as partners in the promotion of FP especially in cultures where women have little decision-making power over their reproductive health.

Le Plan opĂ©rationnel de planification familiale (2015-2020) dĂ©finit une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e pour renforcer l’implication des hommes comme partenaires dans la promotion de la SR. Bien que la stratĂ©gie ne cible pas spĂ©cifiquement la PF des jeunes, elle comprend une expĂ©rience pilote d’écoles des maris et la promotion de la planification familiale auprĂšs des hommes dans des groupements agricoles :

StratĂ©gie D2 : Renforcement de l’implication des hommes comme partenaires dans la promotion de la SR en gĂ©nĂ©ral et en particulier de la PF

Les hommes sont des dĂ©cideurs clĂ©s mais ils ont souvent peu d'intĂ©rĂȘt pour la PF ou qu'ils s'y opposent. Dans certaines localitĂ©s, l’environnement socioculturel influence les comportements qui favorisent les attitudes pro-natalistes. Cependant, certains pays ont menĂ©s, avec succĂšs, les hommes Ă  devenir des champions de la PF. La stratĂ©gie de l’Engagement Constructif des Hommes (ECH) sera Ă©laborĂ©e et dissĂ©minĂ©e. Les organisations paysannes la coordination de Cameroon Development Cooperation (CDC), Farmers groups, PALMOR, SODECOTON, etc.. seront impliquĂ©es dans la sensibilisation des hommes sur la PF. De la mĂȘme maniĂšre l’approche de l’école des maris en expĂ©rimentation sera Ă©tendue dans plusieurs districts.

Le Programme national multisectoriel de lutte contre la mortalitĂ© maternelle, nĂ©onatale et infanto-juvĂ©nile au Cameroun : Plan StratĂ©gique (2014-2020) vise Ă  intĂ©grer la dimension de genre pour renforcer la mobilisation communautaire et gĂ©nĂ©rer une demande d’utilisation des services de santĂ© par les femmes et les jeunes, en mettant l’accent sur l’implication des hommes, des chefs traditionnels et religieux et des jeunes garçons. Ce Plan stratĂ©gique vise Ă©galement Ă  prendre en compte le genre dans la mise en Ɠuvre des objectifs du plan :

Les besoins spĂ©cifiques des femmes et filles selon leurs statuts devront ĂȘtre pris en compte dans la mise en Ɠuvre du PLMI [programme national multisectoriel de lutte contre la mortalitĂ© maternelle, nĂ©onatale et infanto-juvĂ©nile]. Un accent devra ĂȘtre mis sur l’implication des hommes, des leaders traditionnels et religieux et des jeunes garçons. Cette implication visera les aspects prĂ©ventifs de lutte contre la mortalitĂ© maternelle et infantile mais Ă©galement l’accompagnement et la prise en charge psycho sociale et la rĂ©insertion socioĂ©conomique des femmes et filles affectĂ©es par les complications liĂ©es Ă  la mortalitĂ© maternelle.

La prise en compte des spĂ©cificitĂ©s de genre dans le PLMI concerne par ailleurs la dĂ©finition des activitĂ©s visant la rĂ©duction des discriminations et des violences basĂ©es sur le genre y compris les pratiques socioculturelles limitant la demande (et l’accĂšs) des femmes et des filles aux services et soins de de SRMNI [santĂ© reproductive, maternelle, nĂ©onatale et infanto-juvĂ©nile]. Un accent devra ĂȘtre mis sur la jouissance par les femmes et les filles de leurs droits reproductifs, tout en intĂ©grant les besoins des hommes et jeunes en matiĂšre de PF afin qu’ils soient des parties prenantes actives Ă  la mise en Ɠuvre du PLMI.

Bien que les politiques du Cameroun rĂ©pondent au besoin de renforcer le soutien communautaire aux services de PF pour les jeunes et de s’attaquer aux normes de genre, elles ne dĂ©finissent pas de stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e pour crĂ©er un environnement social spĂ©cifiquement favorable aux services de PF pour les jeunes. Le Cameroun est donc classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

 

Le Plan d'action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale, CĂŽte d'Ivoire (2015–2020) prĂ©cise que le jugement des prestataires et des parents envers les adolescents, en particulier les adolescents cĂ©libataires, constitue un obstacle Ă  l'accĂšs aux services de PF :

Quant aux adolescents et jeunes non en union, ils craignent de rencontrer leurs parents et d’autres adultes dans les points d’accĂšs Ă  la PF et jugent que leur utilisation de la PF est mal perçue par les prestataires qui prĂ©fĂšrent offrir les mĂ©thodes uniquement aux femmes en union.

L'environnement politique de la CĂŽte d'Ivoire n'interdit pourtant pas formellement le consentement des parents et de l’époux. La CĂŽte d’Ivoire devrait envisager d’aborder clairement ces formes d’autorisation externe dans une prochaine lĂ©gislation, mais le pays est actuellement classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Les Standards des services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes en CĂŽte d’Ivoire (document non datĂ©), qui incluent la contraception dans le paquet minimum de services, soulignent l’importance pour les prestataires de disposer des aptitudes et des attitudes appropriĂ©es pour la prestation de services AJ :

Standard II: Tous les prestataires du PPS [point de prestation de services] ont les connaissances, les aptitudes et les attitudes requises pour offrir des services adaptés aux besoins des A&J [adolescent et jeune].

Raisons d’ĂȘtre :

- Les A&J dĂ©plorent le mauvais accueil, la stigmatisation et la discrimination dont ils font l’objet lorsqu’ils dĂ©sirent les services de santĂ© de la reproduction ;

- Les prestataires des PPS n’ont pas souvent la formation requise pour offrir des services adaptĂ©s aux besoins des A&J au cours de leur formation de base.

Parce que ces Standards stipulent fermement que les prestataires doivent adopter une attitude exempte de stigmatisation et de discrimination, la CĂŽte d’Ivoire est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Document de politique nationale de la santé de la reproduction et de la planification familiale (DeuxiÚme édition 2008) garantit un accÚs équitable aux soins de santé sexuelle et de la reproduction (SSR) indépendamment de l'ùge :

Au regard de ces droits, la politique nationale de la SSR exige l’accĂšs Ă©quitable Ă  l’information et aux soins sans distinction de sexe, d’ñge, de race, d’ethnie, de religion, de rĂ©gion, de classe sociale. Elle insiste Ă©galement sur le droit pour tout individu de dĂ©cider librement, de façon Ă©clairĂ©e, de sa sexualitĂ© et de sa reproduction.

Dans cette optique, la prĂ©sente dĂ©claration de politique nationale de la santĂ© de la reproduction repose sur des valeurs essentielles suivantes : la solidaritĂ©, l’équitĂ©, l’éthique et le respect de la spĂ©cificitĂ© du genre.

La Politique nationale de population (2015) contient un objectif spécifique d'autonomisation des femmes, ce qui sera réalisé en favorisant l'accÚs universel à la SSR pour les femmes, les filles et les jeunes :

Objectif général 4
Assurer l’autonomisation de la femme et l’équitĂ© de genre

Objectif spécifique 4.1
Réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre

Pour ce faire, il faut : dĂ©fendre l’accĂšs universel Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive, en particulier pour les femmes, les filles et les jeunes, y compris pendant les pĂ©riodes de conflits et de situations d’urgence.

La CÎte d'Ivoire est classée dans la catégorie verte car ses politiques traitent de l'accÚs aux services de PF indépendamment de l'ùge.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale (2015-2020) prĂ©cise que le jugement des prestataires et des parents Ă  l’égard des adolescents, en particulier des adolescents non mariĂ©s, constitue un obstacle Ă  l’accĂšs aux services de PF :

Quant aux adolescents et jeunes non en union, ils craignent de rencontrer leurs parents et d’autres adultes dans les points d’accĂšs Ă  la PF et jugent que leur utilisation de la PF est mal perçue par les prestataires qui prĂ©fĂšrent offrir les mĂ©thodes uniquement aux femmes en union.

Le Programme d'orientation sur la santé des adolescents destiné aux prestataires de soins de santé (2006), document de formation de l'OMS officiellement adopté par le Programme national de santé scolaire et universitaire au ministÚre de la Santé et de l'hygiÚne publique pour la formation des prestataires à des services adaptés aux jeunes, comprend des recommandations sur la fourniture de services de contraception pour les jeunes célibataires :

Adolescentes non mariées

...Les adolescentes, surtout celles qui ont une relation exclusive, peuvent Ă©galement souhaiter utiliser d’autres mĂ©thodes plus durables [que les prĂ©servatifs]. Les prestataires de services de contraception doivent soutenir cette dĂ©cision.

Étant donnĂ© qu'il existe une politique garantissant l'accĂšs des jeunes Ă  la PF pour les adolescents cĂ©libataires, la CĂŽte d'Ivoire est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© des adolescents et des jeunes (2016–2020) dĂ©crit l'ensemble minimum de services pour les adolescents, qui comprend la contraception, mais ne rĂ©pertorie pas les mĂ©thodes qui doivent ĂȘtre mises Ă  la disposition des jeunes.

Le Programme d'orientation sur la santĂ© des adolescents destinĂ© aux prestataires de soins de santĂ© (2006), document de formation de l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) officiellement adoptĂ© par le Programme national de la santĂ© scolaire et universitaire du ministĂšre de la SantĂ© et de l’hygiĂšne publique de CĂŽte d’Ivoire comprend les critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© pour toutes les mĂ©thodes contraceptives. Pourtant, ce document prĂ©sente des critĂšres obsolĂštes sur la recevabilitĂ© mĂ©dicale pour les dispositifs intra-utĂ©rine (DIU) et les implants. Il restreint l’usage du DIU en fonction de l'Ăąge et de la parité :

MĂ©thode dĂ©conseillĂ©e aux moins de 20 ans en raison d’un grand risque d’expulsion chez les plus jeunes femmes nullipares.

Il comprend également des restrictions concernant les contraceptifs injectables à progestatif unique en fonction de l'ùge :

MĂ©thode dĂ©conseillĂ©e aux moins de 18 ans en raison d’un trouble possible du dĂ©veloppement osseux.

Pour que la CĂŽte d’Ivoire puisse passer dans la catĂ©gorie verte, elle doit adopter les critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale actualisĂ©s de l'OMS (2015), qui Ă©tablissent que ces mĂ©thodes sont gĂ©nĂ©ralement sans danger pour les jeunes et les femmes nullipares et que les avantages liĂ©s Ă  l'utilisation de la mĂ©thode l'emportent sur les risques potentiels.Tel qu'il est rĂ©digĂ© actuellement, le Programme dĂ©courage les prestataires de fournir ces mĂ©thodes aux jeunes qui se trouvent dans les limites susmentionnĂ©es, plutĂŽt que de prĂ©ciser qu'elles sont gĂ©nĂ©ralement sans danger pour les jeunes femmes, indĂ©pendamment de leur Ăąge et de leur paritĂ©.

Bien que la disponibilité de la CU ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que le Programme inclut la CU dans la liste des méthodes contraceptives accessibles aux jeunes.

Le Programme national de l'Ă©ducation sexuelle complĂšte de CĂŽte d'Ivoire (2016–2020) dĂ©crit le programme d'Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) du pays, qui comprend les neuf composantes essentielles de l'ECS du FNUAP.

Par exemple, ce Programme national comprend une approche intégrée dans laquelle les jeunes apprennent le rÎle des normes de genre dans la société et leur impact sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) :

  1. Genre

Promouvoir l’égalitĂ© de genre est un impĂ©ratif moral. Cette unitĂ© aborde efficacement la question du genre, pour les filles comme pour les garçons. Elle dĂ©crit le jeu des normes de genre dans la sociĂ©tĂ© (dans les relations familiales, Ă  l’école, dans l’expĂ©rience de la violence, dans les mĂ©dias et ailleurs) et explique l’effet des rĂŽles de genre sur la sexualitĂ© et la santĂ© sexuelle.

Ce Programme national d'ECS comprend également des composantes sur l'amélioration des compétences en communication et en prise de décision en matiÚre de SSR :

  1. Relations interpersonnelles et communication

Cette composante explique les relations et les liens avec les membres de la famille, les amis, les voisins, les connaissances, le ou la petit(e) ami(e), ses enseignants, ses camarades, etc. Le but de cette composante est d’aider les adolescent(e)s à mieux comprendre leurs relations et à les aborder avec plus de confiance. 

  1. Valeurs et attitudes

Les jeunes aiment apprendre comment parler de sujets intimes sans gĂȘne et avec confiance. Il s’agit dans cette unitĂ© de mettre l’accent sur les attitudes et les valeurs telles que le respect de soi et d’autrui, l’estime de soi, la prise de dĂ©cisions qui permettent aux adolescents et aux jeunes d’ĂȘtre confiant en leurs capacitĂ©s afin de bĂ©nĂ©ficier d’une meilleure santĂ© et prĂ©parer un avenir radieux.

Le Programme national vise à atteindre les jeunes à l'intérieur et à l'extérieur de l'école et à leur fournir des informations adaptées à leur culture et à leur ùge.

Fournir des conseils aux acteurs concernĂ©s sur la maniĂšre d’élaborer des matĂ©riels et des programmes d’éducation sexuelle conçus pour rĂ©pondre aux besoins, culturellement pertinents et adaptĂ©s Ă  l’ñge des bĂ©nĂ©ficiaires.


Renforcer les capacitĂ©s des acteurs de l’éducation formelle et non formelle

Cette stratĂ©gie nĂ©cessite l’organisation d’ateliers de renforcement des capacitĂ©s de la communautĂ© Ă©ducative et des partenaires sociaux.

Le Plan accĂ©lĂ©rĂ© de rĂ©duction des grossesses Ă  l'Ă©cole - campagne zĂ©ro grossesse Ă  l'Ă©cole en CĂŽte d’Ivoire (2013-2015), qui jette les bases du Programme national, Ă©tablit un lien clair entre l'Ă©ducation sexuelle et les normes de genre, en mettant l'accent sur l'autonomisation des filles pour rester Ă  l'Ă©cole et gĂ©rer leurs besoins de SSR. Il met Ă©galement fortement l'accent sur la liaison entre l'Ă©ducation sexuelle et les services adaptĂ©s aux jeunes.

En plus de ces programmes, la CĂŽte d'Ivoire prĂ©voit de publier des supports pĂ©dagogiques pour les leçons de vie. Il s’agit de matĂ©riel didactique approfondi sur des thĂšmes liĂ©s Ă  la SSR, comme les grossesses prĂ©coces et la communication parent-enfant sur la SSR ; la contraception et les droits des jeunes en matiĂšre de SSR ; la violence basĂ©e sur le genre et les mariages prĂ©coces ; les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/sida. Les documents seront publiĂ©s pour quatre groupes : les enseignants stagiaires et les Ă©lĂšves du primaire, du secondaire et des lycĂ©es.

La CĂŽte d’Ivoire affiche un environnement politique trĂšs favorable en matiĂšre d'ECS, y compris l'ensemble des neuf composantes essentielles de l'ECS de le FNUAP et est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

La Politique nationale de population (2015) comprend une stratĂ©gie pour dĂ©velopper et Ă©largir les services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) adaptĂ©s aux jeunes et le Plan stratĂ©gique de planification familiale (2012–2016) prĂ©voit une intervention visant Ă  Ă©laborer des normes portant sur les services de SSR pour les jeunes.

Le Plan stratégique national de la santé des adolescents et des jeunes (2016-2020) se penche sur la formation des prestataires à des services adaptés aux jeunes, y compris la SSR. Le Plan stratégique de planification familiale (2012-2016) prévoyait des interventions spécifiques pour établir des services de PF adaptés aux jeunes, y compris la formation des prestataires. Le Plan d'action national budgétisé de planification familiale, CÎte d'Ivoire (2015-2020) comprend des interventions spécifiques visant à élaborer des manuels de formation, à former et à superviser les prestataires, et à évaluer les performances des centres proposant des services adaptés aux jeunes :

3.1- DĂ©fis en matiĂšre de demande des services de PF

Quant aux adolescents et jeunes non en union, ils craignent de rencontrer leurs parents et d’autres adultes dans les points d’accĂšs Ă  la PF et jugent que leur utilisation de la PF est mal perçue par les prestataires qui prĂ©fĂšrent offrir les mĂ©thodes uniquement aux femmes en union. Ils ont un faible leadership et sont faiblement impliquĂ©s dans les dĂ©cisions qui concernent leur avenir...

Activité 03.1 : Formation des prestataires de 25 % des FS [formation sanitaire] pour offrir des services de PF adaptés aux adolescents et jeunes

  • Élaboration/Adaptation des manuels de formation en prise en charge des jeunes et adolescents dans les FS offrant la PF ;
  • Recensement chaque annĂ©e de 250 FS appropriĂ©es pour la prise en charge des adolescents et jeunes ;
  • Organisation annuelle de 10 sessions de formation de 5 jours de 25 prestataires en prise en charge des jeunes au niveau des chefs-lieux de rĂ©gions ;
  • Suivi des activitĂ©s de formation dans les rĂ©gions ;
  • Renforcement de l’équipement des FS pour attirer plus d’adolescents et jeunes ;
  • AmĂ©nagement des services (espace horaire, activitĂ©s, etc.
) pour prendre en compte les besoins des jeunes ;
  • Supervision des prestations offertes par les prestataires formĂ©s ;
  • Évaluation de la performance des centres offrant des services aux jeunes.

Les Standards des services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes en CĂŽte d’Ivoire (document non datĂ©) comprennent des interventions visant Ă  former les prestataires pour qu'ils aient une attitude exempte de stigmatisation et de discrimination lors de la fourniture de services adaptĂ©s aux jeunes. Ces Standards dĂ©crivent Ă©galement le droit des jeunes Ă  la vie privĂ©e et Ă  la confidentialitĂ© lors de l'accĂšs aux services:

Standard II : Tous les prestataires du PPS [Points de Prestations de Service] ont les connaissances, les aptitudes et les attitudes requises pour offrir des services adaptés aux besoins des A&J [Adolescent et Jeune].

Raisons - d’ĂȘtre :

- Les A&J dĂ©plorent le mauvais accueil, la stigmatisation et la discrimination dont ils font l’objet lorsqu’ils dĂ©sirent les services de santĂ© de la reproduction ;

- Les prestataires des PPS n’ont pas souvent la formation requise pour offrir des services adaptĂ©s aux besoins des A&J au cours de leur formation de base.

Le Plan stratĂ©gique de planification familiale (2012-2016) et le Plan stratĂ©gique de santĂ© de la reproduction (2010-2014) prĂ©voient la mĂȘme intervention pour plaider en faveur de la rĂ©duction des coĂ»ts des services de SSR pour les jeunes :

Organiser des activités de plaidoyer en direction du gouvernement pour la réduction des coûts des soins de santé sexuelle et reproductive de tous les adolescents et jeunes dans tous les établissements sanitaires.

La CÎte d'Ivoire dispose d'un environnement politique solide qui comprend les trois composantes essentielles des services de PF adaptés aux jeunes. Le pays est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique de la santĂ© de la reproduction (2010–2014) propose une stratĂ©gie visant Ă  renforcer les capacitĂ©s des communautĂ©s Ă  rĂ©pondre aux questions entourant la santĂ© sexuelle et reproductive : (SSR) :

Stratégie 3: Renforcement des capacités des individus, des ménages et des communautés en matiÚre de SR des adolescents et des jeunes

Interventions prioritaires

  1. DĂ©velopper et mettre en Ɠuvre un plan de communication sur la santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.
  2. Renforcer la capacité des relais communautaires sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes.

La StratĂ©gie nationale de dĂ©veloppement basĂ©e sur la rĂ©alisation de l'OMD (Version 4, 2007–2015) dĂ©crit les plans des campagnes de sensibilisation de la communautĂ© qui porteraient sur la rĂ©duction des grossesses chez les filles scolarisĂ©es et contiendraient des informations sur les mĂ©thodes contraceptives :

En outre, des campagnes de sensibilisation mĂ©dia et communautaires sur la santĂ© sexuelle et de la reproduction seront menĂ©es pour rĂ©duire les taux d’abandons des filles liĂ©s aux grossesses et accouchements prĂ©coces. Ces campagnes devront mettre en relief les inconvĂ©nients de la prĂ©cocitĂ© de la vie sexuelle et des comportements sexuels Ă  risque, les mĂ©thodes contraceptives, etc.

Le Plan national de dĂ©veloppement (2016–2020) prĂ©cise que l'amĂ©lioration de l'utilisation de la PF dĂ©pend de l'autonomisation des femmes et de la scolarisation des filles :

Les effets escomptĂ©s Ă  terme Ă  travers la rĂ©alisation de la « rĂ©volution contraceptive », ne seront perceptibles que si des progrĂšs notables sont rĂ©alisĂ©s dans la scolarisation et en particulier la scolarisation des jeunes filles et l’autonomisation de la femme. Ainsi, il sera question Ă  ce niveau, de garantir un meilleur accĂšs Ă  l’éducation pour toutes les jeunes filles et de favoriser l’autonomisation de la femme Ă  travers des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenu.

La Politique nationale de population (2015) a pour objectif spécifique de promouvoir l'accÚs universel à la SSR pour les femmes et les filles :

Objectif gĂ©nĂ©ral 4: Assurer l’autonomisation de la femme et l’équitĂ© de genre

Objectif spécifique 4.1 Réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre

Pour ce faire, il faut : dĂ©fendre l’accĂšs universel Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive, en particulier pour les femmes, les filles et les jeunes, y compris pendant les pĂ©riodes de conflits et de situations d’urgence ;

Le Protocole des services de la santé de la reproduction aborde également la question de l'implication des parents, des communautés et des éducateurs dans les activités de sensibilisation à la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.

Le pays est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car les politiques de CÎte d'Ivoire prévoient des activités d'intervention spécifiques pour renforcer le soutien communautaire en faveur des services de PF adaptés aux jeunes, et lutter contre les normes de genre.

La StratĂ©gie nationale de santĂ© des adolescents et des jeunes (2016-2020) se rĂ©fĂšre Ă  une interdiction de l’exigence du consentement de tiers pour les jeunes souhaitant recourir Ă  la contraception :

A law permits adolescents and youth to use contraceptives without third party consent.

Cependant cette Loi n’est pas identifiĂ©e par un intitulĂ© et n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e. Selon les Lignes directrices nationales pour la planification familiale en Éthiopie (2020), les adolescentes devraient bĂ©nĂ©ficier de services sans recours au consentement de leurs parents :


it should be clear that adolescents get service without mandatory parental and guardian authorization/notification. Similarly, “for a woman to get FP services no third-party authorization is required including spousal approval” and providers should affirm that individual decision respected.

Les politiques nationales soutiennent l’accĂšs aux services de planification familiale sans recours au consentement des parents ou du conjoint. Ainsi, l’Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

En Éthiopie, les documents politiques reconnaissent les droits des jeunes de bĂ©nĂ©ficier des services de PF ainsi que l’obstacle que peuvent constituer les prĂ©jugĂ©s des prestataires. La StratĂ©gie nationale de santĂ© des adolescents et des jeunes (2016–2020) dĂ©clare :

When adolescents and youth attempt to utilize services, they encounter unfriendly environments including breaches in confidentiality, judgmental and disapproving attitudes relating to sexual activity and substance use, and discrimination. This results in failure to provide important services and increase the vulnerability of particular groups.

La StratĂ©gie dĂ©finit Ă©galement de nombreuses actions prioritaires Ă  mener pour encourager les prestataires Ă  faire preuve d’une attitude bienveillante :

  • Build the capacity of health providers to manage and AYFHS provide [Adolescent and Youth Friendly Health Services] with a compassionate, respectful and caring manner
  • Promote supportive attitudes and behavior by health workers to better engage adolescents and youth in health care services and programs

Bien que ces dĂ©clarations constituent une Ă©tape positive, la StratĂ©gie n’oblige pas explicitement les prestataires Ă  proposer des services adaptĂ©s aux jeunes en faisant abstraction de leur jugement ou de leurs prĂ©jugĂ©s. Toutefois, les Normes sur les services de santĂ© reproductive adaptĂ©s aux jeunes et le paquet de prestation de services minimum sur les services de SR adaptĂ©s aux jeunes - Recommandation en matiĂšre de prestation de service (document non datĂ©), qui incluent la PF, obligent les prestataires Ă  fournir les services conformĂ©ment aux dĂ©finitions de l’OMS des services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents, notamment :

Adolescent friendly health care providers who
are non-judgmental and considerate[,] easy to relate to and trust worthy.

Les Lignes directrices nationales pour la planification familiale en Éthiopie (2020) reconnaissent Ă©galement que les professionnels de la santĂ© doivent fournir des services impartiaux :

Clients also have the right to access the broadest range of contraceptives to choose and change when they need or encounter any side effects from an earlier method. Health professionals should provide an unbiased counseling service to ensure full, free and informed choice to ensure method mix.




In this context, it should be clear that adolescents get service without mandatory parental and guardian authorization/notification. Similarly, “for a woman to get FP services no third-party authorization is required including spousal approval” and providers should affirm that individual decision respected.

L’Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur car l’environnement politique prĂ©voit des dispositions qui dissuadent les prestataires de porter un jugement ou d’opĂ©rer toute discrimination.

 

Les politiques examinĂ©es se penchent en dĂ©tail sur le droit des jeunes d’accĂ©der aux services de PF, quel que soit leur Ăąge. Les Lignes directrices nationales pour la planification familiale en Éthiopie (2020) reconnaissent une approche fondĂ©e sur les droits qui confĂšre aux patients la facultĂ© de choisir la mĂ©thode la plus appropriĂ©e, quel que soit leur Ăąge, allant jusqu’à exiger des prestataires l’utilisation d’une fiche conseil pour informer le/la patiente, s’il s’agit d’un adolescent de son libertĂ© Ă  choisir son mĂ©thode ». Elles insistent Ă©galement sur le droit d’accĂ©der aux services de planification familiale sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge ou sur d’autres critĂšres non mĂ©dicaux :

Equity and non-discrimination: Individuals have the ability to access comprehensive contraceptive services free from discrimination, coercion and violence. FP services should not vary by non-medically indicated characteristics, such as age, geography, language, ethnicity, disability, HIV status, income, and marital or other status.

De mĂȘme, les Normes sur les services de santĂ© reproductive adaptĂ©s aux jeunes et paquet de prestation de services minimum sur les services de SR adaptĂ©s aux jeunes. Recommandation en matiĂšre de prestation de service (document non datĂ©) interdisent expressĂ©ment de prendre l’ñge en considĂ©ration :

Any person male or female who can conceive or cause conception regardless of age or marital status is eligible for family planning services including family planning counseling and advice.

Sur la base de ces inclusions, l'Éthiopie est placĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur. Les documents politiques reconnaissent directement les droits des jeunes Ă  recevoir des services de PF.

Les Lignes directrices nationales pour les services de planification familiale en Éthiopie (2020) comprennent le droit d'accĂ©der aux services de PF indĂ©pendamment du statut matrimonial :

Equity and non-discrimination: Individuals have the ability to access comprehensive contraceptive services free from discrimination, coercion and violence. FP services should not vary by non-medically indicated characteristics, such as age, geography, language, ethnicity, disability, HIV status, income, and marital or other status.

Les Lignes directrices nationales reconnaissent Ă©galement le contexte unique des adolescents et des jeunes utilisant la planification familiale et confirment que les services doivent ĂȘtre accessibles quel que soit l’état matrimonial :

Unmarried and married youth may have different sexual, FP, and other SRH needs. FP services can create an opportunity to discuss STIs, HIV, GBV, and other SRH issues. Because of ignorance and psychological and emotional immaturity, adolescents and youths’ compliance with the use of FP methods may not be optimal. In light of these facts, FP services need to be adolescent and youth-friendly and be accessible irrespective of their age and marital status. This implies services to be unbiased, non-discriminatory, affordable, confidential, convenient, and comprehensive.

L'Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur, car ses politiques pertinentes encouragent directement les jeunes mariĂ©s et cĂ©libataires Ă  bĂ©nĂ©ficier de services de PF.

 

Les politiques éthiopiennes soutiennent l'accÚs des jeunes à toute une gamme de méthodes de PF, indépendamment de l'ùge et du statut matrimonial. Les Normes sur les services de santé reproductive adaptés aux jeunes et paquet de prestation de services minimum sur les services de SR adaptés aux jeunes. Recommandation en matiÚre de prestation de service (document non daté), énoncent un objectif visant à :

To enable youth [to] have access to a range of contraceptive methods and information so that they would be able to decide on when and how they would be able to have children and get protected from unplanned pregnancy


Ces Normes affirment en outre l’accĂšs des jeunes Ă  l’ensemble des mĂ©thodes contraceptives :

Ensure availability and accessibility of all types of modern contraceptives, including LARC, for adolescents and youth who are sexually active.

Les Lignes directrices nationales pour la planification familiale en Éthiopie (2020) confirment que l’offre de mĂ©thodes contraceptives rĂ©pond aux critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale les plus rĂ©cents Ă©tablis par l’Organisation mondiale de la SantĂ©, permettant aux adolescentes et aux jeunes d’avoir accĂšs Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives, notamment aux mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles, sans distinction d’ñge, de statut matrimonial ou de paritĂ©.

L'Éthiopie est placĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que l'environnement politique en Éthiopie encourage l'accĂšs des jeunes Ă  la CU. La StratĂ©gie nationale de la santĂ© de la reproduction des adolescents et des jeunes (2016–2020) stipule explicitement une intervention prioritaire pour distribuer la CU :

Increase access to quality contraceptive services, including emergency contraception, through social marketing.

Les Normes sur les services de sante reproductive incluent également la CU dans la paquet complets de santé sexuelle et reproductive auquel les jeunes devraient avoir accÚs.

La StratĂ©gie nationale de santĂ© des adolescents et des jeunes (2016-2020) prĂ©voit une intervention prioritaire pour une « Ă©ducation complĂšte sur les compĂ©tences de vie, la vie familiale et la sexualitĂ© », avec pour objectif d’élargir l’accĂšs Ă  l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) Ă  62,5 % des adolescents et des jeunes d’ici 2020. AprĂšs avoir relevĂ© les faiblesses de la mise en Ɠuvre de l’éducation Ă  la sexualitĂ© jusqu’à prĂ©sent, la StratĂ©gie identifie des actions prioritaires ayant trait Ă  certaines des composantes essentielles de l’ECS dĂ©finies par le FNUAP, notamment la nĂ©cessitĂ© d’atteindre les jeunes non scolarisĂ©s et vulnĂ©rables. Toutefois, plusieurs des composantes essentielles de l’ECS dĂ©finies par le FNUAP, telles qu’une approche intĂ©grĂ©e de l’égalitĂ© des genres et la garantie d’informations exactes du point de vue scientifique sur la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), ne sont pas traitĂ©es dans ces actions prioritaires.

Le Cadre du programme sur la santĂ© en milieu scolaire (2017) donne des orientations supplĂ©mentaires sur la mise en Ɠuvre d’une Ă©ducation sexuelle. Le Cadre prĂ©voit la SSR parmi ses dix paquets :

Package 6: Sexual and reproductive health (SRH) services

Access to SRH services is a primary concern of adolescent and youth due to the sensitive nature and risk of sex and sexuality issues. In this package, age appropriate SRH information and education will be provided at each level of school. The provision of SRH services will be comprehensive and rights based. Comprehensive SRH rights state that services should be voluntary, informed, and affordable.

The major focus of the SRH package will occur in the 2nd cycle education and will focus on sexual health education and health behavior promotion, including information on delaying and abstaining sexual activity. 
. At the secondary school level, students seeking HIV testing and sexually active students seeking contraceptive services like condoms, oral contraceptives (including emergency contraception), injectables, and implants will be referred to the nearby health facility.

Le Cadre mentionne les neuf composantes essentielles dĂ©finies par le FNUAP, soit dans ses principes directeurs, soit parmi les activitĂ©s qu’il propose, mais le programme est limitĂ© en ce qui concerne de l’enseignement sur la sexualitĂ©, le comportement sexuel et la santĂ© de la reproduction.

Comme la StratĂ©gie nationale de santĂ© des adolescents et des jeunes (2016–2020), d'autres politiques suggĂšrent qu'un accent accru sera placĂ© sur l'Ă©ducation des jeunes Ă©thiopiens Ă  l'Ă©gard de la PF. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de la planification familiale en Éthiopie (2015/16–2020) prĂ©voit une intervention qui vise une collaboration avec le ministĂšre de l'Éducation pour renforcer l'Ă©ducation Ă  la sexualité :

MC1.4 Advocate with the MOE [Ministry of Education] to assess the capacity of schools to integrate SRH and family planning into the curriculum, including sexual education in the school health programme.

En outre, le Programme de développement du secteur de l'éducation V (2015/16-2019/20) propose de réviser le programme scolaire en y intégrant les compétences de la vie courante pour sensibiliser à l'éducation sexuelle :

The revision will address the needs of both males and females and will integrate life skills to increase awareness of issues such as HIV/AIDS, sexual education and DSA [drug and substance abuse], to help all students to lead safe and healthy lives. The curriculum revision will also pay attention to co-curricular activities and structures, to improve linkages and efficiency in the delivery of life skills training through formal and informal channels.

L'Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour l'indicateur relatif Ă  l'ECS. Les politiques soutiennent directement une forme d'Ă©ducation sexuelle et indiquent que l'Ă©laboration d'un programme de formation plus vaste est une prioritĂ© pour le pays.

L'environnement politique en Éthiopie est largement favorable Ă  la fourniture de services de PF adaptĂ©s aux jeunes. Les diffĂ©rentes politiques examinĂ©es intĂšgrent les services de PF adaptĂ©s aux jeunes.

La StratĂ©gie nationale de santĂ© reproductive (2016-2020) traite de la nĂ©cessitĂ© d’adapter les services aux besoins des jeunes. Elle dĂ©crit des interventions stratĂ©giques visant Ă  amĂ©liorer l'accĂšs Ă  l'information, Ă  l'Ă©ducation et aux services en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), y compris la formation des prestataires :

  • Train health workers on adolescent-friendly health care to improve skills on providing quality adolescent and youth-friendly  SRH [sexual and reproductive health] information and services.
  • Train the HEWs [health extension workers] on providing appropriate SRH information and services as per the standard.
  • Develop and distribute job-aids for health workers including HEWs in all health facilities

Pour aborder de maniĂšre exhaustive l'Ă©ventail des problĂšmes de santĂ© auxquels sont confrontĂ©s les jeunes en Éthiopie, le ministĂšre de la SantĂ© a Ă©largi la portĂ©e de la politique de santĂ© des adolescents la plus rĂ©cente, la StratĂ©gie nationale de la santĂ© de la reproduction des adolescents et des jeunes (2016-2020). La SSR demeure une caractĂ©ristique clĂ© de cette politique, qui vise Ă  augmenter la prĂ©valence contraceptive chez les jeunes, Ă  rĂ©duire les besoins non satisfaits de la contraception moderne et Ă  rĂ©duire les grossesses involontaires chez les adolescentes.

Les Normes sur les services de santé reproductive adaptés aux jeunes et le paquet de prestation de services minimum sur les services de SR adaptés aux jeunes,- Recommandation en matiÚre de prestation de service (document non daté) détaillent les éléments spécifiques de la prestation de services adaptés aux jeunes qui correspondent aux composantes clés:

SRH services for the youth should be provided at an affordable cost or for those who cannot pay for free.

Provision of very essential services like counseling, pregnancy and HIV testing, dispensing of different contraceptive methods should be carried out as much as possible by a single service provider or in an arrangement that ensures the privacy of the youth client.

Health workers are trained to provide services in a non-judgmental and friendly way.

Les Lignes directrices nationales pour la planification familiale en Éthiopie (2020) dĂ©crivent l’approche fondĂ©e sur les droits de la prestation de services du pays, qui fait rĂ©fĂ©rence au droit de chacun de disposer de son corps, de sa sexualitĂ© et de sa capacitĂ© reproductive, y compris « le droit Ă  la vie privĂ©e et Ă  la confidentialitĂ© ». Elles dĂ©finissent Ă©galement les normes minimales en matiĂšre de services de planification familiale de qualitĂ©, notamment la formation continue du personnel de santĂ©, la prestation de services sans prĂ©jugĂ© ni jugement, la garantie du respect de la vie privĂ©e et de la confidentialitĂ© dans les diffĂ©rents espaces et les relations prestataire-patiente, et la fourniture de mĂ©thodes contraceptives Ă  un coĂ»t abordable.

Les trois composantes clĂ©s de la prestation de services de contraception adaptĂ©s aux jeunes sont reconnues dans les politiques examinĂ©es. Ainsi, l'Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

L'importance de renforcer le soutien de la communautĂ© en faveur des services de PF adaptĂ©s aux jeunes figure dans les interventions prioritaires de la StratĂ©gie nationale de santĂ© des adolescents et des jeunes, (2016–2020) :

  • Leverage existing community health structures to provide adolescent and youth health information and age appropriate CSE [comprehensive sexuality education]—utilize the Health Extension Program involving Health Extension Workers and Health Development Army
  • Undertake community-based initiatives for demand creation through peers, health extension workers, counselors and others
  • Strengthen and engage community-based forums and faith-based organizations, including religious institutions, one-to-five networks, and community support groups, in improving adolescent health
  • Strengthen community involvement in prevention of early and unintended pregnancy
  • Promote education of parents and the community on the health and rights of adolescents and youth

Cette Stratégie reconnaßt les inégalités entre les genres et propose des actions prioritaires pour y remédier :

  • Mainstream gender and address its concerns in all adolescent and youth health programs
  • Empower adolescents to challenge gender stereotypes, discrimination and violence within peers/families, educational institutions, workplaces and public spaces
  • Assess and identify key structural forces that affect health and drive disparities, including gender-related structural and institutional biases across sectors

Le soutien de la communautĂ© en faveur de la santĂ© sexuelle et reproductive des jeunes est mis en avant dans d’autres documents, notamment les Normes sur les services de santĂ© reproductive adaptĂ©s aux jeunes et le paquet de prestation de services minimum sur les services de SR adaptĂ©s aux jeunes - Recommandation en matiĂšre de prestation de service (document non datĂ©). L'Éthiopie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte, car les documents stratĂ©giques examinĂ©s traitent en dĂ©tail du renforcement du soutien communautaire en faveur des services de PF pour les jeunes et abordent les normes de genre.

Comme il n’existe ni loi ni politique qui traite du consentement des parents ou de l’époux pour l’accĂšs des jeunes aux services de PF, la GuinĂ©e est classĂ©e dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Le Plan national de dĂ©veloppement sanitaire (2015-2024) vise Ă  intĂ©grer les services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) pour les jeunes dans les Ă©tablissements de santĂ© avec l'objectif spĂ©cifique de rĂ©duire les expĂ©riences de stigmatisation ou de jugement Ă  l’égard des jeunes :

80 % des ados jeunes utiliseront les services de santé sexuelle et reproductive sans stigmatisation ni jugement.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale de la GuinĂ©e (2019-2023) aborde Ă©galement le jugement des prestataires auquel les jeunes sont confrontĂ©s :

DeuxiĂšmement, l’offre de services de PF est inadaptĂ©e aux jeunes. Le personnel soignant des centres ne sait pas comment les recevoir. On peut citer en exemple le manque de confidentialitĂ© et mĂȘme parfois des jugements sĂ©vĂšres de la part du personnel des centres.

Cependant, l'environnement politique guinéen n'interdit pas explicitement aux prestataires de faire part de leurs préjugés personnels ou de faire preuve de discrimination. Les Normes et procédures en santé de la reproduction (2016) utilisent une terminologie directe à propos de la conduite des prestataires dans le dépistage du VIH/sida, affirmant que ceux-ci doivent éviter la stigmatisation et la discrimination. Pour que la Guinée soit placée dans la catégorie verte, une déclaration similaire à celle élaborée pour les services VIH/sida, est nécessaire, indiquant que les prestataires ne doivent pas user de préjugés personnels et de discrimination envers les jeunes dans les services de PF. La Guinée est classée dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La Loi portant la santé de la reproduction (2000) stipule que la santé de la reproduction (SR) est un droit garanti pour tous les individus, quel que soit leur ùge :

Article 2: CaractÚre universel du droit à la santé de la reproduction

Tous les individus sont Ă©gaux en droit et dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de la reproduction. Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, la situation matrimoniale ou sur toute autre considĂ©ration.

Par ailleurs, les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2013) stipulent que les jeunes ont le droit d'accéder à des services de santé de qualité, quel que soit leur ùge :

L’élaboration des prĂ©sents standards de services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et jeunes (SSAAJ) a Ă©tĂ© guidĂ©e par les principes suivants :


Le respect des droits humains et en particulier le droit des adolescents/jeunes Ă  l’accĂšs aux services de santĂ© de qualitĂ© sans aucune discrimination liĂ©e Ă  leur Ăąge, sexe, religion ou condition sociale.

Les Standards de services comprennent la contraception dans le paquet minimum de services pour les adolescents et soutiennent l'accÚs des jeunes à ces services quel que soit leur ùge. La Guinée est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi portant la santé de la reproduction (2000) stipule que la santé reproductive (SR) est un droit garanti pour tous les individus, quel que soit leur ùge :

Article 2 : CaractÚre universel du droit à la santé de la reproduction

Tous les individus sont Ă©gaux en droit et dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de la reproduction. Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, la situation matrimoniale ou sur toute autre considĂ©ration.

Cette déclaration contredit quelque peu la terminologie présentée ailleurs dans la loi qui fait référence aux couples mariés pour définir la SR :

Par SantĂ© de la Reproduction
 elle suppose que toute personne se trouvant dans un lien de mariage peut mener une vie sexuelle satisfaisante en toute sĂ©curitĂ©, qu'elle est capable de procrĂ©er en toute libertĂ©. Cette derniĂšre condition implique d'une part que les conjoints ont le droit d'ĂȘtre informĂ©s et d'utiliser la mĂ©thode de planification ainsi que d'autres mĂ©thodes de planification non contraires Ă  la loi.

Il existe une certaine confusion car la loi élargit l'accÚs aux services de PF indépendamment du statut matrimonial, mais place un accent particulier sur les droits des couples mariés. Par conséquent, la Guinée est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2013) soulignent le paquet minimum de services à l'attention des adolescents, qui mettent à la disposition des jeunes l'ensemble des méthodes contraceptives. Cependant, ces Standards de services ne précisent pas que ces méthodes incluent les méthodes à longue durée d'action réversibles (MLDAR).

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale de la GuinĂ©e (2019-2023) prĂ©voit de cibler les jeunes dans le cadre de la prestation de services de PF en Ă©largissant la gamme de mĂ©thodes, notamment le recours accru aux MLDAR :

Objectif 2 : Garantir la couverture en offre des services de PF/EN [espacement des naissances] et accĂšs aux services de qualitĂ© en renforçant la capacitĂ© des prestataires publics, privĂ©s et communautaires et en ciblant les jeunes des zones rurales et enclavĂ©es avec l’élargissement de la gamme des mĂ©thodes, y compris la mise Ă  l’échelle des MLDA et PFPP [planification familiale du post-partum], l’amĂ©lioration des services et prestations adaptĂ©s aux besoins des jeunes notamment dans les infirmeries scolaires et universitaires sans oublier la prise en charge de la PF intĂ©grĂ©e dans les autres services de SR [santĂ© reproductive] (PF postpartum, SAA[soins aprĂšs avortement], VIH, Vaccination, Fistules, Paludisme, etc
)

Le Plan prĂ©voit la fourniture de MLDAR aux jeunes, mais l’environnement politique de la GuinĂ©e n’exige pas des prestataires de santĂ© qu’ils proposent ces mĂ©thodes quel que soit l’ñge. La GuinĂ©e est donc classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

En Guinée, l'accÚs à l'information et à l'éducation sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) est un droit reconnu décrit dans la Loi portant la santé de la reproduction (2000) :

Article 4: Droit Ă  l'information et Ă  l'Ă©ducation

Tout individu, tout couple a le droit à l'information et à l'éducation relative aux risques liés à la procréation et à l'efficacité de toutes les méthodes de régulation des naissances.

Plusieurs politiques dĂ©crivent des plans visant Ă  introduire les programmes d'Ă©ducation sexuelle dans les Ă©coles. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de la planification familiale (2019-2023) prĂ©voit la mise en Ɠuvre d’une approche par l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) pour amĂ©liorer les connaissances des jeunes en matiĂšre de SSR :

A1. Mise en place d’une approche d’Éducation ComplĂšte Ă  la SexualitĂ© (ECS) pour les jeunes scolarisĂ©s et non/dĂ©scolarisĂ©s ou en situation de vulnĂ©rabilitĂ©.

Activités :

  • Produire un argumentaire en faveur de l’éducation complĂšte des adolescents et des jeunes en collaboration avec les leaders religieux pour renforcer les modules complĂ©mentaires sur la SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes Ă  intĂ©grer dans l’enseignement des Ă©lĂšves par un consultant pendant 10 jours
  • Faire un plaidoyer en direction du SecrĂ©tariat d’Etat chargĂ© des Affaires Religieuses, de l’Education Nationale, du MASEF [MinistĂšre de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Famille] (MAPF ET L’ENFANCE), de la SociĂ©tĂ© Civile et des Relations avec le Parlement et de la Jeunesse, etc., pour l’intĂ©gration des modules des SRAJ dans les curricula de formation
  • Élaborer et multiplier les supports Ă©ducatifs (affiches, dĂ©pliants, boĂźte Ă  image
) sur l’éducation complĂšte ciblĂ©e
  • Adapter et traduire les modules pour une formation des adolescent(e)s et des jeunes non scolarisĂ©s en arabe et 3 langues nationales
  • Identifier et former 20 enseignants expĂ©rimentĂ©s pour assurer la formation des formateurs
  • Animer 5 sessions de formation des enseignants

L'une des composantes essentielles de l'ECS consiste à atteindre les jeunes aussi bien dans les milieux informels que dans les milieux formels. La Feuille de route nationale pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile (2012-2016) et le Plan stratégique en santé et développement des adolescents et des jeunes en Guinée (2015-2019) décrivent des plans destinés aux jeunes, qu'ils soient scolarisés ou non, afin de leur enseigner l'éducation sexuelle en plus de campagnes de sensibilisation plus larges pour diffuser les informations sur la SSR.

Une autre composante essentielle de l'ECS vise Ă  renforcer le plaidoyer et l'engagement civique. Le Plan stratĂ©gique met l'accent sur la participation des jeunes Ă  la conception et Ă  la mise en Ɠuvre des programmes de santĂ©, mais il ne comprend pas d'actions visant Ă  les Ă©duquer sur le plaidoyer et l'engagement civique au sein d'un programme d'ECS.

Les politiques de la GuinĂ©e ne dĂ©crivent pas les Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques qui doivent ĂȘtre inclus dans un programme d'Ă©ducation sexuelle, Ă  part atteindre les jeunes dans des milieux formels et informels. Par consĂ©quent, la GuinĂ©e est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

L'environnement politique de la Guinée est prometteur dans sa reconnaissance de l'importance des services de santé adaptés aux jeunes, mais il ne décrit pas les trois composantes clés de la fourniture des services de contraception adaptés aux adolescents.

Les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2013) soulignent que les adolescents sont confrontés à la discrimination des prestataires lorsqu'ils recherchent des services de santé sexuelle et reproductive (SSR). Pour remédier à cette situation, les Standards de services comprennent un objectif visant à garantir que les prestataires sont formés pour offrir des services adaptés aux jeunes :

Tous les prestataires ont les connaissances, les compétences, et les attitudes positives (requises) pour offrir des services adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes.

Le Plan d'action national budgétisé de planification familiale en Guinée (2019-2023) définit un objectif spécifique visant à améliorer les capacités des prestataires de services de PF adaptés aux jeunes :

A2. Renforcement de l'enseignement de la PF dans les écoles et facultés de formation en santé

  • Élaborer/adapter des manuels de formation en prise en charge des jeunes et des adolescents dans les FS [formation sanitaire] offrant la PF
  • Identifier et Ă©valuer la performance des OSC [organisations de la sociĂ©tĂ© civile] actives dans la lutte contre l’infection VIH/sida chez les jeunes et recenser chaque annĂ©e 20 FS appropriĂ©es pour la prise en charge des adolescents et des jeunes
  • Renforcer l’équipement des FS pour offrir des services aux adolescents et aux jeunes
  • AmĂ©nager les services (espace horaire, activitĂ©s, etc.
) pour prendre en compte les besoins des jeunes
  • Superviser les prestations offertes par les prestataires formĂ©s

Les Normes et procĂ©dures en santĂ© de la reproduction (2016) dĂ©crivent les procĂ©dures que les prestataires devraient respecter lorsqu'ils rencontrent les jeunes Ă  chaque niveau du systĂšme de santĂ©. Par exemple, le document encourage les prestataires Ă  Ă©couter les jeunes avec attention. Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© maternelle, du nouveau-nĂ©, de l'enfant, de l'adolescent et des jeunes (2016-2020) comprend des activitĂ©s visant Ă  renforcer les capacitĂ©s des prestataires de services adaptĂ©s aux jeunes et Ă  lutter contre la stigmatisation qu’ils peuvent subir :

6.5: SantĂ© reproductive et sexuelle des adolescents et jeunes : AmĂ©lioration de l’accĂšs des adolescents et jeunes Ă  des services adaptĂ©s Ă  leurs besoins du point de vue santĂ©, Ă©ducation, emploi et information


Interventions :

Renforcement des capacités des prestataires en santé et développement des adolescents et jeunes y compris la lutte contre la stigmatisation des ados/jeunes dans les structures.

Un principe directeur est compris dans les Standards de services et concerne le respect de la confidentialité et de l'intimité des jeunes. Pourtant, les politiques guinéennes n'abordent pas de maniÚre appropriée la fourniture de services gratuits ou subventionnés. Les Standards de services contiennent une intervention visant à faire en sorte que les produits de santé soient abordables pour les adolescents, sans pour autant traiter spécifiquement du coût des services de PF. Par conséquent, la Guinée est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

L'une des cinq normes générales décrites dans les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2013) porte sur les activités planifiées pour mobiliser les communautés autour de services adaptés aux jeunes, notamment les services de contraception :

Standard 4: La communautĂ© - y compris les adolescents et les jeunes - facilite la mise en place et l’utilisation des services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes [SSAAJ].

  1. Les organisations Ă  base communautaire, les leaders communautaires, les enseignants, les agents communautaires, assistants sociaux et les associations de jeunes sont mobilisĂ©s autour des PPS [points de prestation de services] pour faciliter l’utilisation des services de santĂ© par les adolescents et les jeunes
  2. Les organisations Ă  base communautaire, les leaders communautaires et les enseignants, les agents communautaires/assistants sociaux et les associations de jeunes, sont orientĂ©s en vue de faciliter l’utilisation des PPS par les A&J [les adolescents et les jeunes]
  3. Les leaders communautaires/parents encouragent les A&J Ă  utiliser les SSAAJ.

Le Plan stratĂ©gique en santĂ© et dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes en GuinĂ©e (2015-2019) mentionne le renforcement des capacitĂ©s dans les communautĂ©s et l’attention aux normes de genre. En revanche, ce document n'est pas spĂ©cifique aux services de santĂ© sexuelle et reproductive pour les jeunes et ne dĂ©crit pas leur accĂšs Ă  la contraception, car il se rĂ©fĂšre plutĂŽt aux services de santĂ© des jeunes en gĂ©nĂ©ral. Les Standards de services font rĂ©fĂ©rence Ă  l'intĂ©gration de la dimension de genre, mais sans dĂ©tails.

Le pays est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur car les politiques de la Guinée décrivent une stratégie détaillée pour renforcer le soutien communautaire, mais pas pour aborder les normes de genre dans l'accÚs des jeunes à la PF.

Dans sa description de la situation actuelle en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) en HaĂŻti, le Plan stratĂ©gique national de santĂ© sexuelle et reproductive (2019-2023) relĂšve que les jeunes et les adolescents de moins de 18 ans ont un accĂšs limitĂ© aux services de santĂ© sans l’autorisation de leurs parents. Le Plan ne prĂ©cise pas si cet accĂšs limitĂ© est dĂ» Ă  un environnement politique peu favorable ou Ă  un environnement socioculturel. En l'absence de clartĂ© des politiques en ce qui concerne le consentement des parents et de mention du consentement de l’époux, HaĂŻti est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Le Manuel de normes en planification familiale et en soins maternels (2009) Ă©tablit le droit de chacun y compris des adolescentes et des jeunes, d’utiliser la mĂ©thode contraceptive de son choix parmi une gamme complĂšte de mĂ©thodes disponibles et sans influence de la part du/de la prestataire. Il y est Ă©galement indiquĂ© que les prestataires devraient crĂ©er un environnement permettant aux patients d’exprimer leurs besoins en toute sĂ©curitĂ© :

ÉLÉMENT I : CHOIX DE LA MÉTHODE

Le client doit pouvoir obtenir la mĂ©thode de son choix. Aussi, l’Institution doit veiller Ă  ce qu’il n’y ait pas de biais au niveau de l’offre des mĂ©thodes pour ne pas influencer le choix du client. De plus, l’Institution doit assurer la disponibilitĂ© d’une grande gamme de mĂ©thodes pour faciliter et satisfaire le choix du client, puisque les besoins de mĂ©thode spĂ©cifique varient avec l’ñge, le statut matrimonial, la paritĂ© de la femme et le sexe. 




ELEMENT IV : RELATIONS INTER-PERSONNELLES : CLIENT / PRESTATAIRE.

Des relations empreintes de cordialitĂ© entre le personnel et le client comptent beaucoup pour induire la satisfaction du client. Que ce soit au niveau de l’accueil pour l’inscription et l’enregistrement, que ce soit lors du Counseling ou de l’examen clinique, le personnel doit faire preuve d’empathie, de respect pour le client. L’environnement de la consultation doit prĂ©senter un cachet d’intimitĂ© et de confidentialitĂ©. Le client doit ĂȘtre mis en confiance pour l’inciter Ă  exprimer sans rĂ©serve ses besoins.

Bien que le Manuel de normes stipule que les établissements de santé devraient veiller à ce que le choix ne soit pas influencé, il ne précise pas clairement que les prestataires sont tenus de fournir aux jeunes des services de planification familiale prescrits par un médecin sans préjugé ni discrimination. Haïti est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Le Manuel de normes en planification familiale et en soins maternels (2009) inclut les femmes en ùge de procréer qui sont sexuellement actives ainsi que les jeunes ayant des besoins en matiÚre de santé sexuelle et reproductive parmi les bénéficiaires des services de planification familiale :

Les bénéficiaires des services sont :

1) Les couples qui dĂ©sirent ĂȘtre informĂ©s en matiĂšre de planification familiale ou la pratiquer.

2) Les femmes qui ont des besoins en Santé de la Reproduction et sexuelle.

3) Les femmes en Ăąge de procrĂ©er sexuellement actives et qui veulent Ă©viter une grossesse non dĂ©sirĂ©e, ou qui cherchent Ă  espacer leurs grossesses et qui sont donc Ă  la recherche d’une mĂ©thode d’espacement des naissances.

4) Les hommes en Ăąge de procrĂ©er qui veulent assurer eux-mĂȘmes ou partager avec leur partenaire la responsabilitĂ© du contrĂŽle des naissances, soit en choisissant une mĂ©thode masculine, soit en encourageant leur partenaire Ă  choisir et Ă  utiliser une mĂ©thode contraceptive efficace.

5) Les hommes et les femmes qui ne veulent plus avoir d’enfants et qui optent pour une mĂ©thode dĂ©finitive de contraception chirurgicale.

6) Les jeunes qui ont des besoins en santé sexuelle et en Santé de la Reproduction.

7) Les couples qui ont besoin de procréation.

Comme le Manuel soutient l'accÚs des jeunes à la planification familiale, Haïti est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© sexuelle et reproductive (2019-2023) comprend une stratĂ©gie multisectorielle visant Ă  amĂ©liorer le cadre juridique pour soutenir le recours des jeunes aux services de santĂ© sexuelle et reproductive. Cependant, comme aucune politique actuelle favorisant leur accĂšs aux services de PF indĂ©pendamment de leur situation matrimoniale n’a pu ĂȘtre identifiĂ©e, HaĂŻti est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Le Manuel de normes en planification familiale et en soins maternels (2009) inclut les jeunes parmi les bénéficiaires des services de planification familiale :

Les bénéficiaires des services sont :




6) Les jeunes qui ont des besoins en santé sexuelle et en Santé de la Reproduction.

Le Manuel indique en outre que les patients doivent pouvoir recourir aux mĂ©thodes de leur choix, en prĂ©cisant que les Ă©tablissements de santĂ© doivent assurer un large Ă©ventail d’options contraceptives pour faciliter le choix des patients :

ÉLÉMENT I : CHOIX DE LA MÉTHODE Le client doit pouvoir obtenir la mĂ©thode de son choix. Aussi, l’Institution doit veiller Ă  ce qu’il n’y ait pas de biais au niveau de l’offre des mĂ©thodes pour ne pas influencer le choix du client. De plus, l’Institution doit assurer la disponibilitĂ© d’une grande gamme de mĂ©thodes pour faciliter et satisfaire le choix du client, puisque les besoins de mĂ©thode spĂ©cifique varient avec l’ñge, le statut matrimonial, la paritĂ© de la femme et le sexe.

Le Manuel présente toutes les méthodes disponibles, avec des précisions sur la façon dont elles fonctionnent, leur efficacité, leurs avantages et leurs inconvénients, y compris les effets secondaires, l'éligibilité et les limites. Les documents politiques haïtiens incluent les jeunes parmi les bénéficiaires de la planification familiale et soutiennent leur accÚs à un éventail de méthodes, y compris les méthodes à longue durée d'action réversibles, Haïti est donc classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) n’est pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que le Manuel inclut Ă©galement la CU dans la liste des mĂ©thodes.

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© des jeunes et adolescents (2014-2017) mentionne l’élaboration d'un programme d'Ă©ducation sexuelle par le ministĂšre de l'Éducation et de la Formation professionnelle comme une opportunitĂ© pour soutenir la santĂ© des jeunes. Le Plan dĂ©finit notamment un objectif visant Ă  responsabiliser les jeunes dans leur comportement sexuel et dĂ©crit de multiples interventions autour de l'Ă©ducation sexuelle dans des cadres formels et informels :

4.4 Habiliter les jeunes à une sexualité responsable. Interventions

4.4.1 Appui au MENFP [MinistĂšre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle] pour l’implantation d’un programme d’éducation sexuelle dans les Ă©coles.

4.4.2 Formation/recyclage de trois formateurs de pairs Ă©ducateurs par section communale en partenariat avec les ONG [organisations non-gouvernementales] Ɠuvrant dans le domaine de la santĂ© des jeunes et des adolescents.

4.4.3 Recensement des organisations de jeunes.

4.4.4 Formations des jeunes par les pairs Ă©ducateurs au niveau des associations, groupements de jeunes et autres initiatives de jeunes.

4.4.5 Implantation d’une ligne tĂ©lĂ©phonique d’informations santĂ© jeunes et adolescent.

4.4.6 Diffusion d’informations santĂ© et santĂ© sexuelle des jeunes sur un rĂ©seau social (FACE Book).

4.4.7 Diffusion d’informations dans le cadre de l’organisation de JournĂ©es rĂ©crĂ©atives et de grandes mobilisations de jeunes et d’adolescents.

4.4.8 Célébration de la Journée internationale de la jeunesse.

Le Plan stratégique national de santé sexuelle et reproductive (2019-2023) vise à renforcer les connaissances des jeunes ùgés de 10 à 24 ans sur le thÚme de la santé sexuelle. Les activités d'intervention comprennent le renforcement du programme d'éducation sexuelle existant dans les écoles :

Activités :

  • DĂ©velopper une stratĂ©gie de communication sur la sexualitĂ© et le droit des jeunes.
  • Renforcer la formation des ASCP [agent de santĂ© communautaire polyvalent] sur la santĂ© des adolescents et des jeunes.
  • Renforcer les capacitĂ©s des professeurs Ă  transmettre aux jeunes et adolescents dans les Ă©coles, le programme d'Ă©ducation sexuelle existant.

Bien que les deux politiques prĂ©voient des approches en vue de mettre en Ɠuvre l'Ă©ducation sexuelle Ă  l'Ă©cole comme en dehors de l'Ă©cole, aucun cadre global d'Ă©ducation sexuelle n'a pu ĂȘtre trouvĂ© et les politiques disponibles ne dĂ©crivent pas les neuf composantes essentielles qui devraient ĂȘtre incluses dans un programme d'Ă©ducation sexuelle. HaĂŻti est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Pour soutenir son objectif de rĂ©duire le nombre de grossesses non dĂ©sirĂ©es chez les jeunes femmes ĂągĂ©es de 15 Ă  24 ans, le Plan stratĂ©gique national de santĂ© sexuelle et reproductive (2019-2023) vise Ă  mettre en Ɠuvre un projet pilote adaptĂ©s aux jeunes dans trois institutions publiques. Les trois institutions adapteront les normes internationales en matiĂšre de qualitĂ©, de soins complets pour les adolescents et les jeunes, ainsi que le paquet essentiel de services dĂ©fini par l'OMS :

STRATÉGIE 5.2.2 – a) Mettre en Ɠuvre dans au moins trois institutions de santĂ© les normes mondiales de l'OMS et de l'ONUSIDA [Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida] pour la qualitĂ© des services de santĂ© complets destinĂ©s aux adolescents et adaptĂ©s au contexte d'HaĂŻti en tenant compte du paquet essentiel de services pour les jeunes de 15 Ă  24 ans.

Activités :

  • Adapter les standards internationaux pour des soins de santĂ© complets de qualitĂ© destinĂ©s aux adolescents et jeunes de 15 Ă  24 ans.
  • Mettre en Ɠuvre ces standards dans trois institutions publiques du pays dans le cadre d'un projet pilote.
  • Évaluer l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des soins complets pour adolescents au terme du projet pilote.
  • Étendre le projet pilote Ă  d'autres institutions Ă  partir des rĂ©sultats obtenus dans l'Ă©valuation

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© des jeunes et adolescents (2014-2017) comprend des objectifs et des interventions spĂ©cifiques Ă  mĂȘme de renforcer la structure du systĂšme de santĂ© en amĂ©liorant la qualitĂ© des services pour les adolescents et les jeunes. Les interventions spĂ©cifiques favorisent la protection de la vie privĂ©e et la confidentialitĂ© des services ainsi que la formation des prestataires :

2.3 Renforcer progressivement les départements sanitaires pour faciliter un fonctionnement adéquat des services de santé offerts aux jeunes et aux adolescents.

Interventions :

...

2.3.2 AmĂ©nagement de salles d’accueil et de consultation amis des jeunes, reflĂ©tant un aspect convivial pour les jeunes.

2.3.3 Atelier de sensibilisation des responsables dĂ©partementaux Ă  l’amĂ©lioration du programme de santĂ© des jeunes.

2.3.4 Formation de prestataires formateurs de jeunes


2.3. 6 Plaidoyer pour l’intĂ©gration d’activitĂ©s SS/SR [santĂ© sexuelle / santĂ© reproductive] des jeunes dans les budgets dĂ©partementaux.

2.3.7 Elaboration d’un plan opĂ©rationnel SJA [santĂ© des jeunes et des adolescents] dans chaque dĂ©partement.

2.4 Rendre accessible une prise en charge normalisée, intégrée et holistique aux jeunes et aux adolescents.

Interventions

2.4.1 Spécification du Paquet essentiel de services institutionnels aux jeunes et adolescents


2.4.6 Approvisionnement des points de services locaux et des organisations de jeunes en intrants SS/SR/PF et autres médicaments pour les jeunes


2.4.8 Acquisition de matériels, fournitures et équipements audiovisuels pour les espaces de services aux jeunes...

2.4.11 Mise en place de consultations gynécologiques spécifiques accessibles aux jeunes au niveau des HCR [hÎpital communautaire de référence].

L'objectif du Plan stratégique national de santé des jeunes et adolescents visant à établir une communication efficace entre les jeunes et les prestataires comprend des activités supplémentaires pour former les prestataires à une prise en charge plus globale :

4.2 Établir des liens efficaces de communication entre jeunes et prestataires des institutions publiques de santĂ©. Interventions

4.2.1 Formation des prestataires en Ă©ducation sexuelle, santĂ© sexuelle, prise en charge holistique des jeunes, suivi des interventions visant les jeunes, initiation Ă  l’usage des supports Ă©ducatifs.

4.2.2 RĂ©union de sensibilisation sur les droits sexuels des jeunes et des adolescents.

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© des jeunes et adolescents mentionne Ă©galement le fait que des entretiens avec les parties prenantes ont rĂ©vĂ©lĂ© que les responsables des programmes de santĂ© avaient massivement dĂ©clarĂ© que les prestataires de soins Ă©taient dans l’incapacitĂ© d'accueillir les jeunes sans discrimination. Ils ont indiquĂ© que l'Ă©ducation et la formation Ă©taient des points essentiels pour changer la situation actuelle des services destinĂ©s aux jeunes.

Le Manuel de normes en planification familiale et en soins maternels (2009), qui présente les jeunes comme bénéficiaires des services de planification familiale, indique clairement que ces services sont gratuits :

1.6. COUT DES SERVICES

Les services de PF sont totalement gratuits.

Le Manuel de normes souligne l'importance de l'attitude des prestataires et indique que ces derniers doivent garantir le respect de la vie privée et la confidentialité de tous les patients :

ELEMENT IV : RELATIONS INTER-PERSONNELLES: CLIENT / PRESTATAIRE. Des relations empreintes de cordialitĂ© entre le personnel et le client comptent beaucoup pour induire la satisfaction du client. Que ce soit au niveau de l’accueil pour l’inscription et l’enregistrement, que ce soit lors du Counseling ou de l’examen clinique, le personnel doit faire preuve d’empathie, de respect pour le client. L’environnement de la consultation doit prĂ©senter un cachet d’intimitĂ© et de confidentialitĂ©. Le client doit ĂȘtre mis en confiance pour l’inciter Ă  exprimer sans rĂ©serve ses besoins.

Les politiques haĂŻtiennes font spĂ©cifiquement rĂ©fĂ©rence Ă  la prestation de services de PF dans le cadre d'un paquet de services et incluent les trois composantes en matiĂšre de prestation des services : la formation des prestataires, l’application des principes de confidentialitĂ© et d’intimitĂ©, et la prestation de services gratuits ou subventionnĂ©s. HaĂŻti est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© des jeunes et adolescents (2014-2017) a notamment pour objectif de promouvoir des comportements favorables Ă  la santĂ© des jeunes. Les activitĂ©s dĂ©taillĂ©es visant Ă  mettre en Ɠuvre cet objectif comprennent la mise en place de partenariats entre les parents et l'Ă©glise, de telle sorte que les parents comprennent mieux comment ils peuvent partager des informations sur l'Ă©ducation sexuelle avec leurs enfants. Un forum communautaire pour sensibiliser les parents sur le rĂŽle qu'ils jouent dans la santĂ© sexuelle de leur enfant est proposĂ©. L'objectif comprend Ă©galement une rĂ©union des dirigeants communautaires pour les inciter Ă  promouvoir un environnement favorable Ă  la santĂ© sexuelle des adolescents :

4.1 Améliorer la communication enfant-parents, en matiÚre de santé en général et de santé sexuelle en particulier, au niveau de toutes les sections communales du pays.




4.1.5 Organisation de réunions avec les leaders communautaires pour les engager dans des actions visant la promotion, la protection de la santé et de la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.

Le Plan national de santé des jeunes et adolescents renforce le soutien à la PF des jeunes grùce à de multiples activités permettant d'inciter la communauté à promouvoir la santé sexuelle des adolescents et des jeunes :

4.3.1 Organisation de réunions avec les leaders communautaires pour les engager dans des actions visant la promotion et la protection de la santé, de la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.

4.3.2 Sensibilisation des communautés lors de festivités patronales, foires et autres activités communautaires de masse et les engager dans des actions visant la promotion et la protection de la santé, de la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.

4.3. Diffusion de spots de sensibilisation Ă  la radio pour inciter les communautĂ©s et susciter leur intĂ©rĂȘt Ă  s’engager dans des actions visant la promotion et la protection de la santĂ©, de la santĂ© sexuelle des adolescents et des jeunes.

Le Plan national de santé des jeunes et adolescents ne définit pas de stratégie complÚte en matiÚre de genre pour la planification familiale des jeunes, mais il comprend une activité de sensibilisation à l'égalité des genres parmi les prestataires de services de santé publique :

4.2 Établir des liens efficaces de communication entre jeunes et prestataires des institutions publiques de santĂ©.


4.2.3   Promotion et sensibilisation pour l’équitĂ© de genre et prĂ©vention de la violence.

Le Plan stratégique national de santé sexuelle et reproductive (2019-2023) établit également un lien entre la prestation de services et des activités qui renforcent le soutien à la planification familiale au sein des communautés :

Mobiliser la sociĂ©tĂ© civile, les Ă©lus locaux, les collectivitĂ©s territoriales autour d'un plan efficace de promotion de la santĂ© sexuelle et reproductive et des droits des femmes et des filles Ă©labore et mis en Ɠuvre conjointement avec les institutions de santĂ©.

Activités :

  • Mobiliser les institutions de santĂ© pour la mise en place de stratĂ©gies et plans de communication et de sensibilisation au niveau communautaire en SSR [santĂ© sexuelle et reproductive] et droits des femmes et des filles, conjointement avec la sociĂ©tĂ© civile, les Ă©lus locaux, et les collectivitĂ©s territoriales.
  • Soutenir l'implication des communautĂ©s, groupes de femmes, Ă©lus locaux, collectivitĂ©s territoriales dans l'organisation et la gestion des services communautaires et institutionnels de santĂ© sexuelle et reproductive, dans une optique de renforcement de la qualitĂ© des services.
  • Initier de nouveaux modĂšles d'intervention en SSR auprĂšs des hommes, tant au niveau communautaire qu'institutionnel.

Le Plan stratĂ©gique national de santĂ© sexuelle et reproductive dĂ©finit Ă©galement une stratĂ©gie envers les parents en raison du rĂŽle essentiel qu’ils peuvent jouer dans l'Ă©tablissement d'un environnement plus favorable Ă  la SSR des jeunes ĂągĂ©s de 10 Ă  24 ans. Il s’agit notamment de les former au soutien Ă  l'information sur la PF et d’impliquer les organisations communautaires dans la promotion et la protection des besoins des jeunes en matiĂšre de SSR :

  • Favoriser la mise en place de programmes de formation et de sensibilisation des parents sur le rĂŽle qu'ils ont Ă  jouer auprĂšs de leurs enfants dans le domaine de l'Ă©ducation Ă  la santĂ©, de l'Ă©ducation sexuelle et la nĂ©cessitĂ© de partager avec leurs enfants les informations, expĂ©riences et valeurs en matiĂšre de sexualitĂ©
  • Encourager l'implication des organisations communautaires et conseils communaux dans des actions visant la promotion, la protection de la santĂ© et de la santĂ© sexuelle des jeunes et des adolescents.

Les politiques examinĂ©es soulignent la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un environnement social favorable Ă  la PF des jeunes par l'engagement des familles et des communautĂ©s ; toutefois, elles ne s’attaquent pas suffisamment aux normes de genre en ce qui concerne l'accĂšs des jeunes Ă  la PF. HaĂŻti est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

En Inde, aucune loi ou politique ne traite explicitement du consentement d'un tiers pour l'accÚs des jeunes aux services de PF. L'Inde est donc classée dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Le Guide de l'animateur: mises à jour sur les contraceptifs (2005) fournit des listes de contrÎle de l'éligibilité médicale pour chaque méthode contraceptive.

Le Cadre opérationnel du programme national pour la santé des adolescents : Traduire la stratégie en programmes (2014) précise que les prestataires devraient idéalement fournir des services sans porter de jugement :

2.10 The quality of counselling services will largely depend on the knowledge, attitude and skills of a counsellor. And in this context, the selection of Counsellors is important. Counsellors should ideally be:




  • Non-judgmental, with a progressive attitude i.e. in no circumstances, should the counsellor try to impose his or her values

Cependant, les politiques indiennes n'exigent pas directement des prestataires qu'ils fournissent les services de PF médicalement conseillés sans préjugés personnels ni discrimination. Par conséquent, l'Inde est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Guide de l'animateur: mises à jour sur les contraceptifs (2005) confirme l'accÚs des jeunes aux services de PF, quel que soit leur ùge :

In general, adolescents are eligible to use any method of contraception and must have access to a variety of contraceptive choices. Age alone does not constitute a medical reason for denying any method to adolescents, although sterilization is rarely appropriate for this age group. While some concerns have been expressed regarding the use of certain contraceptive methods in adolescents, (e.g., the use of progestrogen-only injectables by those below 18 years), these concerns must be balanced against the advantages of avoiding pregnancy and existing guidelines be adhered to. It is clear that many of the same issues regarding appropriate contraceptive use that apply to older clients apply to young people.

Étant donnĂ© que les jeunes ont accĂšs Ă  toutes les mĂ©thodes contraceptifs, quel que soit leur Ăąge, l'Inde est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

De nombreux documents stratégiques traitent de la fourniture de contraceptifs aux adolescents non mariés. Dans l'Approche stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents en Inde (2013), la section sur les services de santé adaptés aux adolescents confirme la disponibilité des services pour les jeunes célibataires :

Services in adolescent health clinics will be available to all adolescents: married and unmarried, girls and boys, and will be further strengthened. Special focus will be given to establishing linkages with Integrated Counselling and Testing Centres (ICTCs) and making appropriate referrals for HIV testing and RTI/STI [reproductive tract infection/sexually transmitted infection] management; providing comprehensive abortion care; and provision of information, counselling and services for contraception to both married and unmarried adolescents.

Le Guide de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2006) inclut les hommes et les femmes non mariĂ©s comme groupe cible pour les programmes de contraception et de distribution de prĂ©servatifs dans les centres de santĂ© primaires et les hĂŽpitaux de district. Le Guide de mise en Ɠuvre dĂ©taille davantage le paquet de services pour les adolescents, qui vise spĂ©cifiquement les jeunes non mariĂ©s :

SECTION ONE: SERVICE DELIVERY PACKAGE

STANDARD: Health facilities provide specified package of services that adolescents need

Services are to be made available for all adolescents, married and unmarried, girls and boys. Focus is to be given to the vulnerable and marginalized sub-groups. The package of services is to include promotive, preventive, curative and referral services. A plan of service provision as per the level of care may be developed based on the RCH II [Reproductive and Child Health Phase II] service delivery plan presented in the previous section.

La politique ayant reconnu que les jeunes célibataires doivent avoir accÚs à la contraception, l'Inde est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Manuel de rĂ©fĂ©rence pour les mĂ©decins : mises Ă  jour sur les contraceptifs (2005) (2005) indique que « les adolescents peuvent utiliser n'importe quelle mĂ©thode de contraception et doivent avoir accĂšs Ă  une variĂ©tĂ© de choix de contraception ». De plus, selon le Guide de l’animateur : Manuel de formation des mĂ©decins (document non datĂ©), « les adolescentes en bonne santĂ© ont le droit, sur le plan mĂ©dical, d’utiliser les mĂ©thodes de contraception disponibles ». Plusieurs manuels et guides de rĂ©fĂ©rence identifient les mĂ©thodes contraceptives disponibles en Inde, ainsi que les personnes qui peuvent ou ne peuvent pas y avoir recours, tout en reconnaissant que certaines mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles ne peuvent pas ĂȘtre recommandĂ©es comme premier choix pour certains groupes d’ñge.

Le Manuel de rĂ©fĂ©rence pour les mĂ©decins : mises Ă  jour sur les contraceptifs et le Guide de l’animateur : Manuel de formation des mĂ©decins reconnaissent que l’ñge n’est pas un motif mĂ©dical pour refuser une mĂ©thode contraceptive. En revanche, il doit ĂȘtre pris en considĂ©ration avant de fournir l’une ou l’autre mĂ©thode Ă  des jeunes d’un certain Ăąge. Le Guide de l’animateur  formule les recommandations suivantes :

Tips for Facilitators

Age does not constitute a medical reason for withholding the provision of any method. However   age is a factor to be taken into account when considering the use of three methods:




  • Progestin-only injectables (such as Depomedroxy Progesterone Acetate (DMPA), and Norethisterone Enanthate (NET-EN)) are not the first method of choice for those under 18, as there is a theoretical concern that bone development could be hindered.
  • Intra-Uterine Contraceptive Devices (IUCD) are not the first method of choice for those under 20, as the risk of expulsion is higher in young, nulliparous women. Infection may lead to infertility as well.

 

Le Manuel de référence des contraceptifs injectables (2016) indique néanmoins que les injectables représente une méthode sûre pour les femmes de tout ùge, y compris les adolescentes.

En outre, l'une des stratégies visant à réduire les grossesses chez les adolescentes dans le Manuel de stratégie de Rashtriya Kishor Swasthya Karyakram (2014) inclut l'accÚs aux MLDAR.

Referral for clinical contraceptives such intra-uterine contraceptive devices as per the protocol.

Bien que de nombreux documents politiques incluent des critÚres d'éligibilité médicale dérivés des critÚres d'éligibilité médicale de l'OMS, ils ne mentionnent pas explicitement le droit des jeunes à accéder à une gamme complÚte de services contraceptifs, y compris les MLDAR, indépendamment de leur statut matrimonial ou de la parité. L'Inde est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, le Guide de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents RCH II (2006) indique explicitement que ceux-ci peuvent avoir accĂšs aux contraceptifs d'urgence sans ordonnance, tandis que les Directives pour l'administration des pilules contraceptives d'urgence par les prestataires de soins de santĂ© (2008) confirment que la CU doit ĂȘtre fournie aux patientes pendant leurs annĂ©es de procrĂ©ation, indĂ©pendamment de leur Ăąge et de leur statut matrimonial.

Le Manuel de stratégie de Rashtriya Kishor Swasthya Karyakram (2014) définit l'inclusion de l'éducation à la vie familiale et aux compétences de la vie courante dans les programmes scolaires comme une activité au niveau de la communauté pour soutenir la santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents. Le Manuel de stratégie reconnaßt également l'importance des pairs éducateurs dans l'approche communautaire. Ceux-ci seront formés par les enseignants pour partager des informations sur la santé SSR et pour mener des discussions dans le cadre scolaire et en dehors.

Les Directives opérationnelles sur le programme de santé scolaire dans le cadre de l'Ayushman Bharat (2018) visent à fournir dans les écoles des informations adaptées à l'ùge sur la santé et la nutrition, à promouvoir des comportements sains et à créer des références appropriées vers les centres de santé et les hÎpitaux. Toutefois, ces Directives ne fournissent pas plus de détails sur l'éducation sexuelle, si ce n'est que la SSR est une information sur la santé adaptée à l'ùge des élÚves du secondaire.

Le Guide de l’animateur du programme d’éducation Ă  l’adolescence pour le dĂ©veloppement des compĂ©tences de vie (document non datĂ©) a pour objectif de soutenir le dĂ©veloppement de comportements positifs afin de donner aux jeunes les moyens de faire des choix sains et d'acquĂ©rir des compĂ©tences pour la vie. Pour atteindre ces buts, le programme dĂ©finit cinq objectifs :

  1. All schools provide accurate age appropriate life skills based adolescence education in a sustained manner to young people (10-18 yrs) in schools;
  2. Every child is equipped with accurate information, knowledge and life skills to protect themselves from HIV and manage adolescent reproductive sexual health (ARSH) issues and concerns;
  3. All out-of-school adolescents are provided basic information and services on adolescent reproductive and sexual health, HIV prevention and prevention of substance abuse
  4. Effective integration of adolescence education components in school curriculum as well as the teacher education course takes place; and
  5. Linkages to youth friendly services are established and resources for additional information are easily

Le Guide de l’animateur du programme d’éducation comporte trois volets, dont le « processus de croissance », qui couvre les thĂšmes de l'identitĂ© personnelle, des rĂŽles de genres, de la lutte contre les mythes et les idĂ©es fausses, et des orientations vers les services adaptĂ©s aux jeunes. Il comprend Ă©galement le recours aux pairs Ă©ducateurs qui serviront de soutien aux enseignants dans des contextes informels.

Tel que soulignĂ© dans les Supports de formation et de rĂ©fĂ©rence : Programme d’éducation des adolescents (2013) met l’accent sur le genre et comprend des composantes axĂ©es sur la comprĂ©hension des problĂšmes de discrimination et de viol. Les principes directeurs des Supports de formation et de rĂ©fĂ©rence insistent sur le fait de fournir aux adolescentes des informations exactes et prĂ©cises, adaptĂ©es Ă  l’ñge. Ils incluent Ă©galement une composante d’éducation par les pairs afin d’atteindre les jeunes dans les activitĂ©s d’éducation informelles et organisĂ©es, traitant ainsi un grand nombre des composantes essentielles du FNUAP pour l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) :

Objective 2. To enable adolescents to be aware of implications of child marriage adolescent pregnancy/parenting.




Objective 4. To empower adolescents to understand and challenge existing norms and inequalities related to gender and sexuality




Objective 5. To enable young people to understand various kinds of discrimination and violations and develop skills to counter/seek redressal

La StratĂ©gie de santĂ© reproductive, maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents (2013) vise Ă  mettre en Ɠuvre l'Ă©ducation aux compĂ©tences de la vie courante dans les Ă©tablissements d'enseignement et les milieux communautaires, mais ne traite pas spĂ©cifiquement de l'Ă©ducation dans le contexte de la PF des jeunes.

L'environnement politique de l'Inde soutient l'éducation en matiÚre de SSR mais ne prend pas en compte les neuf composantes essentielles du FNUAP de l'ECS. Le pays est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Le Guide de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2006) Ă©tablit des normes pour guider la mise en Ɠuvre des interventions de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents, y compris une norme pour que les prestataires de services soient sensibilisĂ©s aux besoins des adolescents :

Due to a variety of reasons, e.g. judgmental attitudes of service providers, many adolescents do not seek health services. Services providers are to be technically competent and motivated to provide services to adolescents as per their need/s. This standard seeks to ensure that the service providers imbibe and demonstrate appropriate attitudes and behaviour to reassure the adolescents in addressing their needs. The standard therefore seeks to address issues relating to service providers attitudes and motivation.

Le Guide de mise en Ɠuvre prĂ©voit Ă©galement une formation dont l’objectif est de renforcer la capacitĂ© des prestataires Ă  fournir des services aux adolescents sans porter de jugement, et couvre des sujets liĂ©s Ă  la contraception, Ă  la grossesse et Ă  la SSR :

The key contents of training are as follows:

  • Adolescent growth and development
  • Communicating with adolescents
  • Adolescent Friendly Reproductive and Health Services
  • Sexual and reproductive health concerns of boys and girls
  • Nutrition and Anaemia in adolescents
  • Pregnancy and unsafe abortions in adolescents
  • Contraception for adolescents
  • RTIs/STIs and HIV/AIDS in adolescents

Il comprend également une norme visant à créer un environnement propice dans les établissements de santé, qui garantit la confidentialité et le respect de la vie privée :

  • Clinic rooms must have window curtains and a bed-screen surrounding the examination table.
  • It is advisable to... give clear instructions to the staff about not allowing any one into the clinic when a client is already there, in order to ensure privacy.
  • The confidentiality policy of the clinic may be displayed and clearly expressed to the client in the first session itself.
  • Client records to be kept out of reach of unauthorized persons.

Le Cadre opĂ©rationnel de Rashtriya Kishor Swasthya Karyakram: Traduire la stratĂ©gie en programmes (2014) dĂ©crit le rĂŽle et le recrutement des conseillers de santĂ©, et stipule que ceux-ci devraient idĂ©alement ĂȘtre capables de prĂ©server la vie privĂ©e et la confidentialitĂ© et de ne pas porter de jugement. De mĂȘme, le cadre opĂ©rationnel dĂ©crit l'infrastructure d'une clinique de santĂ© adaptĂ©e aux adolescents et dĂ©taille les points de rĂ©fĂ©rence suivants : 

Exhibit 2.04: Benchmarks for an AFHC

  • Infrastructure clean, bright and colorful
  • Can be easily accessed by the adolescents (distance, convenient working hours and cost)
  • Adolescents are aware about the clinic and range of service it provides
  • Non judgmental and competent health service providers
  • Maintains privacy and confidentiality
  • Community members are aware of the services provided and understand the need for the same

Le Cadre opĂ©rationnel et le Guide de mise en Ɠuvre prĂ©voient des formations pour les travailleurs de la santĂ©, les conseillers et les Ă©ducateurs pairs sur les services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents, mais ne fournissent pas de dĂ©tails sur les formations.

L'Approche stratĂ©gique de la santĂ© reproductive, maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents en Inde (2013) stipule que les produits et services de planification familiale sont fournis gratuitement Ă  chaque patient lors d'une distribution Ă  domicile par des volontaires de santĂ© sociale accrĂ©ditĂ©s. Il reconnaĂźt Ă©galement que les adolescents ayant besoin de soins secondaires et tertiaires auront droit Ă  « un traitement gratuit par le Rastriya Swasthya Bima Yojona ou l'assurance maladie de l'État ».

La Politique nationale de la population (2000) soutient la fourniture gratuite de contraceptifs dans le cadre de sa stratĂ©gie opĂ©rationnelle visant Ă  mettre en Ɠuvre un ensemble de services intĂ©grĂ©s et coordonnĂ©s Ă  guichet unique pour les soins de santĂ© de base et la planification familiale dans la communautĂ©.

L'environnement politique de l'Inde comprend les trois éléments de la prestation de services, le pays est classé dans la catégorie verte.

Le Guide de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents, (2006) vise Ă  crĂ©er un environnement favorable dans la communautĂ© pour l'accĂšs des adolescents aux services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR). Pour cela il demande de planifier des activitĂ©s ciblant les principales parties prenantes  : dirigeants communautaires, parents, enseignants et organisations communautaires :

District programme managers are to ensure that steps are taken to help key stakeholders in the community to understand and respond to adolescent needs. Key audiences are to be identified whose support would be needed for creating an enabling environment within the community. Key stakeholders can include policy makers, administrators, community leaders, service providers, parents, teachers, community-based organizations, NGOs  [non-governmental organizations]  and the media.

The community can be engaged in a variety of ways, like seeking their views, providing information, and involving them in prioritizing areas for quality improvement. They can help to publicise and generate demand for high quality services and increase adolescents’ use of them. Linkages may be established with community-based organizations, NGOs, private practitioners, social marketing and franchising outlets. Media can be effectively engaged in generating awareness about adolescent issues and their importance as well as spreading information about Adolescent Friendly Reproductive and Sexual Health Services. Mass media as well as folk media can be used judiciously.

Le Guide de mise en Ɠuvre du programme communautaire dĂ©finit Ă©galement les activitĂ©s que le responsable de la santĂ© du district peut initier pour crĂ©er un environnement favorable Ă  la SSR des jeunes, notamment des journĂ©es d'orientation pour sensibiliser aux questions de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents ou des rĂ©unions pour renforcer le soutien Ă  l'utilisation des services par les adolescents non mariĂ©s. La stratĂ©gie reconnaĂźt que la mise en place d'un soutien nĂ©cessite des actions continues :

  • Efforts must be made to increase awareness of the community regarding the adolescent needs and how to respond to them.
  • Adolescents must be encouraged by the community to access the services.
  • Health functionaries organize meetings with other departments and the community at various levels of administration to emphasize the need and role of adolescent-friendly services
  • Adolescent health issues to be discussed continuously in routine contacts with the community members.

Le Guide de mise en Ɠuvre du programme, dont l’objectif est d’accorder une attention particuliĂšre aux « diffĂ©rences de genre et d'Ă©quitĂ© Ă  chaque Ă©tape de la mise en Ɠuvre », prĂ©sente une liste d'actions qui comprend des activitĂ©s de communication au niveau local portant sur la prĂ©vention des grossesses non dĂ©sirĂ©es et les relations entre les genres.

Le Manuel de stratégie de Rashtriya Kishor Swasthya Karyakram (2014), qui s'inscrit dans le cadre de la priorité stratégique SSR visant à réduire les grossesses chez les adolescentes, comprend une stratégie et des interventions connexes pour faire face aux pressions sociales et aux normes culturelles liées au mariage précoce, à la conception et à la contraception :

Strategies

Address social pressure and concerns related to early marriage, conception and contraception.

.


Interventions

Communication with individuals, families and communities, including men, to create support and influence cultural norms to reduce early marriage (such as information on the legal status of early marriage) and pregnancy.

En outre, le Cadre opérationnel de Rashtriya Kishor Swasthya Karyakram: Traduire la stratégie en programmes (2014)  vise à sensibiliser les parents, les enseignants, les familles et les autres parties prenantes aux besoins des adolescents en matiÚre de santé, y compris la SSR, par le biais de journées de la santé des adolescents organisées au niveau des villages. Bien que le soutien aux services de PF ne fasse pas directement partie du contenu des journées de la santé des adolescents, l'un des objectifs déclarés est d'accroßtre la connaissance des centres de santé adaptés aux adolescents qui fournissent des contraceptifs et de les orienter vers ces centres.

L'Approche stratĂ©gique de la santĂ© reproductive, maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents en Inde (2013) reconnaĂźt l'attention particuliĂšre qui doit ĂȘtre accordĂ©e Ă  la participation communautaire et stipule que les structures communautaires doivent ĂȘtre mobilisĂ©es par le biais de la sensibilisation et du renforcement des capacitĂ©s afin de crĂ©er un environnement propice Ă  l'utilisation des services de santĂ© disponibles. Toutefois, le processus recommandĂ© se concentre sur la mise en Ɠuvre de mĂ©canismes de responsabilitĂ© et l'utilisation d'Ă©vĂ©nements communautaires comme plate-forme pour la diffusion des services. L'Approche stratĂ©gique mentionne des messages ciblĂ©s Ă  l’attention des membres de la communautĂ© mais sans se concentrer spĂ©cifiquement sur le soutien Ă  la PF des jeunes :

In order to reduce adolescent pregnancy, focused messaging to individuals, families and communities (including men) will be reinforced through the Life Skills Education sessions that are delivered from various adolescent centric platforms including community outreach sessions and Anganwadi centres.

En outre, le document de stratégie fait également référence au programme Saksham, qui vise à responsabiliser les garçons en les sensibilisant aux questions de genre :

Saksham aims to target young boys, in the age group 10–18 years, for their holistic development by giving lessons in gender sensitivity and inculcating in them respect for women.

Bien que les politiques indiennes décrivent des stratégies visant à renforcer le soutien de la communauté pour la SSR des jeunes et à aborder les normes de genre, elles n'abordent pas spécifiquement la PF des jeunes. L'Inde est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

MalgrĂ© l'environnement politique du Kenya, favorable aux services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) pour les adolescents et les jeunes, la position juridique sur le consentement des parents et de l’époux pour les jeunes qui ont accĂšs aux services de PF demeure prĂ©caire.

La Loi sur les enfants (2019) qui définit un enfant comme toute personne de moins de 18 ans, ne précise pas dans quelles circonstances le consentement des parents est nécessaire, mais indique que le droit de l'enfant à des soins de santé relÚve de la responsabilité des parents :

  1. Right to Health Care

Every child shall have a right to health and medical care the provision of which shall be the responsibility of the parents and the government.

Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptĂ©s aux jeunes et aux adolescents au Kenya (2016) dĂ©crivent une stratĂ©gie visant Ă  amĂ©liorer l'accĂšs des adolescents aux services de SSR et leur utilisation. Le document prĂ©cise que les lois et les politiques nĂ©cessitant l'approbation des parents et de l’époux sont une barriĂšre structurelle pour l’accĂšs des jeunes aux services de SSR. Pourtant il ne prĂ©sente aucune dĂ©claration dĂ©finitive sur le droit des adolescents d'accĂ©der aux services sans le consentement des parents et de l’époux.

Le Kenya est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour le consentement des parents ou du conjoint, car il n'existe aucune loi ou politique qui traite du consentement d'un tiers pour que les jeunes puissent accĂ©der aux services de PF. Le pays pourrait passer dans la catĂ©gorie verte si les dĂ©cideurs politiques adoptent une nouvelle politique intĂ©grant une disposition qui reconnaĂźt le droit des jeunes d’accĂ©der aux services de PF sans le consentement des parents ou du conjoint.

La terminologie explicite de la politique demande aux prestataires d'offrir des soins de maniÚre non discriminatoire et impartiale aux adolescents en fonction de critÚres d'admissibilité médicaux. Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptés aux adolescents et aux jeunes (2016) font la promotion de cinq caractéristiques de la prestation de services aux adolescents qui répondent au cadre de qualité de l'OMS pour la fourniture de services aux adolescents : l'accessibilité, l'acceptabilité, l'adéquation, l'équité et l'efficacité. Les Lignes directrices traitent spécifiquement du rÎle que doit jouer le prestataire pour offrir des services de santé adaptés aux adolescents, y compris la fourniture de la contraception, de maniÚre à respecter les cinq caractéristiques de la qualité de soins :

The service providers should be non-judgmental and considerate in their dealings with adolescents and youth and deliver the services in the right way.

Le Kenya est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car les politiques demandent aux prestataires de fournir des services de PF quel que soit leur jugement.

Le droit aux services de santé, y compris les services de santé reproductive, est reconnu au plus haut niveau politique au Kenya. La Constitution du Kenya (2010) reconnaßt à chaque individu le droit d'accéder aux soins de santé reproductive :

Article 43: (1) Every person has the right—(a) to the highest attainable standard of health, which includes the right to health care services, including reproductive health care.

La Loi sur la santĂ© (2017) inclut le droit pour les personnes en Ăąge de procrĂ©er d’accĂ©der aux services de PF :

Article 6: (1) Every person has a right to reproductive health care which includes—(a) the right of men and women of reproductive age to be informed about, and to have access to reproductive health services including to safe, effective, affordable and acceptable family planning services.

Cette déclaration forte en faveur de toutes les personnes ayant accÚs aux soins de santé ouvre la voie à un accÚs égal aux services de soins de santé.

Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptĂ©s aux jeunes et aux adolescents (2016) reconnaissent le droit des adolescents d’accĂ©der Ă  des services indĂ©pendamment de leur Ăąge, y compris la PF et les services de contraception en tant que sous-ensemble de services dans le cadre du « paquet minimum d'activitĂ©s (PMA) pour la santĂ© de la reproduction ». Aux termes des lignes directrices opĂ©rationnelles du PMA, il est recommandĂ© aux prestataires de soins de santĂ© ce qui suit :

Health staff should be aware that adolescents requesting contraceptives have a right to receive these services, regardless of age or marital status.

Cette reconnaissance explicite du droit des adolescents de bénéficier de la contraception, quel que soit leur ùge, constitue une étape cruciale pour relever les défis rencontrés par de nombreux jeunes lors de l'accÚs à ces services. Le Kenya est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes au Kenya (2016) reconnaissent le droit des adolescents d’accĂ©der Ă  des services indĂ©pendamment de leur situation matrimoniale, notamment en matiĂšre de PF et de contraception en tant que sous-ensemble des services proposĂ©s dans le cadre du « paquet minimum d'activitĂ©s (PMA) pour la santĂ© de la reproduction  ». Aux termes des lignes directrices opĂ©rationnelles du PMA, les prestataires de santĂ© ont les obligations suivantes :

Health staff should be aware that adolescents requesting contraceptives have a right to receive these services, regardless of age or marital status.

Le Kenya est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur car l’environnement son environnement politique prĂ©voit une disposition claire permettant aux jeunes d’avoir accĂšs aux services de PF quelle que soit leur situation matrimoniale.

Les adolescents et les jeunes au Kenya peuvent accéder à une gamme complÚte de contraceptifs dans le cadre des politiques existantes. Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptés aux jeunes et aux adolescents (2016) intÚgrent la contraception comme une composante de l'ensemble des services essentiels proposés aux adolescents.

Contraception counselling and provision of full range of contraceptive methods, including long-acting reversible methods.

Les Lignes directrices nationales Ă  l'attention des prestataires de services sur la planification familiale : ActualisĂ©es pour reflĂ©ter les CritĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale 2015 de l'Organisation mondiale de la santé (2016) soutiennent l’accĂšs des adolescents et des jeunes Ă  l’ensemble des mĂ©thodes de contraception avec des conseils, mais elles dĂ©couragent le recours Ă  des mĂ©thodes permanentes :

Adolescents and youth in need of contraceptive services can safely use any method, following the guidelines and MEC [medical eligibility criteria] criteria accordingly.

Permanent methods, such as tubal ligation and vasectomy should be discouraged for adolescents and youth without children.

Any adolescent and youth who requests emergency contraception should receive counseling on all methods of FP.

Adolescents may be less tolerant of side effects. It is important to explain the possible side effects during FP counseling in order to reduce the likelihood of discontinuation and seek alternative methods if the side effects persist.

Les Lignes directrices nationales à l'attention des prestataires de services sur la planification familiale sont alignées sur les critÚres de recevabilité médicale de l'OMS. Par conséquent, le Kenya est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

MĂȘme si la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) n’est pas prise en compte dans cet indicateur, en vertu de ces lignes directrices, les adolescents et les jeunes peuvent bĂ©nĂ©ficier de la CU.

Les secrĂ©taires de cabinet des ministĂšres de l’Éducation et de la SantĂ© ont signĂ© conjointement une nouvelle Politique nationale de santĂ© scolaire (2019). Celle-ci ne prĂ©voit pas de programme d’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) autonome, mais intĂšgre plusieurs des composantes essentielles dĂ©finies par le FNUAP tout au long du document, notamment la reconnaissance de l’égalitĂ© des droits Ă  la santĂ©, notamment en matiĂšre de santĂ© reproductive, aux niveaux international et national, une approche intĂ©grĂ©e de l’égalitĂ© des genres, un accĂšs Ă  et des liens vers des informations et des services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), un environnement d’apprentissage sĂ»r et sain ainsi que la pertinence culturelle. Cependant, quatre autres composantes essentielles de l’ECS ne sont pas clairement abordĂ©es dans la Politique : des informations exactes sur le plan scientifique, des mĂ©thodes d’enseignement participatives, le plaidoyer et l’engagement citoyen des jeunes et Ă©galement des liens avec le secteur informel.

Dans la Politique nationale de santĂ© scolaire, les rĂ©fĂ©rences Ă  l'Ă©ducation sexuelle sont vagues. La section la plus pertinente, ActivitĂ© sexuelle prĂ©coce / non protĂ©gĂ©e, Ă©voque les possibilitĂ©s Ă©ducatives protectionnistes, comme l'abstinence, mais ne mentionne pas explicitement les pratiques Ă©ducatives habilitantes, comme par exemple l’accueil des jeunes dans les services de SSR ou leur information sur la contraception :

The design and production of educational materials shall be done in collaboration with Ministry of Education—KIE [Kenya Institute of Education] and Ministry of Public Health and Sanitation (MOPHS).

The adolescent reproductive health materials developed through MOPHS shall be reviewed for relevance in the various school classes’ grades.

Schools shall equip students with adequate skills to avoid situations that would lead to teenage pregnancy, rape and sodomy.

All children, including those with special needs and disability, shall be protected from sexual violence and abuse.

Students shall be taught and instilled with skills to avoid health risks, including rape.

Students shall be taught about the consequences of involving themselves in sexual activities as these may lead to pregnancy, disease, infertility etc.

La Politique nationale de santé sexuelle et reproductive des adolescents (2015) prévoit des directives plus précises pour éduquer les jeunes. L'ECS y est définie comme suit :

Age-Appropriate Comprehensive Sexuality Education is an age-appropriate, culturally relevant approach to teaching about sexuality and relationships by providing scientifically accurate, realistic and non-judgmental information. Sexuality education provides opportunities to explore one’s own values and attitudes as well as build decision-making communication and risk reduction skills about many aspects of sexuality.

Les lignes directrices de la Politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2015) et le Cadre de mise en Ɠuvre de la politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2017-2021) prĂ©sentent une vision de l'Ă©ducation sexuelle dans le pays, y compris des aspects tels que la participation des jeunes scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s, en utilisant des informations mĂ©dicalement prĂ©cises et en formant des prestataires de soins de santĂ©. Par ailleurs, les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptĂ©s aux jeunes et aux adolescents au Kenya (2016) prĂ©sentent un cadre pour la prestation de services adaptĂ©s dans les Ă©coles. Ce cadre contient des Ă©lĂ©ments tels que l'Ă©ducation aux compĂ©tences de vie sur la prise de dĂ©cision, la nĂ©gociation, la confiance en soi et la communication, ainsi qu'un accent sur les discussions scolaires autour du thĂšme de l'agression sexuelle. Aucune des recommandations ne couvre cependant l'ensemble des neuf composantes essentielles de l'ECS.

L'environnement politique entourant l'ECS au Kenya est considéré comme prometteur, mais incomplet et le pays a été classé dans la catégorie jaune.

Le Kenya dispose d'un environnement politique inclusif et favorable à la fourniture de services de SSR, tant pour les jeunes que pour les adolescents, incorporant les trois composantes clés des services de contraception adaptés aux jeunes. Les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptés aux jeunes et aux adolescents (2016) reconnaissent les droits en matiÚre de santé et les droits humains de cette partie de la population. Ces Lignes directrices traitent explicitement du coût élevé des services qui représentent un obstacle pour accéder aux services de PF :

All adolescents and youth should be able to receive health services free of charge or are able to afford any charges that might be in place.

Les Lignes directrices reconnaissent et abordent les défis auxquels sont confrontés les prestataires lorsqu'ils comparent leurs croyances personnelles avec la prestation de soins de SSR aux jeunes :

Health service providers report being torn between personal feelings, cultural and religious values and beliefs and their wish to respect young people’s rights to accessing and obtaining SRH services. Training of service providers should address service provider attitudes and beliefs, and improve provider knowledge of normal adolescent development and special characteristics of adolescent clients and skills—both clinical and counselling.

Les Lignes directrices pour la formation des prestataires de soins de santé (2016) font référence à une offre de services de contraception sans porter de jugement et dans la confidentialité. Les prestataires de services de santé devraient recevoir une formation initiale et continue sûre, mais sans s'y limiter :

Health service providers should receive both pre- and in-service training on but not limited to:

  • Essential package for AYFS [adolescent and youth-friendly services]
  • Value clarification and attitude transformation (VCAT) training on adolescent and youth sexuality and provision of services such as contraception
  • Characteristics of adolescent growth and development (including neurobiological,developmental and physical) which impact health
  • Privacy and confidentiality.

Le Cadre de mise en Ɠuvre de la politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2017-2021) dĂ©finit Ă©galement plusieurs activitĂ©s planifiĂ©es en vue d’élargir et d’amĂ©liorer la formation des prestataires sur les services adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes.

Le Kenya est classé dans la catégorie verte car son environnement politique inclut les trois composantes essentielles de la fourniture de services adaptées aux jeunes.

 

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de la planification familiale (2017-2020) propose plusieurs activitĂ©s destinĂ©es Ă  promouvoir la PF au sein de la communautĂ©. L’une d’elles vise le soutien en faveur de la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents :

Activity DC 2. Adaptation of a multisectoral/stakeholder approach in provision of accurate and consistent information on FP [family planning] to communities.

DC 2.1.3. FP coordinators to support adolescents and youth to promote FP among peers.

La Politique nationale de santé sexuelle et reproductive des adolescents (2015) énonce un objectif visant à « promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs des adolescents », et comprend des actions spécifiques visant à renforcer le soutien communautaire et à contrer les normes de genre :

Promote education of parents and the community on Sexual and Reproductive Health and Rights of adolescents

Mainstream gender and address its concerns in all ASRH programs.

Ces deux actions sont dĂ©taillĂ©es dans le Cadre de mise en Ɠuvre de la politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents (2017–2021). En outre, les Lignes directrices nationales pour la fourniture de services adaptĂ©s aux jeunes et aux adolescents (2016) reconnaissent l'impact cumulatif des normes de genre pour les jeunes qui accĂšdent Ă  la PF :

Gender inequities and differences that characterize the social, cultural and economic lives of the young people influence their health and development. Thus, adolescents and youth friendly reproductive and sexual health services must promote gender equality.

Les trois politiques visent à créer un environnement social favorable pour la PF des jeunes, plaçant le Kenya dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi n° 2017-043 fixant les rÚgles générales régissant la santé de la reproduction et la planification familiale traite du droit de toute personne à planifier sa famille sans le consentement de son partenaire :

Article 4.-Toute personne a le droit de fonder une famille, de procréer ainsi que de

Décider librement avec discernement du nombre d'enfants de l'espacement des naissances et ce, indépendamment de l'autorisation de son partenaire.

Le Manuel de rĂ©fĂ©rence pour la formation des prestataires de services en santĂ© des adolescents et jeunes (2018) dĂ©crit les rĂŽles et les qualitĂ©s attendus ses prestataires de santĂ© reproductive face aux adolescentes aux les jeunes, notamment pour assurer l’accĂšs aux services sans le consentement des parents :

3.3 RĂŽles et qualitĂ©s d’un bon prestataire




Tableau 6 : QualitĂ©s d’un bon prestataire

Un prestataire de service de santĂ© qui interagit avec les adolescents et les jeunes devrait possĂ©der, pratiquer et maĂźtriser les caractĂ©ristiques d’une communication efficace suivantes




  1. Assurer la confidentialité : conseiller et traiter les adolescents et les jeunes avec ou sans le consentement des parents et des tuteurs, mais privilégier le consentement volontaire informé ;

Ces services de santé pour les adolescentes comprennent les méthodes contraceptives :

4.4 Avantages de la contraception pour les adolescentes

  • Report de l’ñge de la premiĂšre grossesse ;
  • PrĂ©vention des grossesses prĂ©coces et non dĂ©sirĂ©es ;
  • -PrĂ©vention des infections sexuellement transmissibles y compris le VIH/SIDA ;
  • Faible dĂ©perdition scolaire.

4.5 MĂ©thodes de contraception pour les adolescents et jeunes

Les prestataires de service de santé doivent avoir :

  • avoir d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale des compĂ©tences particuliĂšres en matiĂšre de contraception et plus particuliĂšrement chez les adolescents ;
  • maĂźtriser les mĂ©thodes contraceptives adaptĂ©es aux adolescents.

Madagascar est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur car ses politiques soutiennent l’accĂšs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement des parents, mais ne traitent pas du consentement du conjoint.

La Loi n° 2017-043 fixant les rÚgles générales régissant la santé de la reproduction et la planification familiale dispose que les prestataires sont tenus de respecter la confidentialité et le choix individuel du patient en matiÚre de planification familiale :

Article 14.- L'obligation de confidentialité de respecter les rÚgles de déontologie, d'informer de respecter le choix des individus est imposée aux prestataires de soins de la Santé de la Reproduction et de la Planification Familiale.

Les Normes et procédures en santé de la reproduction (2017) stipulent que tous les usagers ont le droit d'accéder aux services sans discrimination et que les prestataires doivent respecter les conditions de conseil, fournir des informations impartiales et complÚtes, et mettre de cÎté les préjugés personnels lorsqu'ils fournissent des services de santé reproductive (SR) :

Droit à l’accùs aux services 

- S’assurer que les services atteindront, sans discrimination, tous les individus qui en ont besoin, mĂȘme ceux pour qui les services rĂ©guliers de santĂ© ne sont pas facilement accessibles notamment pour les adolescents et jeunes.  

Droit à la liberté de choix 

-Fournir des informations impartiales et complĂštes, pour permettre un choix libre et Ă©clairĂ© par le/la patient(e) : choisir le lieu, le type de prestataire, la modalitĂ© d’obtention des soins
... 

-Assurer la disponibilitĂ© d’une gamme complĂšte en intrants SR. 




Droit à la dignité

₋Traiter les patients avec courtoisie, considĂ©ration, attention, et avec le total respect de leur dignitĂ©, sans considĂ©ration de leur niveau d’instruction, statut social, ou tout autre caractĂ©ristique qui peut les singulariser ou les faire dĂ©nigrer.

₋Mettre de cĂŽtĂ© ses prĂ©jugĂ©s personnels, de genre, d’état civil, de statut social ainsi que ses prĂ©jugĂ©s et attitudes intellectuelles. 

Les Normes exigent également que les prestataires de services utilisent les critÚres d'éligibilité médicale lorsqu'ils fournissent des contraceptifs et stipulent que les prestataires doivent respecter les conditions de conseil aux jeunes :

2. Offre de service PF aux adolescents et aux jeunes

Premier contact : CSB [centre de santé de base] (Sages-femmes, infirmiers et médecins généralistes)

  • Bien accueillir les adolescents et les jeunes, avec intimitĂ©, confidentialitĂ© et convivialitĂ©
  • Conseiller les adolescents et jeunes qui demandent de l’aide tout en respectant les modalitĂ©s en counseling
  • Informer les jeunes (sexuellement actifs ou non sur le planning familial
  • Donner la possibilitĂ© d’un choix Ă©clairĂ© sur la Planification Familiale
  • Offrir un service de PF en expliquant l’importance, les avantages et effets indĂ©sirables, avec les moyens de les gĂ©rer

Bien que la loi souligne l'obligation des prestataires de respecter le choix des jeunes en matiÚre de santé reproductive et de planification familiale et les oblige à utiliser des critÚres d'éligibilité médicaux, elle ne traite pas de l'autorisation des prestataires non médicaux. Madagascar est donc classé dans la catégorie jaune.

La Loi n° 2017-043 fixant les rÚgles générales régissant la santé de la reproduction et la planification familiale dispose que tous les individus ont le droit à la santé de la reproduction et à la planification familiale indépendamment de leur ùge ou de leur situation matrimoniale :

Article 3.  Tous les individus sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction. Chaque individu sans discrimination, peut mener une vie sexuelle responsable et sans risque.

Le droit à la Santé de la Reproduction et à la Planification Familiale est un droit fondamental.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination.

Aucune fondée sur l'ùge, le sexe, la fortune, la couleur, de la peau, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Madagascar est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur, car la loi soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF, quel que soit leur ùge.

La Loi n° 2017-043 fixant les rÚgles générales régissant la santé de la reproduction et la planification familiale dispose que tous les individus ont droit à la santé de la reproduction et à la planification familiale, indépendamment de leur ùge ou de leur situation matrimoniale :

Article 3.-Tous les individus sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction. Chaque individu sans discrimination, peut mener une vie sexuelle responsable et sans risque.

Le droit à la Santé de la Reproduction et à la Planification Familiale est un droit fondamental.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la couleur de la peau, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

La loi dispose en outre que les jeunes et les adolescents peuvent accéder aux soins de santé reproductive quelle que soit leur situation matrimoniale :

Article 21 : Les soins et prestations de services de SantĂ© de la Reproduction comprenant, entre autres, les composantes suivantes : 


3) la santé reproductive des jeunes et adolescents : Conseils et offre de service de Planification Familiale pour les adolescents sexuellement actifs mariés ou non ;

Madagascar est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte car l’environnement politique confirme que les jeunes doivent pouvoir accĂ©der aux services de PF quelle que soit leur situation matrimoniale.

La Loi n° 2017-043 fixant les rĂšgles gĂ©nĂ©rales rĂ©gissant la santĂ© de la reproduction et la planification familiale reconnaĂźt le droit de tout individu Ă  ĂȘtre informĂ© sur une gamme de mĂ©thodes contraceptives :

Article 3 : 
Chaque individu a droit Ă  l’information, a l’éducation concernant les avantages, les risques et l’efficacitĂ© de toutes les mĂ©thodes contraceptives. 

L’une des prioritĂ©s stratĂ©giques dĂ©finies par le Plan d'action national budgĂ©tisĂ© en planification familiale Ă  Madagascar (2016-2020) est la crĂ©ation de la demande de contraception chez les adolescents par le biais de la communication d'informations sur les mĂ©thodes modernes :

Priorité 2 : Créer la demande auprÚs de la population, surtout les jeunes, à travers des informations correctes et appropriées sur les méthodes modernes de PF et des points de services.

Le Plan d’action dĂ©finit Ă©galement une stratĂ©gie visant Ă  Ă©largir la gamme des mĂ©thodes disponibles pour les jeunes, y compris les mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action (MLDAR) :

Des stratĂ©gies vont ĂȘtre mises en place pour remĂ©dier aux problĂšmes de manque de formation du personnel, renforcer les compĂ©tences des prestataires en PF, amĂ©liorer l’offre de la gamme des produits contraceptifs de qualitĂ©, notamment des mĂ©thodes modernes et de longue durĂ©e et enfin favoriser l’accĂšs Ă  la PF de qualitĂ© pour tous, surtout parmi les jeunes.

Le Plan de développement du secteur santé (2020-2024) comporte un objectif visant à élargir la gamme de contraceptifs disponibles à Madagascar, mais ne précise pas que les bénéficiaires sont les jeunes et les adolescentes :

Produit 1.1.6 : Le contrÎle de naissance et la lutte contre la grossesse non désirée est améliorée

Grandes lignes d’interventions

  • Vulgarisation et valorisation des NTIC [Nouvelles technologies de l’information et de la communication] dans l’éducation sur les mĂ©thodes contraceptives naturelles et modernes
  • Extension des offres de service PF au niveau communautaire
  • Implication effective des hommes dans la PF
  • Extension de la gamme de produits contraceptifs

Les politiques de Madagascar définissent des stratégies visant à accroßtre l'accÚs des jeunes à une gamme de méthodes, y compris les MLDAR. Par conséquent, Madagascar est classée dans la catégorie verte.

Bien que la disponibilitĂ© de la CU (contraception d’urgence) ne soit pas prise en compte dans la catĂ©gorisation de cet indicateur, il convient de noter que le Plan d'action inclut la CU dans ses plans pour promouvoir et dĂ©velopper des mĂ©thodes contraceptives nouvelles et Ă  long terme, mais pas dans la section relative Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive spĂ©cifique aux adolescents. Ainsi, le fait de savoir si la politique entend rendre la CU accessible aux jeunes ou non n’est pas clair.

La Loi n° 2017-043 fixant les rĂšgles gĂ©nĂ©rales rĂ©gissant la santĂ© de la reproduction et la planification familiale vise Ă  assurer un accĂšs universel Ă  l’enseignement de la PF :

Objectif 3.7 : Assurer l'accÚs de tous à des services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris des fins de la planification familiale, d 'information et d'éducation, et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux

Le Plan d'action national budgétisé de la planification familiale (2016-2020) énonce également la nécessité d'un plaidoyer pour la santé reproductive et décrit une activité de plaidoyer pour l'éducation à la santé sexuelle :

CD 2.5 Mettre l’accent sur la sensibilisation des jeunes par rapport Ă  la PF et aux dangers liĂ©s Ă  la grossesse prĂ©coce. Les jeunes reprĂ©sentent une population vulnĂ©rable avec des besoins souvent insatisfaits en raison des barriĂšres culturelles et institutionnelles. Le premier lieu d’éducation des jeunes est l’école. Ainsi, le plaidoyer sera fait Ă  travers la vulgarisation de l’éducation sexuelle dans les Ă©coles publiques et privĂ©es vers les professeurs formĂ©s.

Le Plan stratégique national en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (2018-2020) définit un axe stratégique pour renforcer un accÚs à l'information qui réponde aux besoins des adolescents et des jeunes, notamment des interventions dans les écoles :

Axe stratĂ©gique 2 : Renforcement de l’accĂšs aux informations rĂ©pondant aux besoins des adolescents et des jeunes ainsi que des personnes influentes par une communication stratĂ©gique

Interventions Prioritaires

5.4 IntĂ©grer la SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes] dans le paquet d’activitĂ©s des Ă©tablissements scolaires, des centres sociaux, des Centres d’information et de prise en charge du PVVIH [personne vivant avec le VIH]

5.5 IntĂ©grer le programme d’éducation par le pair dans les associations caritatives, confessionnelles et du scoutisme (Kiady, Fanilo, Mpanazava, Tily, Antily
)




5.7 Poursuivre l’intĂ©gration de la SRAJ dans les Ă©coles, centres de formation militaires, garnisons et centres de rĂ©Ă©ducation pĂ©nitentiaires

Le Plan stratégique prévoit  également l'intégration d'un module d'éducation complÚte à la sexualité (ECS) dans les programmes scolaires publics et privés comme étant un élément essentiel :

Produit 7 : Des programmes d’information, d’éducation et d’orientation en matiĂšre de SSRAJ [santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes] ciblant les adolescents et les jeunes sont disponibles et intĂ©grĂ©es dans le programme scolaire public et privĂ©.

7 .1 - Mettre Ă  l’échelle le programme d’Education Sexuelle ComplĂšte au sein des Ă©tablissements d’enseignement primaire, secondaire publiques et privĂ©s

Le Plan stratégique énumÚre également des activités visant à élargir la portée d'un programme d'ECS aux jeunes non scolarisés :

6.3 Adapter le programme d’éducation sexuelle complĂšte pour les jeunes non scolarisĂ©s 6.4 Adapter les modules sur la SRAJ dans les programmes d’alphabĂ©tisation pour la formation de jeunes dĂ©scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s, et les centres pour les personnes en situation d’handicap

Enfin, le Plan sectoriel de l'éducation (2018-2022) expose les priorités en matiÚre de santé scolaire, notamment l'acquisition de comportements sanitaires responsables :

Promouvoir la santĂ© des jeunes : 
 En matiĂšre de la santĂ© des jeunes, il y a lieu d’augmenter l’accessibilitĂ© des jeunes scolarisĂ©s aux informations en matiĂšre de SantĂ© des Jeunes Ă  travers des actions de sensibilisation au niveau des collĂšges et lycĂ©es afin de leur faire acquĂ©rir des comportements responsables en matiĂšre de SantĂ© des Jeunes et Adolescents.

Le Plan indique que l’une des activitĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre dans la prochaine version du programme scolaire malgache sera l'introduction de l'Ă©ducation sur la santĂ© reproductive des adolescents :

Les activitĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre pour Ă©laborer le deuxiĂšme draft du u Cadre d’orientation et d’organisation du curriculum malagasy sont :

  • la rĂ©flexion sur l’introduction des TICE [technologie de l’information et de la communication en Ă©ducation], les compĂ©tences pour la vie dont l’éducation sexuelle qui englobe la santĂ© reproductive des adolescents (SRA) et l’éducation des filles, la santĂ© scolaire, l’éducation inclusive, l’éducation Ă  la citoyennetĂ©, l’éducation Ă  la paix, la lutte contre la corruption, l’EDD [Ă©ducation au dĂ©veloppement durable] avec intĂ©gration des thĂšmes Ă©ducation civique, Ă©ducation environnementale, Ă©ducation maritime.

La Stratégie nationale de lutte contre le mariage des enfants (2017-2024) présente plusieurs approches visant à accroßtre les connaissances en matiÚre de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, y compris à l'école et en dehors de l'école :

Axe Stratégique 2.1

Promouvoir la santĂ© et le bien-ĂȘtre pour assurer la rĂ©duction de la vulnĂ©rabilitĂ© des jeunes visant le changement de leur comportement liĂ© Ă  la sexualitĂ©

211 - Renforcer et intensifier la diffusion des informations et la communication interpersonnelle sur la santé reproductive, la sexualité et les services disponibles auprÚs des enfants et jeunes

212 - Renforcer/Inclure dans le Programme scolaire l'éducation sur la santé sexuelle et de reproduction

213 - Conseiller et accompagner les adolescents dans leur choix de comportement sexuel pour s’auto-protĂ©ger contre le mariage et la grossesse prĂ©coces

214 - Renforcer l'éducation sur la santé sexuelle et de reproduction pour les enfants en dehors du systÚme scolaire.

Dans sa stratégie de sensibilisation des adolescents et des jeunes à la SR et à la PF, le Plan stratégique intégré en planification familiale et en sécurisation des produits de santé de la reproduction (2021-2025) aborde spécifiquement la mise à l'échelle de l'ECS en se fondant sur les principes directeurs de l'UNESCO :

Objectif spécifique 1.1 : Réduire de 28,9 % à 25% la proportion des adolescentes (15-19 ans) ayant déjà eu un enfant

Tableau 3 : Orientation stratégiques et axes prioritaires

StratĂ©gies : Renforcement des actions de sensibilisations en SR/PF adaptĂ©es Ă  chaque tranche d’ñge pour les adolescents et les jeunes

Actions prioritaires

  1. Mise Ă  l’échelle de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© basĂ©e sur les principes directeurs de l’UNESCO 

Les stratégies d'éducation sexuelle et reproductive discutées dans le Plan stratégique incluent le renforcement des stratégies de communication de la PF pour les jeunes scolarisés et non scolarisés :

Stratégies :

  • Renforcement des stratĂ©gies de communication en direction des jeunes scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s.

Résultats attendus

  • Les jeunes et les adolescents frĂ©quentant les CSB amis des jeunes, les rĂ©seaux de services « Amis des jeunes » sont conscients des avantages de la SR/PF et des dangers liĂ©s Ă  la grossesse prĂ©coce et en adoptent des comportements sains
  • Les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et privĂ©es des Chefs-lieux des 113Districts Sanitaires sont informĂ©s et sensibilisĂ©s sur l’éducation Ă  la sexualitĂ© et adoptent des comportements sains en matiĂšre de SR et de PF
  • Les jeunes sont sensibilisĂ©s sur les avantages de la PF, sur les dangers liĂ©s Ă  la grossesse et l’accouchement et adoptent des comportements sains grĂące aux TIC (SMS, internet).

L’environnement politique de Madagascar est favorable Ă  l'Ă©ducation sexuelle, mais ne dĂ©finit pas de politique dĂ©taillĂ©e en matiĂšre d'ECS faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'ensemble des neuf composantes essentielles Ă©tablies par le FNUAP. Madagascar est donc classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Loi nÂș 2017-043 fixant les rĂšgles gĂ©nĂ©rales rĂ©gissant la santĂ© de la reproduction et la planification familiale dispose que les prestataires sont tenus de respecter la confidentialitĂ© et le choix individuel du patient en matiĂšre de planification familiale :

Article 14- Article 14.- L'obligation de confidentialité de respecter les rÚgles de déontologie, d'informer de respecter le choix des individus est imposée aux prestataires de soins de la Santé de la Reproduction et de la Planification Familiale.

Le Plan stratégique national en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (2018-2020) décrit les activités visant à renforcer les compétences des prestataires de services, y compris la formation des prestataires de services sur les services adaptés aux jeunes :

Axe stratĂ©gique 3 :  Renforcement de capacitĂ©s institutionnelles et des compĂ©tences techniques et managĂ©riales des acteurs impliquĂ©s dans la mise en Ɠuvre du PSN [plan stratĂ©gique national], y compris les adolescents et les jeunes.

Interventions :

8.1 Instaurer un service convivial de SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes] avec renforcement en sensibilisations basĂ©es sur la prĂ©vention dans la structure de prise en charge des cas de situation d’urgence ;

8.2. Former les prestataires de services (médecin, sage-femme, assistants sociaux ; responsable des centres sociaux, AC [agent communautaire], centre de rééducation et de réinsertion sociale, intervenants sociaux) sur les techniques de communication au profit des groupes spécifiques des adolescents et des jeunes ;

8.3. DĂ©velopper et mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies avancĂ©es pour les jeunes de rue, les jeunes dĂ©linquants, les jeunes de la population clĂ© Ă  haut risque, les jeunes en situation d’handicap, les jeunes en couple et les jeunes parents ;

8.4. DĂ©velopper et mettre Ă  l’échelle les offres communautaires pour les jeunes en union et jeune parent pour la premiĂšre fois en utilisant les services de santĂ© disponibles et les Ă©vĂ©nements communautaires ;

Le Plan stratĂ©gique indique Ă©galement en dĂ©tail les bĂ©nĂ©ficiaires des activitĂ©s de formation sur la santĂ© des adolescents, notamment les prestataires, le personnel d'encadrement et le personnel d’appui :

 Axe Stratégique 4 : Offre de services de santé communautaires et cliniques intégrés de SSRAJ [santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes] de qualité et conviviaux adaptés aux adolescents et jeunes

Interventions :

12.1 Identifier les besoins de formation et de renforcement de capacités techniques des prestataires et des superviseurs à tous les différents niveaux en matiÚre de SRAJ

12.2 Élaborer le kit de formation de capacitĂ©s techniques et managĂ©riales Ă  l’intention des prestataires et des superviseurs

12.3 Développer le systÚme de référence et de contre référence à partir du niveau communautaire

12.4 Assurer la formation de prestataires de services sur les techniques d’offre de services SSRAJ aux adolescents et jeunes

12.5. Former le personnel d’appui en accueil et orientation des adolescents et des jeunes clients 12.6 Assurer la formation managĂ©riale et les visites d’échanges d’expĂ©riences pour les gestionnaires de programmes Ă  divers niveaux (secteurs public et privĂ©) sur les dispositifs d’offre de service de SSRAJ

Le Plan d'action national budgĂ©tisĂ© en planification familiale Ă  Madagascar (2016-2020) dĂ©crit des activitĂ©s supplĂ©mentaires pour former les prestataires de services afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© des services qu’ils fournissent aux jeunes, notamment la formation pour rĂ©duire les prĂ©jugĂ©s, la stigmatisation et la discrimination :

OAS 3.7 Renforcement de l’approche jeune dans la prestation de services PF.


De nouveaux espaces jeunes, de nouveaux centres amis des jeunes, coins et kiosques des jeunes vont Ă©galement ĂȘtre crĂ©Ă©s dans plus de 25% des CSB [centres de santĂ© de base] publics de chaque district sanitaire qui vont ĂȘtre transformĂ©s en CSB « Ami des Jeunes ». Ils seront, en outre, mis aux normes en matiĂšre d’IEC [information, Ă©ducation et communication]/CCC [communication pour le changement de comportement]. Enfin, le personnel de santĂ© va ĂȘtre formĂ© Ă  l’IEC/CCC en PF et Ă  l’approche jeune permettant ainsi une meilleure prise en charge de cette tranche de la population.

OAS 3.7.3 Transformer des CSB2 des 113 DS en CSB Amis des jeunes Paravent pour confidentialité

OAS 3.7.3.1 Identifier des CSB à transformer en CSB Amis des jeunes (salle pour accueil des jeunes, personnel de santé suffisant, ...)




OAS 3.7.3.3 Former des formateurs en SRA/approche jeune

Les Normes et procĂ©dures en santĂ© de la reproduction (2017) dĂ©crivent Ă©galement les services de planification familiale disponibles pour les adolescents et les jeunes Ă  diffĂ©rents niveaux du systĂšme de santĂ©. À tous les niveaux, l'accent est mis sur la garantie de la vie privĂ©e et de la confidentialitĂ©, sur la fourniture d'informations prĂ©cises sur toutes les mĂ©thodes de PF et sur la garantie du libre choix des mĂ©thodes dans les services de PF et de conseil.

La Politique nationale de santé des adolescents et des jeunes (2019) à Madagascar définit également les conditions requises pour la prestation de services adaptés aux adolescents et aux jeunes, et met l'accent sur l'accessibilité financiÚre des services et la non-discrimination envers les adolescents et les jeunes :

  1. AccĂšs facile aux services des adolescents et des jeunes.

La politique prĂ©voit l’amĂ©lioration de l’accĂšs aux services Ă  travers :

  • la disponibilitĂ© de l’offre de services de qualitĂ© en santĂ© des adolescents et des jeunes, adaptĂ©s Ă  leurs besoins : accessibles, acceptables, abordables, Ă©quitables, adĂ©quats, efficaces et pĂ©rennes ;
  • l’augmentation de l’utilisation des services sera renforcĂ©e par le biais de la stimulation de la demande ;
  • la disponibilitĂ© et la diffusion des informations sur les offres de service en santĂ© des adolescents et des jeunes ;
  • l’application des lois en vigueur concernant les droits en santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ;
  • la non-discrimination et la non-stigmatisation envers les adolescents et les jeunes.

Le Plan d'action fait rĂ©fĂ©rence Ă  une politique malgache signĂ©e en 2006 qui comprenait une politique de produits et services gratuits de PF, mais cette politique n'a pas pu ĂȘtre trouvĂ©e et n’a donc pas Ă©tĂ© examinĂ©e. Comme les politiques examinĂ©es portent sur la formation et le soutien des prestataires et sur le respect de la confidentialitĂ©, mais ne traitent pas suffisamment du coĂ»t des services, Madagascar est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Loi n° 2017-043 fixant les rÚgles générales régissant la santé de la reproduction et la planification familiale souligne l'importance de l'implication des hommes dans la santé reproductive (SR) :

Article 16 : Les personnes du genre masculin ont le devoir de protéger le droit des femmes à la santé sexuelle et reproductive de ces derniÚres, notamment leur accÚs aux services et le respect de leur choix sur la procréation.

Le Plan stratégique national en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (2018-2020) présente le dialogue communautaire comme constituant une intervention prioritaire :

Interventions Prioritaires :

1.3 Programmer des dialogues communautaires pour discuter des droits des jeunes et des comportements responsables en leur faveur

Le Plan stratégique indique des activités détaillées de communication stratégique visant à permettre de favoriser l'accÚs des jeunes aux services de SR :

Interventions Prioritaires :

...

5.9 Renforcer les capacitĂ©s des acteurs/communautĂ© Ă©ducative (parents et animateurs, AC [agent communautaire], Ă©ducateurs, jeunes leaders, agents de santĂ©) sur la SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes], communication pour le changement social et comportemental des jeunes, et l’orientation vers les services

Axe stratĂ©gique 2 : Renforcement de l’accĂšs aux informations rĂ©pondant aux besoins des adolescents et des jeunes ainsi que des personnes influentes par une communication stratĂ©gique...

6.2 Recenser et orienter les activitĂ©s de communication/ sensibilisation sur SRAJ dans les centres d’écoute, centres de promotion sociale, centres de jeunesse et au niveau des organisations de sports et des loisirs avec un accent sur le genre et le rĂ©fĂ©rencement

...

6.9 Organiser des sĂ©ances de communication au profit des personnes influentes, des adolescents et des jeunes en vue de leur appui dans l’orientation des jeunes (parents) vers les services SSRAJ

Ce mĂȘme Plan prĂ©voit d'autres activitĂ©s visant Ă  cibler les leaders traditionnels et religieux et d'autres personnes influentes dans la communautĂ© afin de renforcer leurs capacitĂ©s Ă  dĂ©fendre la santĂ© de la reproduction des adolescents et des jeunes :

9.1 Renforcer et mettre Ă  l’échelle un programme d’éducation des parents au niveau communautaire et autour des structures d’encadrement des adolescents et jeunes

9.2 Renforcer les compĂ©tences des APART [autoritĂ©s politiques administratives, religieuses et traditionnelles] en vue de mieux dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des groupes d’adolescents et jeunes vulnĂ©rables en matiĂšre de SSRAJ

9.3 Élaborer et diffuser un catalogue/ rĂ©pertoire renfermant tous les supports IEC [information-Ă©ducation-communication] disponibles pour faciliter l’accĂšs aux utilisateurs

9.4 Organiser des dialogues communautaires et débats médiatiques et évÚnementiels impliquant les autorités et les leaders traditionnels (APART) sur la question SSRAJ notamment sur le mariage des enfants et la grossesse précoce

9.5 Organiser des dialogues communautaires entre parents et adolescents portant sur les obstacles culturels Ă  la promotion de la SSRAJ

9.6 Appuyer les les CTD [collectivitĂ©s locales dĂ©centralisĂ©es] et les organisations confessionnelles pour l’intĂ©gration des activitĂ©s SSRAJ dans leurs prioritĂ©s d’actions

Le Plan sectoriel de l'éducation (2018-2022) propose des activités permettant de la sensibilisation des adolescents à la SR par un plus large soutien de la communauté et reconnaßt les défis auxquels les jeunes filles sont confrontées :

En se rĂ©fĂ©rant Ă  la partie « Education Inclusive » du prĂ©sent Plan Sectoriel de l’Education, la discrimination en termes de genre handicape les jeunes filles et a un impact sĂ©rieux sur leur scolarisation. Les parents ont assurĂ©ment une place importante Ă  assurer auprĂšs des jeunes et notamment des jeunes filles dans leur Ă©ducation Ă  la notion de genre et Ă  la santĂ© reproductive. Cependant, parler de ces sujets et notamment de la santĂ© reproductive reste tabou dans certaines familles malgaches, et plus particuliĂšrement dans les zones dĂ©favorisĂ©es.

Le Plan sectoriel propose des activités visant à renforcer la connaissance par les parents de l'importance de la SR des jeunes par le biais d'une campagne de sensibilisation menée en collaboration avec les stations de radio locales, ainsi qu'à éduquer les parents et la communauté sur l'importance et la nécessité de l'éducation à la santé sexuelle.

Le Plan d'action national budgĂ©tisĂ© en planification familiale Ă  Madagascar (2016-2020) dĂ©finit Ă©galement une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e pour renforcer l'environnement de la planification familiale par le biais de l'engagement et de la mobilisation de la communautĂ©. Les activitĂ©s proposĂ©es comprennent une campagne d'information visant Ă  combler les Ă©carts religieux et culturels qui affectent l’acceptation et l'utilisation de la planification familiale, mais elles ne traitent pas spĂ©cifiquement de l'accĂšs des jeunes. Le Plan d'action souligne l'importance d'impliquer les hommes et les maris dans la planification familiale et propose une campagne d'information pour rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des jeunes :

Des efforts particuliers pour la crĂ©ation de la demande vont ĂȘtre faits pour les hommes et les jeunes. Les hommes partagent autant de responsabilitĂ©s que les femmes dans la santĂ© de la reproduction. NĂ©anmoins, le manque d’attention leur Ă©tant portĂ©e suggĂšre que la PF ne les concerne pas. L’implication des hommes et des maris est cruciale pour le succĂšs des campagnes de crĂ©ation de la demande. Les hommes peuvent empĂȘcher les femmes d’utiliser la PF et ainsi d’y avoir recours librement. C’est en rĂ©duisant leurs prĂ©jugĂ©s que l’on assurera leur soutien pour la PF. Pour rĂ©pondre aux besoins spĂ©cifiques des jeunes, des campagnes d’information spĂ©cifiques vont ĂȘtre mises en place. Elles insisteront sur les dangers des grossesses prĂ©coces et sur les bienfaits de la contraception.

D'autres documents politiques dĂ©crivent Ă©galement des stratĂ©gies visant Ă  accroĂźtre le soutien de la communautĂ© Ă  la PF des jeunes, notamment les Normes et procĂ©dures en santĂ© de la reproduction (2017), dont l’objectif est de sensibiliser les dirigeants communautaires au sujet des services de SR pour les adolescents, et le Plan stratĂ©gique intĂ©grĂ© en planification familiale et en sĂ©curisation des produits de santĂ© de la reproduction (2021-2025), qui comprend une stratĂ©gie visant Ă  impliquer les dirigeants sociaux et religieux dans les dialogues communautaires pour obtenir leur soutien Ă  la nouvelle loi sur la santĂ© de la reproduction qui encourage la PF des jeunes.

Le Plan stratégique cible également les réticences des hommes à l'égard de l'utilisation des contraceptifs dans ses campagnes de sensibilisation et de plaidoyer :

Stratégies

Renforcement des campagnes d’information, de sensibilisation et de plaidoyer sur la SR/PF auprùs de la population

Actions prioritaires

  1. Promotion de la masculinitĂ© positive (groupes d'hommes, groupes de papas) en vue de sensibiliser ceux et celles qui sont rĂ©ticents Ă  l’utilisation des mĂ©thodes contraceptives modernes

Les politiques de Madagascar dĂ©crivent des interventions spĂ©cifiques visant Ă  favoriser la PF chez les jeunes par un soutien plus large de la communautĂ© et Ă  s’attaquer aux normes sociales et de genre. Madagascar est donc classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action nationale budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Malawi (2016-2020) stipule que l'approche du pays en matiĂšre de planification familiale inclut l'accĂšs aux services sans autorisation d'un tiers :

Malawi employs a rights-based approach to family planning that includes voluntarism, informed choice, free and informed consent, respect to privacy and confidentiality without having to seek third party authorization, equality and non-discrimination, equity, quality, client-centered care, and participation and accountability.

Le Guide de référence pour la formation pré-service à la planification familiale (2010) confirme le droit des adolescents à accéder aux contraceptifs sans l'autorisation d'un tiers :

Adolescents need to know: 


  • That [contraceptive] methods are available to them and that they are not required to have parental or spousal consent to receive a contraceptive method.

Le Malawi est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car ses politiques soutiennent l'accÚs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement des parents et des conjoints.

Le Guide de référence pour la formation initiale à la planification familiale (2010) fournit des informations et des activités de formation sur la planification familiale à l'intention des prestataires de soins de santé. La section Conseils en planification familiale met l'accent sur le choix informé des usagers et sur leurs droits à une information précise sur la PF et à l'accÚs aux services sans discrimination. Il détaille les attitudes qu'un prestataire doit adopter dans la prestation de services :

Quality counselling is the main way that health workers support and safeguard the client’s rights to informed and voluntary decision-making. (See Section 6.3.) This means never pressuring a client to choose one family planning method over another, or otherwise limiting a client’s choices for any reason other than medical eligibility. Counselling can support all other clients’ rights as well (ACQUIRE Project 2008).

The key principles for cultivating good client-provider interaction and effective family planning counseling include the following:




  • Remain nonjudgmental about values, behaviours, and decisions that differ from your own.

Le Guide de rĂ©fĂ©rence comprend Ă©galement les critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale (CEM) de l'OMS – fondĂ©s sur l'autorisation mĂ©dicale et pouvant ĂȘtre utilisĂ©s pour rĂ©duire les obstacles aux services de PF non justifiĂ©s par des preuves – ainsi qu'un systĂšme de critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale Ă  deux catĂ©gories Ă  utiliser lorsque les ressources pour le jugement clinique sont limitĂ©es. Le Guide de rĂ©fĂ©rence indique que les CEM ne sont pas destinĂ©es Ă  servir de guide national pour la planification familiale mais plutĂŽt de rĂ©fĂ©rence. Ce Guide de rĂ©fĂ©rence continue toutefois Ă  renforcer l'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale des adolescents Ă  la contraception :

21.9 Adolescent Contraception

Adolescents are medically eligible to use any method of contraception and must have access to a variety of contraceptive choices.

Par ailleurs, les Lignes directrices nationales relatives Ă  la prestation de services de santĂ© reproductive au Malawi (2014-2019) exigent des agentes de santĂ© qu’ils/elles adoptent une approche conviviale, dĂ©nuĂ©e de jugement et bienveillante de la prestation de services de santĂ© sexuelle et reproductive, notamment des services de planification familiale, pour les adolescentes et les jeunes.

Bien que les politiques du Malawi reconnaissent que les préjugés et le jugement des prestataires de services sont un obstacle dans l'accÚs à la planification familiale et stipulent que les prestataires doivent faire preuve de jugement clinique lorsqu'ils fournissent des contraceptifs, les éléments de langage n'exigent pas explicitement que les prestataires de services s'occupent des jeunes en dépit de leurs convictions personnelles. Le Malawi est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

La Politique nationale de santé (2017) précise que l'administration de la santé au Malawi utilise une approche fondée sur les droits de humains :

All the people of Malawi shall have the right to good health, and equitable access to health services without any form of discrimination, whether be it based on ethnicity, gender, age, disability, religion, political belief, geographical location, or economic and/or other social conditions.

La Politique nationale en matiÚre de santé et de droits sexuels et reproductifs (2017-2022) réitÚre l'approche fondée sur les droits humains en ce qui concerne l'accÚs des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive (SSR) :

3.6 Young people in Reproductive Health

3.6.2 Policy Statements

3.6.2.1 All young people shall have access to quality youth friendly health services that are safe, guard their right to privacy, ensure confidentiality, and provide respect and informed consent, while also respecting their cultural values and religious beliefs.

Le Guide de référence pour la formation initiale à la planification familiale (2010) confirme que cette approche s'applique aussi spécifiquement à la planification familiale en indiquant que les jeunes doivent avoir accÚs à toute méthode de contraception, quel que soit leur ùge :

21.9 Adolescent Contraception

Adolescents are medically eligible to use any method of contraception and must have access to a variety of contraceptive choices. Age alone does not constitute a medical reason for denying any method to adolescents.

Les politiques du Malawi affirment l'accÚs des jeunes à la planification familiale, quel que soit leur ùge. Par conséquent, le Malawi est classé dans la catégorie verte.

Le Guide de référence pour la formation initiale à la planification familiale (2010) indique clairement l'accÚs aux services de planification familiale pour les jeunes quel que soit le statut matrimonial :

Right to access to services: Services must be affordable and available, without social barriers such as discrimination based on gender, age, marital status, fertility, nationality or ethnicity, belief, social class, caste, or sexual orientation.

La Loi sur l’égalitĂ© des sexes (2013) insiste sur le fait que la planification familiale devrait ĂȘtre accessible quel que soit le statut matrimonial :

...every health officer shall:

(a) respect the sexual and reproductive health rights of every person without discrimination;




(c) provide family planning services to any person demanding the services irrespective of marital status or whether that person is accompanied by a spouse;

Comme la loi soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de l'état matrimonial, le Malawi est classé dans la catégorie verte.

La Politique nationale en matiÚre de santé et de droits sexuels et reproductifs (2017-2022) reconnaßt que les établissements de santé publique doivent offrir une gamme complÚte de méthodes pour réduire les besoins non satisfaits des jeunes :

3.1. 1 Family Planning Policy Goal

To reduce unmet need for family planning services through provision of voluntary comprehensive family planning services at all levels to all men, women and young people of reproductive age.

3.1.2 Policy Statements

3.1.2.2 Public health facilities shall offer a full range of family planning services, including emergency contraception.

3.1.2.7 Availability of long acting and permanent methods of contraceptives shall be expanded at all levels of health care service.

3.1.2.10 Emergency contraception shall be made available to all women who have had unprotected sex.

Le Guide de référence pour la formation initiale à la planification familiale (2010) détaille les critÚres d'éligibilité médicale (CEM) pour les adolescents, confirmant la sécurité et l'accessibilité de toutes les méthodes :

21.8 Medical Eligibility Criteria for Adolescents

All contraceptive methods are safe for adolescents.

21.9 Adolescent Contraception

Adolescents are medically eligible to use any method of contraception and must have access to a variety of contraceptive choices. Age alone does not constitute a medical reason for denying any method to adolescents. While some concerns have been expressed regarding adolescents’ use of certain contraceptive methods (such as DMPA [depot medroxyprogesterone acetate] by youth under 18), these concerns must be balanced against the advantages of avoiding pregnancy. Social and behavioural issues should be important considerations in the choice of contraceptive methods by adolescents.

Le Guide de référence fournit des considérations supplémentaires pour des méthodes spécifiques, telles que l'intimité offerte par l'utilisation de l'injectable et la double protection contre les infections sexuellement transmissibles conférée par les préservatifs, et indique clairement qu'il n'y a aucune raison médicale de refuser les dispositif intra-utérin ou la stérilisation aux jeunes. Le Guide de référence fournit également des tableaux qui résument les critÚres d'éligibilité médicale du Malawi pour l'utilisation de contraceptifs, qui ont été résumés à partir de la politique de CEM de l'OMS, et reconnaßt l'accÚs aux méthodes indépendamment de l'ùge, de la parité et du statut matrimonial.

Comme les directives du Malawi en matiÚre de PF soutiennent l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF, indépendamment de l'ùge, du statut matrimonial et de la parité, le Malawi est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Bien que l'Ă©ligibilitĂ© Ă  la CU (contraception d'urgence) ne soit pas prise en compte dans la notation de cet indicateur, il n'y a pas de limite d'Ăąge claire pour l'accĂšs des jeunes Ă  la CU, mĂȘme si le Guide de rĂ©fĂ©rence n'indique aucune contre-indication pour les pilules de CU destinĂ©es aux adolescentes.

De nombreuses politiques malawites plaident en faveur de l'éducation sexuelle. Le Plan d'action national pour l'intensification des initiatives de SSR et de prévention du VIH pour les jeunes (2008-2012) comprend des objectifs visant à accroßtre l'éducation aux compétences de la vie courante pour les jeunes scolarisés :

Sub-objective 2.1.1. Scale Up Life Skills Education (LSE) for in-school young people.

Sub-objective 2.1.2 Scaled up LSE for out of school and vulnerable people.

Sub-objective 2.1.3 Scale up LSE for young people in work places.

Sub-objective 2.1.4 Improved and expanded SRH [sexual and reproductive health] peer education activities.

Sub-objective 2.1.5 Increase access to information on gender and legal literacy.

Sub-objective 2.1.6 Young women skilled in GBV [gender-based violence] prevention strategies.

Sub-objective 2.1.7 Increased access to alternative rites of passage program among young undergoing traditional initiation in selected communities.

Sub-objective 2.1.8 Increased exposure to BCC [behavior change communication] and edutainment activities using folk and mass media.

Sub-objective 2.1.9 Increased parent-child communication on SRH and HIV prevention issues in homes and communities.

La Politique nationale de la jeunesse (2013) prĂ©conise la mise en place d’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) pour accroĂźtre l'utilisation des services de planification familiale par les jeunes :

3.6.3.2 Provision of comprehensive sexuality education that promotes abstinence, mutual faithfulness and condom use, uptake of family planning services amongst the youth is advocated.

Le Plan d’action nationale budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Malawi (2016-2020) mentionne que le ministĂšre de l'Éducation, des Sciences et de la Technologie a adoptĂ© un programme complet de « compĂ©tences de la vie courante et de santĂ© sexuelle et reproductive » pour les Ă©lĂšves du secondaire, mais nous n’avons pu en examiner d’exemplaire pour cette analyse.

En l'absence d'un programme complet d'éducation sexuelle faisant référence aux neuf composantes essentielles du FNUAP, le Malawi est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Le Plan d'action national pour l'intensification des initiatives de SSR et de prĂ©vention du VIH pour les jeunes (2008-2012) comprend de multiples activitĂ©s pour atteindre l’objectif stratĂ©gique d'une utilisation accrue de services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) de qualitĂ© adaptĂ©s aux jeunes :

Sub-objective 3.1.1. YFHS [youth-friendly health services] SRH [sexual and reproductive health] institutionalized into existing pre- and in-service training programs for health providers.

Sub-objective 3.1.2: Improved attitudes and competence of service delivery teams to provide quality YFHS.

Sub-objective 3.1.3 Improved facility environment and procedures.

Sub-objective 3.1.5: Improved access to quality YFHS by young people.

Sub-objective 3.1.6: increased availability of support services for young people.

Chaque sous-objectif dĂ©finit certaines activitĂ©s clĂ©s qui peuvent ĂȘtre entreprises pour atteindre l'objectif souhaitĂ©. Les activitĂ©s pertinentes comprennent la formation des prestataires sur les changements d'attitude et les composantes de renforcement des compĂ©tences pour la SSR des jeunes, ainsi que le dĂ©veloppement et l'Ă©quipement des prestataires avec des aides Ă  l'emploi et des outils appropriĂ©s pour aider Ă  la prestation de services de qualitĂ© aux jeunes.

Les Directives pour la communication sur la planification familiale (2011) détaillent spécifiquement les obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils recherchent des services de PF, notamment les attitudes négatives des prestataires de services. Les Directives observent également que les préjugés des travailleurs de la santé posent problÚme lorsqu'ils « apportent leurs propres orientations culturelles et religieuses aux discussions sur la PF et prennent des décisions sur ce qui est le mieux pour le patient sur cette base ». Pour lever cet obstacle, les Directives indiquent que les jeunes ont le droit d'accéder à tous les services de santé, y compris les services de PF, et que les prestataires devraient prendre les mesures suivantes :

Health workers

  • Provide all clients, regardless of background, with comprehensive FP information and counseling so they can choose a suitable FP method.
  • Encourage clients to return if they experience any unusual and persistent side effects with the method chosen.
  • Help clients who are dissatisfied with their method to try a different method.
  • Support women who have been sexually assaulted to access PEP [post-exposure prophylaxis] in a caring way. Help to refer them to other key legal and support services in a timely manner.

La Politique nationale en matiÚre de santé et de droits sexuels et reproductifs (2017-2022) précise les droits des jeunes à des services de SSR qui garantissent la vie privée et la confidentialité :

3.6.2 Young people in Reproductive Health Policy Statements

3.6.2.1 All young people shall have access to quality youth friendly health services that are safe, guard their right to privacy, ensure confidentiality, and provide respect and informed consent, while also respecting their cultural values and religious beliefs

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Malawi (2016-2020) reconnaĂźt les prĂ©jugĂ©s des prestataires Ă  l'encontre de la planification familiale pour les jeunes et stipule que la formation continue devrait inclure des services basĂ©s sur les droits:

Strategic outcomes

SDA1. Health care workers are providing high-quality FP information and services and offering the full method mix to clients.

In-service training will be reviewed to ensure training materials provide information on long-acting and reversible contraceptives (LARCs). Job aids will be updated, and supportive supervision will be conducted to ensure that health care providers are providing high-quality, rights-based information and services.

SDA6. Access to family planning by young people is safe, rights-based, and confidential.

To increase the availability of YFHS, health workers, children’s corner patrons, and child representatives will be trained on these services. In addition, monitoring tools will be developed to track YFHS, and FP coordinators will be responsible for ensuring each facility in their district has staff providing the services.

Le Guide de référence pour la formation pré-service à la planification familiale (2010) note que les prestataires de services de planification familiale devraient adopter de multiples stratégies pour améliorer l'accÚs des adolescents aux services de PF. Ces stratégies consistent notamment à former les prestataires à ne pas porter de jugement, à assurer la confidentialité et à garantir le respect de l'intimité, et à offrir des services gratuits ou à faible coût :

21.6 Improving Adolescents’ Access to Family Planning Services

Improving adolescents’ access to family planning services involves coordinated efforts by family planning providers, family planning service managers, and local and national health officials.

Strategies include:

  • Training providers to offer “youth-friendly” counselling (see Section 21.7)
  • Dedicating special areas of family planning clinics for adolescents, to help ensure privacy
  • Using outreach and mobile clinics with staff trained to respond to adolescents’ needs
  • Offering clinic hours convenient for youth, such as after school and during weekends
  • Locating services in convenient, safe areas
  • Educating community-based contraceptive distributors and primary health workers (extension workers) about adolescents’ challenges and needs and how they can assist them appropriately
  • Offering youth a full range of family planning services, including ECPs [emergency contraception pills] and STI/HIV counselling and testing
  • Providing psychosocial support and education about rape and harmful sexual practices and beliefs, such as ritual sexual cleansing
  • Strengthening policies related to adolescent reproductive health services
  • Obtaining political and community acceptance and support
  • Offering services free or at low cost.

La StratĂ©gie nationale des services de santĂ© adaptĂ©s aux jeunes (2015-2020) du Malawi comporte un objectif spĂ©cifique visant Ă  amĂ©liorer la capacitĂ© des prestataires de services et des partenaires de la mise en Ɠuvre Ă  fournir des services de santĂ© adaptĂ©s aux jeunes. En vue d’atteindre cet objectif, la StratĂ©gie identifie les principales activitĂ©s axĂ©es sur la prestation d’une formation en cours d’emploi, notamment l’intĂ©gration des normes de services de santĂ© adaptĂ©s aux jeunes parmi les principales compĂ©tences Ă  acquĂ©rir durant les formations initiales et le renforcement des capacitĂ©s du personnel dans les centres de rĂ©fĂ©rence.

Les politiques examinées répondent clairement à la nécessité de former et d'aider les prestataires à offrir des services de contraception adaptés aux jeunes, ainsi qu'à assurer la confidentialité et le respect de l'intimité et la gratuité des services de PF. Le Malawi est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Politique nationale de population (2012) du Malawi inclut la participation des hommes à la santé reproductive dans ses principes directeurs et identifie deux objectifs spécifiques qui parlent de la création d'un environnement favorable à des services de contraception adaptés aux adolescents :

Recognizes the need to assist couples and individuals to fully meet their sexual and reproductive health rights and goals, with particular emphasis on male involvement in meeting women and their own reproductive health needs.




3.1.4 Policy Area 1: Specific Objective 3

To address cultural, religious, and other barriers of demand, access and use of family planning, including enhancing male involvement in reproductive health, enhancing the role of community members in IEC [information, education, communication] and distribution of contraceptives, and improving family planning commodity security.




3.1.5 Policy Area 1: Specific Objective 5

Enhance the role of national and local traditional, religious, and political leaders in championing population issues among Malawians.

Bien qu'elle ne soit pas spécifique à l'accÚs des jeunes à la planification familiale, la Politique nationale reconnaßt le rÎle que les dirigeants traditionnels et les membres des communautés peuvent jouer dans la création d'un environnement favorable à l'accÚs et à l'utilisation de la planification familiale :

Traditional Leaders and community members

The policy recognizes the important role that active participation of traditional leaders such as chiefs and communities at large play in implementation of development programmes at grassroots level. The policy will foster empowerment of traditional leaders to operate as champions of family planning; school enrolment, retention, and progression; reform or eradication of harmful traditional practices such as early marriage, and other population programmes. Community members will also enhance implementation of the policy through their active participation in planning, implementation, monitoring and evaluation. In particular, the policy will enhance the direct role of community members in enhancing IEC campaigns on the small-family norm and delivery of family planning and other reproductive health services within communities.

La Politique nationale du genre (2015) comprend également quatre stratégies pour aborder la question du genre dans la santé sexuelle et reproductive (SSR) :

Policy Priority Area 2: GENDER IN HEALTH

Objective 1: To improve women and girls’ sexual and reproductive health rights

Strategy 1: Advocate for the modification and elimination of harmful cultural practices affecting reproductive health of women and girls and other vulnerable groups;

Strategy 2: Advocate for increased male involvement in reproductive health services;

Strategy 3: Promote awareness on the benefits of sexual and reproductive health services among women, men, girls and boys;

Strategy 4: Advocate for more user friendly health facilities and services that benefit women and girls, men and boys and vulnerable groups especially those in rural areas.

Dans le cadre de l'objectif stratégique visant à créer un environnement politique favorable pour améliorer la SSR des jeunes, le Plan d'action national pour l'intensification des initiatives de SSR et de prévention du VIH pour les jeunes (2008-2012) définit de multiples sous-objectifs :

Faith and community leaders supportive of youth rights and enforcement of laws and policies

  • Orient [youth action committees] and [youth technical committees] in advocacy and SRH and HIV/AIDS advocacy plan for young people
  • Organize national religious leaders conference to review policies, programs and training curriculum of religious schools in relation to SRH, HIV prevention, some cultural practices and gender practices
  • Target different cultural institutions with SRH/HIV interventions (Traditional leaders, traditional healers, Namkungwi’s, Angaliba and marriage counselors)
  • Review cultural practices of each cultural group that have an impact on SRH and HIV and identify positive and negative practices (including which harmful practices to illuminate)

Le Plan d'action national répond à la nécessité de renforcer le soutien de la communauté à la SSR des jeunes afin d'accroßtre l'utilisation de services de SSR de qualité :

Sub-objective 3.2.1: Increased support for YFHS [youth-friendly health services] among teachers, guardians, and the community leaders

Key Activity: Conduct participatory learning and action at the community level to engage parents, guardians, and community leaders on issues affecting young people in their communities, inform them about available YFHS services and solicit their support.

Les Directives pour la communication sur la planification familiale (2011) spécifient les obstacles auxquels les jeunes sont confrontés lorsqu'ils recherchent des services de PF. Elles mentionnent notamment les préjugés des prestataires lorsqu'ils « apportent leurs propres orientations culturelles et religieuses aux discussions sur la PF et prennent des décisions sur ce qui est le mieux pour le patient sur cette base » et le découragement induit par les dirigeants communautaires qui ne soutiennent pas les services de PF pour les jeunes.

Pour surmonter ces obstacles, ces Directives prĂ©sentent des informations prĂ©cises qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es dans les programmes de changement social et comportemental auprĂšs de divers groupes cibles, y compris les dirigeants communautaires et religieux. Elles proposent de multiples interventions potentielles de plaidoyer, de mobilisation sociale et communautaire ainsi que de communication pour le changement de comportement qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour accroĂźtre le soutien Ă  la PF dans la communautĂ©.

Le Plan d’action nationale budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Malawi (2016-2020) prĂ©sente Ă©galement des stratĂ©gies visant Ă  inciter les dirigeants communautaires et traditionnels ainsi que les parents Ă  accroĂźtre leur soutien Ă  la PF :

DC3. Both partners are involved in FP decisions for their family and are supportive of the use of modern contraceptive by their partners.

A key strategy to improve demand for family planning will be to engage chiefs and community leaders to provide accurate information about family planning to men in their communities. Traditional leaders will engage men through “husband school” to educate them on the benefits of family planning and address their questions and concerns. Additionally, the number of men who support the use of modern contraception for themselves or their partners will be increased by conducting community outreach events to engage men in FP dialogue and services.




DC5. Youth are supported to access FP information or services by their parents.

Parents will be engaged through media, health workers, religious groups, and local outreach groups, such as mothers’ groups and child support committees, to have discussions about sexual and reproductive health rights and issues with their children.

Les politiques du Malawi décrivent des interventions spécifiques visant à renforcer le soutien de la communauté au sein de la PF des jeunes et à aborder les normes de genre, et sont donc classées dans la catégorie verte.

La Loi n° 02-044 relative à la santé de la reproduction (2002) stipule que le consentement du conjoint est requis pour les méthodes de contraception permanente, sauf en cas de grossesse mettant la vie en danger, avec un second avis médical :

Article14 : Toute personne majeure peut, sur son consentement Ă©crit, bĂ©nĂ©ficier d'une mĂ©thode de contraception irrĂ©versible. Toutefois, concernant une personne mariĂ©e, l'accord de son conjoint est obligatoire. Sur avis mĂ©dical confirmĂ© par une contre-expertise, toute femme mariĂ©e dont la vie pourrait ĂȘtre menacĂ©e par la survivance d'une grossesse peut, sur son seul consentement Ă©crit, bĂ©nĂ©ficier d'une mĂ©thode de contraception irrĂ©versible.

La Politique et normes des services de santĂ© de la reproduction (2019) rĂ©affirme la loi et prĂ©cise que tous les contraceptifs, Ă  l'exception des contraceptifs permanents, doivent ĂȘtre proposĂ©s Ă  tous les bĂ©nĂ©ficiaires sans le consentement des parents ou du conjoint.

3.4.1 La contraception

c. Bénéficiaires

Les bĂ©nĂ©ficiaires des services de contraception sont les hommes, les femmes en Ăąge de procrĂ©er et en particulier les femmes jeunes sans enfant, les grandes multipares, les personnes Ă  comportement Ă  risque des IST [infections sexuellement transmissibles], VIH et Sida, les malades mentaux, les adolescents(es) et les jeunes, la famille et la communautĂ©. Les mĂ©thodes de contraception, Ă  l’exception des mĂ©thodes permanentes (ligature des trompes et vasectomie) devront ĂȘtre offertes Ă  tous les bĂ©nĂ©ficiaires qui en feront le choix, sans exiger l'autorisation ou le consentement parental ou marital.

L'exigence du consentement parental pour les méthodes permanentes mentionnée ici contraste avec la version précédente de cette politique, datant de 2005, qui n'identifiait pas les méthodes permanentes comme nécessitant un consentement.

La Loi n° 2011-087 du 30 décembre 2011 portant code des personnes et de la famille dispose que la femme doit obéissance à son mari et que le mari est le chef de famille :

Article 316 : Dans la limite des droits et devoirs respectifs des Ă©poux consacrĂ©s par le prĂ©sent code, la femme doit obĂ©issance à son mari, et le mari, protection à sa femme.




Article 319 : Le mari est le chef de famille. Il perd cette qualitĂ©Ì au profit de la femme en cas :

  • d'absence prolongée et injustifiée ;
  • de disparition ;
  • d'interdiction ;
  • d'impossibilité de manifester sa volontĂ©Ì.

Le choix de la rĂ©sidence de la famille appartient au mari. La femme est tenue d’habiter avec lui et il est tenu de la recevoir.

Ce choix doit se faire dans l’intĂ©rĂȘt exclusif du mĂ©nage.

Les charges du ménage pÚsent sur le mari. La femme mariée qui dispose de revenus peut contribuer aux charges du ménage.

Le Mali est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur car les jeunes ne peuvent pas accéder à des méthodes permanentes sans le consentement du conjoint et des parents. Pour améliorer l'environnement politique, les décideurs politiques devraient protéger légalement l'accÚs des jeunes à tous les services de PF sans le consentement d'un conjoint.

Il n’existe ni loi ni politique imposant aux prestataires d’autoriser les services de PF prescrits aux jeunes par un mĂ©decin, sans prĂ©jugĂ© personnel ni discrimination.

La Politique et normes des services de santĂ© de la reproduction (2019) stipule que les contraceptifs doivent ĂȘtre proposĂ©s Ă  tous les adolescents et jeunes :

3.4.1 La contraception

c. Bénéficiaires

Les bénéficiaires des services de contraception sont les hommes, les femmes en ùge de procréer et en particulier les femmes jeunes sans enfant, les grandes multipares, les personnes à comportement à risque des IST [infections sexuellement transmissibles], VIH et Sida, les malades mentaux, les adolescents(es) et les jeunes, la famille et la communauté.

Par conséquent, le Mali est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi n° 02-044 relative à la santé de la reproduction (2002) stipule que l'accÚs à la santé de la reproduction de chaque personne et de chaque couple est garanti :

Article 3: Les hommes et les femmes ont le droit Ă©gal de libertĂ©, de responsabilitĂ©, d'ĂȘtre informĂ©s et d'utiliser la mĂ©thode de planification ou de rĂ©gulation des naissances de leur choix, qui ne sont pas contraires Ă  la loi.

Article 4: Tout individu, tout couple a le droit d'accéder librement à des services de santé de reproduction et de bénéficier des soins de la meilleure qualité possible.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Mali (2019-2023) interprĂšte la loi comme garantissant l’accĂšs des individus et des couples Ă  la contraception :

Le pays a votĂ©, en juin 2002, la loi sur la santĂ© de la reproduction qui garantit le droit Ă  tous les couples et aux individus de disposer d’informations et de services de qualitĂ© en matiĂšre de planification familiale.

Le Plan d’action soutient Ă©galement l’accĂšs Ă  la contraception quelle que soit leur situation matrimoniale :

Les contraceptifs sont distribués sans distinction à toutes les femmes (mariées ou non-mariées)

Le Mali est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car ses politiques favorisent l'accÚs aux contraceptifs pour les célibataires et les couples non mariés

Le Plan dĂ©cennal de dĂ©veloppement sanitaire et social (2014-2023) affirme la nĂ©cessitĂ© de mettre Ă  la disposition des jeunes toutes les mĂ©thodes disponibles, y compris les mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d’action (MLDAR) :

RS-1.3 : La planification familiale et mieux repositionnée dans les activités de SR [santé reproductive]


 Les interventions prioritaires retenues dans ce domaine sont les suivantes :

DĂ©veloppement d’interventions spĂ©cifiques pour renforcer la continuitĂ© de l’offre de services PF de qualitĂ© notamment l’utilisation des mĂ©thodes de longue durĂ©e, l’augmentation de la demande des services de la PF et la facilitation de l’accĂšs des femmes, des hommes, des jeunes et adolescents aux services de PF.

La Politique et normes des services de santé de la reproduction (2019) soutient également l'accÚs des adolescents et des jeunes aux méthodes contraceptives :

c. Bénéficiaires :

Les bénéficiaires des services de contraception sont les hommes, les femmes en ùge de procréer et en particulier les femmes jeunes sans enfant, les grandes multipares, les personnes à comportement à risque des IST, VIH et Sida, les malades mentaux, les adolescents(es) et les jeunes, la famille et la communauté.

La Politique et les normes des services de santĂ© de la reproduction (2005) dĂ©crivent les services de reproduction qui doivent ĂȘtre mis Ă  la disposition des adolescents et qui comprennent une gamme complĂšte d'options contraceptives Ă  durĂ©e d'action courte et prolongĂ©e.

Si l'environnement politique est favorable à l'accÚs des jeunes aux méthodes contraceptives, il n'indique pas explicitement l'accÚs à une série de méthodes, y compris les MLDAR, indépendamment de l'ùge, de l'état matrimonial ou de la parité. Par conséquent, le Mali est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Bien que la disponibilité de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que la politique et les normes comprennent également la CU dans la liste générale des méthodes contraceptives, mais pas dans la section réservée à la santé sexuelle et reproductive des adolescents. Par conséquent, il n'est pas clair si la politique prévoit de rendre la CU accessible aux jeunes.

La Loi n° 02-044 relative à la santé de la reproduction (2002) garantit l'information et l'éducation à la contraception :

Article 12 : Sont Ă©galement autorisĂ©es, l’information et l'Ă©ducation concernant la contraception dans le respect de l'ordre public sanitaire et de la morale familiale.

Le Guide pour l'engagement constructif des hommes en santé de la reproduction (2008) décrit les stratégies permettant d'éduquer les jeunes en matiÚre de santé sexuelle et reproductive dans des environnements formels et informels :

Objectif :

AccroĂźtre le nombre d’adolescents et de jeunes adultes formĂ©s et sensibilisĂ©s en santĂ© sexuelle et de reproduction qui adoptent un comportement positif au sein de la communautĂ©.

Stratégies :


DĂ©veloppement d’initiatives novatrices pour la promotion de la SR [santĂ© reproductive]au niveau du systĂšme Ă©ducatif formel et non formel


Encouragement d’un dialogue sur l’éducation sexuelle au sein de la famille

Le Plan d'action multisectoriel santĂ© des adolescents et des jeunes (2017-2021) comprend de multiples activitĂ©s scolaires et extrascolaires visant Ă  sensibiliser les jeunes aux informations et aux services de la PF, y compris des activitĂ©s dont l’objectif est de renforcer l'engagement civique (l'une des neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS)) :

Axe stratĂ©gique 1 : AmĂ©lioration de l’accĂšs Ă  des informations appropriĂ©es aux besoins sanitaires des adolescents et des jeunes et mobilisation communautaire dans le processus de dĂ©veloppement et de mise en Ɠuvre des programmes et projets de SAJ [santĂ© des adolescents et jeunes].

Objectif spĂ©cifique 1 : Assurer la prise en charge globale des IST [infections sexuellement transmissibles]/VIH/Sida chez 80% des adolescents et des jeunes sur toute l’étendue du territoire




  1. Organiser 100 journĂ©es de sensibilisation sur l’offre de services intĂ©grĂ©s de PF et VIH chez les jeunes dans les Ă©tablissements scolaire et universitaire et sur les espaces de jeu.




Objectif spĂ©cifique 2 : Assurer l’offre des services de Planification Familiale chez 50% des adolescents et des jeunes sur toute l’étendue du territoire,

  1. Organiser 70300 séances (causeries éducatives, débats) au niveau scolaire, non scolaire et universitaire sur la PF
  2. Organiser / sponsoriser 50 (soit 10 par an) activités événementielles qui regroupent les adolescents et les jeunes (festival, streetball, concert, compétition sportive, caravane ...)
  3. Organiser 100 journées d'information et de sensibilisation sur la PF auprÚs des femmes et des leaders religieux
  4. RĂ©aliser et diffuser 200 spots et 200 Ă©missions radio en faveur de la PF

Axe 4 : Implication et responsabilisation des adolescents et jeunes dans la promotion de la SAJ

Objectif spĂ©cifique 1 : Impliquer les adolescents et les jeunes dans la conception et la mise en Ɠuvre des programmes et projets en faveur de la SAJ.

  1. Re-dynamiser 200 rĂ©seaux des organisations d’adolescents et de jeunes du Mali.
  2. Harmoniser les modules de formation de sensibilisation et d'Ă©ducation pour le changement de comportement en faveur de la SAJ
  3. Organiser 250 sessions de formation Ă  l'endroit des rĂ©seaux de jeunes pour le renforcement de leur capacitĂ© dans la mise en Ɠuvre des activitĂ©s en SAJ prĂ©vues dans leurs plans d'actions annuels Ă  tous les niveaux.
  4. Organiser deux (02) forums nationaux sur la Santé des adolescents et des jeunes avec le réseau des associations
  5. Impliquer les organisations de jeunesses au processus d'Ă©laboration et de mise en Ɠuvre des plans d'actions SAJ Ă  tous les niveaux

Le Plan d'action national budgétisé de planification familiale du Mali (2019-2013) décrit une activité spécifique pour améliorer le plaidoyer auprÚs des jeunes, l'une des neuf composantes essentielles de l'ECS, en renforçant les partenariats avec des groupes de jeunes travaillant dans la PF. Cependant, cela n'est pas décrit comme une composante d'un programme complet à l'éducation sexuelle.

D'autres documents politiques, notamment Politique et normes des services de santé de la reproduction (2019) et Réduction de la mortalité maternelle néonatale et infanto-juvénile : plan stratégique (2014-2018) soutiennent le renforcement de l'éducation à la santé sexuelle des adolescents et des jeunes.

Le Mali est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune car son environnement politique appuie l'Ă©ducation sexuelle, mais ne dĂ©crit pas les composantes qui doivent ĂȘtre incluses dans un programme d'ECS.

 

Le nouveau Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Mali (2019-2023) rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© pour les programmes de PF de prendre en compte les jeunes. Il fait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  un document politique spĂ©cifique, le Plan stratĂ©gique de santĂ© et de dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes (2017-2021), qui vise Ă  contribuer Ă  l'amĂ©lioration de la santĂ© et du dĂ©veloppement des jeunes Ă  travers des services qui leurs sont adaptĂ©s. En fĂ©vrier 2022, ce document politique n'avait pas pu ĂȘtre localisĂ© et analysĂ© par nos soins.

Le Plan d'action s'appuie sur le plan prĂ©cĂ©dent en dĂ©finissant des activitĂ©s visant Ă  former les prestataires – et le personnel qui les forme – afin qu’ils s’adaptent mieux aux jeunes et crĂ©ent des espaces mettant l'accent sur la confidentialitĂ© :

Objectif prioritaire 6 : AmĂ©liorer l’adaptation des services PF aux adolescents/ jeunes et les personnes vulnĂ©rables

...

Action prioritaire 11 : Renforcement de l’accĂšs aux services PF y compris PFPP [planification familiale du post-partum] et SAA [soins aprĂšs avortement] des groupes vulnĂ©rables et spĂ©cifiques (adolescents et jeunes, personnes vivant avec un handicap, rĂ©fugiĂ©s, dĂ©placĂ©es, personnes vivant avec le VIH, etc.)

ActivitĂ© : Renforcer l’offre adaptĂ©e aux besoins des adolescents et des jeunes

Sous-activités :

  1. Former 25 formateurs nationaux et régionaux sur la SAJ [santé des adolescents et des jeunes] 

  2. Aménager des espaces (salles d'attente, confidentialité, sortie à part) pour adolescents et jeunes dans 1 000 structures de santé pour l'offre des services conviviaux aux adolescents et jeunes 

  3. Renforcer les capacités des 1 435 centres pour adolescents et jeunes existants pour l'offre de services conviviaux aux adolescents et jeunes
  4. IntĂ©grer dans les PMA [Paquet minimum d’actions] l'offre de services conviviaux aux adolescents et jeunes de prĂ©fĂ©rence par les prestataires jeunes
  5. Réaliser par les CSCom avec les animateurs des ONG [Organisations non gouvernementales] 2 042 (3 sorties par an pour 680 CSCom pendant 4 ans) sorties ciblées d'offre de services à l'endroit des groupes de jeunes et adolescents (jeunes en situation de rupture familiale, etc.)

Le Plan d'action prévoit également que des activités de formation seront menées pour réduire la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les jeunes :

Des efforts programmatiques vont aussi ĂȘtre faits pour que des prestations et actes de PF deviennent accessibles financiĂšrement pour tous. Lesdits efforts faciliteront Ă©galement l’accĂšs Ă  un plus grand nombre de services adaptĂ©s aux jeunes dans des structures sanitaires avec un personnel formĂ© Ă  cet effet, rĂ©duisant ainsi la stigmatisation et les discriminations auxquelles les jeunes font face dans certains centres.

Le Plan d'action mentionne la dĂ©claration prĂ©sidentielle sur la mise en place de services de PF gratuits, notamment des mesures qui devraient ĂȘtre prises avant la mise en Ɠuvre de la politique :

O.2.2. Renforcement de l’accùs financier aux services de PF, y compris PFPP

Un mĂ©canisme de suivi de la dĂ©claration du PrĂ©sident de la RĂ©publique concernant la gratuitĂ© des contraceptifs va ĂȘtre mis en place. Des sessions de plaidoyer seront organisĂ©es auprĂšs de la prĂ©sidence pour assurer la mise en Ɠuvre effective de la mesure (voir l’axe politique, environnement habilitant et financement). Pour permettre cet accĂšs aux services PF, avant que la politique de gratuitĂ© ne soit mise en Ɠuvre, le PANB [plan d’action nationale budgĂ©tisĂ©] prĂ©voit des campagnes annuelles d'intensification de l'offre de PF gratuite Ă  tous les niveaux et les journĂ©es gratuites mensuelles de prestation PF dans les structures de santĂ©.

Il convient aussi d’élaborer et de mettre en Ɠuvre des plans d’urgence des districts affectĂ©s par la crise avec l’offre gratuite de services dans les camps de dĂ©placĂ©s ou de rĂ©fugiĂ©s et pour les communautĂ©s d’accueils.

Le Guide pour l’engagement constructif des hommes en santĂ© de la reproduction se penche sur la confidentialité :

Objectif :
AccroĂźtre le nombre d’adolescents et de jeunes adultes formĂ©s et sensibilisĂ©s en santĂ© sexuelle et de reproduction qui adoptent un comportement positif au sein de la communautĂ©.

Stratégies :


Le renforcement du climat de confiance et de confidentialité avec les adolescents et les jeunes lors de leurs demandes de service en SR [santé reproductive] ;

Le document RĂ©duction de la mortalitĂ© maternelle nĂ©onatale et infanto-juvĂ©nile : plan stratĂ©gique (2014-2018) comprend Ă©galement un point d'action visant Ă  amĂ©liorer l’accueil des jeunes lorsqu'ils recherchent des services de SR :

StratĂ©gie 3.3 : Promotion de l’approche qualitĂ© d’intervention des structures Les interventions prioritaires :

  • AmĂ©liorer l’accueil dans les structures pour un accĂšs facile des femmes, des hommes, des jeunes et adolescents aux services de SR ;

Le Plan stratĂ©gique de sĂ©curisation des produits de la santĂ© de la reproduction (SPSR) (2017-2021) au Mali Ă©nonce l’objectif de rendre les produits de santĂ© reproductive disponibles et abordables pour tous les utilisateurs :

Ce plan stratĂ©gique qui entre en Ă©troite ligne avec les orientations stratĂ©giques du PRODESS III, marque la volontĂ© du MinistĂšre de la SantĂ© et de l’HygiĂšne Publique de :

  1. Rendre les produits SR de qualité constamment disponibles, abordables, et accessibles aux utilisateurs ;

Le Plan d'action multisectoriel santĂ© des adolescents et des jeunes (2017-2021) comprend deux objectifs spĂ©cifiques visant Ă  augmenter l'utilisation des services de planification familiale par les adolescents et les jeunes, et Ă  rĂ©duire l'incidence des grossesses non dĂ©sirĂ©es d’adolescentes. Pour atteindre ces objectifs, le Plan d'action multisectoriel dĂ©crit des activitĂ©s spĂ©cifiques qui contribueront Ă  accroĂźtre la demande de planification familiale, dont une visant Ă  former les prestataires :

Objectif 4 : Augmenter l’utilisation des services de Planification Familiale pour les adolescents et les jeunes...

Objectif spĂ©cifique 2 : Assurer l’offre des services de Planification Familiale chez 50% des adolescents et des jeunes sur toute l’étendue du territoire 

            Activités :

  1. Former 400 prestataires des formations sanitaires et des centres jeunes pour offrir les services de PF adaptés aux adolescents et aux jeunes.
  2. Assurer l’approvisionnement rĂ©gulier de 1500 structures sanitaires par niveaux de la pyramide sanitaire en intrants de la PF en quantitĂ© et en qualitĂ©
  3. Former/Recycler 100 gérants de dépÎt et directeurs techniques des centres en gestion logistique des produits contraceptifs

Le Mali est classé dans la catégorie verte car ses politiques prennent en compte de maniÚre adéquate les trois composantes de la prestation de services adaptés aux adolescents.

Le Programme de développement socio-sanitaire (2014-2018) comprend un plan visant à former les parents à la communication avec les adolescents sur la santé sexuelle et reproductive :

Afin de promouvoir la planification familiale au Mali, le MPFFE [ministĂšre de la Promotion de la femme, la famille et l’enfant] se propose de sensibiliser les membres des communautĂ©s sur la santĂ© de la reproduction et la planification familiale ainsi que de diffuser la politique de la lĂ©gislation relative Ă  la SR [santĂ© reproductive]
Un plan intĂ©grĂ© de communication pour le repositionnement de la PF sera Ă©laborĂ© et un curriculum de formation des parents sur la communication avec les enfants et les ados sur la SR dĂ©veloppĂ©.

Le Plan d'action national budgétisé de planification familiale du Mali (2019-2023) reconnaßt l'importance d'un environnement favorable à l'accÚs à la planification familiale. Sa premiÚre priorité stratégique est de créer la demande, en particulier pour les jeunes et les adolescents, en développant des partenariats avec la communauté :

Priorité 1 : Créer la demande auprÚs des populations, notamment chez les jeunes, les adolescents, les femmes et les hommes, y compris en contexte humanitaire, en développant un partenariat stratégique avec les élus locaux, les leaders communautaires et religieux.

Les actions dans le cadre de la prioritĂ© stratĂ©gique visant Ă  crĂ©er la demande comprennent la nĂ©cessitĂ© de renforcer l'engagement des membres de la communautĂ© – notamment des responsables Ă©lus et des leaders religieux et communautaires – de soutenir la planification familiale, d’accroĂźtre la sensibilisation et de renforcer le soutien de la communautĂ© Ă  cet effet par le dialogue et l'action :

CD1.1. Renforcement de l’engagement des Ă©lus locaux, leaders religieux, communautaires en faveur de la PF

L’engagement des leaders communautaires, religieux et Ă©lus locaux sera obtenu Ă  travers le renforcement de leur niveau de connaissance et de leur implication en matiĂšre de PF (multiplication des sessions de formation et d’orientation des leaders femmes, jeunes et hommes et renforcement des contacts avec les communes en faveur de la SR/PF des jeunes). Les stratĂ©gies suivantes seront utilisĂ©es, telles que l’adaptation et la multiplication des outils et supports de communication sur la PF, la formation en PF, l’utilisation de l'approche Jigisigi FĂȘte de Mariage, basĂ©e sur l’utilisation d’un livret donnant au couple des informations sur leur santĂ© en gĂ©nĂ©ral et sur leur santĂ© reproductive en particulier.

CD1.2. Amélioration de la communication sur la PF à l'endroit des communautés

La mobilisation communautaire pour la promotion de la PF se rĂ©alisera Ă  travers l'implication des groupements fĂ©minins et de jeunes/adolescents, des associations professionnelles, des municipalitĂ©s, et des mĂ©dias modernes et traditionnels dans les activitĂ©s. Pour ce faire, les stratĂ©gies suivantes seront utilisĂ©es, notamment, le dĂ©veloppement de partenariats avec les municipalitĂ©s, l’organisation de campagnes nationales PF et d’autres activitĂ©s de masse, l’utilisation d’approches comme TĂ©rikunda JĂškulu (TJ).

Le Plan d'action dĂ©taille Ă©galement une stratĂ©gie d'engagement des hommes visant Ă  faire de ceux-ci des champions de la PF par le biais de l’enseignement par les pairs et de groupes d’éducation :

CD1.3. Renforcement de la participation des hommes dans la promotion de la SR/PF (ECH)

L’engagement des hommes est envisagĂ© sous trois angles : 

  1. L’homme en tant que client des services de la SR pour lui-mĂȘme
  2. L’homme en tant que partenaire de soutien au sein du couple en matiùre de reproduction
  3. L’homme en tant que facteur de changement au sein de la communautĂ©

Cette stratĂ©gie d’engagement constructif des hommes sera matĂ©rialisĂ©e dans le PANB [Plan d’action nationale budgĂ©tisĂ©] 2019-2023 Ă  travers les expĂ©riences dites de « l’école des maris », « clubs des maris », « clubs des futurs maris », et « l’approche Handarey »

Enfin, le Plan d'action vise à renforcer le pouvoir décisionnaire des femmes, des adolescentes et des jeunes femmes dans le choix et l'utilisation de la planification familiale, ainsi qu'à mobiliser les adolescents et les jeunes à travers une communication appropriée.

Le Plan d'action multisectoriel santé des adolescents et des jeunes (2017-2021) comprend de multiples activités pour mieux sensibiliser la communauté à la planification familiale des jeunes, notamment des journées de sensibilisation avec les dirigeants religieux :

Axe stratĂ©gique 1 : AmĂ©lioration de l’accĂšs Ă  des informations appropriĂ©es aux besoins sanitaires des adolescents et des jeunes et mobilisation communautaire dans le processus de dĂ©veloppement et de mise en Ɠuvre des programmes et projets de SAJ [santĂ© des adolescents et des jeunes].  




Objectif spĂ©cifique 3 : Augmenter l’utilisation des services de Planification Familiale pour les adolescents et les jeunes d’ici 2021

Activités :

  1. Organiser 70300 séances (causeries éducatives, débats) au niveau scolaire, non scolaire et universitaire sur la PF
  2. Organiser / sponsoriser 50 (soit 10 par an) activités événementielles qui regroupent les adolescents et les jeunes (festival, streetball, concert, compétition sportive, caravane ...)
  3. Organiser 100 journées d'information et de sensibilisation sur la PF auprÚs des femmes et des leaders religieux 4. Réaliser et diffuser 200 spots et 200 émissions radio en faveur de la PF

L'environnement politique du Mali s’attaque de maniĂšre adĂ©quate aux normes de genre et dĂ©crit des activitĂ©s permettant d’encourager la communautĂ© Ă  soutenir l'accĂšs des jeunes Ă  la PF. Le Mali est donc classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© en faveur de l’espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) reconnaĂźt la difficultĂ© des jeunes Ă  discuter de la PF avec leurs parents. Cependant, il n'existe aucune loi ni politique qui interdise le consentement des parents ou de l’époux pour l'accĂšs des jeunes aux services de PF. La Mauritanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© en faveur de l’espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) reconnait la stigmatisation par les prestataires Ă  laquelle les jeunes sont confrontĂ©s lorsqu'ils recherchent des services de PF :

DeuxiĂšmement, l’offre de services de PF est inadaptĂ©e aux adolescents et les jeunes. Le personnel soignant des centres ne sait pas comment les recevoir. On peut citer en exemple le manque de confidentialitĂ© et mĂȘme parfois des jugements sĂ©vĂšres de la part du personnel des centres. De plus, quand l’offre de service de PF ne fait pas dĂ©faut c’est l’accĂšs, que ce soit au niveau gĂ©ographique ou financier, surtout pour les adolescents et les jeunes en situation de vulnĂ©rabilitĂ©.

Cependant, il n'existe ni loi ni politique qui stipule que les prestataires doivent éviter de faire preuve de discrimination ou de préjugés à l'encontre des jeunes. La Mauritanie est classée dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Le Projet de loi relative à la santé de la reproduction (2017) mentionne que tous les individus, y compris les adolescents, sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction ; il interdit également la discrimination fondée sur l'ùge :

Article 7

Tous les individus, y compris les adolescents et les enfants, tous les couples sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction.

Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la couleur, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

La Mauritanie est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Projet de loi relative à la santé de la reproduction (2017) prévoit que tous les individus, y compris les adolescents, sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction (SR) et interdit la discrimination basée sur la situation matrimoniale :

Article 7

Tous les individus, y compris les adolescents et les enfants, tous les couples sont égaux en droit et en dignité en matiÚre de santé de la reproduction.

Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie.

Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la couleur, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Comme la loi protÚge l'accÚs des jeunes à la SR indépendamment de leur statut matrimonial et inclut la PF comme une composante des services de SR, la Mauritanie est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Projet de loi relative à la santé de la reproduction (2017) inclut la « planification familiale/ l'espacement des naissances » parmi les services de soins de santé de la reproduction. Le projet de loi stipule que tous les individus, y compris les adolescents, doivent recevoir une information et une instruction sur toutes les méthodes d'espacement des naissances :

Article 9

Tout couple, toute personne y compris les adolescents et les enfants, a droit Ă  l’information, Ă  l’éducation concernant les avantages, les risques et l’efficacitĂ© de toutes les mĂ©thodes d’espacement des naissances.

Bien que la loi garantisse l'information et l'éducation sur toutes les méthodes d'espacement des naissances, elle ne garantit pas l'accÚs des jeunes à une gamme de services contraceptifs, notamment les méthodes à longue durée d'action réversibles (MLDAR).

En outre, le Guide de planification familiale, espacement des naissances, Ă©dition rĂ©visĂ©e en avril (2008), qui comprend des protocoles pour chaque mĂ©thode contraceptive, stipule que les contraceptifs oraux sont la mĂ©thode de choix pour les adolescents et que le dispositif intra-utĂ©rin (DIU) doit ĂȘtre Ă©vité :

  1. AUTRES FEMMES À RISQUE


Adolescente : la contraception orale constitue la meilleure mĂ©thode ; conseiller Ă©galement l'utilisation du prĂ©servatif si partenaires multiples et Ă©viter surtout le DIU.

Les mises à jour futures du document doivent s'aligner avec les critÚres de recevabilité médicale de l'OMS relatifs à l'utilisation des méthodes contraceptives. Un document plus récent, Guide de la pratique de sage-femme en Mauritanie (2014) stipule que le DIU et les implants sont acceptables pour les jeunes femmes, et que les DIU sont acceptables pour les femmes nullipares :

Plusieurs études ont démontré que les méthodes contraceptives de longue durée sont plus efficaces que celles de courte durée.

Le DIU et l’implant sont donc des mĂ©thodes contraceptives intĂ©ressantes, mĂȘme pour les jeunes femmes. Contrairement Ă  une certaine idĂ©e reçue, le DIU n’est pas uniquement indiquĂ© chez les femmes ayant eu un enfant.

Le Plan d'action national budgétisé en faveur de l'espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) vise à améliorer l'accÚs à une gamme variée et complÚte de méthodes contraceptives, en mettant l'accent sur les jeunes :

3.3.1. Objectifs stratégiques

Objectif 2 : Garantir la couverture en offre de services de PF/EN [espacement des naissances] et l’accĂšs aux services de qualitĂ© en renforçant la capacitĂ© des prestataires publics, privĂ©s et communautaires et en ciblant les jeunes ruraux et les zones enclavĂ©es avec l’élargissement de la gamme des mĂ©thodes y compris la mise Ă  l’échelle des MLDAR et PFPP [planification familiale du post-partum], l’amĂ©lioration des services et prestations adaptĂ©s aux besoins des jeunes.

Malgré les deux documents récents qui adoptent une approche plus favorable au choix des méthodes par les jeunes, l'environnement politique ne leur garantit pas systématiquement l'accÚs à toute la gamme contraceptive. La Mauritanie est classée dans la catégorie rouge pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que la CU est prĂ©vue dans le Guide de planification familiale – Espacement des naissances (2008), mais n'est pas incluse dans les mĂ©thodes recommandĂ©es aux jeunes. Le Guide de la pratique de sage-femme en Mauritanie (2014) ne prĂ©voit pas la CU car il se concentre sur les MLDAR.

Les politiques mauritaniennes encouragent la fourniture d'une Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© auprĂšs des jeunes. Le Plan d'action national budgĂ©tisĂ© en faveur de l'espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) donne la prioritĂ© Ă  la mise en Ɠuvre d'une approche par l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) pour les adolescents et les jeunes dans les milieux Ă©ducatifs formels et informels :

CD2.1. Mise en place d’une approche d’Education ComplĂšte Ă  la SexualitĂ© (ECS) pour les adolescents et les jeunes non/dĂ©scolarisĂ©s (en situation de vulnĂ©rabilitĂ©).

L’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© permet aux adolescents et aux jeunes de prendre des dĂ©cisions concernant leur sexualitĂ© en connaissance de cause. Elle est dispensĂ©e sur plusieurs annĂ©es et fournit aux jeunes des informations adaptĂ©es Ă  leur Ăąge et correspondant au dĂ©veloppement de leurs capacitĂ©s : des informations scientifiques et acadĂ©miques concernant le dĂ©veloppement humain, l’anatomie et la grossesse, mais Ă©galement des renseignements sur la contraception et les infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH. Au-delĂ  de leur caractĂšre purement informatif, ces programmes favorisent Ă©galement la confiance ainsi qu’une meilleure communication. Ils doivent en outre traiter des questions sociales qui entourent la sexualitĂ© et la procrĂ©ation, notamment les normes sociales, la vie de famille et les relations humaines. En prenant en compte les rĂ©sultats du diagnostic, il s’agit de mieux intĂ©grer les questions de SSR [santĂ© sexuelle et reproductive] et autres spĂ©cificitĂ©s des adolescent(e)s et des jeunes Ă  travers les enseignements formel et non formel. L’intensification de l’enseignement de la SSR/PF dans les Ă©coles de base doit ĂȘtre faite Ă  travers la mise Ă  jour des modules de formation des enseignants et la rĂ©vision des curricula destinĂ©s aux Ă©lĂšves. Les enseignants expĂ©rimentĂ©s seront formĂ©s pour ĂȘtre des formateurs. Ces groupes de formateurs animeront des sessions de formation des enseignants au cours plusieurs sessions par an. Les enseignants formĂ©s travailleront avec les Ă©lĂšves sur des questions de la SSR/PF en utilisant les modules rĂ©visĂ©s. Des dĂ©pliants comportant les messages essentiels seront Ă©laborĂ©s pour les Ă©lĂšves.

Toutefois, ce plan ne traite que partiellement des neuf composantes essentielles de l'ECS. La Mauritanie est classée dans la catégorie jaune.

En Mauritanie, le contexte politique reconnaĂźt l'importance des services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) adaptĂ©s aux jeunes. Le Programme national de santĂ© de la reproduction : projet de plan d’action (2007) contient des interventions spĂ©cifiques pour piloter et Ă©tudier la faisabilitĂ© des services de SSR adaptĂ©s aux jeunes : le Programme national de santĂ© de la reproduction : plan stratĂ©gique SR (2008-2012) vise Ă  accroĂźtre la fourniture de services de SSR adaptĂ©s aux jeunes. Il recommande de former les prestataires Ă  des techniques spĂ©cifiques de communication avec les jeunes et d'offrir certaines mĂ©thodes de PF aux jeunes (prĂ©servatifs, pilules et contraception d'urgence) :

RESULTAT ATTENDU 2 : LŽoffre et lŽutilisation des services de SSRAJ [santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes] est augmenté

ACTIONS 2

  • Former les prestataires en techniques spĂ©cifiques de communication avec les A [adolescents] et J [jeunes].
  • 
Faciliter l’accĂšs des AJ Ă  la contraception (mĂ©thodes adaptĂ©es : prĂ©servatif, pilule, contraception d’urgence
)

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© en faveur de l’espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) contient une intervention spĂ©cifique visant Ă  former les prestataires afin qu'ils offrent des services adaptĂ©s aux jeunes :

OA1.4. Renforcement des capacitĂ©s des prestataires des FS [formation sanitaire] dans l'accĂšs Ă  la contraception et les services adaptĂ©s de SRAJ [santĂ© reproductive adaptĂ©s aux jeunes] aux adolescents et aux jeunes mariĂ©s. Renforcer les capacitĂ©s des prestataires des PPS [point de prestations de services] dans le domaine de l’offre des services de PF adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes permettra d’accroĂźtre l’utilisation des services de PF/contraception des adolescents et des jeunes dans les PPS car ceux-ci seront mieux adaptĂ©s Ă  leurs besoins spĂ©cifiques. Elle sera rĂ©alisĂ©e Ă  travers la formation, l’amĂ©nagement des structures de soins, la supervision et le suivi des prestations

Le Plan d'action décrit également une activité visant à proposer une planification familiale gratuite lors des « journées de la planification familiale » et comprend une action prioritaire visant à plaider en permanence en faveur de la gratuité de la planification familiale, en particulier pour les adolescents et les jeunes :

P3.5. Plaidoyer auprĂšs des dĂ©cideurs pour la gratuitĂ© des services de PF en particulier chez les adolescents et les jeunes de 2019 Ă  2023. Au cours des activitĂ©s de journĂ©es spĂ©ciales de PF, les mĂ©thodes modernes de PF sont offertes gratuitement et les clientes sont souvent nombreuses, dĂ©passant les objectifs fixĂ©s par les services de santĂ© et autres prestataires. Cet Ă©tat de fait soutient que les coĂ»ts des produits constituent une barriĂšre importante Ă  l’utilisation des services et produits contraceptifs dans les FS. Ces coĂ»ts peuvent varier d’une structure Ă  une autre. Le plaidoyer sera fait pour viser la gratuitĂ© dĂ©finitive des produits contraceptifs comme c’est le cas lors des journĂ©es spĂ©ciales PF. Il sera constituĂ© une Ă©quipe de plaidoyer, un plan de plaidoyer doit ĂȘtre Ă©laborĂ© ainsi qu’un suivi rĂ©gulier de la mise en Ɠuvre du plan. Ce plaidoyer sera renforcĂ© pour la gratuitĂ© de la PF pour les adolescentes et les jeunes qui sont davantage concernĂ©es par les barriĂšres financiĂšres

Cependant, comme les politiques n’établissent pas de lien entre la formation des prestataires et les questions de jugement et ne traitent pas de la confidentialitĂ© ni de l’intimitĂ© visuelle et auditive, la Mauritanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Le Programme national de santĂ© de la reproduction : Projet de plan d’action (2007) comprend parmi ses objectifs de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) pour les jeunes une intervention briĂšvement dĂ©crite sur le fait d'atteindre les dirigeants et de mobiliser la communauté :

2.4 Développer des actions de plaidoyer auprÚs des autorités et des leaders et de mobilisation sociale au niveau de la communauté

Le Programme national de santé de la reproduction : Plan stratégique SR (2008-2012) vise à promouvoir la SSR chez les adolescents parmi les dirigeants politiques, religieux et traditionnels :

Plaidoyer auprÚs des leaders politiques, religieux, traditionnels pour la promotion de la SRAJ [santé reproductive des adolescents et jeunes]

Les objectifs de SSR des adolescents au sein du Programme national comprennent une intervention pour aborder l'ùge au premier mariage et les pratiques traditionnelles néfastes. Cependant, aucun détail n'est fourni au-delà de cette action.

Le Plan national de dĂ©veloppement sanitaire (2017-2020) a pour objectif que tous les Ă©tablissements de santĂ© fournissent un paquet minimum de services de santĂ© reproductive (SR) pour les jeunes et les adolescents grĂące Ă  l’implication des acteurs communautaires :

3.2.3. SantĂ© de l’adolescent et du jeune


 AccĂšs Ă©quitable des adolescentes et des jeunes aux services cliniques et d’information de qualité :

Un paquet minimum d’activitĂ©s SRAJ sera assurĂ© par tous les CS [centres de santĂ©] en collaboration avec les acteurs communautaires, en particulier les associations de jeunes et les ONG [organisations non gouvernementales] engagĂ©es dans la santĂ© des adolescents et des jeunes.

Des centres de prise en charge des violences Ă  l’égard des jeunes femmes et des adolescents seront mis en place progressivement au niveau des structures de rĂ©fĂ©rence en commençant par les hĂŽpitaux.

L’implication des acteurs communautaires – Ă  travers des accords de partenariats formalisĂ©s – permettra d’assurer du programme ciblĂ© de SRAJ adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s et aux besoins des jeunes et des adolescents en zones rurales et pĂ©riurbaines.

Le Plan d'action national budgétisé en faveur de l'espacement des naissances de la Mauritanie (2019-2023) vise à fournir un environnement favorable à la planification familiale à travers une interaction avec les dirigeants politiques et communautaires :

Objectif 4 : Garantir un environnement favorable pour la PF Ă  travers :

  • Le renforcement des activitĂ©s de plaidoyer auprĂšs des dĂ©cideurs (PrĂ©sident de la RĂ©publique de Mauritanie, Premier Ministre, Institutions nationales, ministĂšre de la santĂ© et ministĂšres connexes) et des leaders administratifs, traditionnels, religieux et des Ă©lus.

Dans le cadre de ses actions prioritaires, ce Plan d'action cible également les hommes et les dirigeants communautaires en tant que promoteurs de la planification familiale. L'approche fondée sur un engagement constructif a pour but de créer des champions de la planification familiale grùce à la formation :

CD3.1. Mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie de l’engagement constructif des hommes (ECH) dans le curriculum de la PF/EN [espacement des naissances]. 


 L’engagement des hommes est envisagĂ© selon trois axes :

  • Homme en tant que client des services de la SR pour lui-mĂȘme
  • Homme en tant que partenaire de soutien au sein du couple en matiĂšre de reproduction
  • Homme en tant facteur changement au sein de la communautĂ©.

Cette stratĂ©gie d’engagement constructif des hommes va soutenir et amplifier celle en cours dite de «  l’école des maris ». Cette stratĂ©gie responsabilise mieux la communautĂ© dans la rĂ©solution des problĂšmes liĂ©s Ă  la SR. L’approche « maris modĂšles » quant Ă  elle fait rĂ©fĂ©rence aux Ă©poux qui accompagnent leurs Ă©pouses aux services de santĂ©, les soutiennent pour l’auto prise en charge pendant la pĂ©riode pĂ©rinatale, sensibilisent d’autres Ă©poux et recherchent des solutions pour l’accĂšs aux soins


CD3.2. Formation et implication des leaders religieux et coutumiers sur les outils de plaidoyer et les droits à la santé en faveur de la SR/PF.


 Etant donnĂ© que les leaders religieux, les chefs de villages et notables constituent des dĂ©cideurs et leaders d’opinion influents capables d’appuyer les efforts de promotion de la PF, il y a lieu de former de nouveaux champions parmi eux pour conduire en leur direction un plaidoyer soutenu en vue d’accroĂźtre leur engagement en faveur de la PF et les mettre Ă  contribution dans la mobilisation des communautĂ©s

Alors que les documents politiques de la Mauritanie prĂ©voient des plans visant Ă  encourager les membres de la communautĂ© Ă  soutenir la planification familiale et Ă  s’attaquer aux normes de genre, il n’existe pas de stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e pour construire un environnement social favorable spĂ©cifiquement Ă  la PF des jeunes. La Mauritanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Stratégie nationale de sécurité des produits de santé reproductive (2015) confirme l'accÚs aux contraceptifs permanents sans le consentement du conjoint :

Contraceptives such as condoms, injectables, oral pills and other RH [reproductive health] commodities are included in Essential Drug List (EDL). There is no barrier as such in terms of age and parity for clients to access contraceptives. No prescription is required to purchase contraceptives (condoms, pills, and injectables) in the market i.e. pharmacies
 Spousal consent is not required to obtain a permanent method of family planning.

La Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) aborde également le rÎle du consentement parental en ce qui concerne la vie privée et la confidentialité des consultations lors de l'accÚs des adolescents aux services intégrés :

Integrated services will be delivered to adolescents focusing on the following points based on primary health care:




Privacy: Ensure privacy and confidentiality of adolescents with none or minimal parental consent.

Bien que le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du NĂ©pal (2015-2020) vise Ă  garantir que les femmes et les filles exercent un choix Ă©clairĂ© lorsqu'elles ont recours Ă  la PF, il ne traite pas spĂ©cifiquement du consentement d'un tiers.

Si les politiques du Népal garantissent l'accÚs aux contraceptifs permanents sans le consentement du conjoint et reconnaissent le droit des adolescents à des services avec un consentement parental minimal ou nul, elles ne protÚgent pas clairement l'accÚs des jeunes à toutes les méthodes sans le consentement d'un tiers. Le Népal est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) traite des stratégies et des actions potentielles que le gouvernement devrait entreprendre pour améliorer les connaissances, la perception et le comportement en matiÚre de santé sexuelle et reproductive.Pour mettre les contraceptifs à la disposition des adolescents et des jeunes, la stratégie propose des services sans critique ni jugement discriminatoire :

Ensure non-judgmental and non-discriminatory services in private sector, health facilities and pharmacies

Bien que la Stratégie soutienne la nécessité pour les prestataires d'éviter les jugements et la discrimination, elle n'exige pas que ceux-ci autorisent les services de PF médicalement conseillés. Le Népal est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Le Plan d'action national de la planification familiale (2015-2020) stipule que l'accĂšs aux services de PF est un droit humain et doit ĂȘtre assurĂ© sans discrimination ni contrainte.  La Loi relative aux droits Ă  la maternitĂ© sans risque et Ă  la santĂ© reproductive (2018) rĂ©affirme le droit de toute personne, y compris des adolescentes, Ă  la santĂ© reproductive.

La Stratégie nationale de sécurité des produits de santé reproductive (2015) stipule qu'il n'y a pas de restrictions d'ùge pour les contraceptifs inclus dans la liste des médicaments essentiels :

Contraceptives such as condoms, injectables, oral pills and other RH commodities are included in Essential Drug List (EDL). There is no barrier as such in terms of age and parity for clients to access contraceptives.

La Liste nationale des mĂ©dicaments essentiels (2016) couvre une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptifs, y compris les pilules orales, les injectables, les dispositifs intra-utĂ©rins, les mĂ©thodes barriĂšres et les implants indĂ©pendamment de l’ñge. Le NĂ©pal est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du NĂ©pal (2015-2020) stipule que l'accĂšs aux services de PF est un droit humain et doit ĂȘtre assurĂ© sans discrimination ni contrainte.

En l'absence d'une disposition qui protÚge explicitement l'accÚs des jeunes aux services de PF, quel que soit leur statut matrimonial, le Népal est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) comprend de multiples activités pour répondre aux besoins des adolescents en matiÚre de contraception, dont certaines font référence à l'accÚs aux méthodes à longue durée d'action réversibles (MLDAR) :

Strategy: Fulfill unmet needs and requirements of adolescents and ensure quality contraceptive services.

  • Provide counseling on selection of appropriate contraceptive methods
  • Provide quality contraceptive services including emergency contraception in both public and private health facilities through trained service providers
  • Provide counseling services on clinical contraceptive devices such as intrauterine contraceptive devices (IUCDs) according to the protocol
  • Raise awareness and provide counseling on dual protection usage of condoms and increase accessibility
  • Include and visibly list family planning/ contraceptive services especially for newly married adolescents when organizing mobile health camps for adolescents.

La Stratégie nationale de sécurité des produits de santé reproductive (2015) stipule qu'il n'y a pas de restrictions d'ùge pour les contraceptifs inclus dans la liste des médicaments essentiels :

Contraceptives such as condoms, injectables, oral pills and other RH [reproductive health] commodities are included in Essential Drug List (EDL). There is no barrier as such in terms of age and parity for clients to access contraceptives.

La Liste nationale des médicaments essentiels (2021) couvre une gamme complÚte de méthodes contraceptives, y compris les pilules orales, les injectables, les dispositif intra-utérins, les méthodes barriÚres et les implants.

Cependant, si les politiques du NĂ©pal sont prometteuses dans la mesure oĂč elles ne reconnaissent aucune restriction d'Ăąge ou de paritĂ© pour l'accĂšs aux contraceptifs, elles ne mentionnent pas explicitement le droit lĂ©gal des jeunes Ă  accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de services contraceptifs, y compris les MLDAR. Le NĂ©pal est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que les politiques du NĂ©pal ne prĂ©cisent pas explicitement si l'accĂšs Ă  la CU doit ĂȘtre accessible aux adolescents.

La Feuille de route pour une maternité sans risque et la santé des nouveau-nés au Népal en 2030 reconnaßt l'importance d'une éducation complÚte en matiÚre de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans les écoles :

Given the high enrolment rates in primary schools in Nepal and gender parity in enrolment, another key opportunity to provide accurate and relevant information is Sexual and Reproductive Health (SRH) education at schools. SRH education and life skills education should be comprehensive, including covering risks of adolescent pregnancy, and [Ministry of Health and Population] should continue to advocate that it is made compulsory for both boys and girls.

Le Plan de mise en Ɠuvre de la stratĂ©gie du secteur de santĂ© nĂ©palais (2016-2021) comprend des interventions clĂ©s visant Ă  intĂ©grer l'Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) dans les programmes scolaires :

  1. Comprehensive sexuality education incorporated in school curriculum
  2. Develop and implement curriculum for school-based health education (include mental health, ayurveda, nutrition, sexual and reproductive health, gender-based violence)

.


  1. Update school curricula on Comprehensive Sexuality Education (CSE) in line with ITGSE (in coordination with MoE [Ministry of Education]) and also develop text book accordingly with capacity building of the teachers

Les principales interventions Ă©numĂ©rĂ©es dans le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du NĂ©pal (2015-2020) fournissent de plus amples dĂ©tails sur l’ECS :

Support integration and implementation of Comprehensive Sexuality Education (CSE) in schools secondary and higher level. Support will be provided to fully implement CSE curriculum in grades 6-10 and interactive sessions with students in grades 11-12 will be conducted. It will include advocacy with the Ministry of Education, training of educators/teachers and updating teaching materials and other communication tools.

Le Plan d’action comprend Ă©galement des interventions qui touchent les secteurs formel et informel afin d'amĂ©liorer l'accĂšs des jeunes aux informations et aux services de contraception :

Design, implement and evaluate special programme to increase access and utilization of FP among adolescents and young people. To support access to contraceptives information and services among adolescents and young people, a peer education programme will be developed and implemented both in- and out-of school.

.


3. Reach adolescents with FP messages through innovate approaches (m-health & e-health)

3.1 Utilize SMS technology to promote FP use amongst adolescents/youth

3.2 Introduce FP messages through mobile health apps

3.3 Implement hotline telephone program for adolescents

3.4 Pilot & implement e-health FP program for adolescents in urban areas

.


7.1 Develop age-specific peer education program (both in-school and out-of-school youth)




7.3 Integrate FP into school health programme (no additional costs)

La Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) définit un objectif stratégique et des actions possibles pour améliorer les connaissances en matiÚre de santé sexuelle et reproductive et promouvoir l'ECS :

a. To improve knowledge, perception and behaviors of sexual and reproductive health and promote comprehensive sexuality education through extensive collaboration with education sector;

.


Review and revise curriculums of lower secondary and secondary level and focus on behavioral and emotional changes that occur during adolescence and other matters related to adolescent health and development as well as matters identified by adolescents themselves in order to encourage dialogue and debate on adolescent sexual and reproductive health and healthy lifestyle

Bien que la Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) ne fournisse pas de détails spécifiques sur un programme d'enseignement de l'ECS, elle aborde briÚvement la nécessité de fournir des informations sur les rapports sexuels protégés dans les écoles :

2.1 To improve knowledge, perception and behavior related to sexual and reproductive health

Promote responsible sexual behavior.

Provide counseling on masturbation, sexual abstinence before marriage and safe sex, if needed, through health facilities, adolescent-friendly information corner in schools or peer groups.

La Stratégie souligne également l'importance d'inclure des sujets sur les abus sexuels et la violence sexiste dans les programmes scolaires :

Help improve school curriculum (about teen safety, domestic violence, and child protection) for developing skills and knowledge about sexual abuse and gender violence/abuse and possible safety measures.

L'environnement politique du Népal est prometteur car il se concentre sur l'éducation et les activités de sensibilisation des jeunes à la SSR. Il n'aborde pas les neuf composantes essentielles du FNUAP. Le Népal est donc classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du NĂ©pal (2016-2021) dĂ©crit les composantes du programme de la division de la santĂ© familiale au sein du ministĂšre de la SantĂ© et de la Population, et stipule que la fonction principale du dĂ©partement de la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents est de crĂ©er un environnement adaptĂ© aux adolescents :

Create a conducive environment in public health facilities for adolescents to access adolescent reproductive health services.

Le Plan d’action comprend Ă©galement une activitĂ© visant Ă  former les prestataires de services en matiĂšre de SSR des adolescents afin d'amĂ©liorer la disponibilitĂ© des ressources humaines, en mettant l'accent sur le maintien et l'inscription en milieu rural :

Train services provider on ASRH [adolescent sexual and reproductive health] basic (5 day) package from Adolescent Friendly Service Sites/Centres

Create a conducive environment in public health facilities for adolescents to access adolescent reproductive health services

La StratĂ©gie nationale pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents 2075 (2018) stipule que le ministĂšre de la SantĂ© et de la Population a introduit en 2015 un programme de formation de cinq jours sur la santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents. Les Ă©tablissements de santĂ© ont commencĂ© Ă  mettre en place et Ă  contrĂŽler des services adaptĂ©s aux adolescents, bien que les dĂ©tails des exigences de certification n'aient pas pu ĂȘtre consultĂ©s. La stratĂ©gie inclut les prestataires de formation dans son objectif de crĂ©er un environnement sĂ»r et favorable :

Provide orientation and training on National Adolescent Sexual and Reproductive Health and adolescent-friendly services to service providers of all health facilities.

La Stratégie précise également que des services adaptés aux adolescents devraient fournir des consultations et activités sans jugement ni discrimination pour améliorer les connaissances, la perception et le comportement en matiÚre de SSR :

Ensure non-judgmental and non-discriminatory services in private sector, health facilities and pharmacies.

La Stratégie aborde également le rÎle du consentement parental en ce qui concerne la vie privée des adolescents et la confidentialité lors de l'accÚs aux services intégrés, mais n'est pas spécifique à la planification familiale :

Integrated services will be delivered to adolescents focusing on the following points based on primary health care:

.


Privacy: Ensure privacy and confidentiality of adolescents with none or minimal parental consent.

La Loi relative aux droits à la maternité sans risque et à la santé reproductive (2018) exige que les personnes ayant accÚs aux services de santé reproductive et aux informations associées bénéficient également de la confidentialité. De plus, elle stipule que toute personne a le droit à des services de santé reproductive abordables.

En outre, le Plan d’action et la StratĂ©gie nationale de sĂ©curitĂ© des produits de santĂ© reproductive (2015) confirment que les services de PF ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans le paquet de santĂ© reproductive en tant que service de santĂ© de base et sont dĂ©sormais fournis gratuitement Ă  toute la population dans les Ă©tablissements publics. En plus de la gratuitĂ© des contraceptifs, le gouvernement offre une compensation salariale aux personnes optant pour une mĂ©thode permanente.

Bien que l'environnement politique du NĂ©pal aborde la mise en Ɠuvre de services adaptĂ©s aux jeunes, il ne fournit aucun dĂ©tail sur ce que ces services impliquent et si les espaces et les prestataires assurent des services sans jugement ni critique, dans le respect de la confidentialitĂ© et de la vie privĂ©e. Comme les politiques du NĂ©pal confirment la gratuitĂ© des contraceptifs, il est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du NĂ©pal (2015-2020) comprend une intervention visant Ă  lever les obstacles socioculturels Ă  l'accĂšs des jeunes aux services de PF, notamment en impliquant les principales parties prenantes au niveau des districts et des communautĂ©s :

Strategic Action Area: Enabling Environment

A policy environment that enables the above four Action Areas to be implemented effectively is key for a successful FP programme. Strategic interventions in this area include increasing advocacy at all levels for FP; addressing legal and socio-cultural barriers to young people accessing FP; strengthening the integration of services; and developing/updating national polices and strategies to facilitate task shifting. Estimated resources required to implement the key interventions are presented in Annex C.

Key Interventions:

  • Increase Advocacy for Family Planning. Identify national champions for FP from multiple fields and support them to advocate for FP by providing advocacy materials/tools and conducting follow up meetings. Develop and distribute advocacy packages using global evidences and tools, including modeling exercises, (in English and Nepali) for key stakeholders. Support high level advocacy events at central level and districts engaging parliamentarians, governmental officials and donors as well as civil society organizations and media. Support advocacy events at community level including celebration of FP day at community level.

Dans le cadre de l'action stratĂ©gique visant Ă  accroĂźtre la demande de contraceptifs, le Plan d'action comprend Ă©galement une activitĂ© dont l’objectif est de rĂ©duire les idĂ©es fausses sur les mĂ©thodes de PF dans les communautĂ©s :

Reduce fear of side effects, myths and misconceptions about FP through various communication channels. Support development of [information, education, and communication] materials that emphasize value of daughters and clarify information about modern contraceptives to be used by [female community health volunteers], health workers and community leaders. Organize forums and interactive sessions on clients’ satisfaction in communities.

La Stratégie nationale pour la santé et le développement des adolescents 2075 (2018) comprend un objectif stratégique visant à créer un environnement social favorable à la promotion de la santé reproductive :

Strategy: Raise awareness about safe reproductive and sexual behaviors in community and family

Possible actions:

  • Organize discussion/debate on reproduction related problems faced by adolescents




  • Organize health camps and provide orientation/counseling services related to adolescent sexual health in schools

La StratĂ©gie aborde Ă©galement la maniĂšre dont les programmes de santĂ© des adolescents doivent identifier et rĂ©pondre aux « besoins spĂ©cifiques des adolescents » de maniĂšre juste et non discriminatoire afin de garantir l'Ă©quitĂ© entre les genres. Elle identifie les multiples actions qui peuvent ĂȘtre entreprises pour dĂ©passer les normes de genre dans la communauté :

  • Increase public awareness about different types of violence including gender violence by developing IEC materials




  • Increase public awareness about laws and punishments related to gender violence, forced marriage, child marriage, and domestic violence.
  • Organize adolescent-targeted gender violence programs.

Bien que les politiques du Népal détaillent les stratégies et les actions possibles pour créer un environnement favorable à l'accÚs des jeunes à la PF, elles ne comprennent pas de mesures pour traiter les normes de genre. Le Népal est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Aucun des documents politiques examinĂ©s pour le Niger ne mentionne le consentement des parents ou le consentement de l’époux. L'absence de rĂ©fĂ©rence permettant l'accĂšs des jeunes aux services de PF sans ces autorisations reprĂ©sente un obstacle potentiel pour ceux qui souhaitent accĂ©der Ă  la contraception. Afin d'amĂ©liorer l'environnement politique, les dĂ©cideurs devraient envisager d'intĂ©grer des dispositions spĂ©cifiques pour que les jeunes aient accĂšs aux services de PF sans le consentement d'un parent ou d'un Ă©poux. Le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Au Niger, l'environnement politique n'aborde pas l'autorisation du prestataire. Le Niger est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La lĂ©gislation nigĂ©rienne reconnaĂźt le caractĂšre universel du droit Ă  la santĂ© de la reproduction. L’article 2 de la Loi sur la santĂ© de la reproduction au Niger (2006).reconnaĂźt que la santĂ© reproductive (SR) est un droit humain universel et doit ĂȘtre exempt de discrimination, y compris la discrimination fondĂ©e sur l’ñge ou le statut matrimonial :

Article 2 - CaractĂšre universel du droit Ă  la santĂ© de la reproduction. Tous les individus sont Ă©gaux en droit et en dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de la reproduction. Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Le Niger est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

MĂȘme si la Loi sur la santĂ© de la reproduction au Niger (2006) dĂ©clare soutenir les droits de tous les individus, indĂ©pendamment de l’ñge ou du statut matrimonial, de bĂ©nĂ©ficier de soins de santĂ© en matiĂšre de santĂ© de la reproduction, l’article suivant limite l’utilisation de la contraception aux couples lĂ©galement mariĂ©s :

Article 2 - CaractÚre universel du droit à la santé de la reproduction

Tous les individus sont Ă©gaux en droit et en dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de la reproduction. Le droit Ă  la santĂ© de la reproduction est un droit universel fondamental garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans discrimination aucune fondĂ©e sur l'Ăąge, le sexe, la fortune, la religion, l'ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Article 3 – AutodĂ©termination

Les couples et les individus ont le droit de dĂ©cider librement et avec discernement des questions ayant trait Ă  la santĂ© de la reproduction dans le respect des lois en vigueur, de l'ordre public et des bonnes mƓurs. Les couples lĂ©galement mariĂ©s peuvent dĂ©cider librement et avec discernement de l'espacement de leurs naissances et de disposer des informations nĂ©cessaires pour ce faire, et du droit d'accĂ©der Ă  la meilleure santĂ© en matiĂšre de reproduction.   

En outre, la Planification familiale au Niger : Plan opĂ©rationnel (2018) reconnait que l’utilisation de mĂ©thodes contraceptives par des jeunes femmes cĂ©libataires est mal vue par la population et souligne qu’une telle perception est contraire Ă  la vision en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes du pays. Toutefois, ce plan ne donne pas plus de dĂ©tails :

La jeune femme célibataire utilisant une méthode contraceptive est mal vue par la population ce qui est contraire à la vision SSRAJ (Santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes).

L’accent placĂ© sur les couples lĂ©galement mariĂ©s contraste avec le reste de la loi, qui Ă©largit les droits en matiĂšre de procrĂ©ation, y compris la PF, Ă  tous les individus. Afin de remĂ©dier Ă  cette contradiction, le gouvernement devrait clarifier le texte de la politique en faveur de l’accĂšs aux services de PF par les couples et les personnes mariĂ©s et non mariĂ©s, notamment les jeunes. En outre, le gouvernement devrait intĂ©grer dans la politique des dispositions spĂ©cifiques relatives Ă  sa vision en matiĂšre de SSR des adolescents et des jeunes et en particulier au droit des jeunes femmes cĂ©libataires Ă  recourir Ă  des mĂ©thodes contraceptives. Le Niger est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

L'environnement politique du Niger ne discute pas de l'élargissement de l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF. Le Niger est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

L'activitĂ© 1.1.19 de la Planification familiale au Niger : Plan d’action (2012-2020) fait briĂšvement rĂ©fĂ©rence au renforcement de l'enseignement de la PF pendant les cours d'Ă©conomie familiale dans les Ă©tablissements d'enseignement secondaire :

Renforcer l'enseignement de la PF au cours d'Ă©conomie familiale dans les CES [collĂšges d’enseignement secondaire].

La reconnaissance de la nécessité de l'enseignement de la PF démontre un niveau d'engagement politique sur cette question. Pourtant, la politique ne propose pas de lignes directrices spécifiques sur le contenu des documents et sur la façon de dispenser l'enseignement, ni sur la couverture proposée pour les jeunes qui ne font pas partie de ce programme spécifique.

En outre, l’objectif 3 basĂ© sur la crĂ©ation de la demande de PF de la Planification familiale au Niger : Plan opĂ©rationnel (2018) vise Ă  renforcer le programme d’éducation Ă  la vie familiale (EVF) destinĂ© aux adolescents et aux jeunes :

Objectif CD 3 : Renforcer le programme d'Ă©ducation Ă  la vie familiale des adolescents et jeunes

DĂ©finition de l’Objectif : La majoritĂ© des adolescents et jeunes n’ont pas d’informations prĂ©cises et approfondies sur les questions de procrĂ©ation et de prĂ©paration Ă  la gestion future de la vie familiale. Le MSP [ministĂšre de la SantĂ© publique] va travailler Ă  prĂ©parer les adolescents et jeunes Ă  la parentĂ© responsable. Il formera les adolescents et jeunes Ă  travers les canaux propices (mise Ă  Ă©chelle de la formation sur les curricula en milieu scolaire, etc.). Il les sensibilisera dans les villages, au niveau des centres de promotion des jeunes, les « Makarantas », « les Fada », les centres de formation des jeunes pour apprendre et discuter de la PF.

Le Plan opĂ©rationnel de 2018 est plus dĂ©taillĂ© sur l’approche du programme que celui de 2012-2020. Par exemple, il s’intĂ©resse particuliĂšrement Ă  la prĂ©paration des adolescents et des jeunes Ă  une parentalitĂ© responsable et il mentionne la mise en Ɠuvre d’activitĂ©s dans des milieux non scolaires (villages, centres de promotion des jeunes, centres de formation des jeunes, etc.). Cependant, la politique manque de prĂ©cision dans son contenu et ne contient pas de directives en matiĂšre d’enseignement.

Le Plan stratĂ©gique sectoriel de mise en Ɠuvre de la politique nationale de jeunesse (2011-2015) du Niger a proposĂ© plusieurs actions visant Ă  sensibiliser les jeunes et Ă  les inciter Ă  utiliser les services de santĂ© sexuelle et reproductive, notamment en soutenant l'Ă©ducation sexuelle par les pairs au moyen de modules de formation adaptĂ©s :

ACTION 22 : Appui Ă  l’instauration de l’éducation sexuelle au sein de la famille et des groupes de jeunes :

La stratĂ©gie d’éducation par les pairs sera promue dans les quartiers, les villages, hameaux, les Ă©coles, les structures informelles de regroupement des jeunes pour toucher le maximum des cibles (parents comme jeunes) sur la base de modules de formation adaptĂ©s qui seront dĂ©finis, testĂ©s, appliquĂ©s et Ă©valuĂ©s tout le long du processus.

Comme les documents politiques examinĂ©s ne font pas rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles du FNUAP de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©, le Niger est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Planification familiale au Niger : Plan opĂ©rationnel (2018) dĂ©clare que les jeunes constituent une population prioritaire et dĂ©finit un objectif d’accĂšs aux services :

Objectif AS 2 : Augmenter les points d’accĂšs aux services de SR [santĂ© reproductive] / PF pour les adolescents et jeunes en milieux scolaire et extrascolaire.

DĂ©finition de l’Objectif : Les jeunes ont des besoins spĂ©cifiques en matiĂšre de planification familiale qui ne sont pas suffisamment pris en compte alors qu’ils sont plus exposĂ©s Ă  des pratiques Ă  risque en matiĂšre de santĂ© sexuelle et de reproduction. Le MSP [ministĂšre de la SantĂ© publique] cherche Ă  accroĂźtre la disponibilitĂ© de points d’accĂšs aux services de planification familiale adaptĂ©s Ă  leurs besoins. Il renforcera davantage les capacitĂ©s des prestataires en approche jeunes Ă  tous les niveaux pour offrir aux jeunes et aux adolescents, des services de planification familiale et des soins de santĂ© de la reproduction de qualitĂ©.

Le Plan de développement sanitaire (2017-2021) vise à renforcer l'offre de services pour les jeunes et les adolescents en intégrant des services de santé pour les jeunes à tous les niveaux du systÚme sanitaire :

Poursuivre l’intĂ©gration des services de santĂ© des jeunes dans les paquets des services Ă  tous les niveaux du systĂšme de santĂ©. L’intĂ©gration des services de santĂ© des jeunes et des adolescents dans les paquets d’activitĂ©s Ă  tous les niveaux du systĂšme de santĂ© va se poursuivre pour augmenter la disponibilitĂ© et la capacitĂ© des services. Les interventions qui seront ciblĂ©es sont : la prise en charge des infections sexuellement transmissibles, le dĂ©pistage volontaire du VIH, le dĂ©pistage volontaire de la drĂ©panocytose, la prĂ©vention de la grossesse (disponibilitĂ© des produits contraceptifs), la prise en charge des consĂ©quences de l’avortement, etc.


Collaborer avec les jeunes afin de dĂ©finir les stratĂ©gies et interventions d’offre de services adaptĂ©s Ă  leurs besoins ;

Les deux documents de politique soulignent l’engagement du gouvernement Ă  Ă©largir la mise Ă  disposition de points d’accĂšs aux services de PF adaptĂ©s aux besoins des jeunes, et indique que le renforcement de la capacitĂ© des prestataires de services dans le cadre d’une « approche adaptĂ©e aux jeunes » sera une prioritĂ©.

De nombreuses sources d'information font rĂ©fĂ©rence Ă  une loi de 2007 qui garantit un accĂšs gratuit aux mĂ©thodes contraceptives Ă  toutes les femmes dans tous les Ă©tablissements publics. Comme nous n’avons pu consulter ce document politique, nous ne savons pas si les jeunes sont identifiĂ©s comme bĂ©nĂ©ficiaires.

Les politiques examinĂ©es ne mentionnent pas le respect de la confidentialitĂ© et de l’intimitĂ© visuelle et auditive, et n’établissent pas non plus de lien entre la formation des prestataires et les problĂšmes de jugement. Le Niger est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur car ses politiques ne tiennent pas compte de maniĂšre adĂ©quate des trois composantes de la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes.

Le Plan stratĂ©gique sectoriel de mise en Ɠuvre de la politique nationale de jeunesse (2011-2015) prĂ©voit des activitĂ©s de sensibilisation Ă  l'intention des parents et des responsables communautaires sur la grossesse et le dĂ©veloppement des adolescentes. Si les activitĂ©s font partie d'un plan stratĂ©gique plus large qui inclut la promotion de la santĂ© sexuelle et reproductif (SSR) des jeunes, elles ne visent pas spĂ©cifiquement la PF des jeunes :

ACTION 15 : Sensibilisation aux conséquences néfastes des grossesses précoces et rapprochées

La persistance des grossesses prĂ©coces et rapprochĂ©es reste encore trĂšs prĂ©occupante et, est liĂ©e Ă  une insuffisance d’information sur les consĂ©quences de ces pratiques. 
. Elles cibleront aussi bien les jeunes que leurs parents, les leaders d’opinion et les dĂ©cideurs politiques. La mise en Ɠuvre se fera Ă  travers l’organisation des causeries Ă©ducatives, des prĂȘches, des caravanes, des journĂ©es de plaidoyer, la diffusion des spots radio tĂ©lĂ©visĂ©s, des sketchs, la tenue de thĂ©Ăątre forum...

ACTION 19 : Renforcement des capacitĂ©s des parents sur la parentĂ© responsable et la gestion de l’adolescence

La gestion de l’adolescence constitue une pĂ©riode critique au cours de laquelle les parents ont des difficultĂ©s pour encadrer leurs enfants. Deux campagnes de sensibilisation et d’information seront menĂ©es chaque annĂ©e dans chaque commune du pays en vue d’atteindre l’objectif de deux millions six cent cinquante (2.650.000) personnes sur l’importance de la parentĂ© responsable et la gestion de l’adolescence. Elles cibleront aussi bien les jeunes que leurs parents, les leaders d’opinion et les dĂ©cideurs politiques. La mise en Ɠuvre se fera Ă  travers l’organisation des sĂ©ances de causeries Ă©ducatives, des prĂȘches, des caravanes, des journĂ©es de plaidoyer, la diffusion des spots radio tĂ©lĂ©visĂ©s, des sketchs, la tenue de thĂ©Ăątre forum. Les capacitĂ©s techniques et matĂ©rielles des acteurs seront renforcĂ©es Ă  travers des sessions de formation et ou des recyclages et la production des supports Ă©ducatifs. La stratĂ©gie de la pair-Ă©ducation sera privilĂ©giĂ©e pour atteindre les cibles.

Dans la Planification familiale au Niger : Plan d’action (2012–2020), il existe une intervention de communication qui cible de multiples groupes d'acteurs, y compris les jeunes, mais ne fournit pas de dĂ©tails concernant l'objectif des matĂ©riels ou des activitĂ©s proposĂ©s :

Renforcer la communication à travers le marketing social et le partenariat avec les leaders religieux et traditionnels, les élus locaux, les ONG et associations, les groupements féminins et les jeunes chaque année dans les huit régions du pays.

La Planification familiale au Niger : Plan opĂ©rationnel (2018) dĂ©finit un objectif de gĂ©nĂ©ration de la demande de PF consistant Ă  augmenter le nombre de leaders d’opinion et de dĂ©fenseurs de la PF :

Objectif CD 1 : Augmenter le nombre de leaders d'opinion champions de la PF

DĂ©finition de l’Objectif : Les leaders d'opinion sont des modĂšles pour la sociĂ©tĂ©. Ils pourront contribuer Ă  la promotion de la PF en parlant publiquement de ses bĂ©nĂ©fices pour le bien-ĂȘtre des communautĂ©s. Le MSP [ministĂšre de la santĂ© publique] va identifier plus de leaders d'opinion afin qu'ils soutiennent activement et plaident pour les programmes de PF. Il va former les leaders et les outiller avec des donnĂ©es probantes sur la valeur de la PF pour en faire des champions.

Action Prioritaire : Identifier et former en plaidoyer et IEC/CCC [information-éducation-communication / communication pour le changement de comportement] des champions PF au niveau des institutions, religieux, sociétés civiles, secteurs privés, jeunes

Bien que l’objectif et l’action prioritaire laissent entrevoir une intention de renforcer le soutien de la communautĂ© en faveur des services de PF, la formulation n’est pas assez prĂ©cise. Le Plan de dĂ©veloppement sanitaire (2017-2021) dĂ©crit les activitĂ©s de sensibilisation comme une intervention dans le but d’amĂ©liorer la santĂ© des jeunes enfants et des adolescents :

Les interventions suivantes seront mises en Ɠuvre pour amĂ©liorer la santĂ© du jeune enfant et de l’adolescent :

  • PrĂ©venir les grossesses prĂ©coces chez les adolescentes. Cette intervention sera menĂ©e en collaboration avec le MinistĂšre en charge de la population, de l’enseignement secondaire, de la jeunesse, de l’emploi et de la justice. Elle consistera Ă  la sensibilisation de la communautĂ©, les parents et les adolescents afin de rĂ©duire les mariages prĂ©coces.
  • Étendre les activitĂ©s des pairs Ă©ducateurs. Les expĂ©riences rĂ©ussies des pairs Ă©ducateurs vont ĂȘtre Ă©tendues.




  • D’autres interventions se feront en amont en termes de communication pour le changement des comportements Ă  la fois des jeunes et des parents. Ces interventions auront pour but d’amener les jeunes Ă  adopter un comportement sexuel responsable et Ă  utiliser les services de santĂ© disponibles le cas Ă©chĂ©ant. Ces interventions nĂ©cessitent une action multisectorielle qui implique les mĂ©dias, la sociĂ©tĂ© civile et la communautĂ©.

Tous les plans d'action et opérationnels examinés comprennent des activités visant à sensibiliser les communautés à la santé sexuelle et reproductive des jeunes, à prévenir les grossesses chez les adolescentes et à créer des champions de la PF dans la communauté. Cependant, on ne peut établir clairement si l'intention est d'augmenter la demande de PF ou de créer un environnement favorable à la PF pour les jeunes.

La Politique nationale de genre (2017) reconnaßt la nécessité pour le Niger de mettre davantage l'accent sur les politiques qui encouragent l'utilisation de la planification familiale pour atteindre une véritable égalité des genres, et inclut un objectif stratégique qui mentionne spécifiquement la santé reproductive :

Axe stratĂ©gique 1 : AmĂ©lioration de l’environnement socioculturel en lien avec la dĂ©mographie, la paix et la sĂ©curitĂ© pour plus d’équitĂ© entre les hommes et les femmes.

Cet axe concerne les changements de mentalitĂ©s des hommes et des femmes, les attitudes et les pratiques propices Ă  l’égalitĂ© de reconnaissance et de traitement envers les femmes y compris le renforcement de leurs capacitĂ©s de dĂ©cision et d’action. Il soutient l’accĂšs des femmes aux services sociaux de base (SantĂ©, SantĂ© de la Reproduction, Education, CitoyennetĂ© Responsable, Eau, HygiĂšne et Assainissement, etc.) qui sont dĂ©terminants dans la constitution des capacitĂ©s et du capital humain du pays.

L'objectif détaille une liste de mesures à prendre, notamment la promotion d'un environnement socioculturel favorable à l'équité, la garantie des différents besoins des femmes, des adolescents et des hommes en matiÚre de SSR et la promotion de la participation des femmes et des jeunes. Ces activités seront menées dans le cadre d'un programme de mobilisation sociale et de plaidoyer des différents acteurs de la société pour atteindre l'équité et l'égalité des genres au niveau des ménages et des communautés.

La Politique nationale de genre identifie les dirigeants traditionnels et les dirigeants religieux comme des acteurs stratégiques qui devraient soutenir la sensibilisation et la mobilisation sociale pour les changements structurels souhaités en matiÚre d'égalité des genres. Mais aucune activité ne traite spécifiquement des normes de genre dans le cadre de la PF des jeunes.

En l'absence d’informations traitant explicitement des efforts visant Ă  renforcer le soutien communautaire Ă  la PF pour les jeunes, le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie grise, sous rĂ©serve d'autres documents de politique fournissant des informations supplĂ©mentaires Ă  propos du contenu de cette intervention.

Les Normes nationales et paquet de services minimaux pour les services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2018) protÚgent le caractÚre confidentiel des informations concernant les jeunes et les adolescents, y compris vis-à-vis de leurs parents.

Les Aides nationales adaptées aux adolescents et aux jeunes pour les prestataires de services dans les établissements de soins de santé primaires au Nigéria (2015) demandent aux prestataires de services de permettre aux jeunes et aux adolescents de décider dans quelle mesure ils souhaitent impliquer leurs parents dans leur santé, et de ne partager aucune information avec les parents à moins que le patient ne le leur confie.

Bien qu'il n'ait pas encore été adopté, un projet de Politique nationale sur la santé et le développement des adolescents et des jeunes au Nigeria (2020-2024) garantit l'accÚs aux services de PF sans le consentement d'un tiers :

Ensure that all adolescents age 14 years have the rights to receive ambulatory and non-surgical reproductive health services appropriate for their age and health situation – including contraceptive information, counselling and services, prevention and treatment of sexually transmitted infections, management of sexual abuse and post-abortion care – without any discrimination from health worker or request for adult/parental  consent that may pose a barrier to prompt and quality services.

Si certaines politiques du Nigeria protĂšgent le caractĂšre confidentiel des informations vis-Ă -vis des parents, aucune des politiques ou des lois en vigueur ne confirme ni ne prĂ©voit expressĂ©ment l’accĂšs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement des parents. Par ailleurs, aucune loi ou politique nigĂ©riane ne garantit l’accĂšs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement du conjoint ou du partenaire.

L’ambivalence du cadre juridique actuel sur le droit des jeunes Ă  accĂ©der de maniĂšre libre et indĂ©pendante aux services de planification familiale crĂ©e pour eux un obstacle Ă  l’accĂšs Ă  ces services. Le Nigeria est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur. Si la Politique nationale, ou une autre politique similaire, entrait en vigueur, l’environnement politique du Nigeria pourrait ĂȘtre favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement des parents ou du conjoint.

Les Lignes directrices nationales sur la promotion de l'accĂšs des jeunes Ă  des services adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes dans les Ă©tablissements de soins de santĂ© primaires au NigĂ©ria (2018) favorisent le droit d’accĂ©der Ă  des services de santĂ© gĂ©nĂ©raux sans discrimination de la part du prestataire :

Standard 4:

All young people who visit health service delivery facilities are treated with respect,

dignity and in an equitable manner irrespective of their health, socio-demographic or political status.

What does this mean? Health care providers administer the same level of quality care and consideration to all adolescents regardless of age, sex, social status, cultural background, ethnic origin, sexual preferences, disability or any other reason.

Rationale: Being treated disrespectfully is a strong disincentive for adolescents and other young people to use health services. Also, young people are not likely to attend a point of service delivery if they feel excluded or discriminated against in any way. On the other hand, being treated equally will have a positive effect on adolescents, encouraging them to meet further appointments and recommend the service to their peers. Furthermore, the manner young people are treated contributes significantly to their sense of satisfaction with care as clients.

Input Criteria: 


  1. Protocols/ guidelines to provide services competently in nonjudgmental, caring, considerate, gender-responsive and culturally sensitive attitude and equitable manner are in place.

Si les Lignes directrices nationales soulignent l'obligation pour les prestataires de santĂ© de servir les jeunes sans discrimination, elles ne mentionnent pas explicitement les services de PF ni n'identifient la PF comme faisant partie de leur offre de services. Bien qu’il n'ait pas encore Ă©tĂ© adoptĂ©, un projet de Politique nationale sur la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes au Nigeria (2020-2024) prĂ©voit que les adolescents de plus de 14 ans puissent bĂ©nĂ©ficier de services de contraception sans discrimination de la part d'un agent de santĂ© :

Ensure that all adolescents age 14 years have the rights to receive ambulatory and non-surgical reproductive health services appropriate for their age and health situation – including contraceptive information, counselling and services, prevention and treatment of sexually transmitted infections, management of sexual abuse and post-abortion care – without any discrimination from health worker or request for adult/parental consent that may pose a barrier to prompt and quality services 

Si cette politique est adoptĂ©e dans ses termes actuels, les politiques du Nigeria reconnaĂźtraient l’obligation pour les prestataires d'offrir des services de PF aux jeunes sans discrimination ni prĂ©jugĂ©.

Plusieurs politiques essentielles reconnaissent les droits des patients à accéder aux services de  santé sexuelle et reproductive (SSR) quel que soit leur ùge. La Politique nationale de santé reproductive (2017) déclare :

All Nigerians, irrespective of their gender and age including adolescents from age 10 years and older population, have sexual and reproductive rights, and are equally entitled to sexual and reproductive health development and care.

Les Protocoles nationaux sur les services de planification familiale / santé de la reproduction (2010) invitent les prestataires de services à informer chaque patient de son droit à :

Access—obtain services regardless of age, sex, creed, colour, marital status, or location.

La Politique nationale pour la jeunesse (2019) confirme le droit des jeunes d’accĂ©der aux services de santĂ© reproductive et modifie la dĂ©finition des jeunes qui figurait dans la prĂ©cĂ©dente politique pour la jeunesse en visant non plus la tranche d’ñge des 18 Ă  35 ans, mais celle des 15 Ă  29 ans. Cette reconnaissance des droits de chaque individu d'accĂ©der aux services de PF est essentielle pour faire face aux obstacles que les femmes de tous les Ăąges rencontrent lorsqu’elles tentent d'accĂ©der Ă  la contraception. Le NigĂ©ria est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Les Protocoles nationaux sur les services de planification familiale / santé de la reproduction (édition révisée 2010) demandent aux prestataires de services d'informer chaque patient de son droit à :

Access—obtain services regardless of age, sex, creed, colour, marital status, or location.

Le Nigéria est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Manuel national de formation pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes au NigĂ©ria (2011) dissuade les prestataires de recommander certaines mĂ©thodes non permanentes, mĂȘme si leur utilisation gĂ©nĂ©rale a Ă©tĂ© jugĂ©e sĂ»re par l'OMS :

Other methods of contraception are available, but they are often not recommended for youths who have never had children. These methods include Intra-Uterine Devices (IUD), Injectables (Depo-Provera and Noristerat), Tubal ligation, Vasectomy.

Le mĂȘme document cite Ă©galement trois mĂ©thodes jugĂ©es les plus appropriĂ©es pour les jeunes dans les instructions aux prestataires sur le conseil en mĂ©thodes contraceptives :

Present a brief lecture covering the three methods of contraception, which are most appropriate for young people – pills, condoms and spermicide e.g. foaming tablets.

Les Lignes directrices nationales pour l'intégration des services adaptés aux adolescents et aux jeunes dans les établissements de soins de santé primaires au Nigéria (2013) comprennent des directives spécifiques visant à fournir des conseils et des services de contraception dans le cadre de tous les services préventifs cliniques ciblant les adolescents et les jeunes dans les établissements de soins de santé primaires. La liste des médicaments essentiels limite toutefois l'offre de contraception aux méthodes barriÚres, aux contraceptifs oraux et à la contraception d'urgence (CU). Bien qu'un kit de diapositif intra-utérin (DIU) figure dans l'annexe du matériel médical, cette offre de contraception est absente de la liste des médicaments essentiels.

Les prestataires sont dissuadés de fournir des méthodes à longue durée d'action réversibles (MLDAR) aux jeunes dans le cadre de ces politiques. Les Aides nationales adaptées aux adolescents et aux jeunes pour les prestataires de services dans les établissements de soins de santé primaires au Nigéria (2015) réaffirment les termes des politiques précédentes qui limitent le mélange de méthodes pour les jeunes :

Not all the modern methods of contraceptives are appropriate for adolescents. Most of the temporary methods are appropriate but not the permanent methods.

Par ailleurs, une stratĂ©gie nationale visant Ă  amĂ©liorer l'accĂšs aux MLDAR, AmĂ©liorer l'accĂšs aux contraceptifs Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, la StratĂ©gie nationale et plan de mise en Ɠuvre (2013-2015) ne contient pas de stratĂ©gie ciblĂ©e visant Ă  accroĂźtre l'adoption des MLDAR chez les jeunes.

Toutefois, un document antĂ©rieur intitulĂ© Protocoles du service national de planification familiale / santĂ© reproductive, Ă©dition rĂ©visĂ©e (2010) inclut les jeunes et les femmes nullipares dans les critĂšres d'admissibilitĂ© aux mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles Ă  action rapide et Ă  action prolongĂ©e. Le document n'indique aucune restriction sur la fourniture de contraceptifs oraux et d'implants aux femmes entre la mĂ©narche et l’ñge de 18 ans. Il informe les prestataires que les avantages l'emportent sur les risques concernant la fourniture de contraceptifs injectables et de DIU aux femmes ĂągĂ©es de moins de 18 ans et nullipares.

Le Manuel national de formation sur l’éducation Ă  la santĂ© par les pairs (2013) reconnaĂźt Ă©galement que, Ă  l'exception des mĂ©thodes permanentes, toutes les mĂ©thodes appropriĂ©es pour les adultes en bonne santĂ© le sont Ă©galement pour les adolescents post-pubĂšres. En outre, les Normes nationales et paquet de services minimaux pour les services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes (2018) prĂ©cisent que le paquet des services adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive comprend des conseils et la fourniture de mĂ©thodes barriĂšres, de contraception orale, de contraceptifs d'urgence et de MLDAR, « selon le cas ». Le Manuel de formation des mĂ©decins et des infirmiĂšres/sages-femmes aux mĂ©thodes MLDAR (2015) impose aux prestataires d'utiliser les critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS pour la fourniture de DIU et d'implants contraceptifs, mais ne comporte aucune rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ăąge.

L'incohĂ©rence observĂ©e entre les politiques relatives aux adolescents et les protocoles gĂ©nĂ©raux des services de PF crĂ©e une possibilitĂ© pour les prestataires d'interprĂ©ter les directives de diffĂ©rentes maniĂšres et constitue un obstacle pour les jeunes qui tentent d'accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes. L'ajout d'une disposition soutenant explicitement l'accĂšs des jeunes Ă  l’ensemble des mĂ©thodes contraceptives mĂ©dicalement admissibles renforcerait les politiques du Nigeria en matiĂšre de PF des jeunes et soutiendrait la pleine mise en Ɠuvre du SchĂ©ma directeur de la planification familiale au Nigeria (2020-2024) qui encourage la fourniture de MLDAR. Le NigĂ©ria est placĂ© dans la catĂ©gorie rouge pour cet indicateur.

Bien que la disponibilité de la CU ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, les Protocoles nationaux du service de planification familiale / santé reproductive (édition révisée 2010), le Protocole clinique pour la santé et le développement des adolescents et des jeunes au Nigéria (2011), et les Aides nationales adaptées aux adolescents et aux jeunes pour les prestataires de services dans les établissements de soins de santé primaires au Nigéria (2015) prévoient la CU comme une méthode contraceptive possible pour les jeunes.

L'environnement politique du NigĂ©ria entourant l'Ă©ducation sexuelle est fragile. L'orientation principale sur l'accĂšs Ă  l'Ă©ducation sexuelle dans le pays est le Programme national d'Ă©ducation Ă  la vie familiale  et au VIH dans les Ă©coles du premier cycle de l'enseignement secondaire au NigĂ©ria (2003). Ce document prĂ©sente une vue d'ensemble du programme d'Ă©ducation Ă  la vie familiale et au VIH dans les Ă©coles du premier cycle de l'enseignement secondaire, principalement axĂ©e sur le dĂ©veloppement humain et les compĂ©tences de vie. La composante du programme la plus pertinente de l'accĂšs Ă  la contraception est l'Ă©ducation sur le VIH. Bien que ce programme prĂ©sente des informations complĂštes sur les dĂ©finitions des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH, les modes de transmission, les signes et les symptĂŽmes, il n'informe pas les jeunes sur la façon de prĂ©venir ces infections en adoptant un comportement sexuel sans risque et l'utilisation de prĂ©servatifs et contraceptifs. De plus, aucune discussion n'est proposĂ©e sur le lieu oĂč la maniĂšre d'accĂ©der aux services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR). En revanche, les recommandations visant Ă  prĂ©venir les IST/VIH sont :

  • Abstain from sexual behavior.
  • Avoid sharing sharp objects (such as needles, razor, clippers).
  • Insist on screened blood

Le NigĂ©ria est placĂ© dans la catĂ©gorie rouge pour l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS), car les directives nationales sur l'Ă©ducation sexuelle ne font rĂ©fĂ©rence qu'Ă  l'abstinence. Les Lignes directrices nationales sur la promotion de l'accĂšs des jeunes Ă  des services adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes dans les Ă©tablissements de soins de santĂ© primaires au NigĂ©ria (2013) font rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ă©ducation par les pairs comme stratĂ©gie permettant de complĂ©ter l'enseignement de la SSR en milieu scolaire afin d'atteindre des jeunes scolarisĂ©s et non scolarisĂ©s, ainsi que leurs parents et tuteurs.

Le Manuel national de formation sur l’éducation Ă  la santĂ© des jeunes par les pairs (2013) dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment une session d'Ă©ducation par les pairs sur la contraception et la prĂ©vention des grossesses, notamment une discussion soulignant les avantages de l'abstinence. Cependant, la politique indique Ă©galement que les Ă©ducateurs pairs devraient parler des diffĂ©rents contraceptifs et de leurs avantages, reconnaissant que « les adolescents devraient faire des choix contraceptifs en fonction de leurs besoins et selon qu’ils veulent se protĂ©ger contre une grossesse et/ou doivent se protĂ©ger contre les IST/VIH ».

Le SchĂ©ma directeur de la planification familiale au NigĂ©ria (2020-2024) dĂ©crit le renforcement de la mise en Ɠuvre nationale du programme d'enseignement de la vie familiale et du VIH (FLHE) et l'accĂšs accru aux matĂ©riels d'apprentissage en ligne. Bien qu'elle n'ait pas encore Ă©tĂ© adoptĂ©e, une version prĂ©liminaire de la Politique nationale sur la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes au Nigeria (2020-2024) stipule Ă©galement le rĂŽle que le ministĂšre de l'Éducation joue dans la mise en Ɠuvre de la politique et indique qu'il doit examiner et rĂ©viser le programme d'Ă©tudes du FLHE pour s'assurer qu'il est conforme aux meilleures pratiques mondiales en matiĂšre de conception et de prestation de programmes d'Ă©tudes de l'ECS.

De plus, le Plan national de communication sur la planification familiale (2017-2020) indique que le Programme national d’éducation Ă  la vie familiale et au VIH dans les Ă©coles du premier cycle de l’enseignement secondaire au Nigeria (2003) serait rĂ©visĂ© et modifiĂ© afin de « soutenir l’objectif de diffusion de messages appropriĂ©s sur la planification familiale Ă  l’intention des adolescentes et des jeunes ». Il vise Ă  intĂ©grer la planification familiale en milieu scolaire en diffusant des informations par l’intermĂ©diaire de pairs Ă©ducateurs et d’enseignantes qualifiĂ©es. Bien qu’il soit favorable Ă  l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©, le programme doit encore ĂȘtre modifiĂ©. De plus, l’environnement politique actuel continue de promouvoir l’abstinence.

Afin d'améliorer l'environnement politique entourant l'éducation sexuelle, les décideurs politiques au Nigéria doivent envisager d'inclure les neuf composantes essentielles de l'ECS définies par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) lors de la mise à jour du programme d'EVF/VIH.

La Politique nationale de santé reproductive (2017) du Nigéria insiste sur la prestation de services adaptés aux jeunes, bien que ces services ne soient pas définis :

Objective 4: To increase access to quality reproductive health information and services for adolescents and young persons. Target 1: Achieve at least 50% coverage of young people who have access to comprehensive SRH information and services by 2021. Target 2: Achieve at least 50% coverage of young people who have access to comprehensive youth friendly health services by 2021.

Le Schéma directeur de la planification familiale au Nigéria (2020-2024) présente des orientations visant à développer un plan national de formation en PF pour les prestataires afin de lutter contre les préjugés et de garantir des soins non discriminatoires, en mettant l'accent sur une approche basée sur les droits des jeunes :

SD.5. Expand access to Rights based Youth Friendly FP Services.

Provider bias in service provision to youth and sexually active unmarried women remains a barrier to the delivery of a right based non-discriminatory FP services. Service provider bias as a result of training being more skill focused with inadequate emphasis on value clarification and youth-friendly services is an identified challenge in service delivery. The Quality of counselling and attitudinal skill-building will be improved by revising FP training materials/curriculum to emphasize right-based approach. IPCC modules will be made mandatory as a component of FP trainings to ensure it is reinforced as a way of addressing provider attitude and bias as well as institutionalizing rights-based counselling.

Une version prĂ©cĂ©dente du SchĂ©ma a spĂ©cifiquement identifiĂ© des mesures visant Ă  garantir le respect de la vie privĂ©e dans les espaces de prestation de services adaptĂ©s aux jeunes. Toutefois, si le plan directeur actuel prĂ©cise que l'approche fondĂ©e sur les droits du plan national de formation Ă  la PF doit ĂȘtre basĂ©e sur la confidentialitĂ©, il ne traite pas spĂ©cifiquement de la vie privĂ©e dans la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes.

La Politique nationale pour la jeunesse (2019) dĂ©finit des repĂšres politiques pour intĂ©grer des services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et aux jeunes dans les Ă©tablissements de santĂ© primaires et mettre en Ɠuvre des programmes de formation pour la prestation de services adaptĂ©s aux jeunes.

Le Manuel national de formation pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes au NigĂ©ria (2011) rĂ©pertorie pour les conseillers huit compĂ©tences centrĂ©es sur les jeunes, dont une qui leur conseille d'ĂȘtre conscients de leurs propres jugements :

Self-awareness and self-knowledge: Develop a keen knowledge and awareness of self in terms of one’s own limitations, biases, prejudices religious and cultural beliefs and internal conflicts.

Mais le mĂȘme document souligne les valeurs de l'abstinence, affirmant probablement les idĂ©es prĂ©conçues de certains prestataires concernant le droit des jeunes d’avoir accĂšs Ă  la contraception. Une section dĂ©crivant les facteurs qui affectent le dĂ©veloppement des adolescents mentionne l'abstinence comme une pratique traditionnelle positive. Une autre, prĂ©sentant les mĂ©thodes de prĂ©vention des grossesses, met l'accent sur l'abstinence comme Ă©tant la norme :

Sexual abstinence is the surest way of preventing STIs and unwanted pregnancies. In our society where the norm is sexual abstinence, young people practising abstinence are free of guilt of being found to have violated the norm, and fear of the consequences of sexual intercourse. Sexual abstinence could also add to the sense of self-esteem and self-worth.

Les Normes nationales et paquet de services minimaux pour les services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes (2018) indiquent que les protocoles / directives des prestataires incluent des services sans jugement et stipulent que les jeunes doivent recevoir des services gratuitement ou à un tarif subventionné. Ce texte n'est cependant pas spécifique à la planification familiale :

2. Protocols / guidelines to provide services competently in nonjudgmental, caring, considerate, gender-responsive and culturally sensitive attitude and equitable manner are in place.

3. All staff undergo training in appropriate procedures to ensure respectful attitude and maintenance of the dignity of clients in their service provision to all categories of young people.




5. Policies and procedures to provide health services to young people free of charge or at affordable prices are in place.

De nombreux documents externes font Ă©tat de l’existence au NigĂ©ria d’une Politique de produits de planification familiale gratuits (2011), pour tous les patients dans le secteur public. Cependant, il n’a pas Ă©tĂ© possible d’obtenir un exemplaire de cette politique et les parties prenantes font observer que les frais contrebalancent souvent son efficacitĂ©.

Le Nigéria est classé dans la catégorie jaune pour la fourniture des services de PF adaptés aux jeunes. Le pays a la possibilité de passer en catégorie verte si les documents politiques intÚgrent des dispositions visant à offrir des services de PF gratuits ou subventionnés aux jeunes et s'il clarifie davantage les mesures visant à garantir le respect de la vie privée dans les services.

La Politique nationale sur la santé et le développement des adolescents et des jeunes au Nigéria (2007) se penche briÚvement sur les besoins des jeunes en matiÚre de santé sexuelle et reproductive (SSR). Ce document reconnaßt que les jeunes sont confrontés à des obstacles socioculturels pour accéder aux services de SSR :

Negative perception about adolescent sexual and reproductive health issues and related services.

Pour surmonter cet obstacle, la Politique comprend des interventions visant à mettre en relation les prestataires de services avec les efforts de sensibilisation des parents et les activités des médias pour transformer les normes sociales.

Le Cadre stratégique national pour la santé et le développement des adolescents et des jeunes au Nigéria (2007-2011) prévoit deux objectifs pertinents :

Promote awareness of reproductive health issues of young people amongst all stakeholders.

Strengthen the capacity of parents, guardians and significant others to respond positively to the needs of young people through effective IEC [information, education, and communication] approaches.

Des activitĂ©s spĂ©cifiques sont dĂ©crites dans le cadre de ces objectifs pour renforcer la mobilisation communautaire et la capacitĂ© des parents pour informer, Ă©duquer et communiquer avec les jeunes sur leurs comportements en matiĂšre de santĂ©. Elles visent Ă©galement Ă  promouvoir auprĂšs des dĂ©cideurs la reconnaissance de l’importance des enjeux de santĂ© parmi les jeunes.

Le Plan national de communication sur la planification familiale (2017-2020) comprend des plans visant Ă  accroĂźtre l’engagement des chefs traditionnels et religieux en faveur de la planification familiale, ce qui contribuerait encore davantage Ă  un environnement social favorable. Il prĂ©cise Ă©galement que les campagnes s’appuieront sur des approches multimĂ©dias pour atteindre le grand public et que des efforts spĂ©cifiques pour crĂ©er de la demande seront dĂ©ployĂ©s pour les adolescentes, les jeunes, ainsi que d’autres groupes prioritaires.

Un projet de Politique nationale de santĂ© pour des adolescents (2020-2024) dĂ©clare que l’équitĂ© entre les genres et la sensibilitĂ© au genre sont des principes et des valeurs fondamentaux et souligne la nĂ©cessitĂ© d'adopter des approches sensibles au genre, y compris des interventions communautaires qui s'attaquent aux dĂ©sĂ©quilibres entre les genres :

Strengthen adolescent leadership and engagement in the family and community using transformative interventions that address the power imbalance between adolescent girls and boys as well as gender-inequitable norms and practices, including gender-based violence.

Les politiques existantes ne prĂ©voient toutefois pas d'activitĂ©s spĂ©cifiques pour s’attaquer aux normes de genre liĂ©es Ă  l'accĂšs ou Ă  l'utilisation des services de PF par les jeunes. Le NigĂ©ria est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

L'environnement politique en Ouganda soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF sans l'autorisation d'une partie tierce. Les Lignes directrices de la politique nationale et normes pour les services de santé sexuelle et reproductive (2006) déterminent explicitement les droits de toutes les personnes, y compris les jeunes, à accéder aux services de PF sans le consentement des parents ou du conjoint :

No verbal or written consent is required from parent, guardian or spouse before a client can be given family planning service except in cases of incapacitation (intellectual disability). Clients should give written consent to long-term and permanent family planning methods.

L'Ouganda est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Lignes directrices cliniques de l'Ouganda : Directives nationales pour la gestion des conditions communes (2016) indiquent aux prestataires de conseiller leurs patients afin que leurs choix de PF soient volontaires et éclairés. Les prestataires sont invités à expliquer chaque méthode en utilisant les critÚres de recevabilité médicale :

Help client choose appropriate method using family planning medical eligibility criteria wheel

Les critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale pour la contraception en Ouganda spĂ©cifient que les jeunes sont Ă©ligibles aux mĂ©thodes Ă  court terme et aux mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action. Cela reprĂ©sente un environnement politique prometteur pour que les prestataires autorisent l'accĂšs des jeunes aux services de PF, qui pourrait toutefois ĂȘtre renforcĂ© par des directives explicites afin que les prestataires ne portent pas de jugement personnel lorsqu'ils proposent ces services. L'Ouganda est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Les Lignes directrices de la politique nationale et normes pour les services de santé sexuelle et reproductive (2006) déterminent explicitement les droits de tous les Ougandais à accéder aux services de PF quel que soit leur ùge :

Every individual who is sexually active can receive family planning and contraceptive services irrespective of age or mental status.

La reconnaissance du droit des individus à recevoir des services de santé sexuelle et reproductive, quel que soit leur ùge, signale un environnement politique fort et justifie le classement dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Lignes directrices de la politique nationale et normes pour les services de santé sexuelle et reproductive (2006) mentionnent explicitement le droit de tous les Ougandais à accéder aux services de PF :

Every individual who is sexually active can receive family planning and contraceptive services irrespective of age or mental status.

Bien que la politique inclue toutes les personnes, elle ne mentionne pas explicitement le statut matrimonial comme critĂšre pour accepter ou refuser de fournir des services de PF. Les prestataires et les patients peuvent interprĂ©ter cette dĂ©claration de maniĂšre diffĂ©rente, ce qui peut crĂ©er un obstacle pour les jeunes qui souhaitent avoir accĂšs Ă  la contraception. Pour renforcer les critĂšres de recevabilitĂ©, l'Ă©noncĂ© des lignes directrices doit reconnaĂźtre spĂ©cifiquement les diffĂ©rents segments de la population, comme les jeunes mariĂ©s et non mariĂ©s. L’Ouganda est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur, car il ne possĂšde aucune politique Ă©voquant le statut matrimonial dans le cadre de l’accĂšs aux services de PF.

Les Lignes directrices de la politique nationale et normes pour les services de santé sexuelle et reproductive (2006) stipulent que tous les Ougandais sexuellement actifs sont éligibles aux services de PF :

All sexually active males and females in need of contraception are eligible for family planning services provided that:

They have been educated and counseled on all available family-planning methods and choices;

Attention has been paid to their current medical, obstetric contra-indications and personal preferences.

Les critĂšres de recevabilitĂ© prĂ©cisent que les femmes en Ăąge de procrĂ©er, y compris les adolescentes et les femmes nullipares, peuvent gĂ©nĂ©ralement utiliser chaque mĂ©thode Ă  courte durĂ©e d'action et chaque mĂ©thodes rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action.  Les mĂȘmes critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale sont renforcĂ©s dans les Lignes directrices cliniques 2016 de l'Ouganda : Directives nationales pour la gestion des conditions communes. L'Ouganda est classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que ce document prĂ©voit la recevabilitĂ© des adolescents Ă  la contraception d’urgence.

Emergency contraception indications: All women and adolescents at risk of becoming pregnant after unprotected sex.

Le Cadre national d'Ă©ducation Ă  la sexualitĂ© (2018) vise Ă  rationaliser l’éducation Ă  la sexualitĂ© dans les milieux Ă©ducatifs formels en donnant aux jeunes « des valeurs adaptĂ©es Ă  l’ñge et une information fondĂ©e sur les compĂ©tences quant Ă  leur sexualitĂ© conformĂ©ment aux valeurs nationales, religieuses et culturelles de l’Ouganda ».

Le Cadre national prĂŽne l’abstinence sexuelle en dehors du mariage et limite les informations sur la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) aux Ă©tudiants, en partie en raison de l’opposition religieuse. Le document ne mentionne pas le recours Ă  la contraception ou autres mĂ©thodes de PF comme un moyen de prĂ©venir les grossesses non dĂ©sirĂ©es.

Strategic Priority Policy Goals and Outcomes for NSEF [National Sexuality Education Framework]:

...

3) To promote health behaviors such as sexual abstinence and health-seeking behaviors.

Le Cadre national actuel ne contient pas les messages exacts qui seront dĂ©livrĂ©s dans les Ă©coles. Il existe donc une opportunitĂ© pour le Centre national d’élaboration des programmes de dĂ©velopper des informations importantes sur la SSR Ă  mesure que les programmes, les manuels et les messages qui s’y rapportent seront Ă©laborĂ©s. Cependant, l’exclusion de tout matĂ©riel pĂ©dagogique critique sur la sexualitĂ© et la promotion de pratiques fondĂ©es uniquement sur l’abstinence suggĂšrent que l’environnement politique reprĂ©sente un obstacle Ă  l’accĂšs des jeunes aux services.

La Politique nationale de l'enfance (2020), qui porte sur le bien-ĂȘtre des Ougandais de moins de 18 ans, considĂšre l'offre d'une Ă©ducation complĂšte en matiĂšre de SSR comme une action prioritaire dans le cadre de sa stratĂ©gie de services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents :

Strategy 5: Improve provision of and access to Adolescent-Friendly Health Services (AFHS)




  1. c) Promote behaviour change among adolescents through comprehensive sexual and reproductive health education, and life skills education through school and community-based interventions.

Cette Politique comprend une autre stratégie visant à « améliorer l'accÚs des enfants et des adolescents à l'éducation à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR), à la prévention du VIH, aux soins et aux services de traitement », mais ne prévoit pas d'actions prioritaires qui fourniraient des détails supplémentaires sur le contenu de l'éducation SDSR et sur la maniÚre dont elle serait dispensée.

Les nouvelles politiques et les futurs programmes d'Ă©tudes doivent continuer Ă  intĂ©grer les neuf composantes essentielles du FNUAP de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© et doivent aborder ou remplacer l'accent mis sur l'abstinence qui figure actuellement dans le Cadre national. Ainsi, l'Ouganda est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge pour cet indicateur.

La fourniture de services de PF adaptés aux jeunes est en bonne position dans les documents de politique de l'Ouganda. Bien qu'aucune des politiques ne précise des mesures d'action claires et alignées sur les trois composantes des services de contraception adaptés aux adolescents, chacune reconnaßt la nécessité d'adapter les services aux jeunes.

Le Plan stratégique pour la santé III (2010/11-2014/15) cible spécifiquement les adolescents et les jeunes. Il propose les activités suivantes pour renforcer les services de santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et l'environnement politique entourant la SSR :

Strengthen adolescent sexual and reproductive health [SRH] services:

  • Integrate and implement adolescent sexual and reproductive health in school health programmes; and
  • Increase the number of facilities providing adolescent friendly sexual and reproductive health services.
  • Strengthen the legal and policy environment to promote delivery of SRH services.
  • Review SRH and related policies and address institutional barriers to quality SRH services.
  • Review SRH policies, standards, guidelines and strategies as need arises.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale en Ouganda (2015-2020) prĂ©voit une intervention sur la prestation de services de PF axĂ©s sur les jeunes :

SD9. Youth-friendly services are provided in clinics. To increase the availability of youth-friendly services, youth-friendly corners will be established, and health workers will be trained on youth-friendly services. In addition, FP service delivery hours will be increased to include outside school hours to accommodate youth.

Le Cadre national de coordination multisectorielle pour les adolescentes en Ouganda (2018-2022) dĂ©crit des interventions essentielles visant Ă  former des prestataires de services afin qu’ils donnent des informations adaptĂ©es aux jeunes-filles :

Build capacity of service providers (health workers, teachers, community development officers, welfare officers) and institutions to offer adolescent responsive services including providing age appropriate information to adolescents, parents, caregivers and communities on nutrition, immunization, personal hygiene, general health seeking behavior and relevant pathways for referral.

Les deux activités mentionnent la formation des prestataires sur des services adaptées aux jeunes, mais ne font pas référence à une formation leur permettant de laisser de cÎté leurs croyances personnelles, leurs préjugés ou leur jugement lorsqu'ils évoquent la contraception avec des jeunes.

Dans l'ensemble, les stratégies visent généralement à fournir des services de PF adaptés aux jeunes mais n'intÚgrent pas suffisamment les trois composantes clés de la fourniture de services de contraception adaptés aux adolescents, plaçant l'Ouganda dans la catégorie jaune pour cet indicateur. Pour renforcer l'environnement politique qui favorise la fourniture de services de PF adaptés aux jeunes, les futures lignes directrices doivent tenir compte des autres composantes essentielles.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale en Ouganda (2015-2020) prĂ©voit des interventions exhaustives visant Ă  crĂ©er une demande de services de PF parmi les jeunes, y compris des Ă©lĂ©ments de renforcement du soutien communautaire :

DC3. Young people, 10-24 years old, are knowledgeable about family planning and are empowered to use FP services: To increase the knowledge and empowerment of young people, peer educators will be engaged and supported; media (print and online) targeting youth will be disseminated; and “edutainment” community events will provide the opportunity for knowledge exchange amongst young people and empower adults to help youth avoid teenage pregnancy.

Les mesures proposées ciblent non seulement les jeunes dans les campagnes de sensibilisation et les médias de masse, mais cherchent également à impliquer leurs tuteurs dans d'autres activités d'engagement communautaire :

Empower parents, caregivers, and teachers to help their children to avoid teen pregnancy, including improving parent-child communication on sexual issues.

La Politique nationale de l'enfance (2020) prévoit, parmi ses actions stratégiques visant à prévenir la mortalité infantile et à promouvoir la santé des enfants (définis dans cette politique comme les individus de moins de 18 ans), d'accroßtre l'accÚs aux services de santé reproductive et maternelle et d'améliorer leur prestation. Dans le cadre de cette action stratégique, la Politique définit de multiples actions prioritaires qui lient la prestation de services à des activités qui renforcent le soutien dans les communautés et abordent les normes de genre mais qui ne sont pas spécifiques à la planification familiale :

5.1.1 Strategies and priority actions

Strategy 1: Increase access to and improve provision of reproductive and maternal health care services.




c) Promote sexual reproductive health among young people




h) Strengthen family and community based support for women seeking appropriate care before and during pregnancy, delivery, and postpartum period.

i) Promote male involvement in positive social norm change, maternal and child health service planning and delivery

j) Advance community mobilization efforts to build capacity of women, families, and communities to actively engage with each other and with health providers and managers to improve the quality of services, and to hold health systems accountable.

L'inclusion d'une initiative stratĂ©gique dĂ©taillĂ©e permettant de renforcer le soutien de la communautĂ© parmi les jeunes et les adultes, en faveur des services de PF pour les jeunes, dans le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale en Ouganda (2015-2020) indique un environnement politique prometteur, plaçant le pays dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur. La dĂ©finition d'activitĂ©s supplĂ©mentaires pour aborder les normes de genre spĂ©cifiques Ă  la planification familiale dans les futures politiques rendrait l'accĂšs et l'utilisation de la contraception par les jeunes plus acceptables et plus appropriĂ©s au sein de leurs communautĂ©s.

La Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) restreint l'accÚs des mineurs aux services de PF :

That minors will not be allowed access to modern methods of family planning without written consent from their parents or guardian/s except when the minor is already a parent or has had a miscarriage.

La loi stipule que les prestataires peuvent renoncer au consentement parental ou au consentement du conjoint dans des cas spécifiques :

Section 23. Prohibited Acts. – The following acts are prohibited:

a) Any health care service provider, whether public or private, who shall:

.


(2) Refuse to perform legal and medically-safe reproductive health procedures on any person of legal age on the ground of lack of consent or authorization of the following persons in the following instances:

(i)Spousal consent in case of married persons: Provided, that in the case of disagreement the decision of the one undergoing the procedure shall prevail;

(ii) Parental consent or that of the person exercising parental authority in the case of abused minors, where the parent or the person exercising parental authority is the respondent, accused or convicted perpetrator as certified by the proper prosecutorial office of the court. In the case of minors, the written consent of parents or legal guardian or, in their absence, persons exercising parental authority or next-of-kin shall be required only in elective surgical procedures and in no case shall consent be required in emergency or serious cases as defined in Republic Act No. 8344

La section 4.07 des RÚgles et rÚglements d'application de la loi de 2012 sur la parentalité responsable et la santé reproductive fournit plus de détails sur l'obligation d'obtenir le consentement écrit d'un parent ou d'un tuteur pour les mineurs afin d'accéder aux services de planification familiale :

Any minor who consults at health care facilities shall be given age-appropriate counseling on responsible parenthood and reproductive health. Health care facilities shall dispense health products and perform procedures for family planning:

Provided, that in public health facilities, any of the following conditions are met:
(a) The minor presents written consent from a parent or guardian.

(b) The minor has had a previous pregnancy or is already a parent as proven by any one of the following circumstances, among others:

  1. Written documentation from a skilled health professional;
  2. Documentation through ancillary examinations such as ultrasound;
  3. Written manifestation from a guardian, local social welfare and development officer, local government official or local health volunteer; or
  4. Accompanied personally by a parent, grandparent, or guardian.

Bien que l'environnement politique n'exige pas le consentement du conjoint, les Philippines sont classées dans la catégorie rouge pour cet indicateur car la loi exige le consentement des parents pour que les mineurs puissent accéder aux services de PF.

La Loi sur la parentalitĂ© responsable et la santĂ© reproductive, loi de la RĂ©publique 10354 (2012) interdit aux prestataires de refuser des services de soins de santĂ© et des informations en raison du statut matrimonial, du genre, de l'Ăąge, des convictions religieuses, de la situation personnelle ou de la nature du travail de la personne. Toutefois, la loi comprend des dispositions qui permettent aux prestataires de refuser l’accĂšs Ă  leurs services sur la base de leurs opinions religieuses, Ă  condition qu'ils orientent le patient vers un autre prestataire :

Section 23. Prohibited Acts. – The following acts are prohibited:

(a) Any health care service provider, whether public or private, who shall:

...

(3) Refuse to extend quality health care services and information on account of the person’s marital status, gender, age, religious convictions, personal circumstances, or nature of work: Provided, That the conscientious objection of a health care service provider based on his/her ethical or religious beliefs shall be respected; however, the conscientious objector shall immediately refer the person seeking such care and services to another health care service provider within the same facility or one which is conveniently accessible: Provided, further, That the person is not in an emergency condition or serious case as defined in Republic Act No. 8344, which penalizes the refusal of hospitals and medical clinics to administer appropriate initial medical treatment and support in emergency and serious cases;

NĂ©anmoins, la Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en matiĂšre de planification familiale, guide de l’animateur (document non datĂ©) enseigne aux prestataires d’utiliser les critĂšres mĂ©dicaux d'Ă©ligibilitĂ© de l'OMS pour la prescription des contraceptifs et forment les conseillers Ă  ne pas imposer leurs propres valeurs aux usagers, bien que cette derniĂšre formation ne soit pas spĂ©cifique Ă  la PF des jeunes.

Étant donnĂ© que les lois et les politiques des Philippines soutiennent les critĂšres d'Ă©ligibilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS pour l'utilisation de contraceptifs mais n'exigent pas explicitement des prestataires qu'ils offrent leurs services aux jeunes en dĂ©pit de leurs convictions personnelles, les Philippines sont classĂ©es dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en matiĂšre de planification familiale : manuel du cours de base pour les prestataires de service (document non datĂ©) Ă©numĂšre les principaux documents politiques qui guident la promotion et la mise en Ɠuvre des programmes de PF. L’un d’eux inclut la fourniture de services de PF fondĂ©e sur un choix volontaire et informĂ© pour toutes les femmes et tous les hommes en Ăąge de procrĂ©er, quel que soit leur Ăąge :

FP information and services will be provided based on voluntary and informed choice for all women and men of reproductive age regardless of age, number of children, marital status, religious beliefs, and cultural values.

La Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) interdit également aux prestataires de refuser de fournir les services de soins de santé de qualité en fonction de l'ùge :

Section 23. Prohibited Acts. – The following acts are prohibited:

(a) Any health care service provider, whether public or private, who shall:


.

(3) Refuse to extend quality health care services and information on account of the person’s marital status, gender, age, religious convictions, personal circumstances, or nature of work:

Les Philippines sont classées dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en planification familiale, Manuel de cours de base pour les prestataires de services (document non datĂ©) comprend les principales les principaux documents politiques qui guident la promotion et la mise en Ɠuvre des programmes de PF. L'un d’eux prĂ©voit la prestation de services de PF Ă  toutes les femmes en Ăąge de procrĂ©er, quel que soit leur statut matrimonial :

FP information and services will be provided based on voluntary and informed choice for all women and men of reproductive age regardless of age, number of children, marital status, religious beliefs, and cultural values.

En outre, la Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) interdit à un prestataire de soins de santé de refuser de fournir des services et des informations de qualité en raison du statut matrimonial, du genre, de l'ùge, des convictions religieuses, de la situation personnelle ou de la nature du travail de la personne.

Les Philippines sont classées dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Selon la Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en matiĂšre de planification familiale, guide de l’animateur (document non datĂ©) et la Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en planification familiale, Manuel de cours de base pour les prestataires de services (document non datĂ©), « tous les contraceptifs sont sans danger pour les jeunes », et ces documents fournissent des informations supplĂ©mentaires sur les avantages de certaines mĂ©thodes :

ALL CONTRACEPTIVES ARE SAFE FOR USE OF YOUNG PEOPLE

Generally, all adolescents are advised to practice ABSTINENCE until they reach the proper age to start a family.

  • Fertility awareness-based methods For those adolescents who can effectively monitor body changes to determine the woman’s fertile period and able to follow the rules as to when to abstain from sex. If not able, consider other FP methods.
  • Oral contraceptives Low COC dose [combined oral contraceptives] is a good choice because of high efficacy and low frequency of side effects. Emphasis is needed for consistent and proper use of the methods during counseling along with COC side effects.
  • Male condoms One main advantage is its safety. Since they are readily available and accessible in different places and set up. Education and counseling are important to ensure correct and consistent condom use.
  • Progestin-only injectables For those adolescents having difficulty in using COCs, progestin-only injectables are suitable alternatives.
  • IUD [Intrauterine devices] Not a good choice for young women who are at high risk for STIs [sexually transmitted infections]. . IUD can be an option for parous adolescents who require long-term protection against pregnancy and have a low risk of STIs.

En outre, le Manuel des normes cliniques aux Philippines sur la planification familiale (2014) indique que « toutes les méthodes contraceptives modernes actuellement disponibles sont sans danger pour les adolescents ». Il fournit une description de chaque méthode, y compris les contraceptifs hormonaux combinés, les contraceptifs à base de progestérone uniquement, les méthodes barriÚre, les stérilets, les méthodes basées sur la fertilité et la stérilisation, ainsi que les raisons recommandées pour les utiliser ou les éviter.

En outre, le Programme pour la santé et le développement des adolescents : guide des opérations (2017) exige des gouvernements locaux qu'ils fournissent des services de santé de base aux adolescents, y compris l'achat et la distribution de produits de planification familiale :

LGUs [local government units] must ensure provision of basic adolescent health care services including, but not limited to, the operation and maintenance of facilities and equipment necessary for the delivery of a full range of reproductive health care services and the purchase and distribution of family planning goods and supplies as part of the essential information and service delivery package defined by DOH [Department of Health].

Alors que la Formation basée sur les compétences en planification familiale, Manuel de cours de base pour les prestataires de services (document non daté) ne traite pas de l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes, elle précise que les hommes et les femmes doivent avoir accÚs aux méthodes de leur choix :

FP information and services will be provided based on voluntary and informed choice for all women and men of reproductive age regardless of age, number of children, marital status, religious beliefs, and cultural values.

Si les politiques philippines identifient les mĂ©thodes de PF disponibles pour les jeunes et reconnaissent leur accĂšs Ă  tous les moyens de contraception, elles ne prĂ©cisent pas suffisamment qu’ils doivent avoir accĂšs Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes, y compris les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles indĂ©pendamment de leur Ăąge, de leur statut matrimonial ou de la paritĂ©. Les Philippines sont classĂ©es dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Politique nationale et le cadre stratégique sur la santé et le développement des adolescents (2013) charge les départements de la santé, de l'éducation, et de la protection sociale et du développement de formuler « un programme d'éducation à la santé reproductive et à la sexualité adapté à l'ùge et au développement ».

De mĂȘme, la Loi sur la parentalitĂ© responsable et la santĂ© reproductive, loi de la RĂ©publique 10354 (2012) expose le plan du gouvernement pour une Ă©ducation Ă  la santĂ© reproductive adaptĂ©e Ă  l'Ăąge :

Section 14. Age- and Development-Appropriate Reproductive Health Education.

The State shall provide age- and development-appropriate reproductive health education to adolescents which shall be taught by adequately trained teachers informal and non-formal educational system and integrated in relevant subjects such as, but not limited to, values formation; knowledge and skills in self-protection against discrimination; sexual abuse and violence against women and children and other forms of gender based violence and teen pregnancy; physical, social and emotional changes in adolescents; women’s rights and children’s rights; responsible teenage behavior; gender and development; and responsible parenthood:

Provided, that flexibility in the formulation and adoption of appropriate course content, scope and methodology in each educational level or group shall be allowed only after consultations with parents-teachers community associations, school officials and other interest groups. The Department of Education (DepED) shall formulate a curriculum which shall be used by public schools and may be adopted by private schools.

En outre, les RĂšgles et rĂšglements d'application de la loi sur la parentalitĂ© responsable et la santĂ© reproductive (2012) stipulent que les Ă©coles privĂ©es et publiques doivent fournir un environnement favorable aux jeunes, dans lequel ils ont accĂšs Ă  des services d'information et d'orientation vers des prestataires de services sur toutes les questions de parentalitĂ© responsable et de santĂ© reproductive. La loi prĂ©cise Ă©galement que les informations sur la santĂ© reproductive fournies aux jeunes doivent ĂȘtre scientifiquement exactes et fondĂ©es sur des preuves.

Le Programme pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents : manuel des opĂ©rations (2017) fait rĂ©fĂ©rence Ă  une activitĂ© d’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) connue sous le nom de « Abstinence-Plus », qui met l'accent sur l'abstinence comme meilleure mĂ©thode pour Ă©viter une grossesse non dĂ©sirĂ©e et sur la contraception comme moyen de rĂ©duire les risques. Le manuel des opĂ©rations prĂ©cise en outre que le contenu de son programme d'Ă©tudes :

- Created safe social environment for youth participants

...

- Focused narrowly on specific sexual behaviors that lead to these health goals (e.g., abstaining from sex, using condoms); gave clear messages about these behaviors; addressed how to avoid situations that might lead to these behaviors




- Used teaching methods that actively involved youth participants and helped them to personalize the information.

- Made use of activities appropriate to the young people’s culture, developmental level, and previous sexual experience.

Bien que les lois et directives philippines existantes soutiennent l'éducation sexuelle et en santé reproductive, elles ne traitent pas spécifiquement de l'éducation dans le contexte de l'éducation à la planification familiale. Le pays est classé en jaune pour cette catégorie et peut s'améliorer en faisant référence aux composantes essentielles du FNUAP de l'ECS dans les futurs programmes d'études.

Le Manuel des normes cliniques aux Philippines sur la planification familiale (2014) stipule que les jeunes doivent ĂȘtre assurĂ©s de la confidentialitĂ© et du respect de leur vie privĂ©e. En outre, les services de conseil en santĂ© reproductive qui leur sont destinĂ©s doivent ĂȘtre accessibles, disponibles, abordables et comprĂ©hensibles, dans un environnement favorable et sans jugement.

La Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) stipule que le gouvernement doit garantir des services, méthodes, appareils et fournitures de santé génésique abordables à tous. Elle précise que les personnes visées par le systÚme national de ciblage des ménages pour la réduction de la pauvreté seront les bénéficiaires de services et de fournitures gratuits de santé reproductive, mais ne s'adresse pas spécifiquement aux jeunes.

La Formation basĂ©e sur les compĂ©tences en planification familiale, Manuel de cours de base pour les prestataires de services (document non datĂ©) comprend les principales dĂ©clarations politiques qui guident la promotion et la mise en Ɠuvre des programmes de PF, dont l'une stipule que la vie privĂ©e et la confidentialitĂ© doivent toujours ĂȘtre respectĂ©es lors de la prestation de services.

Le RÚglement d'application de la loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive (2012) charge le ministÚre de la Santé d'élaborer un programme de formation des professionnels de la santé au conseil en matiÚre de santé reproductive des adolescents, en déterminant les méthodes ou les services adaptés à l'ùge et au développement.

En outre, le Programme pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents : guide des opĂ©rations (2017) qui est conçu pour fournir des recommandations et des outils aux Ă©tablissements de soins de santĂ©, comprend une section sur le renforcement des capacitĂ©s des prestataires et note que le changement des attitudes, des croyances, des connaissances et des pratiques des prestataires doit se faire par la sensibilisation et la formation. Le document stipule que la sensibilisation doit ĂȘtre utilisĂ©e pour persuader les professionnels de santĂ© de considĂ©rer la santĂ© des adolescents comme un problĂšme de santĂ© publique et de droits humains et que la formation doit ĂȘtre utilisĂ©e pour amĂ©liorer les connaissances et les compĂ©tences des prestataires sur les services adaptĂ©s aux adolescents. Le manuel dĂ©finit Ă©galement les niveaux de conformitĂ© aux normes, qui prĂ©cisent que les Ă©tablissements de santĂ© doivent garantir le respect de la vie privĂ©e et de la confidentialitĂ© dans les Ă©tablissements et mettre en Ɠuvre les procĂ©dures nĂ©cessaires.

Le Manuel d'aide Ă  l'emploi pour adolescents (2009) demande au personnel de l'Ă©tablissement de « veiller Ă  ce que la consultation et l'examen soient effectuĂ©s dans un lieu oĂč l'interaction entre l'agent de santĂ© et l'adolescent ne peut ĂȘtre entendue ou vue par personne d'autre ». Toutefois, le Manuel prĂ©sente des normes gĂ©nĂ©rales pour tous les services de santĂ© pour adolescents et n'est pas spĂ©cifique Ă  la PF.

Alors que les lois et politiques philippines font référence à l'accÚs des jeunes aux services de PF, les éléments essentiels des services adaptés aux jeunes ne sont pas explicitement énoncés, comme les formations visant à offrir des services sans jugement aux adolescents et l'accessibilité financiÚre. Les Philippines sont classées dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

La Politique nationale et le cadre stratĂ©gique sur la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents (2013) charge le ministĂšre de la SantĂ©, le ministĂšre de l'Éducation et le ministĂšre de la Protection sociale et du dĂ©veloppement de :

Provide parents with adequate and relevant scientific materials on the age- appropriate topics and manner of teaching Reproductive Health and Sexuality Education to their children.

La Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) charge le ministÚre de la Santé et les unités gouvernementales locales de lancer et de soutenir une campagne multimédia nationale renforcée pour sensibiliser le public à la protection et à la promotion de la planification familiale et de la santé reproductive des jeunes, entre autres. Il reconnaßt également le rÎle que l'égalité des genres devrait jouer dans les efforts du gouvernement en matiÚre de santé reproductive :

Moreover, the State recognizes and guarantees the promotion of gender equality, gender equity, women empowerment and dignity as a health and human rights concern and as a social responsibility. The advancement and protection of women’s human rights shall be central to the efforts of the State to address reproductive health care.

Bien qu'elles ne soient pas spécifiques à la planification familiale des jeunes, les normes nationales pour les services adaptés aux adolescents sont décrites dans le Programme de santé et de développement des adolescents : guide des opérations (2017). Elles comprennent une norme visant à créer un environnement favorable :

An enabling environment exists in the community for adolescents to seek and utilize the health services that they need...

Les critĂšres d'entrĂ©e connexes comprennent des procĂ©dures pour communiquer avec les adultes visitant l'Ă©tablissement de santĂ© sur l'intĂ©rĂȘt de fournir aux adolescents des services et des activitĂ©s – y compris des assemblĂ©es communautaires, des rĂ©unions avec les parents, des rĂ©unions de groupe et des visites d'Ă©coles – permettant d’inciter les membres de la communautĂ© Ă  fournir des services de santĂ© aux adolescents, etc.

L'environnement juridique et politique des Philippines est prometteur car il s’engage Ă  sensibiliser le public Ă  l'accĂšs des jeunes Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive. Toutefois, ces dispositions ne sont pas explicitement axĂ©es sur les services de PF destinĂ©s aux jeunes. En outre, les lois et les politiques spĂ©cifiques Ă  la santĂ© reproductive utilisent un discours vague sur le renforcement du soutien communautaire ou la prise en compte des normes sociales et de genre, sans identifier d'activitĂ©s ou d'interventions spĂ©cifiques.

La Politique nationale et le cadre stratĂ©gique sur la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents (2013) charge le ministĂšre de la SantĂ©, le ministĂšre de l'Éducation et le ministĂšre de la Protection sociale et du dĂ©veloppement de :

Provide parents with adequate and relevant scientific materials on the age- appropriate topics and manner of teaching Reproductive Health and Sexuality Education to their children.

La Loi sur la parentalité responsable et la santé reproductive, loi de la République 10354 (2012) charge le ministÚre de la Santé et les unités gouvernementales locales de lancer et de soutenir une campagne multimédia nationale renforcée pour sensibiliser le public à la protection et à la promotion de la planification familiale et de la santé reproductive des jeunes, entre autres. Il reconnaßt également le rÎle que l'égalité des genres devrait jouer dans les efforts du gouvernement en matiÚre de santé reproductive :

Moreover, the State recognizes and guarantees the promotion of gender equality, gender equity, women empowerment and dignity as a health and human rights concern and as a social responsibility. The advancement and protection of women’s human rights shall be central to the efforts of the State to address reproductive health care.

Bien qu'elles ne soient pas spécifiques à la planification familiale des jeunes, les Normes nationales pour les services adaptés aux adolescents sont décrites dans le Programme de santé et de développement des adolescents : guide des opérations (2017). Elles comprennent une norme visant à créer un environnement favorable :

An enabling environment exists in the community for adolescents to seek and utilize the health services that they need...

Le guide comprend des procĂ©dures pour communiquer avec les adultes visitant l'Ă©tablissement de santĂ© sur l'intĂ©rĂȘt de fournir aux adolescents des services et des activitĂ©s – y compris des assemblĂ©es communautaires, des rĂ©unions avec les parents, des rĂ©unions de groupe et des visites d'Ă©coles – permettant d’inciter les membres de la communautĂ© Ă  fournir des services de santĂ© aux adolescents, etc.

Si le Plan de dĂ©veloppement des jeunes des Philippines (2017-2022) comprend des Ă©lĂ©ments pour mettre en place des « cours sur la parentalitĂ© responsable et la planification familiale » et accroĂźtre l’adhĂ©sion Ă  la planification familiale des jeunes, il ne propose aucune stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e.

L'environnement juridique et politique des Philippines est prometteur car il s’engage Ă  sensibiliser le public Ă  l'accĂšs des jeunes Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive. NĂ©anmoins, les dispositions de la plupart des politiques ne visent pas expressĂ©ment les services de planification familiale pour les jeunes. Si le Plan de dĂ©veloppement des jeunes dĂ©crit des plans spĂ©cifiques visant Ă  amĂ©liorer les services de planification familiale pour les jeunes, il ne fournit aucun dĂ©tail sur la nature des cours ou des interventions pour garantir l’accessibilitĂ© des informations sur la planification familiale. D’autres politiques sont Ă©galement floues, concernant le renforcement du soutien communautaire ou les questions de genre et des normes sociales et n’identifient aucune activitĂ© ou intervention spĂ©cifique.

Les Philippines sont classées dans la catégorie rouge pour cet indicateur.

La Loi n° 06.005 du 20 juin 2006 Bangayassi relative Ă  la santĂ© de reproduction dispose que les individus ont le droit de bĂ©nĂ©ficier de l’ensemble des services de santĂ© de la reproduction (SR), y compris la planification familiale, sans discrimination et sans le consentement des parents ou de l’époux :

Art. 7 : Toute personne a droit Ă  une vie sexuelle satisfaisante, en toute sĂ©curitĂ©. Elle a le droit de procrĂ©er et doit ĂȘtre libre de le faire au rythme de son choix.

Le droit de procrĂ©er implique l’accĂšs Ă  l’information et l’utilisation des mĂ©thodes de planification familiale conformĂ©ment aux normes prescrites ; l’accĂšs Ă  des services de santĂ© devant permettre aux femmes de mener Ă  bien grossesse et accouchement, et donnant aux couples toutes les chances d’avoir des enfants en bonne santĂ©.




Art. 14 : Les patients sont en droit de recevoir tous les soins de santĂ© en matiĂšre de la reproduction sans discrimination aucun, fondĂ©e sur le sexe, la religion, l’ethnie, l’ñge, le statut sanitaire ou tout autre statut. Sauf dispositions lĂ©gales contraires, l’autorisation du partenaire ou de ses parents avant le traitement peut ne pas ĂȘtre requise.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2015) continue de soutenir l'accÚs aux méthodes contraceptives sans nécessité de consentement du conjoint :

2.2.1 La Planification Familiale




Les femmes et les hommes en Ăąge de procrĂ©er pourront avoir accĂšs aux mĂ©thodes contraceptives rĂ©versibles sans recours prĂ©alable au consentement de leur conjoint. Toutefois, l’accent doit ĂȘtre mis sur l’importance du dialogue dans le couple pour l’adoption d’une mĂ©thode contraceptive ;

Les politiques révisées soutiennent l'accÚs des jeunes à la planification familiale sans le consentement du conjoint et des parents. Par conséquent, la République centrafricaine est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La République centrafricaine ne possÚde aucune politique concernant l'autorisation des prestataires non médicaux pour les services de PF des jeunes et est donc classée dans la catégorie grise pour cet indicateur.

La Loi n° 06.005 du 20 juin 2006 Bangayassi relative Ă  la santĂ© de la reproduction garantit un accĂšs Ă©quitable aux soins de santĂ© sexuelle et reproductive, sans distinction d’ñge :

Art. 7 : Toute personne a droit Ă  une vie sexuelle satisfaisante, en toute sĂ©curitĂ©. Elle a le droit de procrĂ©er et doit ĂȘtre libre de le faire au rythme de son choix. Le droit de procrĂ©er implique l’accĂšs Ă  l’information et l’utilisation des mĂ©thodes de planification familiale conformĂ©ment aux normes prescrites ; l’accĂšs Ă  des services de santĂ© devant permettre aux femmes de mener Ă  bien grossesse et accouchement, et donnant aux couples toutes les chances d’avoir des enfants en bonne santĂ©.

Art. 8 : Tous les individus sont Ă©gaux en droit et en dignitĂ© en matiĂšre de la reproduction. Ce droit est universel et fondamental. Il est garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans aucune discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale et sans la moindre coercition ou la violence.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2015) stipule également que tous les individus en ùge de procréer ont droit à des services de planification familiale. Parce que les politiques examinées garantissent l'accÚs à la planification familiale quel que soit l'ùge, la République centrafricaine est classée dans la catégorie verte.

La Loi n° 06.005 du 20 juin 2006 Bangayassi relative Ă  la santĂ© de reproduction garantit l’accĂšs des jeunes Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR), y compris la PF, quelle que soit leur statut matrimonial :

Art. 7 : Toute personne a droit Ă  une vie sexuelle satisfaisante, en toute sĂ©curitĂ©. Elle a le droit de procrĂ©er et doit ĂȘtre libre de le faire au rythme de son choix. Le droit de procrĂ©er implique l’accĂšs Ă  l’information et l’utilisation des mĂ©thodes de planification familiale conformĂ©ment aux normes prescrites ; l’accĂšs Ă  des services de santĂ© devant permettre aux femmes de mener Ă  bien grossesse et accouchement, et donnant aux couples toutes les chances d’avoir des enfants en bonne santĂ©.

Art. 8 : Tous les individus sont Ă©gaux en droit et en dignitĂ© en matiĂšre de la reproduction. Ce droit est universel et fondamental. Il est garanti Ă  tout ĂȘtre humain, tout au long de sa vie, en toute situation et en tout lieu. Aucun individu ne peut ĂȘtre privĂ© de ce droit dont il bĂ©nĂ©ficie sans aucune discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale et sans la moindre coercition ou la violence.

La RCA est donc classĂ©e dans la catĂ©gorie verte car la loi garantit l’accĂšs Ă  la planification familiale indĂ©pendamment de leur statut matrimonial.

La Loi n° 06.005 du 20 juin 2006 Bangayassi relative à la santé de reproduction dispose que tout individu ou tout couple a le droit de choisir la méthode de planification familiale qui lui convient :

Art. 9 : Tout individu ou tout couple a le droit de dĂ©cider librement et avec discernement, de la taille de sa famille dans le respect des lois en vigueur, de l’ordre public et de bonnes mƓurs. Pour ce faire, il a le droit de choisir la mĂ©thode de planification familiale qui lui convient.

Cette loi dispose également que la contraception comprend toutes les méthodes reconnues comme efficaces et sûres, y compris les méthodes modernes et traditionnelles. Tout individu a le droit de choisir parmi toute la gamme des méthodes :

Art. 23 : La contraception comprend toutes mĂ©thodes approuvĂ©es, reconnues efficaces et sans danger. Ces mĂ©thodes peuvent ĂȘtre modernes, traditionnelles ou populaires. Toute la gamme des mĂ©thodes contraceptives lĂ©gales doit ĂȘtre proposĂ©e et disponibles.

Art. 24 : Le droit de dĂ©terminer le nombre d’enfants et de fixer l’espacement de leur naissance confĂšre Ă  chaque individu la facultĂ© de choisir parmi toute la gamme de mĂ©thodes contraceptives efficaces et sans danger, celle qui lui convient.

Le Plan national de développement sanitaire (2006-2015) vise à fournir un paquet minimum d'activités et comprend l'équipement des installations en produits contraceptifs, bien qu'il ne donne pas de détails sur le type de produits :

Services de santĂ© en faveur des femmes amĂ©liorĂ©s et disposent d’un paquet minimum d’activitĂ©s selon les normes

  • Evaluer les besoins en Ă©quipements en matiĂšre de MSR, Soins ObstĂ©tricaux et NĂ©onataux d’Urgence (SONU), produits contraceptifs ;




  • Equiper les structures en matĂ©riel : 8 ordinateurs + accessoires ; 100 tables d’accouchement ; 20 motocyclettes ; produits contraceptifs ;

Les Standards des services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes en RCA (document non daté) définissent le paquet minimum de services aux différents niveaux du systÚme de santé. Ils précisent que tous les niveaux de santé doivent proposer une gamme de contraceptifs (pilules, injectables, stérilets, implants et méthodes naturelles) lorsque cela est possible ou orienter les jeunes vers d'autres établissements.

Les politiques de la RCA permettent aux jeunes d'accĂ©der Ă  une gamme de mĂ©thodes mais ne prĂ©cisent pas clairement que les mĂ©thodes Ă  longue d’rĂ©e d'action rĂ©versibles sont incluses dans cette palette. En l'absence d'une dĂ©claration de politique exigeant des prestataires de santĂ© qu'ils offrent des services de contraception Ă  courte durĂ©e d’action ou rĂ©versibles Ă  longue durĂ©e d'action aux jeunes, la RCA est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, on peut observer qu’aucun des documents politiques de la RCA ne fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'accĂšs des jeunes Ă  la CU.

L’Éducation sexuelle complĂšte des adolescents et des jeunes : Manuel de rĂ©fĂ©rence de la RĂ©publique centrafricaine Ă  l’usage des formateurs de formateurs donne un aperçu gĂ©nĂ©ral de Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) et dĂ©taille les modules du programme d'Ă©tudes Ă  mettre en Ɠuvre. Le manuel du programme scolaire vise Ă  fournir aux jeunes des compĂ©tences essentielles, une connaissance prĂ©cise de leurs droits et des normes de genre, ainsi que de la santĂ© et des droits sexuels et reproductifs. Il est divisĂ© en sept modules principaux : dĂ©veloppement humain, relations interpersonnelles, genre, valeurs et attitudes, comportements sexuels, santĂ© sexuelle et reproductive, ainsi que droits et besoins.

Ce manuel indique clairement que le contenu du programme scolaire est basé sur les valeurs fondamentales des droits humains :

Les directives sur l'éducation sexuelle s'appuient sur une approche basée sur les droits en matiÚre de sexualité, dont les valeurs sont inextricablement liées aux droits humains universels. Il n'est pas possible de séparer les considérations portant sur les valeurs des discussions relatives à la sexualité.

Le manuel reconnaĂźt qu'un programme d'ECS bien mis en Ɠuvre doit prĂ©senter de nombreuses qualitĂ©s. Il doit notamment fournir des informations scientifiquement exactes, employer des mĂ©thodes d'enseignement participatives et proposer des activitĂ©s qui tiennent compte des valeurs culturelles et favorisent la prise de dĂ©cision et la pensĂ©e critique. Les objectifs gĂ©nĂ©raux du programme d'Ă©tudes fournissent des informations complĂ©mentaires sur l'accent mis par le manuel sur l'information scientifique et la prise de dĂ©cision :

  • BĂ©nĂ©ficier d'informations exactes sur les droits sexuels et reproductifs chez l’enfant , l’adolescent et les jeunes ; d'informations pour dissiper les mythes ; de rĂ©fĂ©rences Ă  des ressources et Ă  des services ;
  • DĂ©velopper des aptitudes Ă  la vie quotidienne notamment dans le domaine de la pensĂ©e critique, de la communication, de l’écoute active, de la nĂ©gociation, du dĂ©veloppement autonome, de la prise de dĂ©cision, de l'estime de soi, de la confiance en soi, de la capacitĂ© Ă  s'imposer, de la prise de responsabilitĂ©s, de la capacitĂ© Ă  poser des questions et Ă  demander de l'aide, de l'empathie ;
  • Cultiver des attitudes et des valeurs positives grĂące Ă  une ouverture d'esprit ; au respect de soi-mĂȘme et des autres ; Ă  une estime/conscience de soi positive ; Ă  une attitude sans jugement ; Ă  un sens des responsabilitĂ©s ; a une attitude positive vis-Ă -vis de leur santĂ© sexuelle et reproductive.

En plus d'un module entier consacré au genre, le manuel reconnaßt la maniÚre dont le programme d'ECS visera à éliminer les normes négatives et les tabous liés au genre et à la santé :

L’ECS vise avant tout Ă  Ă©liminer les normes et stĂ©rĂ©otypes, ainsi que la discrimination et la stigmatisation, tout en embrassant la diversitĂ© et le respect de l’évolution des capacitĂ©s des enfants et des jeunes. Cela exige un effort concertĂ© et soutenu pour contrer le silence et le tabou entourant les questions de sexe, de sexualitĂ©, de genre et de santĂ©, au profit d’une approche outillant les jeunes pour aborder leur sexualitĂ© de façon positive.

Le programme d'études traite également de l'établissement de liens entre l'éducation et les services de santé sexuelle et reproductive et d'autres initiatives, du renforcement de la défense des jeunes et de l'engagement civique, et assure la pertinence culturelle dans la lutte contre l'inégalité entre les genres.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2015) traite du droit des jeunes à l'éducation sexuelle et à la vie familiale :

Les jeunes ont droit Ă  l’éducation Ă  la vie sexuelle, Ă  la vie familiale et l'Ă©ducation Ă  la parentĂ© responsable.

La Politique nationale et d'autres documents politiques importants, notamment le Plan national de développement sanitaire (2006-2015) et le Cadre stratégique national de lutte contre le VIH et le sida (2012-2016), soulignent l'importance de l'adoption de l'ECS à tous les niveaux d'enseignement.

Bien que le programme d'enseignement de l'ECS de la RCA aborde de maniÚre adéquate sept des neuf composantes essentielles du FNUAP, il ne précise pas comment les éducateurs favoriseront un environnement d'apprentissage sûr et sain et toucheront à la fois le secteur formel et informel. La RCA est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

La Loi n° 06.005 du 20 juin 2006 Bangayassi relative à la santé de reproduction garantit le droit de tout individu à accéder aux services de santé de reproduction (SR) à un coût abordable et à la confidentialité des informations :

Art. 13 : Tout individu ou tout couple a le droit de bénéficier des soins de santé de qualité et de services sûrs, efficaces, accessibles et à un coût abordable.

Art. 15 : Aucune information concernant la santĂ© du patient ou de l’usager ne doit ĂȘtre divulguĂ©e sans autorisation expresse de celui-ci. Le patient a le droit de connaĂźtre les informations dont le prestataire de soins habilitĂ© dispose sur sa personne.

La loi sur la SR indique Ă©galement que les Ă©tablissements de santĂ© publics doivent ĂȘtre adaptĂ©s aux besoins de groupes spĂ©cifiques, y compris les jeunes :

Art. 19 : L’Etat et les collectivitĂ©s examinent et mettent en place les structures intĂ©grĂ©es des soins de santĂ© de la reproduction. Celles-ci doivent ĂȘtre adaptĂ©es aux besoins spĂ©cifiques de tous, y compris des jeunes. Ces structures doivent poursuivre un but non lucratif, sous rĂ©serve des dispositions spĂ©cifiques concernant les structures privĂ©es de prestation de services.

La Politique nationale de la santé reproductive (2015) soutient la formation continue des prestataires en matiÚre de SR, mais n'est pas spécifique à la PF des jeunes ou à la prévention des jugements ou des biais :

2.4.8 Formation

Les prestations de SR Ă©tant soutenues entre autres par des connaissances en pleine Ă©volution, la formation en cours d’emploi et le recyclage des prestataires seront renforcĂ©s. Toute formation continue du personnel socio-sanitaire en SR devra rĂ©pondre Ă  des besoins de formation identifiĂ©s. L’enseignement des composantes de SR sera renforcĂ© dans la formation de base et le recyclage du personnel de santĂ© et des agents sociaux.

Les Standards des services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes en RCA (document non daté) définissent les normes attendues des prestataires travaillant avec les adolescents et les jeunes, y compris le droit des adolescents à accéder à des services de santé de qualité sans aucune discrimination liée à leur ùge et une garantie de vie privée et de confidentialité :

  • Le respect des droits humains et en particulier le droit des adolescents et des jeunes Ă  l’accĂšs aux services de santĂ© de qualitĂ© sans discrimination aucune liĂ©e Ă  leur Ăąge, sexe, religion ou conditions sociales ;
  • La prise en compte de la dimension Genre et des valeurs socioculturelles ;
  • Le respect des politiques, stratĂ©gies et programmes nationaux existants ;
  • Le respect des rĂšgles d’éthique mĂ©dicale ;
  • La garantie de la confidentialitĂ© dans le respect de la vie privĂ©e des adolescents et des jeunes ;
  • L’assurance que les interventions reposent sur des bases scientifiques prouvĂ©es ;
  • L’appropriation par la communautĂ© et l’implication de toutes les parties prenantes y compris les adolescents et les jeunes eux-mĂȘmes ;
  • L’intĂ©gration dans les autres secteurs de dĂ©veloppement en privilĂ©giant l’approche multisectorielle.

Les Standards des services décrivent ensuite les cinq normes relatives aux soins de santé pour les adolescents et les jeunes, y compris celle au sujet des prestataires ayant les connaissances et les attitudes requises pour fournir des services adaptés aux jeunes :

Standard II : Tous les prestataires du PPS [point de prestations de services] ont les connaissances, les aptitudes et les attitudes requises, pour offrir des services adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes.

Raisons d’ĂȘtre :

  • Les adolescents et les jeunes peuvent ĂȘtre tenus Ă  l’écart des services de santĂ© en raison de l’absence d’orientation des prestataires en SAJ [santĂ© des adolescents et des jeunes] ; ;
  • Les adolescents et jeunes dĂ©plorent le mauvais accueil et la discrimination dont ils font l’objet lorsqu’ils dĂ©sirent des services de santĂ© ;
  • Les services de santĂ© peuvent ĂȘtre de mauvaise qualitĂ© en raison d’un manque de qualification ou de motivation des prestataires y compris le personnel de soutien ;
  • Les prestataires sortants des Ă©coles ne reçoivent pas une formation appropriĂ©e en SAJ.

Les Standards des services continuent de définir le paquet minimum de services pour les adolescents et les jeunes qui comprend la planification familiale et les actions à entreprendre à chaque niveau du systÚme de santé pour atteindre ces normes, y compris la formation des prestataires pour qu'ils aient les connaissances, les compétences et les attitudes requises pour offrir des services adaptés aux besoins des jeunes.

Bien que l'environnement politique actuel dĂ©finisse des normes pour les prestataires permettant de respecter la confidentialitĂ© et la vie privĂ©e, et appelle Ă  former ceux-ci pour qu’ils adoptent les attitudes appropriĂ©es envers les jeunes qui cherchent Ă  bĂ©nĂ©ficier de la PF, il ne fait pas suffisamment rĂ©fĂ©rence aux trois Ă©lĂ©ments de prestation de services contraceptifs. Pour passer Ă  un environnement politique pleinement favorable, les futures politiques devraient relier les prestataires de formation aux services de PF pour les jeunes afin d'Ă©viter les prĂ©jugĂ©s et stipuler que ces services doivent ĂȘtre gratuits ou subventionnĂ©s. La RCA est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Politique nationale de la santé de la reproduction (2015) reconnaßt le rÎle que les acteurs communautaires peuvent jouer dans la promotion de la santé reproductive :

1.5.3 RĂŽle des acteurs externes




Les communautĂ©s et les collectivitĂ©s seront impliquĂ©es dans le processus de planification, d’identification des besoins prioritaires, et de toutes les activitĂ©s de promotion de la santĂ© de la reproduction.

Bien que la Politique nationale la plus rĂ©cente reconnaisse le genre dans ses principes de base et sa mise en Ɠuvre, elle n'identifie pas d'activitĂ©s pour renforcer le soutien au sein de la communautĂ© et aborder les rĂŽles de genre comme la version prĂ©cĂ©dente.

L’Éducation sexuelle complĂšte des adolescents et des jeunes : Manuel de rĂ©fĂ©rence de la RĂ©publique centrafricaine Ă  l’usage des formateurs de formateurs (document non datĂ©) soutient la sensibilisation des dirigeants religieux Ă  l'importance de la planification familiale pour les adolescents et les jeunes :

Obstacles Ă  la Contraception

Au niveau Religieux

Stratégies : Impliquer les chefs religieux dans les activités de PF

Les convaincre du bien fondĂ© de l’utilisation des mĂ©thodes contraceptives cliniques

Les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et aux jeunes en RCA (document non daté) identifient les dirigeants communautaires et les parents comme des groupes à cibler pour améliorer les services de santé adaptés aux jeunes :

1.1 Objectif général

AmĂ©liorer l’accĂšs des adolescents et des jeunes Ă  des services de santĂ© adaptĂ©s Ă  leurs besoins ainsi que leur prise en charge en RCA.




2.2 Cibles secondaires

  • Les groupes cibles secondaires sont constituĂ©s de :
  • Les parents ;
  • Les enseignants ;
  • Les prestataires des services de santĂ© ;
  • Les jeunes pairs Ă©ducateurs et encadreurs de jeunes ;
  • Les leaders communautaire

Le Plan stratégique national de sécurisation des produits de santé de la reproduction et de programmation holistique des préservatifs en République centrafricaine (2013-2017) recommande de sensibiliser les dirigeants communautaires (religieux, guérisseurs traditionnels, mÚres) sur l'importance de l'utilisation du préservatif, mais ne détaille aucune activité.

Le Plan national de développement sanitaire (2006-2015) définit un objectif stratégique visant à offrir des services de santé reproductive de qualité avec le soutien des hommes et de la communauté. Dans le cadre d'un paquet minimum d'activités dans les établissements de santé, le gouvernement de la RCA a pour objectif de :

  • Sensibiliser les communautĂ©s sur les bienfaits des services de SR, en Genre ;




  • Mobiliser et faire participer les communautĂ©s aux efforts d’amĂ©lioration de la qualitĂ© des services de santĂ© en SR.

Le Plan national reconnait que l'environnement actuel en RCA ne prend pas suffisamment en compte les questions de genre dans les stratĂ©gies de santĂ©. Cependant il ne propose pas d'interventions pour s’attaquer aux normes de genre et aux normes sociales. Des documents supplĂ©mentaires reconnaissent les rĂŽles que peuvent jouer les dirigeants communautaires et la nĂ©cessitĂ© d'aborder les normes de genre, mais ne font pas le lien entre l'engagement communautaire et l'utilisation de la contraception par les jeunes et ne dĂ©taillent pas les activitĂ©s d'intervention spĂ©cifiques. Comme il n'existe aucune politique visant Ă  crĂ©er un environnement social favorable aux services de PF pour les jeunes, la RCA est classĂ©e dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Les Codes Larcier de la République démocratique du Congo, tome I droit civil et judiciaire (2003) accordent aux maris le contrÎle total des droits juridiques des femmes mariées :

Art. 444. — Le mari est le chef du mĂ©nage. Il doit protection Ă  sa femme ; la femme doit obĂ©issance Ă  son mari.

Art. 448. — La femme doit obtenir l’autorisation de son mari pour tous les actes juridiques dans lesquels elle s’oblige à une prestation qu’elle doit effectuer en personne.

Art. 450. — Sauf les exceptions ci-aprĂšs et celles prĂ©vues par le rĂ©gime matrimonial, la femme ne peut ester en justice en matiĂšre civile, acquĂ©rir, aliĂ©ner ou s’obliger sans l’autorisation de son mari. Si le mari refuse d’autoriser sa femme, le tribunal de paix peut donner l’autorisation. L’autorisation du mari peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rale, mais il conserve toujours le droit de la rĂ©voquer.

En 2018, le Protocole Ă  la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique, initialement adoptĂ© par l’Union africaine en 2003 – également connu sous le nom de Protocole de Maputo – a Ă©tĂ© publiĂ© au Journal Officiel de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo en tant que Loi n° 06/015 du 12 juin 2006 autorisant l’adhĂ©sion de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo au Protocole Ă  la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique. La Loi n° 06/015 accorde aux femmes le droit d’exercer un contrĂŽle sur leur fĂ©conditĂ©, notamment de dĂ©cider du nombre d’enfants et de l’espacement des naissances :

Article 14 : Droit à la santé et au contrÎle des fonctions de reproduction 

  1. Les États assurent le respect et la promotion des droits de la femme Ă  la santĂ©, y compris la santĂ© sexuelle et reproductive. Ces droits comprennent :

a) le droit d’exercer un contrĂŽle sur leur fĂ©conditĂ© ;

b) le droit de dĂ©cider de leur maternitĂ©, du nombre d’enfants et de l’espacement des naissances ; c) le libre choix des mĂ©thodes de contraception ;

d) le droit de se protĂ©ger et d’ĂȘtre protĂ©gĂ©es contre les infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/sida ;

e) le droit d’ĂȘtre informĂ©es de leur Ă©tat de santĂ© et de l’état de santĂ© de leur partenaire, en particulier en cas d’infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/sida, conformĂ©ment aux normes et aux pratiques internationalement reconnues ;

f) le droit Ă  l’éducation sur la planification familiale.

La Loi n° 18/035 du 13 dĂ©cembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs Ă  l’organisation de la santĂ© publique protĂšge juridiquement la capacitĂ© d’une femme de dĂ©cider de recourir Ă  la planification familiale mĂȘme si son Ă©poux s’y oppose :

Article 82 :

Pour les personnes légalement mariées, le consentement des deux conjoints sur la méthode contraceptive est requis.

En cas de désaccord entre les conjoints sur la méthode contraceptive à utiliser, la volonté du conjoint concerné prime...

Article 84 :

Les conjoints ont le droit de discuter librement et avec discernement du nombre de leurs enfants, de l’espacement de leurs naissances et de disposer des informations nĂ©cessaires pour ce faire. En cas de dĂ©saccord, la volontĂ© de la femme prime.

Bien que le consentement de l’époux soit requis pour le recours Ă  la contraception, la volontĂ© de la personne qui souhaite bĂ©nĂ©ficier d’une contraception prime en cas de dĂ©saccord. De mĂȘme, la loi encourage les discussions entre les Ă©poux sur le nombre de leurs enfants et l’espacement des naissances, mais, en cas de dĂ©saccord, la volontĂ© de la femme prime.

La Politique nationale santĂ© de l'adolescent (2013) stipule que la fourniture des contraceptifs aux jeunes est assujettie au consentement des parents, que les prestataires doivent respecter. Dans le mĂȘme temps et de maniĂšre relativement contradictoire, la politique encourage les prestataires Ă  soutenir l'autodĂ©termination des jeunes Ă  utiliser les services de santĂ© reproductive. Ce texte ne dĂ©finit pas les circonstances dans lesquelles le consentement des parents est justifié :

  1. La prestation des mĂ©thodes contraceptives chez les jeunes doit ĂȘtre subordonnĂ©e le cas Ă©chĂ©ant par le consentement des parents et l’agent de santĂ© est tenu Ă  se plier Ă  cette obligation dans le respect des principes d’administration et d’éthique de ces mĂ©thodes. Par contre, il faut recommander l’achat des prĂ©servatifs Ă  la pharmacie et les milieux appropriĂ©s et les pilules dans un centre de santĂ©. 
  1. Les prestataires doivent soutenir l’auto-dĂ©termination et le libre choix des adolescents Ă  utiliser les services de santĂ© de la reproduction dans le respect de leur dignitĂ© et de leur diversitĂ© d’opinion ou de culture.

Plus rĂ©cemment, cependant, le Plan stratĂ©gique national Ă  vision multisectorielle de la planification familiale de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (2014–2020) prĂ©voyait une intervention pour :

Créer une loi favorable à la planification familiale, protéger les mineurs et les adolescents et promouvoir le genre.

Les rĂ©cents changements lĂ©gislatifs, en particulier la nouvelle loi sur la santĂ© publique, sont trĂšs prometteurs et ont supprimĂ© l’exigence du consentement de l’époux. Cependant, comme le consentement des parents pour le recours par les jeunes Ă  la contraception est encore permis en vertu du Politique nationale santĂ© de l'adolescent, la RDC est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur. Le pays a le potentiel pour progresser vers la catĂ©gorie verte si des lois sont adoptĂ©es dans l’avenir qui interdisent explicitement le consentement des parents dans tous les cas.

Les Normes de la zone de santĂ© relatives aux interventions intĂ©grĂ©es de santĂ© de la mĂšre, du nouveau-nĂ© et de l’enfant en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo : Interventions de santĂ© adaptĂ©es aux adolescents et jeunes (2012) dĂ©taillent la maniĂšre dont les prestataires dans les centres de santĂ© doivent interagir avec les jeunes lorsqu'ils discutent de santĂ© sexuelle et reproductive. Les prestataires doivent : assurer la confidentialité ; utiliser une communication amicale, claire et respectueuse ; Ă©viter de porter un jugement ; prĂ©venir la stigmatisation chez les jeunes sexuellement actifs ; et assurer l'autonomie dans la prise de dĂ©cision :

3° RĂ©server un accueil chaleureux et une communication sympathique Ă  l’adolescent et au jeune.

  • AmĂ©nager des espaces / environnements sĂ»rs et favorables Ă  l’entretien.
  • PrĂ©server la confidentialitĂ© et l’intimitĂ© des adolescents et jeunes.
  • Adopter des attitudes attrayantes :
  • Se montrer ouvert et accessible ;
  • Adopter un ton doux et rassurant ;
  • Faire attention Ă  votre attitude (geste, mimique, rĂ©action d’étonnement, de rĂ©probation, de condamnation).
  • Traiter les adolescents et jeunes avec courtoisie (saluer avec respect et sympathie, offrir le siĂšge, se prĂ©senter).
  • User de patience (un certain temps peut ĂȘtre nĂ©cessaire pour que les adolescents et jeunes qui ont des besoins particuliers fassent part de leurs problĂšmes ou prennent une dĂ©cision).
  • Laisser parler l’adolescent ou le jeune sans l’interrompre.
  • Eviter de porter de jugement.
  • Faire preuve de comprĂ©hension quant aux difficultĂ©s que les adolescents et jeunes Ă©prouvent Ă  parler de sujets touchant Ă  la sexualitĂ© (peur que les parents le dĂ©couvrent, rĂ©probation des adultes et de la sociĂ©tĂ©).

Bien que cette politique stipule explicitement que les prestataires doivent ĂȘtre non moralisateurs, ouverts et respectueux, elle s'inscrit dans le contexte des services adaptĂ©s aux jeunes et ne traite pas clairement de l'autorisation des prestataires en matiĂšre de planification familiale des jeunes. Par consĂ©quent, la RDC est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

La Loi n°18/035 du 13 dĂ©cembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs Ă  l’organisation de la santĂ© publique dispose que toute personne en Ăąge de procrĂ©er peut bĂ©nĂ©ficier d’une mĂ©thode de contraception.

Article 81 :

Toute personne en ùge de procréer peut bénéficier aprÚs avoir été éclairée, d'une méthode de contraception réversible ou irréversible sur consentement libre. En cas de contraception irréversible, le consentement est écrit, aprÚs avis de trois médecins, et du psychiatre.

En outre, le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des adolescents et des jeunes (2016–2020) vise Ă  amĂ©liorer la santĂ© sexuelle et reproductive chez les adolescents et les jeunes ĂągĂ©s de 10 Ă  24 ans.

La RDC est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte car sa loi sur la santĂ© publique traite de l’accĂšs Ă  la contraception indĂ©pendamment de l’ñge.

Bien que la Loi n°18/035 du 13 dĂ©cembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs Ă  l’organisation de la santĂ© publique reconnaisse le droit pour les personnes en Ăąge de procrĂ©er d’accĂ©der aux contraceptifs, elle ne reconnaĂźt pas explicitement la situation matrimoniale comme un critĂšre de prestation ou de refus de services de PF. Les prestataires et les patients peuvent interprĂ©ter cet aspect de la loi de diffĂ©rentes façons, ce qui peut crĂ©er un obstacle pour les jeunes qui dĂ©sirent une contraception. La dĂ©claration d’éligibilitĂ© des lignes directrices devrait reconnaĂźtre spĂ©cifiquement diffĂ©rents segments de la population, tels que les jeunes mariĂ©s et non mariĂ©s.

La RDC est classĂ©e dans la catĂ©gorie grise car il n’existe aucune politique concernant le statut matrimonial dans le cadre de l’accĂšs aux services de PF.

Alors que la Politique nationale santĂ© de l’adolescent (2013) stipule que les mĂ©thodes contraceptives au-delĂ  de la mĂ©thode d'abstinence prĂ©fĂ©rĂ©e doivent ĂȘtre mises Ă  la disposition des jeunes, elle ne fait rĂ©fĂ©rence qu'Ă  la pilule et au prĂ©servatif. Le document d'accompagnement, Paquet d'activitĂ©s PNSA dans la zone de santĂ©, dĂ©crit les plans relatifs aux interventions de PF qui incluent des mĂ©thodes contraceptives adaptĂ©es aux jeunes, plutĂŽt que d'inclure explicitement toute une gamme de mĂ©thodes contraceptives.

Les Standards des services de santé adaptés aux adolescents et jeunes (2014) décrivent le paquet minimum de services adaptés aux jeunes à chaque niveau du systÚme de santé, y compris au niveau communautaire. La politique de santé reproductive met l'accent sur la fourniture d'un accÚs aux informations plutÎt que sur la fourniture de la contraception. Une exception est la distribution de la contraception orale et des préservatifs aux jeunes, qui entrent dans le paquet minimum de services au niveau communautaire.

Le Plan national de dĂ©veloppement sanitaire recadrĂ© pour la pĂ©riode 2019-2022 : vers la couverture sanitaire universelle dĂ©finit la liste complĂšte des interventions incluses dans le paquet de services pour les mĂšres, les enfants et les adolescentes. La liste des produits de planification familiale est exhaustive, allant des mĂ©thodes Ă  court terme aux mĂ©thodes permanentes. En revanche, elle cible les femmes en Ăąge de procrĂ©er qui vivent en union et ne prĂ©voit aucune autre mention concernant l’admissibilitĂ©.

Les Interventions de santĂ© adaptĂ©es aux adolescents et jeunes (2012) encouragent la distribution des prĂ©servatifs et des contraceptifs au niveau communautaire et indiquent en termes gĂ©nĂ©raux que les jeunes devraient ĂȘtre informĂ©s de la façon d'Ă©viter les grossesses non dĂ©sirĂ©es pendant leurs visites dans les centres de santĂ©. Cette politique ne dĂ©crit pas la fourniture aux jeunes d'une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives.

Contrairement Ă  certaines politiques de la RDC, la Loi n° 18/035 du 13 dĂ©cembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs Ă  l’organisation de la santĂ© publique stipule expressĂ©ment que toute personne en Ăąge de procrĂ©er peut bĂ©nĂ©ficier d’une mĂ©thode de contraception rĂ©versible ou irrĂ©versible sur consentement libre. . En outre, la Loi n° 06/015 du 12 juin 2006 autorisant l’adhĂ©sion de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo au Protocole Ă  la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique reconnaĂźt le droit d’une femme Ă  choisir toute mĂ©thode de contraception.

Cependant, aucune politique ne mentionne explicitement le droit lĂ©gal des jeunes d’accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de contraceptifs, notamment aux mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles. Comme la RDC ne dispose pas d’une politique donnant accĂšs Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes pour les jeunes, elle est classĂ©e dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans la catĂ©gorisation de cet indicateur, aucune des politiques examinĂ©es ne traite spĂ©cifiquement de l’accĂšs des jeunes Ă  la CU.

La Politique nationale de santĂ© de l'adolescent (2013) reconnaĂźt l'importance de l'Ă©ducation sexuelle et place l'accent sur la participation des jeunes, des parents, des Ă©coles et des communautĂ©s. Elle ne dĂ©crit pas les dĂ©tails ou les composantes de ce qu'un programme d’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) doit inclure.

Le Plan stratégique national à vision multisectorielle de la planification familiale de la République démocratique du Congo (2014-2020) juge que l'intégration insuffisante de l'ECS dans les écoles primaires et secondaires représente un problÚme clé de génération de la demande de PF. Pour répondre à cette préoccupation, le Plan stratégique comprend des interventions d'ECS afin d'accroßtre la demande de services de PF chez les jeunes :

Intégration de la planification familiale dans le cursus de formation dans les écoles secondaires, les instituts supérieurs et les universités, et développement de la formation des enseignants en éducation sexuelle complÚte pour les jeunes et les adolescents

Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des adolescents et des jeunes (2016-2020) place une attention prioritaire sur les activitĂ©s qui soutiennent le changement de comportement grĂące Ă  une Ă©ducation complĂšte Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur des Ă©coles :

Les interventions de santĂ© en faveur des adolescents et des jeunes reposent sur la communication pour le changement de comportement soutenue par l’offre des services de prĂ©vention. Il s’agit de : l’éducation complĂšte sur la santĂ© reproductive et sexuelle en milieu scolaire et parascolaire. 

Le Plan comprend également plusieurs activités qui contribuent à l'ECS, y compris la promotion de la valeur universelle des droits humains pour les adolescents et les jeunes, et la mise en place d'environnements d'apprentissage sûrs et sains :

Les objectifs spécifiques assignés à ce Plan sont les suivants :

Améliorer le niveau de connaissance et les compétences des adolescents et jeunes sur leurs problÚmes spécifiques de santé y compris leurs droits.

D’ici 2020 au moins 50% des adolescents et jeunes adoptent des attitudes et compĂ©tences favorables au respect de leurs droits dans les 258 zones. 

D’ici 2020, 890 espaces d'information et communication pour jeunes sont crĂ©Ă©s dans les 178 zones supplĂ©mentaires.

Au moins 50 % d’adolescents et jeunes participent aux activitĂ©s rĂ©crĂ©atives et socio-Ă©ducatives dans les 258 zones d’ici 2020.

La rĂ©fĂ©rence Ă  l'ECS dans ces plans stratĂ©giques indique que l'environnement politique est prometteur pour sa mise en Ɠuvre. Cependant, des lignes directrices supplĂ©mentaires, conformes aux neuf composantes essentielles dĂ©finies par le FNUAP, sont nĂ©cessaires pour documenter l'instruction Ă  l'ECS. Par consĂ©quent, la RDC est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

L'environnement politique en RDC reconnaßt la nécessité d'une prestation de services de PF adaptés aux jeunes. Le Plan stratégique national à vision multisectorielle de la planification familiale de la République démocratique du Congo (2014-2020) comprend l'intervention suivante :

Élargir les services intĂ©grĂ©s adaptĂ©s aux jeunes dans toutes les zones de santĂ©.

En outre, le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des adolescents et des jeunes (2016-2020) fait rĂ©fĂ©rence Ă  la prestation de services adaptĂ©s aux jeunes et prĂ©sente de quelle façon le pays entend Ă©tendre le programme. Par exemple, ce Plan stratĂ©gique Ă©nonce explicitement l'importance d'avoir un personnel qualifiĂ© capable d'offrir des services aux jeunes, de mettre en place des « espaces » adaptĂ©s aux jeunes et de fournir des contraceptifs (dĂ©finis uniquement comme des prĂ©servatifs fĂ©minins ou masculins) Ă  ce groupe d'Ăąge :

Ce systĂšme devra particuliĂšrement disposer d’un personnel compĂ©tent et apte Ă  offrir les soins de santĂ© spĂ©cifiques Ă  ce groupe, supprimer le plus possible les barriĂšres Ă  cette cible sans ressources consĂ©quentes, amĂ©nager au sein des Ă©tablissements de soins les espaces d'information et communication pour jeunes, fournir rĂ©guliĂšrement les mĂ©dicaments y compris les contraceptifs et autres intrants (prĂ©servatifs fĂ©minins et masculins, etc.).

Les Standards des services de santé adaptés aux adolescents et jeunes (2014) reconnaissent les droits des adolescents à bénéficier de services de santé confidentiels et de qualité. Ces services comprennent la distribution de contraceptifs oraux et de préservatifs. Les Standards prévoient des plans de formation des prestataires en services adaptés aux jeunes, y compris l'adoption du bon comportement, et l'évaluation de la satisfaction des jeunes à l'égard de leurs services :

Standard 3 : Tout prestataire de service a les connaissances, les attitudes et les compĂ©tences requises lui permettant d’offrir aux adolescents et aux jeunes des services et soins de santĂ© de maniĂšre efficace, efficiente et conviviale.

La Politique nationale de santĂ© de l'adolescent (2013) dĂ©crit la formation des prestataires et la garantie de la confidentialitĂ© dans le contexte plus large de la santĂ© des adolescents. Pourtant, la Politique ne mentionne pas l’offre de services de contraception gratuits ou subventionnĂ©s. Le Plan stratĂ©gique national de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des adolescents et des jeunes (2016-2020) prĂŽne l'utilisation d'un tarif prĂ©fĂ©rentiel pour « les soins aux adolescents et aux jeunes », mais ne prĂ©voit pas de dispositions explicites pour offrir des produits contraceptifs gratuits ou Ă  des prix subventionnĂ©s.

Par consĂ©quent, l'environnement politique est prometteur mais incomplet et le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour la fourniture de services de PF. Lors de l’élargissement des protocoles de services adaptĂ©s aux jeunes, les dĂ©cideurs politiques devraient envisager d'inclure les trois composantes essentielles de la prestation de services afin d'amĂ©liorer l'adoption de la contraception chez les adolescents et les jeunes.

L'environnement politique en RDC reconnaĂźt la nĂ©cessitĂ© d'un soutien communautaire en faveur de la PF. Le Plan stratĂ©gique national Ă  vision multisectorielle de la planification familiale de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo (2014-2020) comprend une intervention visant Ă  mobiliser la communautĂ© autour de la PF. Cependant, l’activitĂ© n’est pas spĂ©cifique Ă  la PF chez les jeunes.

Le paquet d'activitĂ©s qui accompagne la Politique nationale santĂ© de l'adolescent (2013) dĂ©crit de maniĂšre gĂ©nĂ©rale des activitĂ©s visant Ă  renforcer le soutien communautaire pour la santĂ© des jeunes en gĂ©nĂ©ral, comme par exemple le plaidoyer Ă  l’intention des dirigeants communautaires et les activitĂ©s de sensibilisation de la communautĂ© Ă  l'aide de plateformes multimĂ©dia ou de mĂ©dias de masse. Cependant, ces activitĂ©s ne sont pas spĂ©cifiques au renforcement du soutien en faveur de l'accĂšs des jeunes Ă  la contraception.

L'une des prioritĂ©s du Plan stratĂ©gique national de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des adolescents et des jeunes (2016-2020) est la nĂ©cessitĂ© de promouvoir la santĂ© des jeunes par le biais de l'autonomisation des communautĂ©s locales afin qu'elles trouvent des solutions aux problĂšmes qui touchent la santĂ© des adolescents :

La promotion de la santé des jeunes doit viser notamment la responsabilisation des communautés de base dans la recherche des solutions sur les problÚmes affectant la santé des adolescents.

Bien qu'il n'y ait pas de référence explicite au soutien de la communauté pour les services de PF en faveur des jeunes, un accent stratégique est placé sur la mobilisation de la communauté pour la promotion de la santé des adolescents et des jeunes, y compris les services de lutte contre le VIH, l'éducation complÚte en santé sexuelle et reproductive (SSR), la promotion et la disponibilité des préservatifs et le renforcement de la fourniture des services au niveau communautaire :

Axe stratégique 1 : Communication stratégique et mobilisation communautaire pour la promotion de la santé des adolescents et des jeunes

Les interventions de santĂ© en faveur des adolescents et des jeunes reposent
 Il s’agit de : (i) services de conseil et dĂ©pistage volontaire sur le VIH, (ii) l’éducation complĂšte sur la santĂ© reproductive et sexuelle, (iii) la promotion et la disponibilitĂ© des prĂ©servatifs, (iv) la promotion de la prophylaxie post exposition (en cas de viols), (v) la prĂ©vention des violences, ainsi que (vi) le renforcement du systĂšme communautaire en synergie avec les secteurs nationaux clĂ©s et de la sociĂ©tĂ© civile Ă  fournir des services.

L'environnement politique vise à renforcer le soutien communautaire pour l'éducation des jeunes à la SSR et l'accÚs aux préservatifs, mais ne fait pas référence au renforcement d'un soutien communautaire pour l'accÚs des jeunes aux services de PF qui incluent une gamme plus large de méthodes contraceptives. La Politique nationale de santé de l'adolescent (2013) fait référence au genre, particuliÚrement à la violence basée sur le genre, dans le contexte plus large de la santé des adolescents. Le pays est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur, car les politiques de la RDC n'incluent pas d'interventions spécifiques liées à la création d'un environnement social favorable.

Les documents politiques analysés pour le Sénégal ne font pas référence au consentement des parents ou du conjoint. Le pays est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescent(e)s / jeunes au SĂ©nĂ©gal (2014-2018) stipule que les services doivent ĂȘtre fournis aux jeunes par des fournisseurs qui ne portent pas de jugement :

Ces services doivent ĂȘtre :




  • efficaces : ils sont assurĂ©s par des prestataires disponibles, compĂ©tents, accueillants qui savent communiquer avec les jeunes sans porter de jugement de valeur.

Par conséquent, le Sénégal est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le droit des jeunes Ă  bĂ©nĂ©ficier de soins de santĂ© sexuelle et reproductive est inscrit dans la loi sĂ©nĂ©galaise. La Loi n° 2005-18 du 5 aoĂ»t 2005 relative Ă  la santĂ© de la reproduction contient une dĂ©claration claire autorisant l'accĂšs de tous les individus aux services de santĂ© reproductive (SR) sans discrimination, notamment fondĂ©e sur l'Ăąge. En vertu des articles 3 et 10, le droit Ă  la SR est reconnu comme un droit fondamental et universel garanti Ă  tout ĂȘtre humain. La loi fait la promotion de la SR des adolescents dans son article 4 :

Article 3 : Le droit Ă  la SantĂ© de la Reproduction est un droit fondamental et universel garanti Ă  tout ĂȘtre humain sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, la race, l’ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Article 4 : Les Soins et services de SantĂ© de la Reproduction recouvrent : 
la promotion de la santĂ© de la reproduction des adolescents ;

Article 10 : Toute personne est en droit de recevoir tous les soins de santĂ© de la reproduction sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, le statut matrimonial, l’appartenance Ă  un groupe ethnique ou religieux.

Le Sénégal est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car les lois nationales et les directives politiques soutiennent l'accÚs des adolescents à la contraception, quel que soit leur ùge.

La Loi n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction contient une déclaration claire permettant à toutes les personnes d'accéder aux services de santé reproductive (SR) sans discrimination fondée notamment sur la situation matrimoniale :

Article 3 : Le droit Ă  la SantĂ© de la Reproduction est un droit fondamental et universel garanti Ă  tout ĂȘtre humain sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, la race, l’éthnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.

Article 4 : Les Soins et services de Santé de la Reproduction recouvrent: 
la promotion de la santé de la reproduction des adolescents;

...

Article 10. - Toute personne est en droit de recevoir tous les soins de santĂ© de la reproduction sans discrimination fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, le statut matrimonial, l’appartenance Ă  un groupe ethnique ou religieux.

Comme la loi inclut la PF dans les soins et services de SR, le Sénégal est placé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le droit d’accĂ©der Ă  une gamme complĂšte d'options contraceptives est soulignĂ© de maniĂšre explicite dans les Protocoles de services de santĂ© de la reproduction au SĂ©nĂ©gal (document non datĂ©). Les protocoles de services reconnaissent les besoins uniques de santĂ© sexuelle et reproductive et les intĂ©rĂȘts des jeunes, et recommandent aux prestataires de proposer aux jeunes des mĂ©thodes de contraception adaptĂ©es sur le plan mĂ©dical, et cela, indĂ©pendamment de leur Ăąge :

En ce qui concerne la planification familiale, les adolescents peuvent utiliser n’importe quelle mĂ©thode de contraception et doivent avoir accĂšs Ă  un choix Ă©tendu. L’ñge ne constitue pas Ă  lui seul une raison mĂ©dicale permettant de refuser une mĂ©thode Ă  une adolescente. Si certaines inquiĂ©tudes ont Ă©tĂ© exprimĂ©es concernant l’utilisation de certaines mĂ©thodes contraceptives chez l’adolescente (par ex. l’emploi des progestatifs injectables seuls pour les moins de 18 ans), elles doivent ĂȘtre pesĂ©es en regard des avantages prĂ©sentĂ©s par le fait d’éviter une grossesse.

De plus, ces Protocoles comportent les méthodes réversibles à longue durée d'action dans la liste des méthodes disponibles. Par conséquent, le Sénégal est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilité de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, la CU figure dans la liste des méthodes contraceptives des protocoles.

Au dĂ©but des annĂ©es 1990, deux programmes d’éducation Ă  la vie familiale (EVF) Ă©taient lancĂ©s au SĂ©nĂ©gal. En 1990, le ministĂšre de l’Éducation a pilotĂ© un programme d'enseignement sur la population dans les Ă©coles primaires. En 1994, il a chargĂ© le Groupe pour l'Ă©tude et l'enseignement de la population, une organisation non gouvernementale sĂ©nĂ©galaise, de piloter un programme d’EVF dans les Ă©coles secondaires. En 2010, le ministĂšre a incorporĂ© des aspects de ces programmes pilotes dans le programme national d'Ă©ducation de base. Pourtant, les composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) ont Ă©tĂ© omises, y compris les « droits, le genre, les valeurs personnelles, les relations interpersonnelles, la violence basĂ©e sur le genre, le renforcement des compĂ©tences liĂ©es Ă  la SSR (par exemple, la nĂ©gociation de l'utilisation du prĂ©servatif) et les compĂ©tences de rĂ©flexion critique pour Ă©valuer les normes sociales ». Le ministĂšre de l'Éducation a facilitĂ© les efforts visant Ă  perfectionner le programme national. De cette maniĂšre, les neuf composantes essentielles de l'ECS du FNUAP devraient ĂȘtre prises en compte dans la prochaine rĂ©vision de la politique.

Le Plan stratĂ©gique de santĂ© sexuelle et de la reproduction des adolescent(e)s/jeunes au SĂ©nĂ©gal (2014-2018) dĂ©crit les objectifs d'un programme d’enseignement Ă  la santĂ© sexuelle, comprenant certaines des composantes essentielles des programmes d'ECS. Il prĂ©cise les compĂ©tences de renforcement de la pensĂ©e critique, la personnalisation de l'information et l'objectif d'atteindre les secteurs formels et informels et les diffĂ©rents groupes d'Ăąge. Par exemple :

L'Ă©ducation Ă  la santĂ© sexuelle consiste Ă  informer sur la sexualitĂ© en transmettant un certain nombre de valeurs et de recommandations aux adolescent(e)s/jeunes. En effet elle vise à
 dĂ©velopper l'exercice de l'esprit critique, notamment par l'analyse des modĂšles et des rĂŽles sociaux vĂ©hiculĂ©s par les mĂ©dias.

Le Plan décrit par ailleurs l'éducation des jeunes en matiÚre de droits humains et d'inégalités entre les sexes :

Dans le cadre de l'éducation de ces derniers, les questions de genre et les conséquences néfastes de la violence basée sur le genre seront abordées afin que toute forme de violence soit prévenue. Les jeunes seront informés et sensibilisés sur les droits humains (le genre faisant partie intégrante des questions de droits de l'homme).  

Cette composante n’est pourtant pas incluse comme un objectif du programme d'enseignement sur la santĂ© sexuelle dĂ©crit prĂ©cĂ©demment. Des composantes supplĂ©mentaires, comme la fourniture d'informations prĂ©cises, la liaison entre les services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) et les autres initiatives consacrĂ©es aux jeunes, la crĂ©ation d'espaces adaptĂ©s aux jeunes et le renforcement de la participation des jeunes dans les programmes de SSR, sont Ă©galement incluses dans le Plan stratĂ©gique, mais souvent dans le contexte de la prestation de services et non celui de l’ECS.

Le Cadre stratĂ©gique national de planification familiale (2016-2020) propose des interventions pour la promotion de la communication Ă  grande Ă©chelle sur l’espacement des naissances. En ce qui concerne la communication visant les jeunes, ce Cadre stratĂ©gique national propose des initiatives telles que l’intĂ©gration des nouveaux protocoles de planification familiale dans les programmes actuels d’économie familiale et de sciences de la vie et de la terre ainsi que le soutien de pairs Ă©ducateurs au sein des clubs EVF :

Renforcement de la communication visant les jeunes :

En matiĂšre de renforcement de la communication visant les jeunes, la DSRSE [Direction de la santĂ© de la reproduction et de la survie de l’enfant] mettra l’accent sur des initiatives visant Ă  adapter davantage le dispositif de formation existant en formant les professeurs relais technique (PRT) et les professeurs d'Ă©conomie familiale sur la PF, en appuyant l’intĂ©gration des nouveaux protocoles PF dans les curricula des professeurs d'Ă©conomie familiale et de Sciences de la Vie et de la Terre en formant les leaders ElĂšves Animateurs (LEA), les gouvernements scolaires et autres pairs Ă©ducateurs sur les techniques de communication. Enfin, le prĂ©sent plan prĂ©voit de rĂ©aliser des investissements substantiels visant Ă  doter les LEA de supports de communication, contractualiser avec les clubs EVF dans les Ă©coles pour la mise en Ɠuvre d'un paquet d'activitĂ©s et soutenir la rĂ©alisation d’activitĂ©s pĂ©riodiques de suivi/coordination.

La StratĂ©gie nationale de financement de la santĂ© pour tendre vers la couverture sanitaire universelle (2017) reconnaĂźt l’incidence positive que l'Ă©ducation Ă  la santĂ© sexuelle peut avoir sur les dĂ©cisions Ă©clairĂ©es et les rĂ©sultats en matiĂšre de SR, mais ne donne pas plus de dĂ©tails sur le programme d’éducation proposĂ©.

Les politiques du SĂ©nĂ©gal reconnaissent largement l'ECS, mais elles n’incluent pas ses neuf composantes essentielles dans une politique opĂ©rationnelle claire. Le SĂ©nĂ©gal possĂšde un environnement politique prometteur en matiĂšre d'ECS, mais tant que ces politiques n'auront pas Ă©tĂ© rĂ©visĂ©es, le pays demeurera dans la catĂ©gorie jaune.

Le Plan stratégique de santé sexuelle et de la reproduction des adolescent(e)s/jeunes au Sénégal (2014-2018) prévoit de former les prestataires à proposer des services contraceptifs adaptés aux jeunes, en plaçant un accent particulier sur les bonnes compétences en communication :

Pour le professionnel de santĂ©, le dialogue et la relation de confiance nouĂ©s avec l'adolescent(e)/jeune sont des dĂ©terminants fondamentaux de la qualitĂ© de la prise en charge, qu'il s'agisse de diagnostiquer, de dĂ©pister et d'informer. En effet, il doit avoir des compĂ©tences nĂ©cessaires pour communiquer avec les adolescent(e)s/jeunes, dĂ©tecter leurs problĂšmes de santĂ© de façon prĂ©coce et fournir des conseils et des traitements. Il doit placer les besoins, les problĂšmes, les pensĂ©es, les sentiments, les points de vue et les perspectives des adolescent(e)s/jeunes, au cƓur de ses activitĂ©s... L'accent sera mis sur l'apprentissage et la formation continue.

En outre, le Plan stratĂ©gique dĂ©crit les critĂšres nĂ©cessaires pour mettre en place des services adaptĂ©s aux jeunes, conformĂ©ment au cadre de la qualitĂ© des soins de l'OMS s'agissant de la fourniture de services aux adolescents, y compris le fait que les services doivent ĂȘtre accessibles (et abordables), acceptables, Ă©quitables (et sans aucun jugement de valeur), efficaces, appropriĂ©s, efficients et complets :

Ces services doivent ĂȘtre :

  • accessibles : ils sont disponibles au bon endroit, au bon moment, Ă  un bon prix (gratuit si nĂ©cessaire),
  • acceptables : ils rĂ©pondent Ă  leurs attentes et garantissent la confidentialitĂ©,
  • Ă©quitables : ils sont offerts Ă  tous sans distinction de sexe, d'Ăąge, de religion d'appartenance ethnique, de handicap, de statut social ou de toute autre nature,
  • efficaces : ils sont assurĂ©s par des prestataires disponibles, compĂ©tents, accueillants qui savent communiquer avec les jeunes sans porter de jugement de valeur,
  • appropriĂ©s : les soins essentiels sont fournis d'une maniĂšre idĂ©ale et acceptable dans un environnement sĂ©curisĂ©,
  • efficients : les soins de qualitĂ© sont dispensĂ©s au coĂ»t le plus faible possible,
  • complets : la prestation de soins couvre tous les aspects de la prise en charge et la rĂ©fĂ©rence est assurĂ©e en cas de besoin.

Le Plan d’action national de planification familiale (2012-2015) fait Ă©galement rĂ©fĂ©rence Ă  la fourniture de services de PF aux jeunes et identifie le besoin de discrĂ©tion, de confidentialitĂ© et de prestations de services adaptĂ©es :

L’accent sera mis sur la qualitĂ© du service et du counseling tout en assurant la disponibilitĂ© du matĂ©riel et des consommables. Un focus particulier sera mis sur l’amĂ©lioration de l’accĂšs aux services de Planification Familiale pour les jeunes en leur assurant la discrĂ©tion, la confidentialitĂ© et un service adaptĂ©.

De mĂȘme, les Protocoles de services de santĂ© de la reproduction au SĂ©nĂ©gal (document non datĂ©) font directement rĂ©fĂ©rence Ă  la prestation de services de PF pour les jeunes et reconnaissent les droits des jeunes Ă  bĂ©nĂ©ficier de ces services, y compris leur droit Ă  l'information, Ă  l'accĂšs, Ă  la vie privĂ©e et Ă  la dignitĂ©.

Les protocoles dĂ©finis doivent ĂȘtre respectĂ©s pour les diffĂ©rents services. Cependant du fait de la spĂ©cificitĂ© et de la vulnĂ©rabilitĂ© de cette cible, une attention particuliĂšre doit ĂȘtre apportĂ©e aux droits Ă  l’information, Ă  l’accĂšs, Ă  l’intimitĂ© et Ă  la dignitĂ© de ces adolescent(e)s et jeunes.

Dans l'ensemble de ces politiques, les trois composantes de la prestation de services de contraception adaptés aux adolescents sont présentes. Par conséquent, le Sénégal est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action national de planification familiale (2012-2015) souligne la nĂ©cessitĂ© d'informer les jeunes et leurs communautĂ©s en matiĂšre de PF. L'une des actions stratĂ©giques consiste Ă  mettre en place une campagne mĂ©diatique spĂ©cifique. Cette action de communication comporte trois interventions principales :

[BĂątir] une campagne participative pour les jeunes.

Renforcer les centres d'Ă©coute pour les jeunes et centres d'informations.

Utilisation des [réseaux] sociaux et [nouvelles techniques pour] informer les jeunes sur la PF (Facebook, SMS, blogs).

Le Plan stratégique de santé sexuelle et de la reproduction des adolescent(e)s/jeunes au Sénégal (2014-2018) prévoit d'utiliser les technologies de l'information et de la communication, ainsi que les médias pour atteindre les jeunes et la communauté élargie :

Une campagne nationale mĂ©diatique de sensibilisation sur la SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes] sera Ă©galement menĂ©e. De mĂȘme il serait judicieux d'utiliser des radios communautaires qui reprĂ©sentent un moyen de mobilisation important, pour garantir la participation de la communautĂ©.

Ce Plan stratégique traite de la façon dont le genre sera abordé dans les programmes de santé reproductive des jeunes :

6.4.2.1 Sur le plan social et organisationnel

Des actions à mener pour l'amélioration de l'environnement social/organisationnel sont indispensables pour l'atteinte des objectifs de la SRAJ.




‱       Prise en compte des questions de genre

La dimension de genre sera prise en compte dans l'élaboration des projets et programmes de SRAJ ainsi que dans l'éducation et la formation des adolescent(e)s/jeunes. Dans le cadre de l'éducation de ces derniers, les questions de genre et les conséquences néfastes de la violence basée sur le genre seront abordées afin que toute forme de violence soit prévenue.

Les jeunes seront informés et sensibilisés sur les Droits Humains (le genre faisant partie intégrante des questions de droits de l'homme).

Le Sénégal est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car ses plans comprennent des étapes détaillées pour construire un environnement favorable en faveur des services de PF pour les jeunes au sein des communautés.

La Loi sur les droits de la reproduction et des soins de santé (2013) , une loi applicable dans tout le Pakistan, témoigne d'une reconnaissance politique accrue des droits des femmes en santé de la reproduction dans le but de réduire la mortalité et la morbidité maternelles. Bien que cette loi offre une meilleure protection juridique pour les femmes en général, elle ne tient pas compte des droits particuliers en matiÚre de santé reproductive (SR) des jeunes femmes.

Cette loi ne contient aucune disposition concernant les jeunes. Par ailleurs, en vertu  de l'article 4, le droit des parents d'éduquer leurs enfants est prioritaire pour promouvoir l'information sur les soins de SR. La reconnaissance de la responsabilité parentale sans la reconnaissance des droits des jeunes aux services de PF représente une possibilité d'interprétation qui favorise les droits parentaux sur les décisions de SR de leurs enfants :

Article 4: Promotion of reproductive healthcare rights:

(1). The right to reproductive healthcare information can be promoted,

(b) through the exercise of parental responsibility which assures the right of parents as educators.

Les politiques de la province du Sindh examinées ne fournissent pas d'indications supplémentaires sur le droit des jeunes à accéder aux services de planification familiale sans le consentement des parents, laissant planer une ambiguïté sur la nécessité du consentement des parents pour accéder aux services de PF.

Le Manuel des normes nationales pour la planification familiale (2009) et le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (2017) donnent des conseils identiques aux prestataires pour prĂ©venir les obstacles Ă  l’utilisation de la contraception. Ils les dissuadent notamment d’exiger le consentement de l’époux :

Eligibility requirements that needlessly limit the use of certain methods based on a woman’s age, parity, or lack of spousal consent.

Les normes nationales et provinciales conseillent aux prestataires de suivre les critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l'OMS lorsqu'ils proposent aux femmes une mĂ©thode contraceptive. Bien que les politiques traitent du consentement de l’époux, elles n'abordent pas suffisamment le consentement parental pour permettre aux jeunes d'accĂ©der aux services de PF. La province est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Le Manuel des normes nationales pour la planification familiale (2009) et le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (2017), qui incluent tous deux l'accÚs des jeunes à la PF, listent des obstacles médicaux injustifiés, y compris les préjugés des prestataires :

What Are Unjustified Medical Barriers?

  • Practices derived (at least partly) from a medical rationale.
  • Non-evidence-based barriers that result in denial of contraception.
  • Eligibility restrictions based on providers’ limitations/personal biases.

Les politiques exhortent les prestataires à suivre les critÚres de recevabilité médicale pour évaluer l'éligibilité aux services de contraception. La province du Sindh est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale dans la province du Sindh (2015) inclut en annexe la Planification familiale 2020 : principes relatifs aux droits et Ă  l'autonomisation de la planification familiale. Cette liste indique que l’ñge et le statut matrimonial ne sont pas dĂ©terminants pour l’accĂšs aux services de PF :

Quality, accessibility, and availability of information and services should not vary by non-medically indicated characteristics i.e. age, location, language, ethnicity, disability, HIV status, sexual orientation, wealth, marital or other status.

Cette déclaration se réfÚre au droit de toutes les personnes d'accéder aux services indépendamment de leur ùge, plaçant la province du Sindh dans la catégorie verte pour cet indicateur

Dans la province du Sindh, les documents de politique se contredisent en ce qui concerne le droit d’accĂ©der aux services de PF indĂ©pendamment du statut matrimonial. Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale dans la province du Sindh (2015) fait rĂ©fĂ©rence au droit de toutes les femmes, quel que soit leur statut matrimonial, d’accĂ©der aux informations et aux services de PF, de mĂȘme que le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (2017) :

Right to Access: All individuals in the community have a right to receive services from FP programmes, regardless of their social status, economic situation, religion, political belief, ethnic origin, marital status, geographical location, or any other group identity.

Toutefois, la Politique démographique de la province du Sindh (2016) limite l'accÚs aux services de PF aux jeunes mariés :

The Population Welfare Department will provide information, education and counseling on population issues and make available services for birth spacing to young married couples to minimize high risk fertility behaviours.

Cette Politique fait rĂ©fĂ©rence aux croyances socioculturelles entourant les comportements de SR des jeunes pour justifier l'accent placĂ© sur les jeunes mariĂ©s. En tant que telle, la Politique dĂ©mographique de la province du Sindh (2016) nĂ©glige les besoins en PF des jeunes qui ne sont pas mariĂ©s, reprĂ©sentant ainsi un obstacle Ă  l'accĂšs aux services. En outre, le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (rĂ©visĂ© en 2017) est en contradiction avec ses propres dĂ©clarations sur le statut matrimonial citĂ©es ci-dessus lorsqu’il indique :

Adolescents who are married need access to safe and effective contraception.

Parce que le discours politique du Sindh favorise l'accÚs des couples mariés au planning familial mais ne restreint pas celui des jeunes célibataires aux services, la province est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Le Manuel des normes nationales pour la planification familiale (2009) et le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (révisé en 2017) se penchent sur les besoins spéciaux en matiÚre de contraception et de conseil des adolescents, encourageant finalement les prestataires à offrir une gamme complÚte de méthodes aux jeunes :

Adolescents who are married need access to safe and effective contraception. Many adolescents use no contraception or use a method irregularly, so they are at high risk of unwanted pregnancy, unsafe abortion, and STIs. In general, adolescents are eligible to use any method of contraception. Services should avoid unnecessary procedures that might discourage or frighten teenagers, such as requiring a pelvic examination when they request contraceptives.

Les politiques sont conformes aux critÚres de recevabilité médicale de l'OMS et classent toutes les méthodes réversibles à courte et longue durée comme « méthode à utiliser en toute circonstance » ou comme « méthode générale à utiliser » pour les femmes de moins de 18 ans et les femmes nullipares. La province est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter que le Manuel des normes nationales pour la planification familiale (2009) inclut les femmes en Ăąge de procrĂ©er dans l’éligibilitĂ© Ă  la CU. Il reconnaĂźt Ă©galement la vulnĂ©rabilitĂ© des jeunes face Ă  l'agression sexuelle, ce qui justifie la mise Ă  leur disposition de cette mĂ©thode :

While all women in situations of conflict are vulnerable to sexual assault, young female adolescents may be the group most in need of EC services. Adolescent refugees are often targeted for sexual exploitation and rape, yet there are relatively few programmes that address the specific reproductive health needs of young people, and even fewer that provide EC.

La Vision nationale pour des actions prioritaires coordonnées visant à relever les défis liés à la santé et à la nutrition reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents (2016-2025) reconnaßt le rÎle que le gouvernement national peut jouer dans la supervision de l'intégration de la santé reproductive et de la planification familiale dans tous les secteurs. Elle prévoit que l'éducation sexuelle des adolescents constitue l'une des mesures que le ministÚre de la Santé peut soutenir :

Focus on sexual & reproductive health education among adolescents, both boys and girls in school and out of school, is an important step that needs to be taken in a culturally sensitive manner.

Cependant, la Politique démographique de la province du Sindh (2016) limite la fourniture de l'éducation sexuelle aux couples mariés, et utilise les croyances socioculturelles pour le justifier. Dans la section intitulée Se concentrer sur les jeunes et les adolescents [Focusing on Youth and Adolescents], le document met l'accent sur le mariage en tant que précurseur de la parentalité, suggérant ainsi une approche éducative à l'abstinence :

Similar move would be initiated to support education of adolescents as their reproductive health issues are significant in urban and rural areas. However, this will be approached within the acceptable socio-cultural framework of the province and in conductive settings. As such, the Policy endorses that adolescents and youth may be equipped with knowledge about healthy and happy marital life leading to responsible parenthood.

Des activitĂ©s supplĂ©mentaires favorisent l'Ă©ducation des jeunes plus ĂągĂ©s aux compĂ©tences de vie. La province a abordĂ© l'Ă©ducation Ă  la PF pour les jeunes au niveau universitaire, dans le cadre de l'activitĂ© 5.4.1 du Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale dans la province du Sindh (2015) :

Consultations held with Department of Education, Health Education Commission, professional colleges to include life skills into the curriculum

Bien que le Plan d’action budgĂ©tisĂ© tienne compte de la fourniture d’une Ă©ducation sexuelle, la portĂ©e est limitĂ©e aux Ă©tudiantes des universitĂ©s. NĂ©anmoins, la Loi sur les droits aux soins de santĂ© reproductive de la province du Sindh (2019) comprend des dispositions sur l’éducation Ă  la santĂ© reproductive dans le programme aux niveaux des enseignements secondaire ou supĂ©rieur.

La Politique des jeunes de la province du Sindh (2018) inclut un soutien Ă  l’accĂšs des jeunes aux informations sur la santĂ© reproductive. Elle comprend des stratĂ©gies Ă  court et moyen termes d’activitĂ©s d’éducation et de communication en milieu scolaire, ainsi que des stratĂ©gies Ă  long terme, notamment une ligne d’assistance pour les jeunes, ou « Youth Helpline », pour conseiller les adolescent(e)s sur la santĂ© sexuelle et reproductive. La Politique des jeunes prĂ©voit Ă©galement que les jeunes aient droit Ă  une Ă©ducation fondĂ©e sur l’acquisition de compĂ©tences pratiques utiles Ă  la vie adaptĂ©e au genre et Ă  l’ñge, en milieu scolaire ou en dehors. Cependant, il n’y a aucune autre prĂ©cision sur la mise en Ɠuvre des stratĂ©gies.

Alors que certaines politiques soutiennent l'accĂšs des jeunes Ă  l'information, d'autres limitent l’éducation Ă  la sexualitĂ© aux couples mariĂ©s et se concentrent sur une approche Ă©ducative axĂ©e uniquement sur l'abstinence, limitant la capacitĂ© des jeunes Ă  prendre des dĂ©cisions positives en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive. Le Sindh est classĂ© dans la catĂ©gorie rouge pour cet indicateur.

La fourniture de la contraception aux jeunes est soulignĂ©e comme un domaine particulier d’intĂ©rĂȘt dans la StratĂ©gie du secteur de la santĂ© de la province du Sindh (2012-2020) :

Strategy 3.4: Re-defining links with DoPW (Department of Population Welfare) with shift of contraceptive services through district and urban PHC [primary health care] systems and aimed at birth spacing in younger couples

La StratĂ©gie prĂ©voit une intervention visant Ă  intĂ©grer la prestation des services de PF aux soins maternels, et stipule que les contraceptifs devraient ĂȘtre fournis gratuitement aux couples les plus jeunes :

Integrating contraception provision: Provision of free contraceptives and training by DOPW to all DOH [Department of Health] facilities for birth spacing. Integration of services with pregnancy care to reach out to couples and supported by community based BCC [behavior change communication].

Le Manuel de normes pour les services de planification familiale, province du Sindh (2017) dĂ©finit les services adaptĂ©s aux jeunes et fournit une liste permettant de contrĂŽler les Ă©tablissements, notamment de vĂ©rifier si les services sont gratuits ou abordables pour les jeunes et si plusieurs dispositions sont prises pour assurer l’intimitĂ© et la confidentialitĂ©.

Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale dans la province du Sindh (2015) souligne que les jeunes constituent un segment vulnĂ©rable de la population et reconnaĂźt que les stratĂ©gies pour atteindre ce groupe comprennent des conseils et la prestation de services complets en matiĂšre de contraception, sans porter de jugement. Ce Plan prĂ©voit de former les prestataires de santĂ© Ă  administrer des services adaptĂ©s aux jeunes :

During the training of providers and community-based workers on FP, youth-friendly services and engagement will be added as a compulsory element of training (in-service and pre-service). Such an orientation of providers to the principles of youth-friendly services will allow existing facilities and community-based workers to incorporate ownership of providing services to meet the needs of young people.

La Loi sur les droits aux soins de santé reproductive de la province du Sindh (2019) garantit le respect de la vie privée durant la prestation des services de santé reproductive et la confidentialité des informations personnelles :

(g) training of reproductive health care providers to be gender sensitive and to reflect user perspective to the right to privacy and confidentiality and also training in interpersonal and communication skills;

...

(k) provision of reproductive healthcare services to persons in privacy and ensuring personal information given thereof is kept confidential;

Comme ces politiques insistent sur les services de PF adaptĂ©s aux jeunes et intĂšgrent les trois composantes de la prestation des services adaptĂ©s aux jeunes – coĂ»t, respect de la vie privĂ©e et confidentialitĂ©, et formation des prestataires – la Province du Sindh est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Selon le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale dans la province du Sindh (2015), le domaine prioritaire et la prĂ©occupation clĂ© sont le fait d'atteindre les jeunes. Dans ce cadre, le Plan reconnaĂźt l'importance de la participation de la communautĂ© pour soutenir l'accĂšs des jeunes Ă  la PF :

Engagement with key gatekeepers and community leaders to foster an enabling environment for service uptake.

Cependant, il manque des recommandations sur la façon dont cette activitĂ© sera mise en Ɠuvre, ainsi qu'une discussion sur les approches visant Ă  aborder les normes de genre. Si la Politique des jeunes de la province du Sindh (2018) comprend une stratĂ©gie Ă  moyen/long terme pour sensibiliser les groupes de jeunes Ă  l’égalitĂ© des sexes, elle ne traite pas des normes sexospĂ©cifiques associĂ©es aux services de planification familiale pour les jeunes.

La province du Sindh est donc classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Le droit des jeunes et des adolescents d’accĂ©der librement aux services de PF sans le consentement des parents ou des Ă©poux figure de maniĂšre appuyĂ©e dans les Lignes directrices et normes nationales de planification familiale de la Tanzanie (2013) :

Decisions about contraceptive use should only be made by the individual client. No parental or spousal consent is needed for an individual to be given family planning information and services, regardless of age or marital status.

La Tanzanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur car cette dĂ©claration claire protĂšge l’autonomie de la jeunesse dans la prise de dĂ©cision sur la santĂ© sexuelle et reproductive.

Les Normes nationales pour des services de santĂ© reproductive adaptĂ©s aux adolescents (2004) reconnaissent le droit des jeunes Ă  accĂ©der aux services de planification familiale et l’obligation pour les prestataires de les respecter :

All adolescents are informed of their rights on sexual and reproductive health information and services whereby these rights are observed by all service providers and significant others.

Les Lignes directrices et normes nationales de planification familiale (2013) fournissent des conseils spécifiques aux prestataires afin qu'ils prodiguent aux jeunes des services respectueux, compétents et dénués de tout jugement :

Standard 5.4: Service providers in all delivery points have the required knowledge, skills, and positive attitudes to effectively provide sexual and reproductive health services to young people in a friendly manner.

The service providers exhibits the following characteristics:

  • Has technical competence in adolescent-specific areas.
  • Respects young people.
  • Keeps privacy and confidentiality.
  • Allows adequate time for client/provider interaction.
  • Is non-judgmental and considerate.
  • Observes adolescent reproductive health rights.

La StratĂ©gie nationale de santĂ© et de dĂ©veloppement de l'adolescent (2018–2022) souligne que les prĂ©jugĂ©s et l’attitude des prestataires constituent des obstacles majeurs Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF, en dĂ©finissant les services adaptĂ©s aux adolescents comme Ă©tant ceux qui comprennent :

Providers who are non-judgmental and considerate, easy to relate to and trustworthy[;] provide information and support to enable each adolescent to make the right free choices for his or her unique needs.

ConsidĂ©rĂ©es ensemble, ces dĂ©clarations en faveur de l’accĂšs des jeunes aux services de santĂ© sexuelle et reproductive quels que soient le jugement ou les prĂ©jugĂ©s des prestataires, tĂ©moignent d’un environnement politique favorable et propice. Le pays est donc classĂ© dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Les Normes nationales pour des services de santĂ© reproductive adaptĂ©s aux adolescents (2004) contiennent une dĂ©claration claire basĂ©e sur l'Ăąge qui protĂšge les droits des jeunes pour l’accĂšs aux services de PF :

All adolescents are informed of their rights on sexual and reproductive health information and services whereby these rights are observed by all service providers and significant others.

Les Lignes directrices et normes nationales de planification familiale de la Tanzanie (2013) prĂ©voient de mĂȘme directement le droit des jeunes Ă  bĂ©nĂ©ficier des services de PF :

Like persons of other age groups, young people have the rights to decide if and when they want to have children, be informed and obtain information about family planning services, and access a full range of contraceptive methods.

La Tanzanie est classée dans la catégorie verte car ses politiques reconnaissent explicitement le droit des jeunes à bénéficier des services de PF.

La norme 5.3 des Lignes directrices et normes nationales de planification familiale (2013) reconnaßt le droit pour tous les jeunes de bénéficier des services de PF, sans considération de leur statut matrimonial :

Young people are able to obtain family planning services without any restrictions, regardless of their marital status.

Avec une reconnaissance claire du droit des jeunes, mariés et non mariés, aux services de PF, la Tanzanie est placée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Lignes directrices et normes nationales de planification familiale (2013) affirment le droit des jeunes Ă  accĂ©der Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes contraceptives et exigent des prestataires qu’ils/elles leur fournissent des services de planification familiale, conformĂ©ment aux critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l’OMS::

Contraceptives should be provided to clients in accordance with nationally approved method-specific guidelines, as defined by the World Health Organization (WHO) Medical Eligibility Criteria (MEC).

En plus d'Ă©tablir le droit des jeunes Ă  accĂ©der aux services de planification familiale, les Lignes directrices et normes reconnaissent que les jeunes ont le droit d’avoir accĂšs Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes et font rĂ©fĂ©rence au Manuel national des procĂ©dures de planification familiale qui Ă©nonce les critĂšres de recevabilitĂ© mĂ©dicale de l’Organisation mondiale de la SantĂ© permettant aux jeunes d’avoir accĂšs aux mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d’action rĂ©versibles. Par consĂ©quent, la Tanzanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur.

Bien que cet indicateur ne tienne pas compte de la disponibilité de la contraception d'urgence (CU), il convient de noter que la CU est incluse dans l'ensemble des contraceptifs proposés dans la Manuel national des procédures de planification familiale (document non daté).

Le ministĂšre de l'Éducation et de la Culture en Tanzanie a pris une position vaste sur la forme d'Ă©ducation sexuelle Ă  offrir aux jeunes. Le ministĂšre a Ă©laborĂ© les Lignes directrices pour la mise en Ɠuvre de l'Ă©ducation sur les VIH/sida/MST et l'Ă©ducation aux compĂ©tences de vie dans les Ă©tablissements scolaires et de formation des enseignants (2002) pour lutter contre l'augmentation de la transmission du VIH chez les jeunes. En consĂ©quence, les directives se concentrent principalement sur la prĂ©vention du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST). L’éducation complete a la sexualitĂ© (ECS), en particulier, n'est pas rĂ©fĂ©rencĂ©e et n'est donc pas dĂ©finie.

Les Lignes directrices décrivent l'approche nationale en matiÚre d'éducation sexuelle, notamment :

The content of HIV/AIDS/STIs control education shall aim at developing and promoting knowledge, skills positive and responsible attitudes such as assertiveness, effective communication, negotiation, informed decision making and provide motivational support as a means to responsible sexual behaviour.

Ces Lignes directrices ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es avant la publication d'une recommandation internationale sur l'ECS. Ce cadrage n'est pas exhaustif et limite la fourniture d'informations sur la sexualitĂ©, les comportements sexuels sans risque, les soins de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) et le genre.  Afin de promouvoir une approche globale de l’enseignement des compĂ©tences utiles Ă  la vie courante, notamment la connaissance de soi, les compĂ©tences relationnelles, les compĂ©tences cognitives et l’éducation Ă  la SSR, la Tanzanie a Ă©laborĂ© le Cadre national de l’enseignement des compĂ©tences utiles Ă  la vie courante (2010).

Ce Cadre note qu’en dĂ©pit des prĂ©occupations des parties prenantes ayant contribuĂ© au contenu, les compĂ©tences utiles Ă  la vie en matiĂšre de santĂ© seront abordĂ©es lors des cours de biologie et d'entrepreneuriat et que l’enseignement des compĂ©tences utiles Ă  la vie ne « traitera pas uniquement de la santĂ© sexuelle et reproductive et du VIH/sida. » Cet enseignement « insistera sur la notion de genre » et veillera Ă  ce que les « élĂšves ou Ă©tudiant(e)s bĂ©nĂ©ficient non seulement d’une Ă©ducation suffisante en SSR/VIH, mais apprennent aussi Ă  appliquer leurs compĂ©tences de vie dans d’autres domaines de maniĂšre Ă  avoir un impact. »

D’autres politiques reconnaissent implicitement les limitations de l’environnement politique actuel pour l’ECS. La StratĂ©gie nationale de santĂ© et de dĂ©veloppement de l'adolescent (2018-2022) recommande :

Promote a comprehensive curriculum which makes sexual and reproductive health, nutrition, life skills and empowerment compulsory topics to be included in secondary school and non-formal education packages.

Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de planification familiale (2019-2023) soutient l'adoption de politiques visant Ă  amĂ©liorer l'accĂšs des jeunes aux informations et aux services en matiĂšre de contraception et intĂšgre un module d'ECS dans le programme national. L'un des rĂ©sultats stratĂ©giques du Plan d’action consiste Ă  adopter et Ă  mettre en Ɠuvre des politiques qui amĂ©liorent l'accĂšs des jeunes scolarisĂ©s Ă  des informations de qualitĂ© sur la PF :

OUTCOME 2: Adopt and implement policies that improve equitable and affordable access to high-quality FP services and information




Stakeholders identified two opportunities to reach in-school youth: 1) reviewing and rolling out an evidence-based national comprehensive sexual education curriculum to ensure that the content on contraception is strong and evidence-based and 2) revising the National School Health Programme guidelines and strategy to include FP information.

Output EE 4: Policies supporting young people’s access to contraceptive information and services adopted and implemented.

Activity 1: Include strong, evidence-based FP content into Comprehensive Sexuality Education (CSE), currently integrated in national school-based curricula for primary and secondary schools.

Le rĂ©sultat stratĂ©gique du Plan d’action visant Ă  augmenter la demande totale de contraception reconnaĂźt Ă©galement la nĂ©cessitĂ© d'adapter les supports et les canaux de communication pour que les informations de la PF atteignent les publics cibles, Ă  savoir les jeunes. Le Plan d’action prĂ©voit que ces messages se concentrent sur la fourniture d'informations prĂ©cises et pertinentes sur les mĂ©thodes de PF, sur la promotion de la disponibilitĂ© des services, sur l'importance de l’espacement des naissances, et sur la garantie que le public soit conscient de ses droits en matiĂšre de services de PF.

L'activitĂ© du Plan d’action comprend des sous-activitĂ©s dĂ©taillant les Ă©tapes nĂ©cessaires Ă  l'adoption d'un nouveau programme d'ECS, y compris des ateliers pour les parties prenantes et le chiffrage des coĂ»ts pour la rĂ©daction, la rĂ©vision et la diffusion de la politique. Mais le document ne comprend pas de lignes directrices pleinement conformes aux composantes essentielles dĂ©finies par le FNUAP. Pour amĂ©liorer les lignes directrices existantes, le ministĂšre de l'Éducation et de la culture devrait envisager d'inclure les neuf composantes essentielles en matiĂšre d’ECS dans toute rĂ©vision future des programmes. La Tanzanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Le Plan stratĂ©gique et feuille de route nationale pour amĂ©liorer la santĂ© reproductive, maternelle, nĂ©onatale, infanto-juvĂ©nile, et des adolescents en Tanzanie (2016-2020), donne la prioritĂ© aux services de PF adaptĂ©s aux jeunes, avec l’objectif de porter de 30 % Ă  80 % la proportion de services de santĂ© adaptĂ©s d’ici 2020. Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale (2019-2023) inclut la formation des prestataires et garantit la confidentialitĂ© et l’intimitĂ© dans le cadre de ses activitĂ© visant Ă  amĂ©liorer la disponibilitĂ© et l'accĂšs Ă  des services adaptĂ©s aux jeunes de qualité :

OUTPUT SD4: Number of facilities offering quality youth-friendly services according to established national youth-friendly service standards increased

Reflecting strategic priority 4, activities in this output focus on improving services for young people at both the facility and community levels. First, an assessment will be conducted with youth of different profiles (e.g., different age groups, married versus unmarried, in- versus out-of-school) to collect information regarding barriers they face in accessing contraceptive services. Findings will be shared with CHMTs [county health management teams] and facility managers as part of advocacy to prioritise funding for structural changes, including infrastructure improvements to ensure privacy and confidentiality, changes in hours of service, and signage to publicise facilities that have undertaken efforts to become adolescent-friendly. Facilities will be identified for improvement and for training needs via routine supervision. In collaboration with the Adolescent and Reproductive Health Unit, at least one trainer per region will be trained in YFCS [youth-friendly contraceptive services]. At least two providers per facility across the country will be trained to offer contraceptive services to youth without bias or barriers; these trainings will also include private facilities or pharmacies and ADDOs [accredited drug dispensing outlets] that youth are likely to frequent. In addition, operators of the youth-focused toll-free help line will also be trained in YFCS. In addition to showing visible signs that identify them as meeting requirements for YFCS, facilities will be included in a YFCS directory that can be disseminated through FP stakeholder meetings, trainings, and zonal meetings and through the toll-free help line. Efforts will also be made to reach young people with services outside of facilities, including outreach from facilities to places where youth gather frequently (e.g., youth clubs, youth corners). The quality of YFCS offered by both facility- and community-based providers will be assessed during routine supportive supervision visits conducted under Output SD1.

Les Lignes directrices et normes nationales de planification familiale (2013) reconnaissent les besoins spécifiques des jeunes en matiÚre de PF en tant que groupe méritant une attention particuliÚre :

All family planning service-delivery points—whether in a facility, community, or outreach setting—should incorporate youth-friendly services, as further described in Section II: Standards. Services are youth-friendly if they have policies and attributes that attract youth to the services, provide a comfortable and appropriate setting for serving youth, meet the needs of young people, and are able to retain their young clients for follow-up and repeat visits. ‹

Ce document décrit plus en détail les directives spécifiques à la fourniture de services adaptés aux jeunes (norme 5.1.-5.6.), la formation des prestataires et la gratuité des contraceptifs destinés à tous les patients du PF dans le secteur public.

Ensemble, ces politiques traitent de chacune des trois composantes clés de la prestation de service identifiées afin d'améliorer l'adoption de la contraception chez les adolescents et les jeunes. Par conséquent, la Tanzanie est considérée comme ayant un environnement politique encourageant et favorable à la fourniture de services et est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Le Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale (2019-2023) dĂ©crit les activitĂ©s dont l’objectif est d’entraĂźner des changements positifs dans les normes et les attitudes sociales, afin de favoriser des comportements et des croyances plus sains en matiĂšre de contraception :

Given that the FP Goals Model identified improving social norms related to FP as a major contributor to future mCPR [modern contraceptive prevalence rate] growth, specific attention will be paid to identifying and subsequently addressing and shifting social norms. The foundation activity will be an assessment to identify social norms that currently impede FP use in the priority 18 regions, the findings of which will inform subsequent activities in this and other outputs. 
 Developed messages will be tailored to address specific norms relevant for the specific regions and groups, including messages targeted to health care providers to normalise FP services for all age groups. The messages and tools will be integrated into community-sensitisation activities run by CHWs [community health workers] and shared with local FP champions. CHWs who underwent the government’s one-year training for CHWs, and who will be identified through mapping conducted under the service delivery thematic area, will receive refresher training and support to conduct community-mobilisation activities using updated content to change social norms and attitudes (i.e., module 1 of the FP refresher training curriculum). A message development guide and tailored messages will be part of the service delivery supervision conducted monthly by nearby health facilities. Also, in collaboration with a media consultant, messages that address social norms will be developed for local radio, while messages that address ‘shared’ norms (across regions) will also be aired through national radio.

Bien qu'elle ne soit pas spĂ©cifique aux services de contraception, la StratĂ©gie nationale de santĂ© et de dĂ©veloppement de l'adolescent (2018–2022) souligne l’engagement de la communautĂ© et les efforts dĂ©ployĂ©s pour venir Ă  bout des normes de genre :

Misinformation among gatekeepers is a potential drawback to adolescents’ access to health services as parents, guardians and local leaders are critical information channels for adolescents
 By empowering families and the community in general, demand for adolescent friendly health services can be significantly improved.

Parmi ses priorités et recommandations, la Stratégie prévoit :

Create strong linkages with community groups, community-based organizations [CBOs] and faith-based organizations [FBOs] to promote positive socio-cultural norms.

La Stratégie reconnaßt également l'impact des normes de genre sur la santé des adolescents :

Gender norms have an influence on the health of adolescents, which manifests through discrimination of both male and female adolescents, leading to marginalization
 Contradictory gender norms from family and society can shape sexual expectations with implications on engagement in unsafe sexual behaviors.

Les normes de genre sont briÚvement mentionnées dans les recommandations stratégiques de la Stratégie, qui comprennent un appel à relever l'ùge minimum du mariage à 18 ans :

CBOs and FBOs should also address gender norms, roles and relationships that may be harmful
 Cash transfer interventions can particularly help adolescent girls take fewer risks in their sexual relationships.

La Tanzanie est classĂ©e dans la catĂ©gorie verte pour cet indicateur car ses stratĂ©gies non seulement reconnaissent l’importance de la participation de la communautĂ© dans la fourniture de services de PF aux jeunes, mais aussi proposent des interventions en ce sens et qui permettent de lutter contre les normes de genre.

L’environnement politique du Tchad ne rejette pas spĂ©cifiquement la nĂ©cessitĂ© du consentement des parents et de l’époux pour l'accĂšs des jeunes aux services de planification familiale. Puisqu’il n’aborde pas la question du consentement d'un tiers, le Tchad est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Il n’a Ă©tĂ© identifiĂ© aucune loi ni politique obligeant les prestataires Ă  fournir aux jeunes des services de PF prescrits par un mĂ©decin, sans prĂ©jugĂ© personnel ni discrimination. Le Tchad est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

La Loi n° 006/PR/2002 du 15 avril 2002 portant promotion de la santĂ© de reproduction garantit le droit Ă  la santĂ© reproductive sans distinction d’ñge :

Chapitre 2 - Des principes et droits en matiÚre de santé de la reproduction

Art.3.- Tous les individus sont Ă©gaux en droit et dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de reproduction sans discrimination aucune fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.




Art.6.- Tout individu, tout couple a droit Ă  l’information, Ă  l’éducation et aux moyens nĂ©cessaires relatifs aux avantages, aux risques et Ă  l’efficacitĂ© de toutes mĂ©thodes de rĂ©gulation des naissances.

Le Tchad est classĂ© dans la catĂ©gorie verte car ses politiques concernent l'accĂšs aux services de PF sans distinction d’ñge.

La Loi n° 006/PR/2002 du 15 avril 2002 portant promotion de la santé de reproduction, qui identifie la PF comme faisant partie des services de santé sexuelle et reproductive, garantit le droit à la santé reproductive quelle que soit la situation matrimoniale :

Chapitre 2 - Des principes et droits en matiÚre de santé de la reproduction

 Art.3.- Tous les individus sont Ă©gaux en droit et dignitĂ© en matiĂšre de santĂ© de reproduction sans discrimination aucune fondĂ©e sur l’ñge, le sexe, la fortune, la religion, l’ethnie, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation.




Art.6.- Tout individu, tout couple a droit Ă  l’information, Ă  l’éducation et aux moyens nĂ©cessaires relatifs aux avantages, aux risques et Ă  l’efficacitĂ© de toutes mĂ©thodes de rĂ©gulation des naissances.

Le Tchad est donc classé dans la catégorie verte car ses politiques soutiennent l'accÚs des jeunes à la PF, quel que soit leur statut matrimonial.

La Loi n° 006/PR/2002 du 15 avril 2002 portant promotion de la santé de reproduction garantit l'accÚs des jeunes aux services de SR quel que soit leur ùge, et précise en outre que les services de santé reproductive comprennent toutes les méthodes et les services de planification familiale :

Chapitre 4 - Des soins et services de santé de reproduction

Art.13.- Par soins et services de santé de la reproduction, on entend notamment :

  • L’orientation, l’information, l’éducation, la communication, la recherche, les moyens, les mĂ©thodes et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous les services en matiĂšre de planification familiale ;

La loi tchadienne sur la santé de la reproduction mentionne explicitement le droit des jeunes aux méthodes de planification familiale, mais elle est ambiguë dans son champ d'application. Pour que le Tchad passe dans la catégorie verte, il doit assurer que les méthodes à longue durée d'action réversibles sont offertes et disponibles parmi les options contraceptives essentielles pour les jeunes. Le Tchad est classé dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Bien que la disponibilitĂ© de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, il convient de noter qu’aucune des politiques examinĂ©es ne fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'accĂšs des jeunes Ă  la CU.

Le Plan d'action quinquennal de mise en Ɠuvre de la politique du genre (2019-2023) comprend un objectif stratĂ©gique visant Ă  atteindre un accĂšs Ă©gal et Ă©quitable aux services sociaux de base pour les hommes et les femmes, y compris la promotion des droits en matiĂšre de santĂ© reproductive par l'Ă©ducation :

Dans ce cadre, des actions de plaidoyer, de sensibilisation et de renforcement des capacitĂ©s sont Ă  dĂ©velopper Ă  l’échelle de l’ensemble des provinces. Par ailleurs il est retenu de promouvoir des initiatives visant Ă  satisfaire les besoins spĂ©cifiques de filles et des garçons, des hommes et des femmes dans le secteur de l’éducation, de la formation et de l’alphabĂ©tisation, ce ci de maniĂšre Ă  crĂ©er des conditions favorables de maintien et de succĂšs des filles, au mĂȘme titre que les garçons dans le systĂšme scolaire formel et les femmes au mĂȘme titre que les hommes dans l’éducation non formelle et l’alphabĂ©tisation. Par ailleurs il s’agira de contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la SantĂ© de la Reproduction et Ă  la rĂ©duction de la mortalitĂ© maternelle et nĂ©onatale de maniĂšre Ă  assurer aux hommes et aux femmes des services de santĂ© de la reproduction de qualitĂ© de façon Ă  rĂ©duire significativement les risques de mortalitĂ© liĂ©e Ă  la maternitĂ© et Ă  permettre Ă  chacune et Ă  chacun d’avoir une vie saine et responsable.

Bien que le Plan d’action favorise l'Ă©ducation sexuelle chez les jeunes et reconnaisse clairement les avantages de l'Ă©ducation pour les jeunes filles, aucune politique n'a Ă©tĂ© identifiĂ©e qui aborde l'Ă©ducation sexuelle en dĂ©tail. Le Tchad est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur. Il pourrait Ă©voluer vers un environnement plus favorable en rendant obligatoire l'Ă©ducation sexuelle dans le cadre d’une politique nationale et en incluant chacune des neuf composantes de l'Ă©ducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©.

La Loi n° 006/PR/2002 du 15 avril 2002 portant promotion de la santé de reproduction garantit le droit de tout individu à accéder à des services de santé reproductive (SR) abordables :

Art.8.- Tout individu, tout couple a le droit d’accĂ©der Ă  des services de santĂ© de proximitĂ© sĂ»rs, efficaces, abordables et acceptables.  

La Politique nationale de santé (2016-2030) vise à améliorer l'offre de soins de santé aux jeunes par le biais de services de SR adaptés à leurs besoins :

Intervention 2 : AmĂ©lioration de la prestation des soins de qualitĂ© aux femmes, aux jeunes et aux enfants. Il s’agit de :




  • Promouvoir la santĂ© des jeunes et des adolescents en crĂ©ant des centres de santĂ© reproductive rĂ©pondant aux besoins des jeunes et des adolescents.

Le Plan national de dĂ©veloppement sanitaire (2018-2023) reconnaĂźt que la politique de santĂ© des adolescents est limitĂ©e dans le pays. Parmi ses objectifs stratĂ©giques, le Plan vise Ă  promouvoir la santĂ© des jeunes et des adolescents en leur fournissant des services dans le cadre du paquet de services Ă  tous les niveaux de santĂ©. Afin de soutenir cet objectif, le Plan suggĂšre de dĂ©finir des politiques et des plans stratĂ©giques avec des interventions, telles que la crĂ©ation de centres de jeunes et d’élaboration de conseils adaptĂ©s :

Action 22.1.1 : Définir les politiques, plans stratégiques, les normes relatives à la santé des jeunes, des adolescents, des personnes ùgées et des personnes handicapées.

La dĂ©finition des politiques et des plans stratĂ©giques de santĂ© scolaire, de la santĂ© des adolescents et des personnes ĂągĂ©es favorisera leur dĂ©veloppement. Dans la mise en Ɠuvre de ces politiques seront mieux organisĂ©s les services de santĂ© existants Ă  disposer des centres de conseils et d’écoute des jeunes et adolescents et des centres de rĂ©Ă©ducation fonctionnelle. A travers cette action, on renforcera le service national d’hygiĂšne scolaire et universitaire en crĂ©ant progressivement des services rĂ©gionaux dans les 23 rĂ©gions pour mettre en Ɠuvre un paquet de services dĂ©fini.

Une fois que les politiques, les plans et les normes de santé pour les adolescents sont en place, l'objectif suivant est de renforcer les capacités du personnel de santé pour fournir les services adaptés :

Action 22.1.3 : Renforcer les capacités du personnel de santé dans la prise en charge des problÚmes de santé des adolescents, des jeunes, des personnes ùgées et des personnes handicapées.

Une fois les politiques, plans stratégiques et normes relatives à la santé des adolescents, des jeunes, des personnes ùgées et des personnes handicapées, élaborés et adoptés, le personnel de santé sera formé à tous les niveaux de la prise en charge et les formations sanitaires équipées conséquemment pour assurer une prise en charge efficace des problÚmes de santé de ces catégories de la population. Ce renforcement des capacités devra se traduire entre autres par la prise en compte des interventions relatives à la santé des adolescents, des jeunes, des personnes ùgées et des personnes handicapées, dans les plans opérationnels annuels.

Le Plan national reconnaĂźt que la disponibilitĂ© des services de PF dans l’ensemble du pays est Ă©levĂ©e, mais que les installations ont une faible capacitĂ© opĂ©rationnelle. Pour y remĂ©dier, le Plan national propose une intervention visant Ă  former le personnel de santĂ© au conseil afin de leur permettre de mieux prĂ©senter les mĂ©thodes de contraception et leurs effets secondaires et de veiller Ă  ce que les conseils en matiĂšre de PF soient inclus dans  la formation mĂ©dicale Ă  tous les niveaux :

La disponibilitĂ© des services de PF est assez Ă©levĂ©e, mais leur capacitĂ© opĂ©rationnelle est faible. Pour pallier Ă  cette situation, le personnel de santĂ© sera formĂ© en conseil afin de mieux prĂ©senter les diffĂ©rentes mĂ©thodes de contraception et les effets indĂ©sirables. Les directives relatives Ă  la PF MSP - Plan National de DĂ©veloppement Sanitaire : PNDS3 2018-2021 - Tchad seront mises Ă  disposition des formations mĂ©dicales de tous les niveaux. L’approvisionnement rĂ©gulier des intrants de la PF sera assurĂ©.

Les documents politiques examinĂ©s reconnaissent l’émergence au Tchad de la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes. En garantissant le droit Ă  des services de PF abordables et en reconnaissant la nĂ©cessitĂ© de former les prestataires aux services aux services adaptĂ©s aux jeunes, le Tchad dispose d'un environnement politique prometteur mais insuffisant. Pour Ă©voluer vers un environnement pleinement favorable, les politiques devraient Ă©tablir un lien entre la formation des prestataires et les questions de jugement et garantir la confidentialitĂ© et le respect de l’intimitĂ© visuelle et auditive des jeunes qui accĂšdent aux services de PF. Le Tchad est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour cet indicateur.

Le Plan d'action quinquennal de mise en Ɠuvre de la politique nationale du genre (2019-2023) reconnaĂźt les inĂ©galitĂ©s de genre qui affectent le contrĂŽle des femmes sur les dĂ©cisions de santĂ© reproductive. Cette politique renforce le droit Ă  la santĂ©, y compris la santĂ© reproductive, comme principe directeur. L'un des objectifs stratĂ©giques de ce Plan d'action est de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s entre les genres dans l'accĂšs aux services sociaux de base et de limiter les pratiques traditionnelles qui entravent l'accĂšs des jeunes aux soins de santĂ© sexuelle et reproductive :

Dans ce cadre des actions de plaidoyer, de sensibilisation et de renforcement des capacitĂ©s sont Ă  dĂ©velopper Ă  l’échelle de l’ensemble des provinces. Par ailleurs il est retenu de promouvoir des initiatives visant Ă  satisfaire les besoins spĂ©cifiques de filles et des garçons, des hommes et des femmes dans le secteur de l’éducation, de la formation et de l’alphabĂ©tisation, ce ci de maniĂšre Ă  crĂ©er des conditions favorables de maintien et de succĂšs des filles, au mĂȘme titre que les garçons dans le systĂšme scolaire formel et les femmes au mĂȘme titre que les hommes dans l’éducation non formelle et l’alphabĂ©tisation. Par ailleurs il s’agira de contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la SantĂ© de la Reproduction et Ă  la rĂ©duction de la mortalitĂ© maternelle et nĂ©onatale de maniĂšre Ă  assurer aux hommes et aux femmes des services de santĂ© de la reproduction de qualitĂ© de façon Ă  rĂ©duire significativement les risques de mortalitĂ© liĂ©e Ă  la maternitĂ© et Ă  permettre Ă  chacune et Ă  chacun d’avoir une vie saine et responsable.

La premiÚre action au titre de cet objectif consiste à éliminer les pratiques traditionnelles néfastes par l'éducation des filles et des garçons :

Act 3.1.1: Rendre sensible au genre le Plan, les StratĂ©gies et programmes d’éducation formelle et non formelle, de formation professionnelle et d'alphabĂ©tisation intĂšgrent les questions de genre et favorise la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s entre filles et garçons

La deuxiĂšme action ’est de contribuer Ă  l'amĂ©lioration de la santĂ© reproductive et Ă  la rĂ©duction de la morbiditĂ© maternelle :

Act 3.2.2: Concevoir et mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies nationales et notamment provinciales de lutte contre la mortalitĂ© maternelle et nĂ©onatale en vue de l'accĂšs effective des femmes, des adolescentes et des jeunes Ă  des services de santĂ© sexuelle et reproductive de qualitĂ©

Bien que le Plan d'action reconnaisse les normes sociales et de genre dans le domaine de la santé reproductive et propose des actions, il ne cible pas spécifiquement les interventions autour de la planification familiale des jeunes. Pour que le Tchad crée un environnement qui soutienne pleinement la PF des jeunes, les nouvelles politiques devraient spécifiquement définir une stratégie pour lier la prestation de services aux activités qui renforcent le soutien à la PF des jeunes dans les communautés et relier les stratégies de genre à la PF des jeunes. Le Tchad est classé dans la catégorie grise pour cet indicateur.

L’environnement politique du Togo n’interdit pas explicitement le consentement des parents ou du conjoint. Le pays est classĂ© dans la catĂ©gorie grise pour cet indicateur.

Les Protocoles de santĂ© de la reproduction : santĂ© de la mĂšre, santĂ© de l’enfant, santĂ© des jeunes et adolescents(es), santĂ© des hommes, Tome I (2009) expliquent clairement que les prestataires ne doivent porter aucun jugement sur les jeunes :

1.2- Ce qu’il ne faut pas faire




  • S’imposer d’emblĂ©e lorsqu’on engage une discussion avec les jeunes.
  • Ridiculiser les jeunes.
  • Juger les jeunes.
  • Être nĂ©gatif ou pessimiste lorsqu’on travaille avec les jeunes.
  • Sous-estimer la capacitĂ© des jeunes.

Comment les adolescents et jeunes aimeraient ĂȘtre traitĂ©s ?

  • Les accepter tels qu’ils sont, ne pas leur faire de la morale et ne pas les dĂ©moraliser.
  • 
 Ne pas les juger.

La Loi n° 2007-005 sur la santĂ© de la reproduction garantit le droit des adolescents de bĂ©nĂ©ficier des services de santĂ© reproductive sans aucune discrimination. De mĂȘme, la Politique et les normes en santĂ© de la reproduction, planification familiale et infections sexuellement transmissibles du Togo (2009) stipulent que les prestataires doivent s'abstenir de tout jugement lorsqu'ils conseillent leurs usagers sur les mĂ©thodes de PF :

 2- LES CLEFS D’UN BON COUNSELING

 CHAPITRE 2 : LE COUNSELING EN PF

 


- Montrer du respect et de l’amabilitĂ© envers le (la) client(e) par son approche sans jugement,

- Ecouter activement les préoccupations du (de la) client(e),

- PrĂ©senter l’information sans partie pris dans le respect du sentiment du (de la) client,




CHAPITRE 2 : LE COUNSELING EN PF


.

3.4- Choix/ DĂ©cision

- Aider le (la) client(e) à choisir la méthode qui lui convient,

- Rester neutre,

- Discuter des critĂšres d’éligibilitĂ© du (de la) client(e),

- S’assurer que le (la) client(e) est bien informĂ©(e),

Parce que les politiques du Togo stipulent de maniÚre explicite que les prestataires doivent éviter de juger les jeunes lorsqu'ils fournissent la PF, le Togo est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi n° 2007-005 sur la santĂ© de la reproduction (2007) stipule que les services de santĂ© reproductive doivent ĂȘtre accessibles Ă  tous les individus indĂ©pendamment de leur Ăąge et garantit en outre le droit des adolescents Ă  accĂ©der Ă  la santĂ© reproductive sans aucune discrimination :

Art. 7 - En matiÚre de santé de la reproduction, tous les individus sont égaux en droit et en dignité sans discrimination aucune fondée sur l'ùge, le sexe, le revenu, la religion, l'ethnie, la race, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation touchant à l'état de la personne.

Art. 9 - Le droit à la santé de la reproduction est reconnu, sans discrimination aucune, à tout individu, personne du troisiÚme ùge, adulte, jeune, adolescent et enfant.

De mĂȘme, la Politique et les normes en santĂ© de la reproduction, planification familiale et infections sexuellement transmissibles du Togo (2009) prĂ©cisent que les services adaptĂ©s aux jeunes sont fondĂ©s sur le principe selon lequel les adolescents ont droit aux services de santĂ© quel que soit leur Ăąge :

Le respect des droits humains et en particulier le droit des adolescents/jeunes Ă  l’accĂšs aux services de santĂ© de qualitĂ© sans discrimination aucune liĂ©e Ă  leur Ăąge, leur sexe, leur religion ou condition sociale.

Le Togo est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi n° 2007-005 sur la santé de la reproduction (2007) garantit le droit de bénéficier des services de santé reproductive, y compris la PF, indépendamment du statut matrimonial, et garantit également le droit des adolescents à accéder à la santé reproductive sans aucune discrimination :

Art. 7 - En matiÚre de santé de la reproduction, tous les individus sont égaux en droit et en dignité sans discrimination aucune fondée sur l'ùge, le sexe, le revenu, la religion, l'ethnie, la race, la situation matrimoniale ou sur toute autre situation touchant à l'état de la personne.

Le Programme national de lutte contre les grossesses et mariages chez les adolescents en milieux scolaire et extrascolaire au Togo (2015–2019) place un accent particulier sur l'accĂšs aux services en amĂ©liorant les services de santĂ© sexuelle et reproductive et cible aussi bien les jeunes mariĂ©s que les jeunes cĂ©libataires :

Axe stratĂ©gique 3: AccĂšs Ă  l’information et aux services de santĂ© sexuelle et de la reproduction adaptĂ©s aux adolescents

RĂ©sultat d’effet 3.1
Un plus grand nombre d’adolescentes utilisent des services contraceptifs.

  • % d’adolescentes (15 Ă  19 ans) mariĂ©es utilisant une mĂ©thode moderne de contraception
  • % d’adolescentes (15 Ă  19 ans) non-mariĂ©es utilisant une mĂ©thode moderne de contraception

Le Togo est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car son environnement politique protÚge l'accÚs des jeunes à la PF, quel que soit leur statut matrimonial.

Les Standards de services de santĂ© adaptĂ©s aux adolescents et jeunes du Togo (2009) dĂ©crivent l’ensemble minimum de services pour les adolescents Ă  chaque niveau du systĂšme de santĂ©. Celui-ci comprend toutes les mĂ©thodes de contraception, y compris les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles (MLDAR). Les Protocoles de santĂ© de la reproduction du Togo : les composantes communes, les composantes d’appui, Tome II (2009) incluent une gamme complĂšte d'options contraceptives pour les jeunes dans les services de planification familiale et reconnaissent l'importance de fournir des services de contraception aux jeunes sexuellement actifs. Pourtant, la politique stipule que l'abstinence doit ĂȘtre fortement recommandĂ©e aux adolescents. Elle prĂ©voit des restrictions pour recommander les dispositifs intra-utĂ©rins (DIU) aux adolescentes en fonction de leur paritĂ©, de la frĂ©quence de leur activitĂ© sexuelle et du nombre de leurs partenaires :

Appliquer la conduite Ă  tenir : « convient Ă  ou ne convient pas Ă  » en tenant compte des caractĂ©ristiques de l’adolescent et de son choix

Caractéristiques Méthode de choix Methode non appropriée
Nulligeste Pilules combinées DIU
Partenaires multiples Préservatifs DIU
Inconscience DIU Pilule
Cycles irréguliers Pilule combine PSP injectable
Rapports sexuels occasionnels espacés ou irréguliers Préservatifs Spermicides DIU

...

7- PROGRAMMER LES VISITES SELON LA MÉTHODE CHOISIE




N.B. Une sexualitĂ© prĂ©coce augmente le risque de cancer du col. L’abstinence devrait ĂȘtre fortement recommandĂ©e chez un adolescent

L’un des principaux objectifs du Plan d’action national budgĂ©tisĂ© de planification familiale du Togo (2017-2022) est de proposer une gamme complĂšte et variĂ©e de mĂ©thodes contraceptives, en mettant l’accent sur les jeunes :

Objectif 2 : Garantir l’offre et l’accĂšs Ă  des services de PF de qualitĂ© en renforçant la capacitĂ© des prestataires publics, privĂ©s et communautaires et en ciblant les jeunes dans les zones rurales et les zones enclavĂ©es par le biais de l’élargissement de la gamme des mĂ©thodes, y compris la mise Ă  l’échelle des MLDA[R], la PFPP [planification familiale post-partum] et l’amĂ©lioration des services destinĂ©s aux jeunes.

Alors que certaines politiques togolaises soutiennent l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes, l'existence des Protocoles de santĂ© de la reproduction : Tome II (2009) interdisant l'offre de MLDAR aux jeunes place le Togo dans la catĂ©gorie rouge. Les futurs protocoles devraient ĂȘtre mis Ă  jour en fonction des critĂšres les plus rĂ©cents de recevabilitĂ© mĂ©dicale selon l'OMS pour l'utilisation de la contraception y compris les mĂ©thodes de longue durĂ©e.

Bien que la disponibilité de la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte pour cet indicateur, il convient de noter que les protocoles comprennent également la CU dans la liste générale des méthodes contraceptives, mais pas dans la section réservée à la santé sexuelle et reproductive des adolescents. Par conséquent, on ne sait si la politique prévoit ou non de rendre la CU accessible aux jeunes.

La Loi n° 2007-017 portant code de l'enfant (2007) garantit à chaque enfant le droit à l'information sur la santé reproductive (SR) :

Le droit de tout enfant d'avoir des informations sur la santé de la reproduction.

La Loi n° 2007-005 sur la santé de la reproduction (2007) stipule que chaque individu a le droit de jouir de l'information et de l'éducation sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) :

Art. 13 - Tout individu a droit à l'information, à l'éducation utile à sa santé sexuelle et reproductive et aux moyens nécessaires lui permettant d'évaluer les avantages et les risques pour un choix judicieux.

Le Plan national de dĂ©veloppement sanitaire du Togo (2017-2022) énumĂšre l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) et l’information, les conseils et les services pour la SSR, y compris les produits, parmi les interventions prioritaires pour la santĂ© et le dĂ©veloppement des adolescents :

Orientations stratĂ©giques : Promotion de la santĂ© et le dĂ©veloppement de l’adolescent

Renforcement du cadre de concertation intersectoriel en matiÚre de promotion de la santé des adolescents ;...

  • Éducation sexuelle complĂšte ;
  • Informations, conseil et services pour une santĂ© sexuelle et gĂ©nĂ©sique complĂšte, contraception incluse ;

Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale (2017-2022) prĂ©voit des interventions visant Ă  atteindre les jeunes dans des milieux formels et informels, ce qui reprĂ©sente l'une des composantes essentielles de l'ECS :

CD2-A4. Harmonisation des curricula d’enseignement sur l’éducation sexuelle complĂšte dans les systĂšmes Ă©ducatifs (formel et informel)

Actualiser les connaissances sur la SRAJ [santĂ© reproductive des adolescents et des jeunes] dans les Ă©coles grĂące aux nouveaux modules d’éducation sexuelle complĂšte dans les curricula de formation. Des enseignants expĂ©rimentĂ©s seront formĂ©s pour ĂȘtre des formateurs. Ils animeront ensuite des sessions de formation des formateurs chaque annĂ©e. Ces derniers assureront l’éducation sexuelle complĂšte des adolescents et jeunes

De mĂȘme, le Programme national de lutte contre les grossesses et mariages chez les adolescents en milieux scolaire et extrascolaire au Togo (2015-2019) prĂ©voit des interventions spĂ©cifiques pour introduire l'ECS chez les jeunes, en particulier les filles, en milieu scolaire et extrascolaire :

Axe stratĂ©gique 2 : AccĂšs et maintien des adolescentes dans le systĂšme Ă©ducatif et accĂšs Ă  l’éducation sexuelle complĂšte


Il vise Ă©galement l’accĂšs Ă  l’éducation sexuelle complĂšte (ESC) pour toutes les adolescentes en milieux scolaire et extrascolaire. L’ESC est reconnue globalement comme une stratĂ©gie efficace pour prĂ©venir les grossesses prĂ©coces et renforcer l’autonomisation des adolescentes.

RĂ©sultats d’effet 2.2 : La qualitĂ© et la couverture de l’éducation sexuelle complĂšte sont renforcĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires, dans les centres de formations professionnelles et pour les portefaix, les domestiques et les serveuses dans les bars.

Dans le cadre de son approche sur le genre, la Politique et les normes en santé de la reproduction, planification familiale et infections sexuellement transmissibles du Togo (2009) comprennent un plan visant à intégrer la dimension du genre dans l'éducation populaire auprÚs des jeunes, ce qui représente l'une des composantes essentielles de l'ECS :


En matiÚre d'éducation des enfants, des adolescents et des jeunes, il s'agira d'introduire des modules d'approche de genre dans l'EPD [éducation en matiÚre d'environnement et de population pour un développement humain durable] / SR.

Le Plan d’action pour le repositionnement de la planification familiale au Togo (2013-2017) comprend des stratĂ©gies d’amĂ©lioration de la communication sur les services de planification familiale Ă  l’intention des adolescentes et des jeunes. Bien que les stratĂ©gies incluent de nouvelles technologies comme les Ă©missions de radio et de tĂ©lĂ©vision pour cibler les adolescentes et les jeunes scolarisĂ©es ou non, le Plan d’action ne prĂ©cise pas si cette communication intĂ©grera les composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©.

Au Togo, l'environnement politique soutient l’ECS, mais ne fait pas rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l'ECS selon le FNUAP. Le Togo est classĂ© dans la catĂ©gorie jaune pour l'ECS.

Le Plan d'action pour le repositionnement de la planification familiale au Togo (2013 -2017) comprend une stratégie visant à améliorer l'offre de services de PF pour les adolescents et les jeunes scolarisés et non scolarisés grùce au renforcement des capacités des prestataires :

StratĂ©gie O6 : AmĂ©lioration de l’offre des services de PF offerts en direction des adolescents et jeunes

Mieux intĂ©grer les spĂ©cificitĂ©s des adolescents et des jeunes Ă  travers des interventions mieux adaptĂ©es Ă  leurs besoins en matiĂšre de SSR [santĂ© sexuelle et de reproduction] /PF, qu’il s’agisse des jeunes scolarisĂ©s ou des jeunes non scolarisĂ©s. Ceci nĂ©cessite le renforcement de la capacitĂ© des prestataires et la mise en place d’une ligne verte accessible aux adolescents et aux jeunes.

Activité O6.1 : Renforcement des capacités des prestataires de 25% des FS [formations sanitaires] pour offrir les services de PF adaptés aux adolescents et aux jeunes.

Renforcer les capacités des prestataires de 25% des FS (168 FS sur 674 FS offrant déjà la PF) pour offrir les services de PF adaptés aux adolescents et aux jeunes de 34 FS (à raison de 2 personnes à former par FS) par année de 2013 à 2017.

- Recensement des FS appropriées pour la prise en charge des adolescents et jeunes

- Adaptation des manuels de formation en prise en charge des jeunes et adolescents dans les FS

- Organisation de 3 sessions de formation de 2 personnes par FS pendant 5 jours en prise en charge des jeunes chaque année de 2013 à 2017

- Suivi des activités de formation

Les Protocoles de santĂ© de la reproduction : santĂ© de la mĂšre, santĂ© de l’enfant, santĂ© des jeunes et adolescents(es), santĂ© des hommes. Tome I (2009) dĂ©crivent les caractĂ©ristiques nĂ©cessaires des interactions entre les prestataires et les adolescents, comme par exemple le respect de leurs principes moraux, l'Ă©tablissement d'un climat de confiance, et la garantie de la confidentialité :

Ils ont besoin d’attention et de comprĂ©hension, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper une approche amicale avec eux dans le but d’établir un climat de confiance, de dialogue confidentiel et de respect de leurs principes moraux et de crĂ©er un service adaptĂ© Ă  leur prise en charge.

Le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale (2017-2022) comprend des plans pour former les professionnels Ă  la prestation de services de PF adaptĂ©s aux jeunes et vise spĂ©cifiquement Ă  Ă©liminer l'obstacle que peut reprĂ©senter une attitude nĂ©gative de la part des prestataires :

OA1-A12. Mise en place des services de SR [santé reproductive / PF adaptés aux jeunes et les adolescents, indépendamment de leur statut et lieu de résidence

Sur la base du diagnostic de la PF au niveau des jeunes, il s’agit de mieux intĂ©grer les spĂ©cificitĂ©s des adolescents (es) et jeunes Ă  travers des interventions mieux adaptĂ©es Ă  leurs besoins en matiĂšre de contraception, qu’il s’agisse des jeunes scolarisĂ©s ou non scolarisĂ©s, du milieu rural ou urbain. Ceci nĂ©cessite le renforcement de la capacitĂ© des prestataires, le renforcement des lignes vertes intĂ©grant le volet PF et accessibles aux adolescents (es) et jeunes ainsi que la promotion d’activitĂ©s intĂ©grĂ©es de PF, de lutte contre le VIH et le sida voire de prise en charge des IST [infections sexuellement transmissibles] chez les jeunes...

OA2-A5. Renforcement des capacités des prestataires des FS en offre de services conviviaux et adaptés de SRAJ [santé reproductive des adolescents et des jeunes] y compris la contraception

Renforcer les capacitĂ©s des prestataires de 10% des FS publiques (soit 77 FS sur 768 FS offrant la PF) par an dans le domaine de l’offre des services de PF adaptĂ©s aux adolescents et jeunes. Ceci permettra de lever l’obstacle liĂ© Ă  l’attitude inappropriĂ©e des prestataires face aux adolescents et jeunes qui se prĂ©sentent dans les centres de santĂ© pour adopter les mĂ©thodes de PF. Elle sera rĂ©alisĂ©e Ă  travers la formation, l’amĂ©nagement des structures de soins, la supervision et le suivi des prestations.

Le Plan d'action vise à offrir des services de PF gratuits pendant les semaines nationales de planification familiale et les journées de la jeunesse dans les établissements de santé. Les Standards de services de santé adaptés aux adolescents et jeunes du Togo (2009) visent à améliorer l'accessibilité financiÚre des services adaptés aux jeunes, et le Programme national de lutte contre les grossesses et mariages chez les adolescents en milieux scolaire et extrascolaire au Togo (2015-2019) prévoit un programme subventionné sur la contraception à l'attention des adolescents. Le dernier Plan national de développement sanitaire du Togo (2017-2022) mentionne le développement des services de PF spécifiques aux jeunes et aux adolescents parmi les interventions prioritaires.

Le Togo est classé dans la catégorie verte pour cet indicateur car les trois composantes de la prestation de services adaptés aux jeunes sont abordées.

L'un des cinq Standards des services de santé togolais adaptés aux adolescents et jeunes du Togo (2009) a pour objectif de rechercher le soutien de la communauté :

Standard 4 : Les membres de la communautĂ© et les associations communautaires y compris les adolescents et les jeunes sont organisĂ©s en vue de faciliter l’utilisation des services de santĂ© par les adolescents et les jeunes.

Le Programme national de lutte contre les grossesses et mariages chez les adolescents en milieux scolaire et extrascolaire au Togo (2015-2019), qui vise explicitement à élargir l'accÚs des jeunes à la contraception, comprend des activités visant à renforcer le soutien communautaire pour prévenir les grossesses chez les adolescentes. Il s'agit notamment d'impliquer les responsables et les organisations communautaires :

RĂ©sultat d’effet 4.2 : Les parents, les communautĂ©s et les leaders traditionnels et religieux s’engagent dans la lutte contre les grossesses et mariages des adolescentes.

RĂ©sultats d’effet 4.3 : Les OSC [organisations de la sociĂ©tĂ© civile]/OBC [organisations de base communautaire] sont plus aptes Ă  intervenir efficacement dans la prĂ©vention et la prise en charge des grossesses et mariages chez les adolescentes.

La Politique nationale pour l'Ă©quitĂ© et l'Ă©galitĂ© de genre du Togo (2011) prĂ©voit d’augmenter la prise de conscience des acteurs de la santĂ© face aux problĂšmes de genre et d'intĂ©grer une approche liĂ©e au genre dans les services de santĂ© reproductive (SR) pour les hommes, les femmes et les adolescents :

Objectif 3.2. Assurer la prise en compte des besoins différenciés en santé de la reproduction des femmes, des adolescent(e)s et des hommes

  • IntĂ©gration effective de l’approche de genre dans la conception, la planification, la budgĂ©tisation des interventions en santĂ© et SR.
  • Mener des activitĂ©s de sensibilisation et de plaidoyer des acteurs du secteur santĂ© sur les questions de genre et leurs manifestations sur la santĂ© et la SR des femmes et des hommes et des adolescent(e)s.

Le Togo est classé dans la catégorie verte car ses politiques comprennent une stratégie détaillée pour encourager un environnement social favorable.

Les Directives et protocoles de planification familiale de la Zambie (2006) énumÚrent des stratégies spécifiques pour intégrer la planification familiale dans les questions de santé reproductive des adolescents. Les stratégies reconnaissent que la législation actuelle permet l'accÚs des jeunes à la PF sans le consentement des parents et du conjoint, mais encouragent les conseils aux conjoints et aux parents :

Facilitate access, especially for young girls, to all types of services dealing with RH [reproductive health] concerns and specifically FP, without consent of spouses, parents/guardians or relatives as allowed by current legislation. Spousal/guardian counselling, however, is strongly recommended. Special concern has to be given to the counselling of adolescents under 16 years of age. When, after counselling, young adolescents are unwilling to involve their parents/guardians, special care should be taken to ensure that these adolescents under 16 have the mental maturity to understand what is involved in their decision along with its possible consequences.

La Zambie est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur car ses politiques soutiennent l'accÚs des jeunes aux services de planification familiale sans le consentement des parents et des conjoints.

Les Directives et protocoles de planification familiale de la Zambie (2006) énoncent les exigences de prestation de services pour la qualité des soins en matiÚre de planification familiale et indiquent que les opinions personnelles ou préjugés des prestataires ne doivent pas interférer dans le choix des méthodes :

Choice of Methods

All women, men, and young people shall be provided with the FP methods they request, subject to them meeting the agreed eligibility criteria, without the interference of personal opinions or preconceived biases of the service providers.

Les Directives et protocoles détaillent ensuite les principes d'une relation patient-prestataire et, bien qu'ils ne soient pas spécifiques aux jeunes, stipulent que les prestataires doivent les respecter :

  • Ensure that providers communicate with clients effectively and in culturally appropriate ways.
  • Treat all clients with respect and dignity.
  • Provide quality services in a way that does not infringe upon the client's rights.
  • Personalize care so that it is responsive to the client's needs and is not influenced by personal biases.
  • Assure privacy and confidentiality.

La Zambie est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur car ses politiques encadrent l'autorisation des prestataires pour les services de PF.

L'Ăąge du consentement aux diffĂ©rents services de santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) est un problĂšme permanent en Zambie, les politiques et les cadres juridiques fournissant des informations contradictoires. Bien que la version finale de la Politique nationale de santĂ© reproductive (2004) n'ait pas pu ĂȘtre consultĂ©e, une version prĂ©liminaire indique que des contraceptifs devraient ĂȘtre fournis dans chaque Ă©tablissement Ă  chaque individu en Ăąge de procrĂ©er.

La Stratégie pour la santé des adolescents (2017-2021) reconnaßt cette faiblesse de l'environnement politique et mentionne l'absence de services de SSR adaptés dans tous les établissements de santé, l'accÚs aux services existants étant limité aux 16 ans et plus. La Stratégie prévoit la révision et la modification de l'ùge du consentement « de 16 ans actuellement à moins » et réserve des fonds pour l'élaboration de politiques et de directives sur l'ùge du consentement :

Activity: Policy and Guidelines development

Costing Estimates per activity (US$): Review of policy and development of guidelines

Estimated Cumulative Calculation: $20,000 for review and development and dissemination of policy guidelines on age of consent and access to SRH services

Total Expansion Districts & H/C or by Frequency: $20,000 for review and revision of guidelines for care and support for adolescents to transition from pediatric to adult clinical care

Total over 5 years: $40,000

La Zambie n'a pas de déclaration de politique générale unifiée sur l'accÚs à la planification familiale, quel que soit l'ùge. Par conséquent, elle est classée dans la catégorie grise.

La Loi sur l'égalité et l'équité entre les genres (2015) déclare que les femmes ont le droit à une santé sexuelle et reproductive adéquate, y compris le droit d'accéder aux services de PF et de choisir une méthode de contraception appropriée. Elle précise en outre que les travailleurs de la santé doivent :

(a) respect the sexual and reproductive health rights of every person without discrimination;

(b) respect the dignity and integrity of every person accessing sexual and reproductive health services;

(c) provide family planning services to any person demanding the services, irrespective of marital status or whether that person is accompanied or not accompanied by a spouse;

Comme la loi favorise l'accÚs aux services de PF indépendamment du statut matrimonial, la Zambie est classée dans la catégorie verte.

Les Directives et protocoles de planification familiale de la Zambie (2006) dĂ©finissent les exigences de prestation de services pour la qualitĂ© des soins en matiĂšre de planification familiale. Parmi les principes de base d'une qualitĂ© Ă©levĂ©e des soins, ces Directives et protocoles citent la fourniture et la garantie d’un large Ă©ventail de mĂ©thodes :

Choice of Methods

All women, men, and young people shall be provided with the FP methods they request, subject to them meeting the agreed eligibility criteria, without the interference of personal opinions or preconceived biases of the service providers.

Les Directives et protocoles comprennent une section qui détaille chaque méthode de PF actuellement disponible en Zambie, ainsi que ses mécanismes, avantages et inconvénients, effets secondaires, prestation de services et éligibilité. Alors que les critÚres d'éligibilité sont dérivés des critÚres médicaux d'éligibilité de l'OMS pour l'utilisation de contraceptifs, les Directives et protocoles ont été publiés en 2006 et reposent donc sur des critÚres dépassés. Malgré cela, il n'est pas spécifiquement interdit aux jeunes d'utiliser quelque méthode que ce soit. Bien que certaines méthodes ne soient pas limitées aux jeunes en fonction de leur ùge (par ex. les pilules, injections et implants de progestérone ne sont pas limités aux plus de 16 ans ; les dispositifs intra-utérins ne sont pas limités aux plus de 20 ans), les jeunes peuvent utiliser ces méthodes avec précaution.

Comme les directives zambiennes en matiÚre de PF soutiennent l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF, quel que soit leur ùge, mais ne traitent pas du statut matrimonial ou de la parité, la Zambie est classée dans la catégorie jaune pour cet indicateur.

Bien que l'Ă©ligibilitĂ© Ă  la contraception d'urgence (CU) ne soit pas prise en compte dans cet indicateur, les directives et les protocoles prĂ©cisent que si aucune restriction d'Ăąge n'est prĂ©vue la CU ne doit ĂȘtre utilisĂ©e qu'en cas de viol ou d'antĂ©cĂ©dents de grossesse extra-utĂ©rine et de maladies cardiovasculaires et chroniques.

Les Directives et protocoles de planification familiale en Zambie (2006) incluent la fourniture d'informations sur la santé sexuelle et reproductive (SSR) aux jeunes comme l'une des stratégies clés pour intégrer la planification familiale dans la santé reproductive des adolescents :

Provide information, education, and skills training to enable young people to deal with their RH [reproductive health] decisions in a mature way. Do this in a variety of locations, including health services, schools, clubs, recreation centres and employment-based services.

Les Directives continuent de souligner l'importance de renforcer l'éducation des adolescents sur la santé reproductive dans les écoles :

Strengthen family education, for example. understanding of the physiology of RH system and how it works, responsible parenthood. the importance of building relationships and maintaining human values and dangers and risks associated with early sexual activities in all schools. Such information will need to be completed by appropriate service for students of reproductive age.

En 2013, le ministĂšre de l'Éducation et le Centre de dĂ©veloppement des programmes scolaires ont revu le programme existant et ont finalement adoptĂ© le Cadre global d'Ă©ducation sexuelle (2014). Celui-ci est dĂ©sormais rĂ©parti en six thĂšmes : relations ; valeurs, attitudes et compĂ©tences ; culture, sociĂ©tĂ© et droits humains ; dĂ©veloppement humain ; comportement sexuel et santĂ© sexuelle et reproductive. Le programme d'Ă©tudes dĂ©cline les sujets, le contenu et les rĂ©sultats de chaque thĂšme pour chaque niveau scolaire de la cinquiĂšme Ă  la douziĂšme annĂ©e et comprend les neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© (ECS) selon le FNUAP. Alors que le programme scolaire encourage et questionne l'abstinence en tant que mĂ©canisme de prĂ©vention des grossesses tout au long du cursus, le contenu de la SSR inclut les contraceptifs comme mĂ©thode efficace de prĂ©vention des grossesses non dĂ©sirĂ©es Ă  partir de la neuviĂšme annĂ©e.

Par exemple, le programme de l'ECS comprend un volet intégré sur le genre qui évolue de l'apprentissage du rÎle du genre dans la société en cinquiÚme année à l'impact des normes de genre sur la PF en douziÚme année :

GRADE 5

3. Culture, Society, and Human Rights

5.3.3 Social Construction of Gender

5.3.3.1 Gender Roles

Specific Outcomes:  

5.3.3.1.1 Identify roles that have traditionally been assigned to males and females in society.

5.3.3.1.2 Discuss the effects of promoting gender roles.

Knowledge:

  • Gender roles for females: household chores, nurturing, empathetic, emotional, childcare, elder care
  • Gender roles for males: Breadwinners, leaders, protectors, initiators
  • Effects of promoting gender roles: overworking of other family members, low productivity in the home

Skills: Critical thinking about the gender roles

Values: Appreciation of sharing gender roles equitably

...

GRADE 12

3. Culture, Society, and Human Rights

12.3.3 Social Construction of Gender

12.3.3.1 Sexual behavior and family planning

Specific Outcomes:  12.3.3.1.1 Explain gender equality in sexual behavior and family planning

Knowledge: Gender equality in sexual behavior and family planning: when to have babies, collective agreements, family size, when to have sex, openness to partner

Skills: Effective communication about gender equality in sexual behavior and family planning

Values: 

  • Appreciation of gender equality in sexual behavior and family planning
  • Assertiveness on gender equality on sex

Le programme de l'ECS comprend également des composantes sur l'amélioration des compétences en communication et en prise de décision en matiÚre de SSR : en plus des compétences décisionnelles spécifiques identifiées dans chacun des six volets, la prise de décision est incluse dans le deuxiÚme thÚme « Valeurs, attitudes et compétences ».

Le programme d'Ă©tudes est conçu pour simuler l’exposition des jeunes aux risques afin qu'ils puissent prendre des dĂ©cisions en connaissance de cause. Il explique Ă©galement que le programme est censĂ© ĂȘtre dispensĂ© dans un environnement d'apprentissage sĂ»r et sain :

The teachers shall ensure that all the outcomes covered here are shared with the learners so that while in school and out of school later, the learners will feel safe in life to face sexuality issues as individuals and severally too. What is expected in here is that teachers should be counselors of the clients in their hands, the learners. The teaching approaches should be highly learner-centered. Since the information is in core subjects to be taken by every learner; through natural sciences and social sciences, teachers are requested to find joy in noticing that as a result of this Comprehensive Sexuality Education Framework, learners will be in a better position to make informed decisions on issues relating to sexuality.

Des documents plus récents sur la politique de santé, notamment la Stratégie pour la santé des adolescents (2017-2021), traitent de l'importance de continuer à développer l'ECS pour les adolescents scolarisés et non scolarisés comme stratégie pour accroßtre la sensibilisation des adolescents et leur utilisation des services de santé.

La Zambie dispose d'un environnement politique solide pour l'ECS, notamment en ce qui concerne les neuf composantes essentielles du FNUAP de l'ECS, et est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

Les Directives et protocoles de planification familiale en Zambie (2006) soulignent l'importance des comportements de soutien plutÎt que de jugement lors de l'intégration de la planification familiale dans les programmes de santé reproductive des adolescents :

Encourage of all people in contact with adolescents to have a supportive attitude toward them, instead of sanctions and negative reinforcement.

Les Directives et protocoles énoncent également les exigences de qualité en matiÚre de prestation des services dans le cadre de la planification familiale. Parmi les principes de base figure la prestation de services pratiques et accessibles qui répondent aux besoins des patients. Les Directives garantissent le respect de la vie privée et la confidentialité des usagers des services de PF ; mais à part la mention des heures d'ouverture distinctes pour les jeunes, elles ne mentionnent pas spécifiquement ce public :

In order to ensure privacy, FP service provider should observe the following measures:

  • Inform the client in advance if a physical exam is going to be undertaken. Ensure that he/she is comfortable with this.
  • Make every effort to ensure privacy, for example, by rearranging furniture, if there are no separate rooms to use for examinations.
  • Ask client to undress only if necessary. Do not ask the client to undress and then leave him/her waiting for a long time.
  • Provide a screen if there is no dressing room.
  • Any person who does not have a role in the examination room should leave during the examination. If health staff must be present, limit their number, explain the reason for their presence and ask for the client's permission.

In order to ensure confidentiality, FP service providers must observe the following measures:

  • Assure the client that any information he/she provides, or the details of services received will not be communicated to others without his/her consent. Never talk about the client in the presence of other clients. Never discuss client outside of the service delivery room. If talking to colleagues about the client, include the client in the conversation. If the client prefers to leave his/her card at the health facility, file the client's records immediately after completion. Control unauthorized access to client records.

In order to provide anonymity if required, FP service providers shall:

  • Retain the clients' cards at the health facility. Arrange separate service hours for young adults, men, and couples. Offer services in workplaces or the community.

Les Directives et protocoles définissent également le contenu des formations que tous les prestataires de services impliqués dans la PF devraient recevoir. Le contenu comprend un « ensemble de compétences d'information, d'éducation et de communication (IEC) ainsi que de conseil » avec un contenu sur le planning familial et la santé des adolescents ; un « ensemble de compétences en communication » avec un contenu axé sur le processus de communication sensible, impartial, ouvert et interactif ; et un « ensemble de compétences techniques » qui couvre les technologies, les procédures, les exigences en matiÚre de soins et de suivi de la PF et ainsi insiste sur les questions de santé des adolescents.

AprÚs avoir évalué les lacunes actuelles en matiÚre de planification familiale en Zambie, le Plan intégré de mise à l'échelle de la planification familiale (2013-2020) a fait du ciblage et de la fourniture d'informations et de services de santé reproductive (SR) de qualité et accessibles aux adolescents l'une de ses six priorités stratégiques. Le Plan de mise à l'échelle réaffirme que toute la planification familiale est gratuite dans les établissements publics et les sites satellites des ONG (Organisations non gouvernementales), et fournie à faible coût ou gratuitement dans les sites fixes des ONG. Pour atteindre ces objectifs stratégiques, ce Plan de mise à l'échelle comprend également des activités qui s'adressent aux adolescents et aux jeunes :

SDA4. Train current health providers in comprehensive FP with emphasis on LARC. Dedicated FP providers will be recruited and trained; nurses and midwives currently working where dedicated FP providers do or will do outreach will be trained and subsequently receive mentoring by the dedicated FP providers




SDA12. Provide targeted services and education to adolescents and youth. Youth-friendly service points will be established in each district in existing government buildings such as sports complexes and administrative blocks. The rooms will be refurbished with FP materials and necessary supplies. Peer educators trained to dispense pills and condoms will staff the service points.

La Stratégie pour la santé des adolescents (2017-2021) vise à passer de projets adaptés aux adolescents à des systÚmes de santé adaptés aux adolescents, et comprend des activités spécifiques sur le financement des services de santé pour les jeunes dans tous les établissements :

Financing: Transitions are required in the way that resources are allocated and purchasing of services is designed, so as to meet the need of adolescents. The following actions may facilitate this transition:

  • removing (or at least reducing) the need for adolescents to pay for services at the time of use by maximizing the number of adolescents covered by effective prepaid pooling arrangements, with adequate subsidization of vulnerable adolescents and their families;

La Stratégie de communication et de plaidoyer en matiÚre de santé et de nutrition reproductive, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents (2018-2021) stipule que les adolescents et les jeunes sont confrontés à de nombreux obstacles lorsqu'ils recherchent des services de PF. Parmi eux, le document cite notamment l'attitude négative des travailleurs de la santé envers les adolescents et les jeunes. Il décrit les actions essentielles qui permettent de « fournir un renforcement des capacités et des aides professionnelles simples aux prestataires afin de faciliter le conseil aux adolescents sur les questions de SR/PF » et « former les prestataires de santé et les éducateurs pairs aux compétences en matiÚre de conseil et les sensibiliser aux perspectives et aux attitudes empathiques des adolescents ».

Enfin, les Normes et directives nationales pour les services de santé adaptés aux adolescents (document non daté) incluent deux exigences pour les normes de prestation de services : la protection de la vie privée des patients et la formation des prestataires pour encourager une attitude non moralisatrice et respectueuse envers les adolescents.

Les politiques examinées répondent clairement à la nécessité de former et d'aider les prestataires à offrir des services de contraception adaptés aux adolescents, ainsi qu'à assurer la confidentialité et le respect de l'intimité et la gratuité des services de PF. La Zambie est classée dans la catégorie verte pour cet indicateur.

La Loi sur l'équité et l'égalité des sexes (2015) déclare que le ministÚre de la Santé doit prendre les mesures appropriées pour garantir que les femmes accÚdent aux informations et aux services de planification familiale sur un pied d'égalité avec les hommes.

Les Directives et protocoles de planification familiale de la Zambie (2006) comprennent trois stratégies de planification familiale, dont la premiÚre consiste à mieux intégrer la planification familiale aux autres programmes de santé reproductive. Cette stratégie décrit spécifiquement les activités visant à accroßtre la participation des hommes et à s'attaquer aux normes existantes en matiÚre de genre :

  • Improve communication between couples about decisions regarding fertility and FP that would reflect the needs and desires of both men and women.
  • Provide men with needed information that would enable them to participate responsibly in FP decision-making. They can get information and learn more about FP by accompanying their partners on clinic visits and by taking advantage of special clinic hours for men where available.
  • Organize services for FP for men either through STI [sexually transmitted infection]/HIV prevention and control clinics or allocating special times in MCH [maternal and child health]/FP clinics when they could receive appropriate information and private services.




  • Allow men to participate in the design and implementation of FP and RH [reproductive health] services and to express ways in which they can be encouraged to take more responsibility.

La deuxiĂšme stratĂ©gie des Directives consiste Ă  Ă©largir l'accĂšs Ă  la planification familiale par le biais de systĂšmes de prestation privĂ©s. Cette stratĂ©gie comprend des activitĂ©s d'information, d'Ă©ducation et de communication dans le but d’amĂ©liorer la comprĂ©hension des droits en matiĂšre de santĂ© reproductive et de PF et Ă  changer les attitudes vis-Ă -vis de la PF/santĂ© reproductive (SR), mais ne relie pas spĂ©cifiquement les activitĂ©s au soutien communautaire de l'accĂšs des jeunes Ă  la PF.

La Stratégie pour la santé des adolescents (2017-2021) vise à passer de projets adaptés aux adolescents à des systÚmes de santé adaptés aux adolescents, et comprend des activités communautaires spécifiques :

Service delivery: A transition is needed from “adolescent-friendly” projects to programmes that strengthen mainstream capacity at primary and referral levels to respond to the priority health and development needs of adolescents. A number of actions would facilitate this transition:




  • raising awareness about the health needs of adolescents and generating community support for the delivery of the adolescent health care package and for its uptake.

Preventive care: Transitions are required to create opportunities for all adolescents to make contact with primary care services for individual preventive services. Countries’ experiences179 180 suggest that actions to facilitate this might include:




  • undertaking community-based initiatives for demand creation through peers, community health workers, lay counselors and others.

Cette StratĂ©gie identifie Ă©galement les valeurs et les normes culturelles et religieuses comme des obstacles qui empĂȘchent les parents et les communautĂ©s de s’intĂ©resser Ă  la santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, y compris la promotion de la contraception. Elle prĂ©sente deux propositions d'interventions et d'activitĂ©s :

Identified Gap/s:

Some cultural and religious values and norms prevent parents, communities and schools from addressing HIV education and SRH&R for adolescents and young adults.

(i.e. Cultural issues – where parents do not talk to their children about sexuality and teachers are culturally constrained in teaching HIV and SRH)

Religious values and norms preventing parents, communities and schools from addressing HIV and SRH & R (i.e. assumptions that the promotion of contraceptives is promoting sex before marriage, etc.).

Proposed Intervention 1: Development and deploy an advocacy strategy targeting parents, communities, church and traditional leaders, school teachers and the adolescents

Indicative Activities

- Develop and adopt an HIV/ASRH&R [adolescent sexual and reproductive health and rights] Programme approach to reach parents, community leaders, church leaders and school teachers on risk and vulnerabilities of [adolescent girls and young women] (AGYW)

- Develop and implement an innovative advocacy strategy targeting key bottlenecks and stakeholders.

- Under the national adolescent health (ADH) strategy mobilize communities, parents, teachers and adolescents on the availability of responsive health services.

- Undertake HIV and SRH [sexual and reproductive health] awareness raising briefings for PTAs and faith-based organizations on social norms which inhibit AGYW [adolescent girls and young women] access to relevant HIV and SRH information and services.

- Review and revise training materials for health and school-based counsellors and social workers to ensure AGYW issues are prioritized (Utilize existing structures)

- Review the curricula for the alangizi (traditional teachers on SRH and HIV) to ensure AGYW issues are being addressed.

Proposed Intervention 2: Development of communication campaigns with innovative approaches and tools to promote AGYW health seeking behaviours and increase their knowledge on sexual health and development opportunities.

Indicative Activities

- Launch sustained national mass and interpersonal communication campaigns on what has changed, what we can do & how we can do it.

- Information dissemination through sensitization workshops for traditional leaders (paramount chiefs, chiefs, sub chiefs, indunas, headmen

- Identify of key champions (political, traditional, civil society, youths, church leaders) to use in the change campaigns

- Develop, print and disseminate targeted HIV and SRH IEC materials (posters, brochures, leaflets, etc.) for opinion leaders, parents and different groups of AGYW (in local languages)

- Review and revise and re-develop innovative and adaptive life skills, CSE [comprehensive sexuality education] and peer education modules for use by different cadre (teachers, CBO [community-based organization] volunteers, health and youth workers, community volunteers, peer educators, etc.)

La StratĂ©gie de communication et de plaidoyer pour la santĂ© et la nutrition reproductive, maternelle, nĂ©onatale, infantile et des adolescents (2018-2021) reconnaĂźt la difficultĂ© pour les parents de parler de la PF Ă  leurs enfants et le fait que de nombreux dirigeants de communautĂ© adoptent « des croyances culturelles et traditionnelles qui ont un impact nĂ©gatif sur l'acceptation des contraceptifs modernes par les femmes et les jeunes filles ». Ce document dĂ©crit les multiples tĂąches de communication et les actions essentielles qui peuvent ĂȘtre entreprises pour amĂ©liorer l’assurance des parents qui discutent de la PF avec leurs enfants et pour amener un nombre accru de dirigeants communautaires Ă  soutenir les jeunes et les adolescents qui cherchent Ă  obtenir de la PF et des services de santĂ©.

De plus, le Plan d’action budgĂ©tisĂ© de la planification familiale intĂ©grĂ©e et Ă©tude de faisabilitĂ© de la Zambie (2021-2026) prĂ©voit une sous-activitĂ© destinĂ©e Ă  Ă©laborer des supports de communication standard Ă  l’usage des parties prenantes en direction de diffĂ©rents groupes, notamment les adolescentes. Il dĂ©crit Ă©galement d’autres activitĂ©s ayant pour but de crĂ©er un environnement social favorable pour les jeunes :

Les politiques de la Zambie décrivent des interventions spécifiques visant à renforcer le soutien de la communauté envers la PF des jeunes et à aborder les normes de genre. Le pays est donc classé dans la catégorie verte.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET ANALYSÉS

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS :

 

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE TROUVÉS :

  • Normes et protocoles en matiĂšre d’offre de service de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes au Burundi, 2009.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N'ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS 

  • Politique nationale de la santĂ© de la reproduction.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS 

  • Politique nationale de l'enfant [National Child Policy].

Documents de politique, non analysés :

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE TROUVÉS

  • Loi garantissant la gratuitĂ© des contraceptifs.

DOCUMENTS D’ORIENTATION EN MALGACHE POUR LESQUELS IL N’EXISTE AUCUNE VERSION FRANÇAISE

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE CONSULTES 

  • Politique cadre de dĂ©veloppement de la jeunesse, 2012-2016.
  • Plan stratĂ©gique de sĂ©curisation des produits de la reproduction et des produits sanguins au Mali, 2014-2018.
  • Plan stratĂ©gique de santĂ© et de dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes, 2017-2021.
  • Politique nationale santĂ© scolaire et universitaire et le plan stratĂ©gique de santĂ©.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSES 

  • Plan stratĂ©gique de la reproduction, 2019-2023.

DOCUMENTS POLITIQUES DISPONIBLES EN NÉPALAIS DONT LES VERSIONS ANGLAISES N'ONT PAS PU ÊTRE LOCALISÉES

  • Guide d’orientation des prestataires de services (non datĂ©) [Service Providers Orientation Guide].
  • Lignes directrices relatives Ă  la mise en place de la Division de la santĂ© de la famille 2073-2074, 2017-2018 [Family Health Division Implementation Guidelines].

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE TROUVÉS

  • Plan stratĂ©gique en santĂ© des adolescents et des jeunes, 2011-2015
  • Politique nationale de santĂ©, 2015.
  • Loi garantissant la gratuitĂ© des contraceptifs (document non datĂ©).

PROJETS DE DOCUMENTS DE POLITIQUE

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS

  • Politique de produits de planification familiale gratuite, 2011 [Free Family Planning Commodity Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Plan d’action budgĂ©tisĂ© de planification familiale, 2021-2014 [Uganda Family Planning Costed Implementation Plan].
  • Politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive [National Sexual and Reproductive Health Policy].
  • Politique nationale sur la santĂ© des adolescents [National Adolescent Health Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Politique nationale de la population du Pakistan, 2017 [Pakistan National Population Policy].

AVERTISSEMENT

La structure gouvernementale dĂ©centralisĂ©e du Pakistan nĂ©cessite l'Ă©valuation des politiques au niveau infranational. En 2010, le gouvernement du Pakistan a adoptĂ© le 18e amendement constitutionnel, qui a dĂ©concentrĂ© les pouvoirs de planification, d'administration, de finances, de mise en Ɠuvre et de rĂ©glementation du ministĂšre  de la santĂ© et du DĂ©partement du bien-ĂȘtre de la population auprĂšs des gouvernements provinciaux. Les questions liĂ©es Ă  la PF figurent dĂ©sormais dans les stratĂ©gies provinciales du secteur de la santĂ© et les plans de population et de dĂ©veloppement, plutĂŽt que dans les politiques nationales.

Au lieu d'examiner des politiques nationales, le Tableau de bord analyse l'environnement politique de la PF pour les jeunes dans la province du Sindh, qui fait actuellement l'objet d'une attention accrue pour le plaidoyer et la politique en matiÚre de PF. Certains documents nationaux qui influencent les politiques et les programmes au niveau de la province sont inclus. Les catégorisations, cependant, sont spécifiques à l'environnement politique de la province du Sindh.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSES

  • Politique nationale de santĂ© 2018 [National Health Policy].
  • Politique de dĂ©veloppement des femmes et du genre [Gender and Women Development Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Politique nationale de la jeunesse, 2020.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS

  • Plan d’action pour le passage Ă  grande Ă©chelle de la distribution Ă  base communautaire des produits contraceptifs y compris les injectables, 2017–2018.

LÉGENDE

VERT: contexte politique est trĂšs favorable pour les jeunes d’accĂ©der Ă  et d'utiliser la contraception

JAUNE: contexte politique prometteur mais nécessite quelques améliorations

ROUGE: contexte politique restrictif

GRIS: il n'existe pas de politique correspondant Ă  l'indicateur

Veuillez sélectionner un pays ou un indicateur pour voir les résultats.
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L'analyse

Consentement des parents et du conjoint
Autorisation du prestataire
Restrictions fondées sur l'ùge
Restrictions fondées sur le statut matrimonial
AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF
Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©
Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes
Environnement social favorable
Bangladesh

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Bangladesh

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Bangladesh

Restrictions fondées sur l'ùge

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite de l'Ăąge dans l'accĂšs des jeunes aux services de PF.

Bangladesh

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs aux services de PF en fonction du statut matrimonial.

Bangladesh

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Bangladesh

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Bangladesh

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Bangladesh

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
BĂ©nin

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

BĂ©nin

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

BĂ©nin

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

BĂ©nin

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

BĂ©nin

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

BĂ©nin

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

BĂ©nin

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
BĂ©nin

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Burkina Faso

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Burkina Faso

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Burkina Faso

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Burkina Faso

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Burkina Faso

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Burkina Faso

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Burkina Faso

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Burkina Faso

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Burundi

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (parents et conjoints).

Burundi

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Burundi

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Burundi

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Burundi

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Burundi

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Burundi

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Burundi

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Cameroun

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Cameroun

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Cameroun

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Cameroun

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Cameroun

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Cameroun

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Cameroun

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Cameroun

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Cîte d’Ivoire

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Cîte d’Ivoire

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Cîte d’Ivoire

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Cîte d’Ivoire

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Cîte d’Ivoire

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Cîte d’Ivoire

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle et cite les neuf composantes essentielles de de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Cîte d’Ivoire

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Cîte d’Ivoire

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Éthiopie

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (parents et conjoints).

Éthiopie

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Éthiopie

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Éthiopie

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Éthiopie

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Éthiopie

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Éthiopie

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Éthiopie

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Guinée

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Guinée

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Guinée

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Guinée

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Guinée

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Guinée

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Guinée

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Guinée

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

HaĂŻti

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

HaĂŻti

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

HaĂŻti

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

HaĂŻti

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

HaĂŻti

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

HaĂŻti

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

HaĂŻti

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

La politique mentionne trois composantes des recommandations des Pratiques de planification familiale à haut impact (PHI) pour des services de contraception adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
HaĂŻti

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Inde

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Inde

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Inde

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Inde

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Inde

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Inde

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Inde

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Inde

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Kenya

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Kenya

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Kenya

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Kenya

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Kenya

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Kenya

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Kenya

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Kenya

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Madagascar

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Madagascar

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Madagascar

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Madagascar

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Madagascar

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Madagascar

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Madagascar

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Madagascar

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Malawi

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Malawi

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Malawi

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Malawi

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Malawi

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Malawi

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il n'existe aucune politique encourageant l’éducation sexuelle.

Malawi

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Malawi

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Mali

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Mali

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF

Mali

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Mali

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Mali

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Mali

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Mali

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Mali

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Mauritanie

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Mauritanie

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Mauritanie

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Mauritanie

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Mauritanie

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Mauritanie

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Mauritanie

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Mauritanie

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

NĂ©pal

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

NĂ©pal

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

NĂ©pal

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

NĂ©pal

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

NĂ©pal

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

NĂ©pal

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

NĂ©pal

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

NĂ©pal

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Niger

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Niger

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Niger

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Niger

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Niger

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

Niger

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Niger

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Niger

Environnement social favorable

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Nigeria

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Nigeria

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Nigeria

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Nigeria

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Nigeria

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Nigeria

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Nigeria

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Nigeria

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Ouganda

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Ouganda

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Ouganda

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Ouganda

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

Ouganda

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Ouganda

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Ouganda

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Ouganda

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui Ă©nonce une stratĂ©gie dĂ©taillĂ©e portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de contraception.

Philippines

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui exige le consentement des parents et/ou du conjoint pour accéder aux services de PF.

Philippines

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF, mais elle ne protÚge pas contre les préjugés personnels ou la discrimination.

Philippines

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Philippines

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Philippines

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Philippines

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Philippines

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Philippines

Environnement social favorable

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

RĂ©publique centrafricaine

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

RĂ©publique centrafricaine

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

RĂ©publique centrafricaine

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

RĂ©publique centrafricaine

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

RĂ©publique centrafricaine

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

RĂ©publique centrafricaine

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

RĂ©publique centrafricaine

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

RĂ©publique centrafricaine

Environnement social favorable

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

République démocratique du Congo

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

République démocratique du Congo

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

République démocratique du Congo

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

République démocratique du Congo

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite du statut matrimonial dans l'accĂšs aux services de PF.

République démocratique du Congo

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il n'existe aucune loi ou politique sur l'accÚs des jeunes à une gamme complÚte de méthodes de PF.

République démocratique du Congo

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

République démocratique du Congo

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

République démocratique du Congo

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Sénégal

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Sénégal

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Sénégal

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Sénégal

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Sénégal

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Sénégal

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Sénégal

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Sénégal

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Sindh (Pakistan)

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement de l'une des deux tierces parties (les parents et le conjoint).

Sindh (Pakistan)

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Sindh (Pakistan)

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Sindh (Pakistan)

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des femmes cĂ©libataires aux services de PF, mais priorise l’accĂšs Ă  la PF pour les couples mariĂ©s.

Sindh (Pakistan)

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Sindh (Pakistan)

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui encourage l'éducation à l'abstinence uniquement ou décourage l'éducation sexuelle.

Sindh (Pakistan)

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Sindh (Pakistan)

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la crĂ©ation d’un environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes Ă  la PF, mais n’inclut pas d’activitĂ©s d’intervention spĂ©cifiques traitant des deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable.

Tanzanie

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Tanzanie

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Tanzanie

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Tanzanie

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

l existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Tanzanie

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, y compris la fourniture de mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Tanzanie

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Tanzanie

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Tanzanie

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Tchad

Consentement des parents et du conjoint

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite du consentement des parents ou du conjoint pour avoir accĂšs aux services de PF.

Tchad

Autorisation du prestataire

Il n'existe pas de loi ou de politique qui traite de l'autorisation du prestataire pour l’accùs des jeunes aux services de PF.

Tchad

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Tchad

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Tchad

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Tchad

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il n'existe aucune politique encourageant l’éducation sexuelle.

Tchad

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui évoque la fourniture de services de PF pour les jeunes, mais mentionne moins de trois composantes de la prestation de services de PF adaptés aux jeunes.

Tchad

Environnement social favorable

Il n'existe aucune politique ou loi pour créer un environnement social favorable à des services de PF pour les jeunes.

Togo

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Togo

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Togo

Restrictions fondées sur l'ùge

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs des jeunes aux services de PF indépendamment de leur ùge.

Togo

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Togo

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui limite l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF en fonction de leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants).

Togo

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle sans faire rĂ©fĂ©rence aux neuf composantes essentielles de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Togo

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et intimitĂ©
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Togo

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
Zambie

Consentement des parents et du conjoint

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs aux services de PF sans le consentement des tierces parties (les parents et le conjoint).

Zambie

Autorisation du prestataire

Il existe une loi ou une politique qui impose aux prestataires de fournir aux jeunes les services de PF prescrits par un médecin, sans préjugé ni discrimination.

Zambie

Restrictions fondées sur l'ùge

Il n'existe aucune loi ou politique qui traite de l'Ăąge dans l'accĂšs des jeunes aux services de PF.

Zambie

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accÚs aux services de PF indépendamment de leur statut matrimonial.

Zambie

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Il existe une loi ou une politique qui soutient l'accĂšs des jeunes Ă  une gamme complĂšte de mĂ©thodes de PF, quel que soit leur Ăąge, de leur statut matrimonial et/ou de la paritĂ© (au sens mĂ©dical : le nombre d’enfants) sans pour autant prĂ©ciser si cette gamme complĂšte comprend les mĂ©thodes Ă  longue durĂ©e d'action rĂ©versibles.

Zambie

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Il existe une politique ou loi qui soutient la fourniture d'une Ă©ducation sexuelle et cite les neuf composantes essentielles de de l’éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ© selon le FNUAP.

Zambie

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Il existe une politique ou loi qui indique les trois composantes suivantes pour la prestation de services de PF adaptés aux jeunes :

  • formation du prestataire
  • confidentialitĂ© et vie privĂ©e
  • gratuitĂ© ou coĂ»t rĂ©duit.
Zambie

Environnement social favorable

Il existe une politique ou loi qui dĂ©taille une stratĂ©gie portant sur deux Ă©lĂ©ments de l’environnement social favorable Ă  l’accĂšs des jeunes aux services de PF :

  • aborder les normes de genre
  • renforcer le soutien communautaire.
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LÉGENDE

VERT: contexte politique est trĂšs favorable pour les jeunes d’accĂ©der Ă  et d'utiliser la contraception

JAUNE: contexte politique prometteur mais nécessite quelques améliorations

ROUGE: contexte politique restrictif

GRIS: il n'existe pas de politique correspondant Ă  l'indicateur

DOCUMENTS D'ORIENTATION

Veuillez sélectionner un pays pour voir les documents.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET ANALYSÉS

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS :

 

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE TROUVÉS :

  • Normes et protocoles en matiĂšre d’offre de service de santĂ© sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes au Burundi, 2009.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N'ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS 

  • Politique nationale de la santĂ© de la reproduction.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS 

  • Politique nationale de l'enfant [National Child Policy].

Documents de politique, non analysés :

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE TROUVÉS

  • Loi garantissant la gratuitĂ© des contraceptifs.

DOCUMENTS D’ORIENTATION EN MALGACHE POUR LESQUELS IL N’EXISTE AUCUNE VERSION FRANÇAISE

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ETRE CONSULTES 

  • Politique cadre de dĂ©veloppement de la jeunesse, 2012-2016.
  • Plan stratĂ©gique de sĂ©curisation des produits de la reproduction et des produits sanguins au Mali, 2014-2018.
  • Plan stratĂ©gique de santĂ© et de dĂ©veloppement des adolescents et des jeunes, 2017-2021.
  • Politique nationale santĂ© scolaire et universitaire et le plan stratĂ©gique de santĂ©.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSES 

  • Plan stratĂ©gique de la reproduction, 2019-2023.

DOCUMENTS POLITIQUES DISPONIBLES EN NÉPALAIS DONT LES VERSIONS ANGLAISES N'ONT PAS PU ÊTRE LOCALISÉES

  • Guide d’orientation des prestataires de services (non datĂ©) [Service Providers Orientation Guide].
  • Lignes directrices relatives Ă  la mise en place de la Division de la santĂ© de la famille 2073-2074, 2017-2018 [Family Health Division Implementation Guidelines].

PROJETS DE DOCUMENTS DE POLITIQUE

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS

  • Politique de produits de planification familiale gratuite, 2011 [Free Family Planning Commodity Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Plan d’action budgĂ©tisĂ© de planification familiale, 2021-2014 [Uganda Family Planning Costed Implementation Plan].
  • Politique nationale de santĂ© sexuelle et reproductive [National Sexual and Reproductive Health Policy].
  • Politique nationale sur la santĂ© des adolescents [National Adolescent Health Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Politique nationale de la population du Pakistan, 2017 [Pakistan National Population Policy].

AVERTISSEMENT

La structure gouvernementale dĂ©centralisĂ©e du Pakistan nĂ©cessite l'Ă©valuation des politiques au niveau infranational. En 2010, le gouvernement du Pakistan a adoptĂ© le 18e amendement constitutionnel, qui a dĂ©concentrĂ© les pouvoirs de planification, d'administration, de finances, de mise en Ɠuvre et de rĂ©glementation du ministĂšre  de la santĂ© et du DĂ©partement du bien-ĂȘtre de la population auprĂšs des gouvernements provinciaux. Les questions liĂ©es Ă  la PF figurent dĂ©sormais dans les stratĂ©gies provinciales du secteur de la santĂ© et les plans de population et de dĂ©veloppement, plutĂŽt que dans les politiques nationales.

Au lieu d'examiner des politiques nationales, le Tableau de bord analyse l'environnement politique de la PF pour les jeunes dans la province du Sindh, qui fait actuellement l'objet d'une attention accrue pour le plaidoyer et la politique en matiÚre de PF. Certains documents nationaux qui influencent les politiques et les programmes au niveau de la province sont inclus. Les catégorisations, cependant, sont spécifiques à l'environnement politique de la province du Sindh.

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSES

  • Politique nationale de santĂ© 2018 [National Health Policy].
  • Politique de dĂ©veloppement des femmes et du genre [Gender and Women Development Policy].

DOCUMENTS DE POLITIQUE EN PROJET, NON ANALYSÉS

  • Politique nationale de la jeunesse, 2020.

DOCUMENTS DE POLITIQUE QUI N’ONT PAS PU ÊTRE CONSULTÉS

  • Plan d’action pour le passage Ă  grande Ă©chelle de la distribution Ă  base communautaire des produits contraceptifs y compris les injectables, 2017–2018.

Remerciements

L'édition d'avril 2022 du Tableau de bord des politiques de planification familiale pour les jeunes a été rédigée par Christine Power du PRB, avec le soutien de Credo A. Ahissou et Ramya Palavajjhala (consultants indépendants). Le tableau de bord a été édité par Germinal Pinalie, avec l'assistance d'Anneka Van Scoyoc en matiÚre de conception.

La méthodologie du tableau de bord a été initialement développée et affinée par Sara Harris, Meredith Pierce et Elizabeth Leahy Madsen. La Fondation Bill & Melinda Gates a apporté son soutien à l'élaboration et à la mise à jour du tableau de bord. Une édition précédente a reçu un soutien supplémentaire de l'Organisation mondiale de la santé pour l'inclusion du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad, d'Haïti et de Madagascar.

CONTENU

Christine Power, conseillÚre principale en politiques
Credo A. Ahissou, consultant indépendant
Ramya Palavajjhala, consultant indépendant
Shelley Megquier, directrice du programme
Germinal Pinalie, rédacteur

CONCEPTION ET PRODUCTION

Anneka Van Scoyoc, graphiste principale
Automata Studios, partenaires de développement web

PHOTOGRAPHIE

© Jonathan Torgovnik/Getty Images

Références

Consentement des parents et du conjoint

Kara Apland, Over-Protected and Under-Served: A Multi-Country Study on Legal Barriers to Young People’s Access to Sexual and Reproductive Health Services—El Salvador Case Study, (Juillet 2014), accĂ©dĂ© sur www.ippf.org/sites/default/files/ippf_coram_el_salvador_report_eng_web.pdf, le 2 fĂ©vrier 2018.

UNFPA, “Follow-Up to the Implementation of the Programme of Action of the International Conference on Population and Development Beyond 2014—Bali Global Youth Forum, Bali, IndonĂ©sie 4-6 dĂ©cembre 2012,” (Avril 2013), accĂ©dĂ© sur www.unfpa.org/, le 2 fĂ©vrier 2018.

Autorisation du prestataire

Gorrette Nalwadda et al., “Constraints and Prospects for Contraceptive Service Provision to Young People in Uganda: Providers’ Perspectives,” BMC Health Services Research 11, no. 1 (2011): 220.

“Sexual Rights Database,” Sexual Rights Initiative, accĂ©dĂ© sur http://sexualrightsdatabase.org/, le 2 fĂ©vrier 2018.

Venkatraman Chandra-Mouli et al., “Contraception for Adolescents in Low- and Middle-Income Countries: Needs, Barriers, and Access,” Reproductive Health 11, no. 1 (2014).

Restrictions fondĂ©es sur l’ñge

Paula Tavrow, "Promote or Discourage: How Providers Can Influence Service Use," dans Social Determinants of Sexual and Reproductive Health: Informing Future Research and Programme Implementation, édit. Shawn Malarcher (GenÚve: OMS, 2010): 15-36, accédé sur www.popline.org/, le 2 février 2018.

UNFPA, “Follow-Up to the Implementation of the Programme of Action of the International Conference on Population and Development Beyond 2014—Bali Global Youth Forum, Bali, IndonĂ©sie 4-6 dĂ©cembre 2012,” (Avril 2013), accĂ©dĂ© sur https://www.unfpa.org/sites/default/files/event-pdf/bali_global_youth_forum_rec.pdf le 2 fĂ©vrier 2018.

Venkatraman Chandra-Mouli, Alma Virginia Camacho, et Pierre-AndrĂ© Michaud, “WHO Guidelines on Preventing Early Pregnancy and Poor Reproductive Outcomes Among Adolescents in Developing Countries,” Journal of Adolescent Health 52, no. 5 (2013): 517-22.

Restrictions fondées sur le statut matrimonial

Venkatraman Chandra-Mouli et al., “Contraception for Adolescents in Low- and Middle-Income Countries: Needs, Barriers, and Access,” Reproductive Health 11, no. 1 (2014).

AccÚs à une gamme complÚte de méthodes de PF

Akinrinola Bankole et Shawn Malarcher, “Removing Barriers to Adolescents’ Access to Contraceptive Information and Services,” Studies in Family Planning 41, no. 2 (2010): 117-24; et R. Rivera et al., “Contraception for Adolescents: Social, Clinical, and Service-Delivery Considerations,” International Journal of Gynecology & Obstetrics 75, no. 2 (2001): 149-63; et Paula Tavrow, "Promote or Discourage: How Providers Can Influence Service Use," dans Social Determinants of Sexual and Reproductive Health: Informing Future Research and Programme Implementation, Ă©dit. Shawn Malarcher (GenĂšve: OMS, 2010): 15-36, accĂ©dĂ© sur www.popline.org/, le 2 fĂ©vrier 2018.

David Hubacher et al., “Preventing Unintended Pregnancy Among Young Women in Kenya: Prospective Cohort Study to Offer Contraceptive Implants,” Contraception 86, no. 5 (2012): 511-17.

Pathfinder International, Evidence 2 Action (E2A), Population Services International (PSI), Marie Stopes International, FHI 360, Global Consensus Statement: Expanding Contraceptive Choice for Adolescents and Youth to Include Long-Acting Reversible Contraception, (2015), accédé sur www.familyplanning2020.org/resources/10631, le 2 février 2017

WHO, Medical Eligibility for Contraceptive Use, 5th ed. (GenĂšve: OMS, 2015).

Éducation complĂšte Ă  la sexualitĂ©

Chioma Oringanje et al., “Interventions for Preventing Unintended Pregnancies Among Adolescents,” Cochrane Database Systematic Review 4, no. 4 (2009).

George Patton et al., “Our Future: A Lancet Commission on Adolescent Health and Wellbeing,” Lancet 387, no. 10036 (2016): 2423-78.

HeloĂ­sa Helena Siqueira Monteiro Andrade et al., “Changes in Sexual Behavior Following a Sex Education Program in Brazilian Public Schools,” Cadernos de SaĂșde PĂșblica 25, no. 5 (2009): 1168-76.

K.G. Santhya et Shireen J. Jejeebhoy, “Sexual and Reproductive Health and Rights of Adolescent Girls: Evidence From Low- and Middle-Income Countries,” Global Public Health 10, no. 2 (2015): 189-221.

UNESCO, International Technical Guidance on Sexuality Education: An Evidence-Informed Approach for Schools, Teachers, and Health Educators, vol. 1 (Paris: UNESCO, 2009).

UNFPA, UNFPA Operational Guidance for Comprehensive Sexuality Education: A Focus on Human Rights and Gender, (2014), accédé sur www.unfpa.org/publications, le 2 février 2018.

Venkatraman Chandra-Mouli, Alma Virginia Camacho, et Pierre-AndrĂ© Michaud, “WHO Guidelines on Preventing Early Pregnancy and Poor Reproductive Outcomes Among Adolescents in Developing Countries,” Journal of Adolescent Health 52, no. 5 (2013): 517-22.

Virginia A. Fonner et al., “School-Based Sex Education and HIV Prevention in Low- and Middle-Income Countries: A Systematic Review and Meta-Analysis,” PloS One 9, no. 3 (2014).

Fourniture de services de PF adaptés aux jeunes

Allison Glinski, Magnolia Sexton, et Suzanne Petroni, Adolescents and Family Planning: What the Evidence Shows (Washington, DC: International Center for Research on Women, 2016).

Jill Gay et al., High-Impact Practices in Family Planning (HIPs), “Adolescent-Friendly Contraceptive Services: Mainstreaming Adolescent-Friendly Elements Into Existing Contraceptive Services,” (Washington, DC: United States Agency for International Development, 2015), accĂ©dĂ© sur www.fphighimpactpractices.org/afcs, le 2 fĂ©vrier 2018.

Lindsey B. Gottschalk et Nuriye Ortayli, “Interventions to Improve Adolescents’ Contraceptive Behaviors in Low- and Middle-Income Countries: A Review of the Evidence Base,” Contraception 90, no. 3 (2014): 211-25.

Michelle J. Hindin et al., “Interventions to Prevent Unintended and Repeat Pregnancy Among Young People in Low- and Middle-Income Countries: A Systematic Review of the Published and Gray Literature,” Journal of Adolescent Health 59, no. 3 (2016): S8-S15.

Venkatraman Chandra-Mouli, Alma Virginia Camacho, et Pierre-AndrĂ© Michaud, “WHO Guidelines on Preventing Early Pregnancy and Poor Reproductive Outcomes Among Adolescents in Developing Countries,” Journal of Adolescent Health 52, no. 5 (2013): 517-22.

Venkatraman Chandra-Mouli, Catherine Lane, et Sylvia Wong, “What Does Not Work in Adolescent Sexual and Reproductive Health: A Review of Evidence on Interventions Commonly Accepted as Best Practices,” Global Health: Science and Practice 3, no. 3 (2015): 333-40.

Environnement social favorable

George Patton et al., “Our Future: A Lancet Commission on Adolescent Health and Wellbeing,” The Lancet 387, no. 10036 (2016): 2423-78.

Jill Gay et al., High-Impact Practices in Family Planning (HIPs), “Adolescent-Friendly Contraceptive Services: Mainstreaming Adolescent-Friendly Elements Into Existing Contraceptive Services,” (Washington, DC: United States Agency for International Development, 2015), accĂ©dĂ© sur www.fphighimpactpractices.org/afcs, le 2 fĂ©vrier 2018.

Kate Ploude et al., High-Impact Practices in Family Planning (HIPs), “Community Group Engagement: Changing Norms to Improve Sexual and Reproductive Health,” (Washington, DC: United States Agency for International Development, 2016), accĂ©dĂ© sur www.fphighimpactpractices.org/, le 2 fĂ©vrier 2018.

Discussion des résultats DES PAYS

Jill Gay et al., High-Impact Practices in Family Planning (HIPs), “Adolescent-Friendly Contraceptive Services.”

Katie Chau et al., “Scaling Up Sexuality Education in Senegal: Integrating Family Life Education Into the National Curriculum,” Sex Education 16, no. 5 (2016): 1-17.

Bureau de l’UNESCO Ă  Dakar, “Senegal Is Updating Its Curricula by Reinforcing Reproductive Health Education,” (2016), accĂ©dĂ© sur www.unesco.org/new/en/dakar/about-this-office/single-view/news/senegal_is_updating_its_curricula_by_reinforcing_reproductiv/, le 2 fĂ©vrier 2018.