PRB

En 2021, lors du renouvellement des engagements des pays dans le cadre de l’initiative FP2030, la Mauritanie a formulé la vision suivante : « D’ici 2030, une Mauritanie où toutes les femmes et les adolescents et jeunes mariés ont un accès équitable et durable à des services de Santé Sexuelle et Reproductive y compris la Planification Familiale / Espacement des naissances de qualité et garantissant l’accès à l’information et à la liberté de choix des méthodes de contraception ». Cette vision se fonde sur les progrès réalisés en matière de santé sexuelle et reproductive, de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces et tient compte également des défis qui demeurent. Comme dans les autres pays du Sahel, la population mauritanienne est jeune : 54,4 % de la population ont moins de 19 ans et 63% moins de 24 ans.

En réponse, PRB a collaboré avec l’Association des Gestionnaires pour le Développement (AGD) et le Cadre des Religieux pour la Santé et le Développement (CRSD) pour réunir un groupe multidisciplinaire engagé pour l’espacement des naissances chez les couples mariés et l’abandon de la pratique des mutilation génitales féminines et l’excision en Mauritanie afin de développer une vidéo destinée aux leaders religieux et aux jeunes de la Mauritanie et du Sahel. Le but de la vidéo est de catalyser le dialogue régional et national sur les intersections positives entre la religion islamique et les besoins de santé reproductive et du bien-être des femmes et des jeunes de la Mauritanie. Elle montre les points de convergence entre les leaders religieux et les jeunes, afin de créer un environnement favorable aux politiques et programmes de santé reproductive des jeunes.

Les objectifs spécifiques de cette vidéo sont :

• Décrire comment l’espacement des naissances dans le cadre du mariage et la pratique des MGF/E sont perçus par la religion islamique.
• Combattre les fausses croyances et les mythes construits autour de l’espacement des naissances et les MGF/E dans la communauté.
• Informer, sensibiliser la communauté, les leaders religieux et les jeunes sur les avantages de l’espacement des naissances chez les couples mariés pour le bien-être de la mère et de l’enfant, et pour l’épanouissement du couple.
• Fournir aux jeunes engagés dans le plaidoyer les informations nécessaires pour alimenter leur discussion avec leurs pairs sur la position de la religion islamique sur l’espacement des naissances et les MGF/E.
• Outiller les jeunes pour mener des dialogues avec les décideurs politiques, la société civile et autres acteurs pour soutenir les changements positifs dans les politiques publiques en matière de santé de la reproduction et de bien-être des femmes et des jeunes.

Les versions longue et courte de la vidéo sont disponibles en français et cinq langues nationales (arabe, bambara, peulh, soninké, wolof).

PRB partnered with Reach A Hand Uganda (RAHU) to create a suite of materials highlighting the need for the Ministry of Health (MOH) and district leaders to prioritize adolescent and youth family planning in budgets and involve youth as meaningful partners in budgetary decisions that impact their health.

Under Family Planning 2020, the Government of Uganda committed to dedicating US$5 million annually to family planning. However, the government has fallen short of that commitment. In fiscal year 2019- 2020, more than 95% of domestic financing (about US$4 million) for reproductive health was used to procure Mama Kits (affordable safe delivery kits that include the basic supplies needed to give birth), leaving little for contraceptive commodities.¹ Without a protected and specific budget line for family planning commodities and services, health facilities cannot provide adolescents and youth with the services they need.

In addition to budgetary shortfalls, young people are often not involved in policymakers’ family planning decisions. Policymaking that does not involve youth can lead to less effective programs, and their resources may not be well used.² Uganda has the opportunity to involve diverse young people in policy decisions, allowing them to become advocates for programs and services and helping ensure family planning programs better address the needs of all Ugandan youth.

In response, PRB and RAHU produced a fact sheet and video outlining the current state of youth family planning funding and how increased funding and meaningful youth engagement can save lives and money. Both products call on the MOH and district leaders to create independent budget lines for adolescent and youth family planning services, meaningfully involve existing youth organizations in the policymaking process, and work with youth as partners to ensure funding decisions are inclusive and meet youth’s needs.

References

1 HEPS-Uganda, Family Planning Commodity Financing and Supply Chain in Uganda, (Kampala: HEPS-Uganda).

2 Women Deliver Youth Program Team, Engage Youth: A Discussion Paper on Meaningful Youth Engagement (New York: Women Deliver, 2016); Youth Affairs Council of South Australia (YACSA), Better Together: A Practical Guide to Effective Engagement With Young People (Adelaide, Australia: YACSA, 2016); and Youth Coalition, Meaningful Youth Participation: What It Actually Means for You, Your Work, and Your Organisation (Ottawa: Youth Coalition).

Many young people in the Democratic Republic of the Congo have limited knowledge of contraceptive methods and experience shame and embarrassment when they attempt to purchase these methods from health centers or pharmacies. Most young people feel more comfortable receiving information from someone their own age. Trained youth educators can be a trusted and credible source of contraceptive information for other people their age because they share similar experiences and social norms.

The Programme National de la Santé des Adolescents (PNSA), a specialized program of the Ministry of Public Health, is using a peer education strategy and considers peer education a best practice for adolescent health. PRB partnered with Youth Alliance for Reproductive Health–DRC to create an animated video to encourage the PNSA to formally recognize existing youth-led organizations in North Kivu who are working as peer educators. The video highlights the role that many youth-led organizations in North Kivu are already playing as peer educators without being formally recognized by the PNSA. The video calls on the PNSA to:

• Provide youth-led organizations with certificates of registration authorizing them to provide services.
• Train and monitor peer educators according to established best practices.
• Ensure peer educators have the information they need to make effective referrals.

Include youth-led organizations as core partners in regular forums for decisionmakers, implementing partners, and donors.

en français

Bon nombre de jeunes de la République démocratique du Congo connaissent mal les méthodes contraceptives. Ainsi, ils éprouvent de la honte et de l’embarras lorsqu’ils tentent de s’en procurer auprès de centres de santé ou de pharmacies. La plupart des jeunes sont plus à l’aise lorsqu’ils sont informés par des personnes de leur âge. Les jeunes éducateurs formés représentent une source fiable et crédible d’informations contraceptives pour d’autres personnes de leur âge, car ils ont les mêmes expériences et normes sociales.

Le Programme National de la Santé des Adolescents (PNSA), une initiative spécialisée du ministère de la Santé publique, s’appuie sur une stratégie d’éducation par les pairs qu’il considère comme une bonne pratique dans le domaine de la santé des adolescents. PRB s’est associé à Youth Alliance for Reproductive Health–RDC afin de créer une vidéo animée destinée à encourager le PNSA à reconnaître officiellement les organisations existantes dirigées par des jeunes au Nord-Kivu qui travaillent en tant que pairs éducateurs. Cette vidéo met en avant le rôle que de nombreuses organisations dirigées par des jeunes au Nord-Kivu jouent déjà en tant que pairs éducateurs sans être officiellement reconnues par le PNSA. La vidéo invite le PNSA à :

• fournir aux organisations dirigées par des jeunes des certificats d’accréditation les autorisant à assurer une prestation de services ;
• former et suivre les pairs éducateurs, conformément aux meilleures pratiques établies ;
• s’assurer que les pairs éducateurs disposent des informations nécessaires pour orienter efficacement les jeunes ;
• inclure les organisations dirigées par des jeunes en tant que partenaires principaux lors des forums organisés régulièrement entre décideurs, partenaires de mise en œuvre et bailleurs de fonds.

In English

Kenya’s devolved system of governance creates opportunities and challenges for county-level program planners and advocates trying to sustain and expand budget commitments for family planning and reproductive, maternal, newborn, child, and adolescent health. This best practices brief and video outlines PACE Kenya’s systematic approach to working with partners in several Kenyan counties to increase political and financial commitments for family planning and strengthen accountability for those commitments.

This video provides key information about postabortion care services in Nigeria, including women’s experiences with unsafe abortion, who can access post abortion care, and what can be done to expand access to postabortion care. The conclusions are drawn from surveys of Nigerian women conducted by Performance Monitoring for Action (PMA) between 2018 and 2020.

Étant un des pays avec la plus forte mortalité maternelle dans le monde, à 846 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes, la République Démocratique du Congo (RDC) s’engage à réduire les décès évitables, comme ceux dus à l’avortement à risque. La RDC se trouve à un point tournant pour l’expansion de l’accès aux droits sexuels et reproductifs de la femme. En mars 2018, le Protocole de Maputo a été publié dans le Journal Officiel, légalisant l’accès à l’avortement sécurisé dans le pays. Pourtant, depuis ce temps, le progrès sur la mise en œuvre du Protocole de Maputo a pris du temps, pendant que les normes et directives soient développés et disséminés à travers le pays, un processus qui connaît un retard dû à la pandémie COVID-19.

Entretemps, la situation COVID-19 a également augmenté l’urgence sur l’accès aux soins, comme les femmes sont d’autant plus vulnérables aux violences et aux grossesses non-désirées. Dans l’Est de la RDC, ou des décennies de conflit et des crises humanitaires ont contribué à des taux élevés de violences sexuelles et basées sur le genre, le système de santé est affaibli et des femmes continuent à chercher des avortements à risque, mettant leurs vies en danger.

Dans le Sud-Kivu, à l’Est de la RDC, des acteurs locaux s’engagent pour plaider auprès du gouvernement provincial afin de répondre à cette situation urgente et de capitaliser sur le progrès fait pour élargir les droits de la femme pour l’accès à l’avortement sécurisé en RDC. A travers un édit provincial harmonisant les directives sur les soins d’avortement sécurisé, l’allocation de ressources pour l’avortement médicamenteux, et le renforcement de la chaîne d’approvisionnement affaiblie, le Sud-Kivu pourrait répondre aux besoins urgents des femmes et filles, et sauver des vies.

PACE’s Youth Multimedia Campaigns training program equips youth advocates with the skills to create innovative digital campaigns, tell compelling population health stories, and build movements for policy change within their countries.

Using data-driven multimedia and events, youth participants collaborate with their peers to share powerful advocacy messages focused on the health and well-being of their communities. The PACE training program supports the institutional growth of youth-led organizations as well as a burgeoning network of youth leaders passionate about population dynamics and reproductive health.

PACE has partnered with competitively selected youth-led teams in Kenya, Nigeria, Pakistan, South Sudan, and Uganda to amplify their policy advocacy on topics such as youth-friendly family planning services, female genital mutilation/cutting (FGM/C), child marriage, gender-based violence (GBV), fistula prevention, and maternal health.

Three youth-led advocacy organizations—from Malawi, Nepal, and Nigeria—joined the 2021 training program, where they built or strengthened their storytelling, video production, policy communication, and social media engagement skills. Youth used these skills to develop a new multimedia advocacy campaign pushing for advancements in youth sexual and reproductive health or environmental protection in their communities. Alumni fellows from Bridge Connect Africa Initiative were among the training coaches for the 2021 program and presented several sessions.

Participating youth and their organizations receive tailored technical and leadership training and ongoing mentorship around techniques in policy communication, fact-based and data-driven advocacy, and multimedia production (text, graphics, images, video, and audio). Using accessible technology, including mobile phones and social media platforms, PACE-trained advocates build engaging campaigns focused on specific policy advocacy objectives, targeted at their peers, communities, and key decisionmakers. As part of the program, youth advocates are also expected to provide technical assistance and training to other youth in their communities, passing down their skills, expanding the reach of their campaigns, and sustaining local youth-led policy advocacy.

PARTNER SPOTLIGHT: Bridge Connect Africa Initiative

Two Nigerian activists, Sani Muhammad and Mubarak Idris, participated in the inaugural year of PACE’s Youth Multimedia Campaigns training program in 2018 and quickly established themselves as outstanding and committed population and reproductive health youth champions. With support from PACE, Muhammad and Idris successfully launched their youth-led organization, Bridge Connect Africa Initiative (BCAI), and partnered with PACE to lead the 2019 training program for two new youth teams in the Kano and Kaduna States of northern Nigeria.

The two campaigns, focused on ending child marriage and increasing access to youth-friendly family planning services, each generated positive policy change. After seeing the PACE-sponsored video and social media campaign generate broad support, the governor of Kano State made a public declaration to end child marriage through support of the Child Protection Bill. While the legislation is still pending, sections of the bill that provide for compulsory schooling for all children as a way of tackling child marriage have been adopted into a state-level policy. In Kaduna State, the governor’s chief of staff committed to sharing a video message to call on the state government to promote availability and access of family planning services for women and young people.

Alumni Showcase

Multimedia campaigns produced by alumni from each cohort of the Youth Multimedia Campaigns training program are highlighted here.

2020 Campaigns: Kenya, Nigeria, Pakistan, and South Sudan

2019 Campaigns: Kano and Kaduna States, Nigeria

• Accessibility of Family Planning Services in Kaduna State: A Story from Rigasa Community.
• Child Marriage in Kano Nigeria: A Call for the Domestication of the Child Protection Bill.

2018 Campaigns: Kenya, Nigeria, and Uganda